Perso 1 : Sankara Perso 2 : Poussière d'étoiles, Vent. Perso 3 : Jouvence des Ombres, Ombre. Nombre de messages : 1961 Age : 28 Puf : Sanka' ou bien Sankara tout simplement.
Sujet: Re: 2 ème évaluation de Sanka'.|20 Juin| Jeu 19 Avr - 18:44
Thème
Tu te trouve dans une ville remplie d'enfants et d'adolescents. En effet, tous les adultes ont soudainement disparus, laissant place au chaos le plus total. En compagnie de deux ou trois (voire plus) de tes amis, tu fais partie de l'élite de cette nouvelle organisation. C'est-à-dire que tu es le "chef" de ces enfants. Bien sûr, il y a d'autres chefs aux idées sombres. Un jour, un chef de bande particulièrement violent déclare la guerre au reste de la ville. Il te faut t'organiser, monter une petite "armée" pour pouvoir te défendre. Mais cela risque d'être très très compliqué... Et le temps manque.
Tu dois
* Faire au moins 20 lignes et écrire ton récit à la première pers. du singulier * Décris la situation de départ. Fais un flash back si tu le veux * Ensuite, décris l'admiration que te portent les enfants et les ados de la ville * Comment tes ennemis t'annoncent-ils leur déclaration de guerre ? * Il te faut t'organiser ! Montre nous comment * Invente une fin. Mais il faut qu'on voit la bataille.
Bonne chance, tu as deux mois ^^
N u a n c e Félin Légendaire
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Sujet: Re: 2 ème évaluation de Sanka'.|20 Juin| Jeu 19 Avr - 20:33
« Que Dieu pardonne nos âneries. » Partie une.
« M*erde, Joy, lève toi. »
Un coup de pied ponctua sa phrase. En râlant, je me redressais, m'appuyant sur mes coudes. Il avait déjà tourné talons. Résolue à lui faire payer son réveil brutal, j'attrapai une de mes baskets, restée là, et la balançai. Elle cogna son dos de plein fouet. Mais il ne fit pas demi tour et je pus entendre un léger ricanement. En soupirant, je restai quelques secondes à regarder le plafond, détaillant les rayures du bois, avant de m'extirper de ma couette à plumes. Un frisson me parcouru, avec mon maigre short et mon simple débardeur, je n'étais pas bien couverte. J'enfilai la deuxième basket, encore au chevet du lit et sautillait à cloche pied jusqu'à la deuxième. Avant de quitter « mon repère », je saisis un grand pull, trop grand pour moi, mais qui me convenait. Je longeai un couloir en bazar, des vêtements, des meubles, des ordures, et même de la nourriture s'y entassait. En grimaçant, j'enjambai un sac poubelle éventré et rejoignis la salle principale. Ils y étaient déjà tous installés. Certains étaient avachis sur les canapés, si l'on pouvait encore appeler ça comme ça, d'autres accoudés au bar. Tous les regards se tournèrent vers moi, chose que je n'appréciait pas. Un nouveau bâillement me décrocha la mâchoire, et j'en profitait pour cacher mon visage cramoisi derrière ma main. Un jeune ténébreux se redressa et lança, amusé :
« Eh voilà la belle au bois dormant. On a failli t'attendre. »
Sa remarque m'arracha un sourire, avant que je ne retrouve mon sérieux. Je m'approchai de la table basse, où je trouvais logis en m'asseyant en tailleur dessus. Une mèche de mes cheveux blonds tomba devant mes yeux, me barrant les vues. D'un geste furtif, je la replaçai derrière mon oreille et posai mon regard sur l'assemblée. Nous étions 5 en tout. Les quatre garçons, et moi. Le brun ténébreux qui m'avait comparée à cette potiche de Walt Dysney, c'était Matt. Il avait 17 ans, et tout pour plaire. Sa peau avait un ton légèrement hâlé, et ses deux yeux noisettes le rendaient proche de la perfection. Il avait les cheveux noirs, et en brosse, ce qui lui allait parfaitement et s'ajoutait à son allure de « bad boy ». C'était un de mes amis de longue date. Celui que j'avais toujours trouvé plus beau que le soleil mais que je ne m'étais jamais autorisée à aimer. On se l'était dit, on se l'était dit. Je l'avais rencontré à l'école, quand celle-ci existait encore. Nous étions en CM2, et il venait de débarquer dans la ville. Je l'avais apprécié au fil des années, comme simple ami. Notre véritable complicité avait débuté en 4 ème. L'année de l'adolescence, l'année où j'étais devenue une femme. Un jour, en sport, alors que je m'apprêtais à courir 15 minutes et remplir mon contrat pour obtenir un 20/20, il était venu près de moi et m'avait souri. Et pendant 15 minutes, il n'avait pas cessé de me dire que j'étais belle quand je souriais. Je l'avais adoptée.
« Joy tu rêves ? C'est pas tellement le moment … »
D'un secouement de tête, je revins à la réalité. La voix nasillarde qui m'avait ramenée sur terre, c'était celle de Paul. Le plus jeune de la bande, car oui, il n'avait que 15 ans, ne parlait pas beaucoup et quand il le faisait, c'était que la situation était délicate. Lui, je ne le connaissais que depuis le début de l'année. Il avait rejoint le groupe à la disparition de ses parents et s'était montré si perspicace qu'on l'avait de suite engagé. Et il ne nous décevait pas. Paul était plutôt grand. Ses épaules étaient larges, mais tout le reste de son corps était frêle, ce qui lui donnait un air fragile. Il possédait une crinière blonde que j'étais chargée de raccourcir à la fin de chaque mois. Son visage était bouffé par une paire de grosse lunettes circulaires. Les montures étaient tellement épaisses que je m'étais toujours demandée comment il parvenait à garder ça sur le nez. Cet accessoire gâchait l'accès à ses yeux, qui était certainement la plus belle chose que je n'avais jamais vu. En effet, l'ado possédait de magnifiques prunelles azurées. Malheureusement, Paul n'acceptait pas leur beauté et ne se gênait pas pour les dissimuler derrière ses binocles. Je lui répétai, presque chaque jour, mais il était inutile de le faire, le garçon manquait de confiance en lui, et ses lunettes étaient pour lui une paroi de protection.
« Qu'est-ce-qu'il se passe les gars ? »
Ma voix, pâteuse de mon récent réveil, s'adressa à qui voulait bien me répondre. Matt balança un regard en coin au jeune homme qui se tenait à ses côtés, un genou collé à celui du beau ténébreux. Nils. Ensemble, ils étaient insupportables. Ensemble, ils étaient inséparables. Nils étaient d'une beauté ravageuse. Il n'avait pas ce côté empli de mystère que Matt possédait, non lui c'était différent. Il était beau tout simplement. Sa peau dorée accentuait la jolie couleur émeraude de ses yeux. Il était d'un beauté simple mais pure. Ses cheveux était toujours en bataille sur sa tête et changeaient de couleurs au gré des saisons. En ce moment, ils arboraient un joli mélange de miel et de châtain. Nils était drôle. C'était le clown de la bande, ne manquant pas une occasion pour détendre l'atmosphère. Lui, je l'avais connu quelques mois après avoir connu Matt, quand les deux s'étaient lié d'amitié. J'avais toujours été jalouse de leur complicité. Mais l'essentiel était que Matt ne m'avait jamais abandonné pour lui et vice versa. Nils se racla la gorge, appuyant ses deux coudes sur ses genoux. Il planta son regard dans le mien et m’énonça ce que je devais apprendre : « Ils nous ont déclaré la guerre. Hier, alors que j'allais ramasser des fringues qui s'étaient envolés sur la berge est, un de leur message m'a accosté. C'était un gosse, alors j'y suis allé doucement. Il m'a prévenu que Neyma contait nous attaquer, et qu'elle nous laissait une petite semaine pour déguerpir. A nos risques et périls. »
Sa voix mielleuse qui me mettait tant mal à l'aise me bloqua la gorge. Je savais que Neyma et sa bande voulaient nous attaquer, mais je pensais qu'ils nous auraient laissé plus de temps … je déglutis avec difficultés. Le réveil brutal, un mal de tête incessant et maintenant cette attaque éclair finirent par m'achever. Je pris quelques secondes pour moi, penchant ma tête vers le bas. Mes mains soutenant mon front, je jouais avec mes cheveux, d'un doigt habitué. Je savais tous les regards braqués sur moi, mais je n'émis pas un son. Ils attendaient une quelconque réaction de ma part. J'étais brisée. J'avais tout prévu. Depuis le début, j'avais tout organisé. Lorsque les parents avaient du quitter l'île, j'avais pris les commandes, et tout géré, mais là, je ne pouvais pas. Pas toute seule du moins.
Un beau soir de juillet, tout avait basculé. Mes parents m'avaient serrés un peu trop fort dans leurs bras et solennellement m'avaient fait jurer de prendre soin de moi. Lorsque j'étais monté me coucher, j'avais entendu ma mère pleurer. Toute la soirée, j'avais textoté avec Matt, qui choqué lui aussi, me racontait que son père, avec qui il vivait seul, venait de lui confier une centaine d'euros en ne lui donnant aucune raison plausibles et en murmurant un simple « en cas de besoin ... ». Puis plus tard dans la nuit, on avait compris. Matt m'avait aussitôt appelée. Doté d'une télé dans sa chambre et étant la victime de nombreuses insomnies, Matt ne dormait pas beaucoup et passait souvent ses nuits à écumer toutes les chaînes de télé possibles. C'est comme ça qu'il avait appris pour nos parents. La troisième guerre mondiale avait commencé. Cela m'avait d'abord fait rire, mais en reconnaissante le ton neutre de Matt, celui qu'il utilisait pour les mauvaises nouvelles, je m'étais calmée. Puis je m'étais rendue compte. Et j'avais versé toutes les larmes de mon corps. Rien ne calmait ma douleur. Mes parents étaient partis. A la guerre. J'avais pour seule souvenir un petit mot de mon père, inscris sur la table de bois, certainement à l'aide d'un compas : « Je suis parti vers le champs de bataille, la fleur au fusil. Ta mère dans un main, et une écharpe t'appartenant dans l'autre. » J'étais désormais orpheline.
« On est coincés. Comment veux-tu qu'on arrive à tout organiser en une semaine ? C'est impossible, ils vont nous écraser et reprendre le contrôle de l'île. On est dans la CACA. P***** Joy dis quelque chose ! »
Cette voix là, c'est celle qui m'avait tiré les plus beaux sourires. Mais également les plus belles larmes. C'était celle de Mael. Mael était le genre de mec qui me faisait tourner la tête. Et pour me l'avoir fait tourner, il me l'avait fait tourner. Pendant deux ans. De la seconde à la terminale, nous étions sortis ensemble. Mais maintenant, c'était fini. J'avais du mal à tirer un trait sur lui, mais je le devais. De toute façon, je n'avais plus le temps ni le loisir de m'amuser, j'avais trop de responsabilités. Mael était brun. Il possédait des yeux noisettes, et n'était pas particulièrement beau. Il était d'une bonté sans failles et savait séduire, ce qui l'aidait énormément pour ces coups. Je relevais la tête. Les larmes avaient inondé mes yeux. Je devais avoir une tête pas possible, mais je m'en foutais. A l'aide du revers de ma manche, je séchai les perles humides qui dévalaient mes joues. Je me relevai, dépliai mes longues jambes hâlées et m'adressai à mon élite.
« Oui. Oui, je vais dire quelque chose. J'ai réfléchis. On ne peut rien faire, mise à part répliquer. Alors c'est ce qu'on va faire. On va se battre. On va se battre pour notre île, pour nos espoirs, pour nos rêves, on va se battre pour la plage, les mecs ! »
Leurs regards me firent l'effet d'un décharge électrique. Ils me suivaient. Ils étaient d'accord avec moi. Tous bombèrent le torse, attendons précieusement que je leur indique ce qu'il avait à faire. D'un geste habitué, je rassemblai mes cheveux couleur paille et les nouai en un chignon négligé. D'un geste de la main, je leu demandai de m'accorder encore quelques minutes. Je croisai le regard de Mael qui m'esquissa un sourire confiant. Matt et Nils, l'un contre l'autre, me fixaient, avides, tandis que Paul pianotait sur son Blackberry.
« Bon. Paul, passe le plus de messages discrets sur les réseaux, donne rendez-vous à qui le voudra demain, dans le grand hangar, à 14 heures. Dis leur que c'est important. Essaie que l'info ne se sache pas dans le clan de Neymar. Matt & Nils, vous vous chargez d'allez récolter le plus d'armes possible. Trouvez tout ce que vous voulez, tant qu'on peut taper avec. Essayer d'être vous aussi le plus discrets possible, et n'hésitez pas à demander de l'aide à la troupe de gosses qui traîne souvent devant la boulangerie, ils sont trop jeunes pour se battre, alors au moins qu'ils servent à quelque chose. »
Reprenant mon souffle, j'observais mes compagnons d'infortunes se lever, un à un, prêt à accomplir leur mission. Il ne manquait plus que lui. Je détachai mes cheveux. Chez moi c'était un tic, les attacher, les détacher, les replacer, enfin, je ne cessais d'y toucher. Mael s'approcha lentement, les mains dans les poches.
« Et moi ? » « Toi, tu viens avec moi. »
Dernière édition par Jouvence des Ombres le Dim 20 Mai - 17:30, édité 2 fois
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Sujet: Re: 2 ème évaluation de Sanka'.|20 Juin| Jeu 19 Avr - 20:56
« Et ma peau contre la tienne, s'électrise. » Partie deux.
Je savais qu'il me suivait, je sentais son souffle contre ma nuque. Parfois son torse frottait mon dos. J'étais électrique. Je me stoppais d'un coup. Comme je l'avais prévu, Mael buta contre moi. J'étouffai un rire et repris ma marche. Après avoir dispersé les tâches, je voulais m'habiller vite fait pour ensuite me rendre au grand hangar où j’établirais les premiers plans. Et j'avais choisi sa charmante compagnie. Soudain, sa main se glissa contre ma hanche et il m'attrapa le bras. Doucement, il me tira vers lui. La tension était palpable. Cela faisait plusieurs mois qu'on avait rompu, et j'espérais secrètement qu'il comprenne que je ne l'avais pas choisi pour rien. Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du mien. Je ne voyais que ces prunelles noisettes qui me dévoraient. Ses lèvres rencontrèrent les miennes. Ses lèvres ... Certainement les plus belle que je n'avais jamais vues. Charnues, délicieuses et gourmandes. Mael accentua la pression, en tournant la tête. Je lui rendis son BIIIIIIIIIIP avec gourmandise. J'en avais tellement rêvé ces derniers mois. J'étais plaquée au mur, un tabouret coincé entre mes jambes. Maudissant le bazar du squat, j'envoyais valser le petit meuble de bois. Les mains de Mael couraient sur mon corps, caressant mes hanches. Il glissa ses lèvres contre ma joue et je pus le sentir sourire. Lentement, il continua sa découverte en dévorant mon cou. Je frémis de plaisir. Ses mains devinrent plus insistantes, et l'un d'entre elles se glissa le long de mon ventre pour remonter jusqu'à mon soutien-gorge. D'un main habile il tenta de défaire celui-ci. Sèchement, je le repoussai. Qu'est-ce-qu'il me prenait ? En pleine période de guerre j'allais coucher avec mon ex ? Mael me lança un regard surpris lorsque je remis mes cheveux en place.
« Plus tard ... »
Je déposai un dernier bisou sur ses lèvres appétissantes avant de prendre sa main et de le mener vers ma chambre. Je pris une couche rapide, tandis que Mael m'attendait, pianotant sur l'ordi portable du groupe. Une foi prête, je le rejoignis et nous prîmes la direction du hangar, main dans la main. La porte de celui-ci nous résista quelques secondes avant de céder sous mes coups de pieds. J'y pénétrai, suivie de près par Mael, qui le mains sur mes hanches, m'utilisait comme guide. Paul était là, son portable à la main, et l'ordinateur sur les genoux. A ma vue, son visage s'éblouit. Puis, il découvrit Mael, et ses yeux retrouvèrent l'écran de son balckberry. Je m’approchai délicatement de lui et me penchai en m'appuyant sur ses épaules. Il avait déjà contacté des gens sur plusieurs réseaux sociaux et nombreuses étaient les réponses. J'esquissai un sourire ravi, nous avions le peuple derrière nous. Le téléphone de Mael se mit à sonner, celui ci décrocha et sortit, pour plus d'intimité. Je fronçai légèrement les sourcils. J'avais tellement du mal à partager ce que j'aimais. Le regard brûlant de Paul me ramena les pieds sur terre, d'un geste du menton, il désigna la fenêtre, par laquelle on pouvait voir Mael tourner en rond, téléphone à l'oreille.
« Vous êtes de nouveaux ensembles ? »
EN COURS.
Mélancolie Démentielle
MODOW SWIE I will never forget you...
Perso 1 : Mélancolie Démentielle / Rivière Perso 2 : Petite Aile / Rivière Perso 3 : Framboise Sauvage / Rivière Nombre de messages : 3703 Age : 30 Puf : Swie ( entre autre !^^)
River Power ! Date d'inscription : 02/05/2009 Points : 4207