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 Absurdité mensongère. ♦ |FREE|

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N u a n c e
Félin Légendaire
N u a n c e


Perso 1 : Sankara
Perso 2 : Poussière d'étoiles, Vent.
Perso 3 : Jouvence des Ombres, Ombre.
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Puf : Sanka' ou bien Sankara tout simplement.


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MessageSujet: Absurdité mensongère. ♦ |FREE|   Absurdité mensongère. ♦ |FREE| EmptyDim 24 Fév - 2:02

Jouvence des Ombres


La truffe posée au sol, Jouvence des Ombres se reposait. Les yeux clos, elle laissa ses muscles se détendre, son souffle se fit régulier. Seule sa queue traduisait son impatience quotidienne. La lieutenante de l'Ombre profitait de cette douce soirée pour marquer une pause dans sa vie aussi tourmentée qu'elle l'était. La grise avait trouvé refuge sur un grand galet de pierre poncée par le temps, déposé au pied d'un grand arbre, certainement un chêne, qui lui offrait un abri du vent mais surtout une sorte de protection. Sous le feuillage de cet être, la jeunette se sentait en sécurité. Et c'est ce dont elle avait besoin lorsqu'elle souhaitait fermer les yeux en toute confiance. Elle craignait l'ennemi. Elle le craignait chaque seconde. L'ennemi vivait en elle, affluait dans ses veines. Sa crainte mûrissait en haine lorsque l'ennemi se trouvait devant elle. Mais il y avait parfois, malheureusement, plus rusé comme ennemi, et c'est d'eux que Nuance avait peur. C'était ceux qui savaient jouer des faiblesses des autres dont elle était terrorisée, ceux qui arrivaient à trouver la corde sensible au fond des yeux des adversaires. C'était de ceux avec qui on ne pouvait tricher que Nuance avait peur. Simplement parce que sa vie n'était que tricherie, mensonge, trahison, et niaiserie. Nuance n'était pas Nuance sans son histoire saugrenue, sans son caractère trempé, sans ses histoires de coeur à en faire pâlir un clan entier. C'est à peu près pour ça que cet arbre, elle l'aimait bien. Avec lui, pas de tricherie. Une simplicité permanente qui la mettait en confiance. Cet arbre, il lui avait promis protection contre abstinence de paroles. Elle ne devait pas révéler sa présence ici, il devait la sécuriser du monde extérieur. Le plan semblait fonctionner, lorsque Jouvence des Ombres venait se rouler en boule sur le galet poli, l'arbre semblait replier ses branches autour de son corps frêle, l'enlaçait et la jolie chatte pouvait sceller ses paupières sans craintes.

Quelques minutes plus tard, ses paupières s'ouvrirent à nouveau, laissant ses deux perles briller dans le sombre de cette chaude soirée. Elle ne trouvait pas le sommeil. Pourtant, la grise avait pris l'habitude de quitter le cocon du clan le soir, pour aller passer la nuit dehors, à l'extérieur, et les résultats étaient là, elle y dormait beaucoup mieux. Elle s'y sentait bien, car elle n'avait pas de soucis, pas de choix à faire, pas de remarques des autres, pas de doutes, pas de défis. Elle ressentait sans cesse ce besoin de s'extérioriser, de prendre un "bol d'air" après une journée en compagnie des siens. C'était certainement son nouveau poste qui la rendait dingue. Ce rang la rendait dingue. Depuis qu'elle était lieutenant, elle n'était plus la même. Deux fois plus arrogante, une once plus autoritaire, une pincée moins drôle, et bien d'autres qualités et ou défauts qu'elle avait perdu ou gagné. Etoile Sismique tentait de la consoler, c'était le métier qui rentrait disait-il ... Mais si c'était ça le métier, renoncer à ses bonheurs simples qu'on éprouvait en tant que simple guerrier, tourner le dos à l'amour, au plaisir, à l'éclat de vivre et au désir, et se sacrifier pour des chats pour qui avant on n'aurait même pas donner un poil, alors Nuance, elle n'en voulait pas de ce poste. Elle ne voulait pas de tout ça. A quoi ça lui servirait les regards envieux, les yeux qui brillent, les bouches muettes d'admiration ? Elle, elle s'en foutait comme de sa première souris de savoir que ce poste avait été convoité par plusieurs têtes du clan. Ils n'avaient qu'a venir le récupérer, leur rang si chéri, elle, elle n'en voulait pas. Parce qu'en vérité, ce rang pour elle n'était rien d'autres qu'un bon argument pour expliquer sa fatigue permanente. C'était ça pour elle, son excuse. Quand on lui disait qu'elle avait des traits serrés, des yeux éteints ou un pelage terne, elle répondait en souriant jaune : "c'est le métier qui rentre ...", puis elle soupirait en tournant le dos. Et elle mentait, encore, encore, elle mentait. De toutes façons, elle se l'était juré, la vérité, dans son monde, n'avait pas sa place.

Nuance soupira d'aise. Qu'elle était bien ici, sans les prises de têtes de la tanière des guerriers, sans les piaillements de la pouponnière, sans les râles des apprentis qui se battent. Ici, elle trouvait une sérénité, une paix de l'âme qui l'éblouissait. Épanouie, la femelle argentée releva la tête. Sa truffe entra en contact avec une petite branche de l'arbre, qui pendait, certainement cassée par le vent, à quelques centimètres de sa tête. Délicatement, elle saisit le maigre morceau de bois entre ses crocs et brisa la brindille. Elle s'en voulu aussitôt car un goût amer se diffusa dans sa bouche et dans son nez. Amer. Amer comme le goût qu'avait sa vie en ce moment. Nuance soupira, non pas d'aise cette fois ci, mais de désespoir. Même au plus profond de la nature, même perdue à des endroits qu'elle pensait inatteignables, sa vie morose la rattrapait. Elle se faisait de nouveau ensevelir par ses soucis, les baptêmes revenaient en tête, les assemblées venaient pimenter sa réflexion, et de nouveau son cerveau s'enfumait, laissant la paix intérieure qu'il avait trouvé sur le galet loin derrière lui. Submergée par son devoir, elle était noyée par sa fonction. Et peu à peu, cela rongeait son moral, l'attirant vers le fond.

Le fond, elle l'avait touché. Plusieurs fois même. La fois où Etoile d'Azur l'avait détruite en quelques secondes. Cette fois-ci, elle avait cru jamais ne pouvoir se relever. Sans retenue, il l'avait frappée, humiliée, brisée. Par ses mots, il avait fait d'elle une éponge inessorable. Par ses coups, il avait fait d'elle un corps meurtri par l’amour, un corps aux cicatrises éternelles, un corps de martyr. Et ce jour là, le fond, elle l'avait même dépassé, il s'était trouvé bien loin derrière elle. Lorsqu'Azur avait enfin fait demi-tour, qu'il l'avait laissée choir, face contre terre, encore secouée des coups reçus, elle s'était sentie vide. Absolument vide. Plusieurs longues minutes, elle était restée au sol, ne trouvant ni la force de se lever, ni le courage d'hurler sa peine. Puis, aussi discrète qu'une feuille d’automne qui s'envole, elle s'était redressée et avait vomi. Plusieurs fois même. Le sentiment de rejet que son corps éprouvait l'avait apaisée. A chaque contraction de son estomac, elle sentait une journée, une minute, ou une heure passée avec Azur se détruire de ses souvenirs. C'était comme ça chez elle. Et à mesure que son corps rejetait cet acide, son esprit, lui, se vidait de toutes ses promesses, tous ces mots doux qu'il avait pu lui glisser à l'oreille. Leur idylle trouvait sa fin. Fin aussi cruelle que Nuance avait appris à les aimer.

Nuance aimait la souffrance. Elle aimait quand il fallait serrer les dents parce que la douleur était trop forte. Elle aimait voir les yeux se révulser parce que le mal pénétrait le corps tout entier. Elle adorait cette sensation horrible lorsque marchait sur une épine de de sapin ou sur un galet un peu trop pointu. Par-dessus tout, elle ne pouvait s'empêcher de sourire lorsqu'elle voyait les larmes glisser le long des joues de ses compagnons. Oui, Nuance aimait la souffrance. Cependant, elle l'admirait sur les autres mais ne la supportait pas sur elle. Cette réaction était quelque peu égoïste mais elle était bel et bien présente. Lorsque la douleur la touchait elle, que c'était son coussinet qui se voyait transpercé d'une épine ou que c'était ses joues qui se trouvaient noyées de larmes, Nuance n'éprouvait pas le besoin de sourire, ni même de rire. En vérité, elle se réjouissait du malheur des autres car elle était terrifiée que cela lui arrive à elle. Elle préférait imaginer que "cela n'arrivait qu'aux autres". Mais aujourd'hui, cette lassitude, cette douleur, Nuance vivait avec. C'était bien pire qu'une épine, bien pire qu'un chagrin d'amour. C'était quelque de fort, de puissant, de terrifiant. Ce sentiment la terrassait de part et d'autres, l'étouffait, l'empêchait de vivre. Elle était piégée à son propre jeu. A trop provoquer la douleur, elle l'avait trouvée. Et celle-ci ne comptait plus la lâcher, Nuance était une bien trop bonne camarade de jeu.

On disait de Nuance qu'elle n'avait peur de rien.
En réalité si.
Avoir mal, lui faisait peur.

Jouvence des Ombres promena son regard glacé sur l'horizon. Celui-ci se tortillait dans tous les sens, comme un chaton bien trop chatouilleux. Amusée, elle donna un petit coup de langue sur sa truffe, l’humidifiant. Il était temps de rentrer. Il était venu le moment de retrouver cette banalité affligeante qui la tuait à petits feux, il fallait maintenant reprendre le cours de cette vie morne et sans reliefs, refaire les mêmes choses chaque jour encore et toujours faire semblant de trouver cela intéressant. Il fallait mentir. Il fallait tricher. Il fallait jouer un rôle. Et tout ça, Nuance le faisait à la perfection.



Dernière édition par N u a n c e le Mer 27 Fév - 12:28, édité 1 fois
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Emy
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Emy


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Pouet l'Éclair for Tous les cinglés du QPUC

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MessageSujet: Re: Absurdité mensongère. ♦ |FREE|   Absurdité mensongère. ♦ |FREE| EmptyMar 5 Mar - 10:36


Paradis d’Innocence
Let me fly away
Cher Lloyd – Beautiful People

On dit que la nuit porte conseil. Vu toutes les nuits blanches que j’ai passées, je devrais être aussi intelligente et sage que l’Ancêtre. Je devrais avoir oublié mon passé, ou au moins vivre avec. Mais non. Je l’ai toujours sur la conscience, comme un si un poids le reliait à mon cœur. Je prétends avoir oublié tout ça. Je prétends savoir me débrouiller seule. Mais au fond, je ne suis rien. Rien qu’une handicapée poursuivie par son passé. Une incapable. Je me fais pitié. Non, vraiment. J’ai hâte que la mort me prenne. Oh, je me battrais jusqu’à mon dernier souffle, oui. Plus par principe que par réelle envie d’ailleurs. Mais je n’attends plus rien de la vie. Elle m’a déçue trop de fois pour que j’ose encore espérer.

Marchant dans la pénombre, je laisse mes pattes me guider. Depuis combien de temps n’ais-je pas mangé ? Deux jours ? Trois ? C’est dans ces moments précis que je regrette de n’avoir personne sur qui compter. P***** de fierté. Je sais très bien qu’elle m’empêchera toute aide, aussi longtemps que je vivrais. Souffrirais plutôt. Parfois, je me demande si le but de la vie n’est pas que je vive justement. Pour me martyriser davantage. Je redeviens sociable par sa faute, à elle et à son frère le Destin. Par ma faute, des chats vont crever. Et au fond, j’en ai vraiment rien à foutre. J’ai essayé d’être chiante. Ça ne les a pas arrêtés. Chacun sa merde hein ! La mort me tend les bras à chaque tournant. Va savoir comment, je les évite toujours. Peut-être que je devrais faire un tour dans un rond-point si jamais j’avais envie de me suicider. Enfin.

Le chaton qui me suit n’est pas très malin. Ou en tout cas pas discret. Vu le bruit qu’il fait, il doit peser lourd. T’as bien de la chance mon gros. Du Clan de l’Ombre hein ? Rah, il doit être chiant. Je m’arrête au milieu de ce qui semble être une clairière. Méfiant, il se cache aux abords. Ah, pas si con en fait. Je bats de la queue, soupirant de sa lenteur. Enfin, il sortit de la pénombre. Rondouillard, roux strié de bandes plus claires, le chaton ne semblait pas âgé de plus de 4 lunes. Même pas un apprenti donc. Pas étonnant qu’il soit aussi bruyant qu’un renard en rut. Le môme me dévisageait sans rien dire. Il considéra ma patte absente pendant un long moment. Puis soupira, déçu. Ah, tu n’attaques pas les infirmes ? Cool.

- Tu es sur les territoires du Clan de l’Ombre, clama t-il fièrement. Pars vite si tu ne veux pas finir en chair à corbeau !

J’éclatais de rire. Il me fixa, décontenancé. Il n’avait sûrement pas pensé à cette réaction. Eh, gamin, j’ai beau être infirme, j’ai encore trois pattes et ma gueule pour te massacrer. T’es né sans cervelle ou quoi ? Je sais pas si tu vois mes muscles et ma maigreur. Mais une guerrière affamée peut bouffer les chatons indisciplinés, ta maman te l’as jamais dit ?

- Ouh, j’ai peur. Un chaton veut me tuer, à l’aide, ironisais-je. Eh, gamin, qu’est-ce que tu fous debout à cette heure ?
- Je défends les frontières de mon camp ! rétorqua t-il fièrement.
- Mouais. T’es pas bien malin. Tu sais qu’on est loin de chez toi là ?

Sa mine déconfite me fit hurler de rire. Vexé, il se jeta maladroitement sur moi, dans le but hasardeux de me blesser. Des années d’entraînements intensifs reprirent le dessus. Je le repoussais violemment avec mes pattes arrière. Il atterrit à l’autre bout de la clairière, sonné. Je feulais, le fixant d’un air glacé. Il ne semblait pas comprendre ce qui lui arrivait. Pauvre mioche. Tu me ferais presque pitié. Presque.

- Cesse de jouer au héros petit malin et rentre chez toi, sifflais-je. Ta mère doit s’inquiéter.
- J’ai plus de maman, répondit-il d’un ton boudeur.

Je le regardais, songeuse. Il léchait son pelage en me surveillant du coin de l’œil. Il semblait à la fois surpris que j’ai riposté et effrayé que je l’attaque. Calme gamin, c’est toi qui a commencé. Je sens que cette P***** de sociabilité va me rendre folle. Je crois que j’ai du mal à croire ce que j’ai entendu. Pourtant, c’est bien moi qui l’ai dit. PAUSE. REPLAY. C’est pas possible, je deviens gaga ou quoi ? Eh non mais te fous pas de ma gueule la vie. Faut pas déconner. Mon cerveau tente désespérément d’enclencher la marche arrière mais la tête du chaton me confirme ce que je crains. Je l’ai VRAIMENT dit.

- Bah, viens avec moi alors, tu manqueras à personne.

Eh, Inno, je sais que tu dérailles un peu sur les bords et que t’as besoin d’aide mais faut pas abuser non plus. Ah, trop tard, le gamin a l’ai ravi. Bon ben, chacun sa merde hein ? Démerde-toi avec lui. Je grognais. Fais chier. Tant pis pour ta gueule le mioche, tu vas crever. C’est pas faute d’avoir prévenu. Comment ça j’ai jamais précisé ce terme du contrat ? Eh bah t’es libre de te barrer, je te retiens pas. Non, attends ! Je peux avoir un lapin d’abord ? Oui, bon, si ça se passe vraiment comme ça, c’est le signe que la vie tourne pas rond. Allez, soyons sympa.

- Bon. Ramène-toi le mioche, j’ai faim.
- Je suis pas un mioche ! cracha t-il. Je m’appelle Boule de Pamplemousse. Et toi ?
- Rien à foutre, t’es un mioche.

Il grogna, faussement boudeur. Mais au fond, il était ravi de me suivre. En chemin, je réfléchissais. Il devait vraiment avoir une vie de merde pour accepter de vivre en solitaire avec une infirme chieuse. Ah, il allait me servir de souffre-douleur, merci ! C’est vachement pratique un môme quand même. Bon, faudra que je lui apprenne la discrétion. Ah, la chasse et le combat aussi. Quelques jours de diète lui feront perdre ses kilos en trop. C’est comme si… C’était mon apprenti. Émue, je m’arrêtais de nouveau. Il me regarda, surpris. Je battis de la queue et fit mine d’avoir entendu du bruit. Ah mais tiens, oui. Enfin non, pas un bruit. Une odeur. Clan de l’Ombre. Encore. C’est la nuit spéciale « évasions ombresques » ou quoi ? Je fronçai le museau et fit signe à Pam de se taire. Oh, c’est mignon comme surnom ! Rah, je deviens gâteuse, fais chier.

Une chatte grise était allongée sous un arbre. Après un coup d’œil à Pam, je compris qu’elle était importante. Il s’était raidi, inquiet. Tant pis pour toi le môme. Au pire, je sais mentir. Au mieux, elle le fera pour nous. Je plissais les yeux. Le jour commençait à se pointer et la chatte à se barrer. Minute papillon, j’ai envie de faire la causette ! Juste pour ne pas penser à une autre nuit sans dormir ni manger. En silence, je m’avançais et me plantai en face d’elle, Pam sur les talons. Il était tellement tendu que pendant un instant, j’ai cru qu’il était paralysé. Allez courage le môme, j’vais pas te laisser tomber.

- Salut.
© Belzébuth




    [Désolée, j'avais tellement pas d'inspi que j'ai ajouté un PNJ et une entrée de merde. Si jamais tu veux que je change quelque chose, demande.
    Mais en même temps, je voulais tellement le faire que bon. Laughing]
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