Perso 1 : Nuage Sphérique / River. Perso 2 : Sayo Perso 3 : Nuage Caramélisé / Wind. Nombre de messages : 870 Age : 25 Puf :
Sphery'.
C'est l'histoire d'un serpent qui fait du vélo, il se rend compte qu'il n'a pas de jambes, alors il tombe.
Spoiler:
Planète pour Pink.
Déoo's pour Piniata.
Lalou pour Lilou.
Meuhh pour Fleuroise
Post Scriptum pour Wazaby.
Mur d'en face pour Puce de l'âne des grands parents du maire de St Etienne habitant dans une ferme à l'orée de la forêt de Cherwood dans le Montana.
Petite Xdette pour Petite Smilette.
Scaphandre pour ravioli.
Mozzarella pour Gorgonzola.
Ron pour Raclette.
Soja pour Tchoupy.
Pingou pour Ratafia.
Yoga for Boite.
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Sujet: Tu veux un ravioli ? / Emy / Jeu 8 Mar - 14:59
Nuage Sphérique. Cool. Calme. Zen.
Nuage Sphérique avait passer une assez bonne nuit. Elle s’était couchée tôt. L’apprentie grise se leva en douceur. Quelques petits bouts coincés dans son pelage gris argenté. La femelle slaloma entre toutes les couchettes. Elle respira un grand coup. Des centaines d’odeurs lui arrivèrent dans la truffe. La forêt, le sang, l’odeur de proies, celle de la peur, du courage, de la tranquillité... Et bien d’autres. Une fois en dehors de l’antre, elle eut une faim à lui déchirer le ventre. Les proies revenant avec le beau temps. Plus nombreuses étaient les patrouilles de chasse, plus abondaient les proies dans la réserve. Il était presque midi. La femelle alla donc se dégoter un joli petit encas. Elle avança avec grâce jusqu'à la pile de nourriture. Elle baissa la tête et examina la pile. Une jolie petite pie était placée sur les bords. Elle s’en empara. Sphère se retourna, à la recherche d’un coin assez tranquille. De ses yeux émeraude, elle scruta le camp. Elle trouva un parfait endroit. A quelques pas du promontoire. Au soleil qui se faisait maintenant de plus en plus présent. La bonne odeur de quelques fleurs assez courageuses pour sortir par ce temps. Des petites brises de vent glacées la firent frissonner. Elle se dirigea donc vers le promontoire. L’apprentie grise s’assit et entama sa pie. Après l’avoir fini. Elle l’enterra. La femelle revint à sa place. La place où elle avait mangée son oiseau. Elle fit une petite toilette pour se rendre jolie. Quand elle eut fini, elle s’allongea sur le dos et pris le soleil. Elle fut parcourue de petits frissons, elle était bien au soleil. Il régnait une ambiance vraiment calme dans sa tête....
Autumn Félin Légendaire
Perso 1 : Petite Aquarelle # River Perso 2 : Autumn # Wind Perso 3 : L'Ancêtre # Solitary Nombre de messages : 1231 Age : 25 Puf : Emy for tout le monde
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Sujet: Re: Tu veux un ravioli ? / Emy / Sam 17 Mar - 8:16
Petite Aquarelle Vivre.
La nuit. Noire. Comme si la lune avait disparu. Comme si nos ancêtres n’avaient jamais existé. Une nuit de renaissance. De renouveau. Une nouvelle nuit. Une nouvelle vie.
Je baissais la tête. Mon pelage se fondait dans ce sombre moment qu’est la nuit. Moment ténébreux. Simple. Beau. Malgré moi, une larme se forma au coin de mon œil. Elle roula doucement sans que je cherche à l’essuyer. La cacher. Qu’importe. J’étais seule. Et puis désormais, que m’importait le regard des autres ? J’étais une âme brisée. Sans avenir. Je n’avais même plus la force de tuer quelqu’un. J’étais devenue elle. Son nom. Une Ombre. J’errais, là où mes pattes me portaient. Je n’existais plus. Je me demandais juste comment je parvenais encore à respirer. Vivre.
Ma patte avant dérapa brusquement. Je ne cherchais même pas à me rattraper. La vie n’avait plus de sens. Ma vie n’avait plus de sens. Je m’écroulais sur la neige, qui fondait doucement. Mes yeux virevoltèrent vers la flaque d’eau. Mon regard… Était mort. Tout comme mon être. Mes pupilles avaient atteint leur degré le plus élevé de la pâleur. C’était même plus que ça. Ils étaient blancs. Comme son pelage. Je feulais de rage, presque sans m’en rendre compte. Tout me rattachait à elle. Et je ne le voulais pas. Je ne le voulais plus. Je me redressai vivement. Crocs découverts.
Je me roulais dans la neige. Blanche. Je voulais détruire cette couleur. Non. Cette absence de couleur. Je griffais le duvet immaculé à mes pattes. Mes gestes étaient stupides, je ne m’en rendais que trop compte. Mais il fallait que je me défoule. Que toute cette rage en moi sorte. J’eus soudain une illumination. Eus un sourire sadique. C’était l’heure de partir à la chasse… Faire couler du sang… Le boire… Apaiserait le mien. Car en ce moment, il bouillonnait, empli de folie pure, d’une rage intense et incontrôlable. Je bondis, tous mes sens à l’affût. Aucun mouvement ne m’échappait. Aucun bruit.
J’étais… Invincible. Voilà. Tel était le sentiment qui s’emparait de chacun de mes membres. Je frémis. De quoi au juste ? Je ne saurais le dire. Mais ça me portait. Comme elle me portait autrefois. Un bruit survint à ma gauche et je tournais la tête. Brusquement. Un mulot. Mon odorat était formel. Le petit rongeur marchait tranquillement, à une queue de renard de là. Je retins mon souffle. Pas question de le rater. Je surgis sur lui, pauvre petit corps sans consistance. Sans vie. Il était mort sur le coup. Ce ne fut qu’après que je me rendis compte d’une chose. Une très bonne chose.
Comme hypnotisée, j’avais déchiqueté son pelage, avec mes crocs et mes griffes. Il ne restait plus qu’n tas informe de poils. De peau. Et une fontaine de sang. Que je léchais doucement. Et d’un coup, sans prévenir, mes forces me lâchèrent. Je retombai sur le sol, le nez dans le sang. D’un coup, il me sembla moins chaud. Plus étranger. J’avais le désagréable sentiment de ne pas être à ma place. Je me sentais… Oppressée. Il fallait que je m’en aille. Et vite. Le plus vite possible. Le plus loin aussi. Le jour commençait à se lever. Je fis un brin de toilette. Humait l’air. Je ne sentais pas le sang.
Me faufilant dans la pouponnière, je m’allongeais très loin d’Ombre. Monsieur rayon de soleil se faufila jusqu’à mon museau. Je soupirai. Eh bien, j’aurais une excellente excuse, d’autant qu’il se promènerait sur les autres également. Je ressortis de l’antre broussailleux dans lequel je m’étais abritée. Révisais mon jugement. J’avais dût m’assoupir. Monsieur soleil se trouvait haut dans le ciel bleu. Midi. Déjà. Je promenais mon regard vide. Je n’avais rien à faire. Ne voulait pas jouer avec les chatons si cela incluait Ombre. J’avais juste envie de solitude. De réconfort. Ou de déverser ma haine.
Le Destin dût décider qu’il m’avait fait assez souffrir puisque j’aperçus Nuage Sphérique. Fronçais le museau. Mon regard n’avait pas changé, je le savais bien. Il était toujours morne. Sans vie. Aucune étincelle ne le faisait frémir. Je me dégoûtais moi-même. Mais pas autant qu’elle ne me dégoûtait. Ombre. Et puis elle. Cette inconnue. Cette étrangère, qui n’avait rien à faire ici. Je m’approchais d’elle à pas de loup. J’avais besoin de déverser ma verve. Elle était la victime parfaite. Et peut-être que, comme tout à l’heure, je la tuerais sans m’en rendre compte. Oui. J’aimerais bien.
- Hé ! Toi ! Qu’est ce que tu fiches dans notre camp ? T’as beau dire, t’es qu’une minable. T’as rien à faire ici. T’es juste une chatte errant qu’on aura recueillie par pitié. D’ailleurs, c’est tout ce que tu m’inspires. Et du dégoût aussi. Tu crois peut-être que ça y est, tu t’es intégrée, tout le monde t’adore. Tu te trompes. T’es qu’une bâtarde.
Je repris mon souffle. Mes yeux auraient dû lancer des éclairs. Et pourtant… Je crois qu’ils se sont éteints à jamais. Par sa faute. Nous étions seules. Personne aux alentours. Juste ma haine et moi. Et l’errante.
[Wala, j'me suis basée sur le futur RP entre Ombre et Aqua, où cette dernière lui avoue ses sentiments et que ce n'est malheureusement pas réciproque. Donc j'espère qu'Ombre est d'accord, je lui ais envoyé un MP. Mais sinon, enjoy ! ;) Edit : All is good ♥]
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Sujet: Re: Tu veux un ravioli ? / Emy / Mar 20 Mar - 22:42
Réel ?
Le printemps était là. Les oiseaux, le parfum des fleurs au coucher du soleil. Le bruissement des oiseaux s’envolant parmi les nuages pour devenir éternellement éternel. Les écureuils cavalant à la poursuite d’un partenaire. Les flaques d’eau séchant à la fonte des neiges. Des pattes de lapins martelèrent le sol, un gargouillement, un plongeon, plus rien. Puis le retour des oiseaux venant du sud pour nous rendre heureux avec toutes leurs couleurs et mélodies. Les bipèdes commencent à revenir dans les bois. Accompagnés de leurs chiens, toujours aussi stupide. Stupide espèce que les canins. Les félins dominant la hiérarchie de la forêt. Le chat ne descendait pas du lion ? Si. Nous les dominons. Tous. Nous les massacrons. Tous. Le clan de la Rivière. Puissance, force, combat, victoire. Le souffle de la brise m’effleurant la truffe, le murmure d’une guerre. D’une guerre naturelle, l’hiver ne voulant pas céder la place au printemps. Il le prendrait de force. La nature trouve toujours un chemin, la voix atteindra toujours son auditeur, les coups d’épaules se feront toujours sentir. Qu’elle est la vie sans guerre ? Sans nature ? Rien. Je ne suis pas sanguinaire mais je ne suis pas gentille non plus. Je ne bois pas de sang, mais je n’hésite pas à me battre. Tout me sépare de ceux que je connais. Question étique. Pour rien. Je pense. Je réfléchie. Je me lance. Pourquoi faire ? Comme ça. Mon esprit prenant le dessus sur mon corps. Je m’endors, et lui prends le contrôle. Car toute cette réflexion que je viens d’évoquer, proviens de mon esprit. Cette sombre chose venant du cerveau. De mon cerveau. Certains pourraient croire que je suis folle. Peut être. Je n’ai pas d’avis sur cela. Je suis comme ça. Je dors, je pense, je me réveille, je ne me souviens pas. Je sais que je dors, tout en ne le savant pas. Je parle, de tout et de rien. Je me libère. Je chasse des souris imaginaires, et quand je me réveille, je n’ai plus faim. Bizarre. Je doute. Je pense. Mes pensées deviennent floues. Je me rendors, et je parle. Dans mon subconscient. Je sais que je parle. Mais je n’en souviens pas. Alors de quoi je parle ? Je ne sais plus. Je raconte ma vie. Mais pourquoi ? Peut être car moi, je suis moi. Donc je me comprends. Etrange, Je me comprends. Le bruit des oiseaux s’était tu, le temps de ma réflexion. Je levai ma tête. La forêt mélangées avec un nuage blanc de brume. Le fondu entre le réelle et l’irréelle. Je respirai. J’avançai. Je souris. Mon esprit me procurait du bonheur. Ce bonheur que dans réelle, je ne trouvais pas. Le réel, douleur. L’irréelle, joie. Mon esprit me secoua. Il voulait garder le contrôle. Mais le perdit.
Le soleil brillait toujours. L’odeur des félins traversant le camp emplissait mes narines. Je m’étais assoupie sur le flanc droit. La joue toujours posée sur le sol ferme, je jetai un regard devant moi. Rien de particulier. Je décollai lentement ma joue du sol chauffé par les rayons du soleil. Je fis battre ma queue en l’air, pour me fournir un petit peu d’air frais sur mon ventre. Je me relevai ensuite. Une fois debout, je m’étirai de tout mon long, faisant rouler mes muscles sous ma fourrure encore épaisse après cet hiver assez dur. Je baillai. Mes yeux émeraude parcoururent le camp. Je décidai de me diriger vers un endroit plus ombragé. Je commençais à avoir chaud. Mes pattes me portèrent à l’ombre. Je m’assis. Décidément. Je ne ferais sûrement rien de la journée. Je fis une courte toilette, m’enlevant au passage les petites brindilles d’herbes prises dans mon pelage argenté...
- Hé ! Toi ! Qu’est ce que tu fiches dans notre camp ? T’as beau dire, t’es qu’une minable. T’as rien à faire ici. T’es juste une chatte errante qu’on aura recueillie par pitié. D’ailleurs, c’est tout ce que tu m’inspires. Et du dégoût aussi. Tu crois peut-être que ça y est, tu t’es intégrée, tout le monde t’adore. Tu te trompes. T’es qu’une bâtarde.
Cette voix agressive me fit sursauter. Je m’arrêtai brusquement de faire ma toilette. Je me retournai d’un geste brusque. Une chatonne s’était adressai à moi. Mais de quel ton me parlait-elle. Arrogante. Tss. Je montrai les crocs. Je plaquai mes oreilles grises sur mon crâne. Je ne connaissais guère cette femelle, mais je ne l’aimai déjà pas.
Personne aux alentours. Je me releva et bombai le torse devant ce microbe. Ce tout petit microbe. Je lui soufflerais dessus et CE microbe partirait emporter par le vent.
Non mais de quel ton tu ma parles microbe ! Franchement. Tu te crois supérieur ? Mais tu ne vaux pas mieux qu’une crotte de blaireau. Je ne suis pas une bâtarde, contrairement à toi.
Je grognai. J’y allai fort, mais ça lui apprendra à ce microbe.
Donc là tu vas gentiment repartir dans la pouponnière et dormir ou va jouer avec les coccinelles comme les jeunes de ton âge.
Je me radoucie pensant l’avoir achevée.
| C'est un peu spéciale mais bon x)Un de mes plus beau rps *O*|
EDIT : Désolée de passer de la 3 ème à la 1ère personne :3
Dernière édition par Nuage Sphérique le Dim 8 Avr - 21:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: Tu veux un ravioli ? / Emy / Dim 8 Avr - 9:25
Petite Aquarelle Mourir.
Elle sursauta. Un sourire haineux se dessina sur mon visage. Je lui avais fait peur. Ou pas. Mais la peur, c’était quoi au juste ? Pour moi, la peur, c’était un sentiment qui vous paralysait. Quelque chose qui vous glaçait, au point que vous ne pouviez plus bouger. Pas même hurler. Quelque chose que vous redoutez plus que tout. Parce que vous savez que dès que vous éprouverez ce sentiment, plus rien ne comptera. Un peu comme l’amour en fait. Sauf que l’amour est destructeur. La peur, non. Au contraire. Parfois ça fait du bien d’avoir peur. Mais ça fait toujours mal d’aimer.
Aimer à en mourir… Un foutu dicton salement véridique. L’amour, c’est la mort. Et encore… Mourir, c’est mille fois mieux qu’aimer. Quand tu meurs, plus rien n’existe. Il paraît que tous tes souvenirs défilent. Mais en fait, qu’est ce qu’on en sait ? Il n’y a jamais personne qui est venu pour nous raconter. Pour moi, la mort, c’est une libération. La promesse d’un monde meilleur. L’amour, c’est la descente aux Enfers. Souffrir chaque jour un peu plus pour une personne, c’est trop dur. Ça fait trop mal. Et je ne le savais que trop bien. Alors j’aurais préféré être morte. Ne plus la revoir.
La bâtarde s’était arrêtée de faire sa toilette. Je la gratifiais d’un regard méprisant. Stupide femelle. Tout juste bonne à chasser les tiques. Et encore… Est-ce qu’elle savait attraper des tiques au moins ? Étant certaine qu’elle n’était pas fichue de chasser, et encore moins de se battre, je me posais sérieusement la question. Parce que quand même, prendre des tiques dans le pelage des croûtons pour les tuer, c’est pas compliqué. Mais comme elle était bâtarde de naissance, qu’est-ce qui disait qu’elle savait faire quelque chose ? Ce n’était qu’une moins que rien. Une erreur de la nature.
Elle s’était retournée d’un geste brusque et me montra les crocs. Bouh… Au secours maman, je suis terrorisée… Levant les yeux au ciel, je soupirai. Elle espérait vraiment me faire peur ? Non parce que là, c’était pas du tout réussi. J’avais plus envie de vomir qu’autre chose. Plaquant ses oreilles grises contre son crâne, elle se releva et bomba le torse. Allons bon. Elle se prenait pour qui là ? Étoile d’Azur ? Même pour lui je n’avais pas vraiment de respect. Alors elle, vous imaginez. C’était une fiente de souris. Non. Même pas. Une fiente de souris avait plus de valeur qu’elle. Beaucoup plus.
- Non mais de quel ton tu me parles microbe ! Franchement. Tu te crois supérieure ? Mais tu ne vaux pas mieux qu’une crotte de blaireau. Je ne suis pas une bâtarde, contrairement à toi.
Bon. Pause. Qui étaient mes parents déjà ? Hmm ? Ah oui ! Premier point, j’étais la demi-sœur de Mélancolie Divine. Pas super glamour mais il y a pire. Je n’étais pas vraiment sûr qu’elle soit de sang pur. Mais moi je l’étais. Mes parents étaient de valeureux guerriers du Clan de la Rivière. Enfin je dis valeureux mais c’est juste qu’ils sont de sang pur. Sinon, je me fiche pas mal d’eux. Deuxième point, j’étais peut-être une crotte de blaireau, mais elle-même ne valait pas mieux qu’une fiente de souris. Regardez le mieux. J’étais donc plus importante qu’elle. Elle venait de le dire, peut-être sans s’en rendre compte. Sûrement. Elle me paraissait trop stupide. L’était.
- Donc là tu vas gentiment partir dans la pouponnière et dormir ou va jouer avec les coccinelles comme les jeunes de ton âge.
Je ne pus me retenir. Et explosai. De rire. Jouer avec des coccinelles ?
- Pauvre petite bâtarde. Tu cherches désespérément à te rendre intéressante, raillais-je. Moi je suis de sang pur. Toi non. Ne cherche pas à nier la vérité. Ensuite, je préfère être une crotte de blaireau plutôt qu’une fiente de souris. Regarde la différence, je suis bien mieux que toi. Ensuite, à moins d’être attardé, personne ne va jouer avec des coccinelles. Ou bien alors seulement les crétines comme toi.
Pauvre petite. Elle allait pleurer. Je lui lançai un regard de défi. M’assit tranquillement face à elle. Entreprit de faire ma toilette. Aucune considération pour elle.
[Classe ! :3 T'inquiètes hein ^^ Moi aussi je fais ça parfois]
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Sujet: Re: Tu veux un ravioli ? / Emy / Dim 8 Avr - 20:34
Microbe.
Ce microbe en a dans le ventre. Une vraie petite teigne sortie de la pouponnière. Du n’importe quoi. Je ne croyais pas avoir peur. Comment ne pas être sure de ses sentiments. L’amour, on peut hésiter. La colère, pas besoin d’hésiter. La peur. Heum. Je croyais que l’on savait quand l’on a peur ou pas ? Sûrement. Dans ce cas. Je n’avais pas la moindre trace de peur. Je reste supérieur, par ma taille, par mon âge, par mon caractère et par mon expérience, bref. Elle n’avait aucune chance. Au si ? Nan. Je me faisais des idées là. N’empêche elle en a de drôles elle. Je la surveillerais bien. Je ne m’étais jamais vraiment occupée d’elle, j’aurais du. Je passerais plus souvent à la pouponnière, pour surveiller les futurs microbes de ce clan. Chaque un détient son destin, son caractère. Elle, je ne pouvais déjà la supporter. Quoi que... Ceci était amusant de m’opposer à ces petites idées. Une apprentie face à un microbe. Comme j’aime ce nom, microbe ! Microbe ! Un mot sonnant petit, humiliant à souhaits. Oui. Je devrais le rabaisser, ce microbe ! Je comptais rester devant elle, sans bouger, la faire enrager, quel loisir adorable, faire enrager les autres. Sublimement sublime. Quelle joie. Je ne vallait peut être pas mieux qu’elle ? Oh si. Je préférais embêter mon monde, oui, tout le monde même.
Je chantonnais dans ma tête. Un air inconnu. Mais ce petit air bien simple m’était d’une grande joie. La petite chanson bourdonnant dans la tête. Visitant ton cerveau, se gravant de dans. Vilaine petite mélodie. Tu me déconcentrais ! Vilaine. J’étais bizarre. Cet air, je l’aimais mais je le détestais aussi. Puis ça doit faire un petit bout de temps que je parlais dans ma tête. Pas grave. Tout le monde fait pareil. Enfin j’espérais. Puis en fait, je m’en fiche pas mal, de ce que les autres font. Y’a que moi qui compte. Moi, Moi, Moi et toujours Moi. J’étais moi.
Je dérivais là ! Je dérivais ! Je me perdais. Terre en vue ! Et je revienais à mon sujet. Quel était-il déjà ? Ah oui ! Le petit microbe.
Donc ce petit microbe. Oui. Je disais... Hum... Oui ! Comme il était pénible ce microbe.
- Pauvre petite bâtarde. Tu cherches désespérément à te rendre intéressante. Moi je suis de sang pur. Toi non. Ne cherche pas à nier la vérité. Ensuite, je préfère être une crotte de blaireau plutôt qu’une fiente de souris. Regarde la différence, je suis bien mieux que toi. Ensuite, à moins d’être attardé, personne ne va jouer avec des coccinelles. Ou bien alors seulement les crétines comme toi.
Je l’avais dis, il était pénible ce lilliputien. Mais...Mais... Il avait une cervelle ce microbe ! Wouah. Il a une cervelle.
C’est vrai que philosophiquement, une crotte de blaireau est plus grande qu’une fiente de souris. Mais bon. J’irais peut être me pencher un peu plus sur cette petit bête là. Hum. Il fallait que je reste sure de moi. Ca tombait bien. Je l’étais ! Moi je jouais avec les coccinelles, quand j’étais petite. Oula. J’étais un peu bête sur le coup. Bon. Nan, je n’avais jamais joué avec les petites bêtes dans l’herbe !
Ne pas montrer, sur mon visage, que j’hésite.
Je bombai le torse. Je n’avais pas peur. J’étais ; et oui ; j’étais une bâtarde. Parents solitaires. Et alors ? Au pire je m’en fichais d’être bâtarde. J’étais vraiment bizarre. Les autres se cachaient, se couvraient de honte, pour ? Rien. Moi je n’avais point honte. J’assumais. Je n’étais pas fière. Mais je n’avais pas peur, ni honte. La honte c’est pour les minables. Je n’avais pas la queue entre les jambes. Je l’avais bien haute. Je bombai encore plus le torse. Je fixai ce microbe. Houhou ! Comme il avait l’air petit d’en haut. Huhu comme c’était drôle.
Je suis peut être bâtarde. Mais moi, au moins, je suis courageuse. Je n’en ai point honte. J’assume. Toi. Oui toi ! Le microbe là ! Tu n’es qu’un petit caillou, même pas. Une petite poussière. Bref ! Un microbe minuscule. Mets toi ça dans ta petite tête de mioche ! Tu n’es rien !
Et bam.
Pendant ses paroles, le microbe s’était assis. Il faisait dorénavant ça toilette. Tranquille.
Tu veux jouer à ça ? Moi aussi je m’en fiche de toi. MICROBE.
Je m’étais assis. J’avais fais ma toilette. Bref. Rien à faire de toi. Et oui. Rien.