Je m'étais endormi paisiblement, cherchant un sommeil réparateur de la précédente me remémorant les événements.
F.l.a.s.h.B.a.c.k
La Nuit et Journée dernière :
Dans la clairière du Clan, alors que je veillais j'avais aperçu ce soir-là, une ombre qui aussitôt avait disparu dans la nuit, comme volatilisée. Des branches avaient frissonnaient alors qu'il n'y avait pas de vent. Je crus d'abord que je rêvais les yeux ouverts, je reconnais que j'étais quelques peu pris de fatigue. Mais je n'invente pas des événements comme ça, c'était impossible, un chat, un ennemi peut-être se baladait la Nuit près de mon clan, dans notre clan. En étais-je certain ? Oui et Non, une imagination est débordante à certain moment, pourtant là j'avais un pressentiment, une odeur de ce clan, une odeur particulière était venue titiller mes narines..., mieux valait que je me taise pour ne pas me rendre idiot aux yeux des autre chats. La moquerie ce n'est pas pour moi, cela me vexe et m’affecte beaucoup. J'avais décidais de laissé tomber l'affaire. En plus, les autres chats auraient pu croire qu’un guerrier ennemi voulait nous espionner et ça aurait fait tout une histoire. Ma journée se passa avec un commun penchant vers l’ennuyeux. Je n'avais pas aperçu mon Mentor venir me chercher au matin ni de la journée. Je ne le pris pas pour moi, tout le monde à ses raisons. Peut-être demain...? Alors je partis faire une expédition seule à l'abri des regards, autour du clan. Le soir, après un vrai festin, je suis allé m'endormir et c'est là que tout commença de surprise en surprise...
F.i.n.
Malgré des cauchemars qui ne m'avaient pas quitté et ne me quitteraient jamais, et alors que mon humeur était pourtant cette nuit joyeuse, j'ai réussi à m'endormir instantanément sur mon lit de mousse.
« Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver… »
Je me réveillais en sursaut. Impossible, cette voie venait de mon rêve, mais pourtant, pendant une seconde, j’aurais pu penser qu’elle avait basculé dans la réalité. Mon temps de réaction ne fut pas long, un bâillement suivie d’un petit son sortit de ma bouche venant droit de ma gorge, je fus moi même surpris de mon état en sentant mon ventre gazouiller. Laissant le temps à mes yeux de s’habituer à la lumière noire, je sortis dans la nuit.
La lune était à son zénith. La voie lactée brillait de mille feux, et se reflétait magnifiquement bien dans l’eau ébène de La Prairie de la Renaissance. A chaque pas, je ressentais de plus en plus la fatigue. Mes yeux se refermaient peu à peu et je manquai de tomber une bonne dizaine de fois. Je m’étais rendu compte rapidement que mes réflexes étaient de moins en moins marqué. Mais je savais aussi que je ne pouvais pas repartir à mon camp pour aller dormir dans un endroit plus paisible. Cette voie ne me quitterait pas, et je m’en voudrais toute ma vie de chat. Juste pour un pressentiment, un sixième sens qui me pronostiquait du danger. Beaucoup de danger…
« Vive le vent, vive le Vent, le vent sanguinaire… »
Je me recroquevillais sur moi-même… Cette voie masculine semblait si proche de moi… Pourtant je me repris. J’étais là pour ça après tout : Espionner. Alors, je pris mon courage à deux pattes, et trottina vers la voix. Pourtant, il n’y avait plus personne. Je me dis que je n’avais pas été assez discret alors, il avait certainement dû me contourner pour me pister… Tous en pensant à ça, je fis quelques pas en arrière et trébucha contre pierre qui sortait du sol. Je feulai de surprise et de douleur. Mon coussinet était en sang mais ce n’était pas ça qui lui faisait le plus peur. Non, c’était plutôt ce félin qui sauta sur lui sous les dernières lueurs de la toison argentée… D’une voix pas très sûre de moi, je miaulai :
« Qui va là ? »
…