ASSEMBLEE. IMPORTANT. ♪♫

La nuit s'était installée avalant de sa grande bouche noire tous les merveilleux paysages qu'étaient ceux de la nouvelle forêt. Le soleil avait fuit et cédé sa place à la lune, simple croissant qui à la nuit prochaine serait pleine. Le camps dormait, le silence régnait, seuls quelques ronflements se faisaient entendre. Dans les tanières, le vent s'engouffrait, faisant frémir les chats amaigris par les temps durs. Roulés en boule, les un contre les autres, ils sentaient tout de même la bise caresser leurs fourrures pelées. Le lendemain, à cet heure ci, les félins seraient à l'assemblée. Dans la tanière des apprentis, seule une n'avait point les yeux clos. Une petite femelle caractérielle luttait contre le sommeil, son pelage gris hérissé par le froid. Ses muscles au repos, elle avait piètre allure. Pourtant, ces prunelles grises pétillaient intensément, comme deux saphirs impossible à dissimuler sous un sac en toile. Ses iris de jais s'intensifiaient, au fur et à mesure que ses yeux s'habituait à la noirceur des alentours. Lorsque ce fut le cas, elle étira ses pattes, une par une pour finir par s'y camper. Sautillant pour sortir, elle évita de justesse une queue blanche comme la neige. Un soupir de soulage et elle repartit. Le visage figé, l'expression crispée. Elle vadrouilla quelques instants dans la coure, comme une ombre fantômatique, évitant le guerrier de garde. Puis fila vers ses terres natales, ventre à terre. La truffe orientée vers la voûte métalisée, la chatonne détale, les pattes à son cou. Son pelage gris ornée de rayures foncées se fond parfaitement dans le sombre de la nuit. Elle court, quelques instants, laissant sa douleur disparaitre, au fur et à mesure que ses foulées prennent de l'ampleur. Elle a tant souffert qu'elle en est devenue invincible. Plus rien ne lui fait peur, plus rien ne la terrorise, elle est sa plus grande peur. Il y a peu, elle s'est découvert une soif envie de meurtre, d'exterminer tous ces pauvres naifs si idiots qui la considèrent comme une pauvre gamine. Ce n'est que de la pure vengance. Elle craint d'un jour craquer. Mais elle en rêve, elle y pense tout le temps, le sang l'obsède. La mort la hante. Ce n'est qu'une enfant. Elle se compare souvent à un fantôme érrant, que personne ne voit, que personne n'aime, que tout le monde considère comme une moins que rien. Sa vision d'elle-même est celle-ci, vulgaire ectoplasme vadrouillant sur des terres, la nuit, de peur de croiser quelqu'un le jour. Renfermée sur elle-même, elle joue avec sa quiétude, meurt à petits feux.

Sa queue traine sur le sol poussièrieux, elle n'a plus envie de rien. Les arbres frémissent sous sa tête, elle se met à frissonner à son tour. La nuit a décidé d'être glaciale. Le vent souffle de plus en plus fort, les feuilles volent au dessus de sa petite tête expressive. Elle les regarde s'envoler, au plus profond de la tâche d'encre qu'est le ciel. Nuance ne pense plus à rien. Elle sent le vide s'installer au fond d'elle. Elle sent le néant l'engloutir. Alors elle rebrousse chemin, court, aussi vite qu'elle peut. Ses pattes ne la font plus souffrir, elle pèse ses foulées, calcule ses bonds. Un tronc se mesure à elle, couché sur le côté. D'un saut astucieux, elle bondit, ses pattes arrières frôlent la surface collante du tronc emplit de sève, la propulse. Elle attérit lourdement sur le sol, de l'autre côté. Saine et sauve. Elle reprend sa course éffrénée. Qu'elle peut être bête parfois, elle avait oublié que le lendemain, à la même heure, elle se rendait à l'Arbre Japonnais avec son Clan, pour l'assemblée. Il fallait qu'elle dorme. Il le fallait, car pendant la journée, elle était de corvée de chasse et devait retirer les tiques aux anciens, pour avoir désobéit à un des guerriers expériementés. Nuance soupira. Elle ralentissait, les coussinets en feu. Le camps se profila devant elle. Encore submergé par l'impression d'être seule, elle rampa, haletante, vers sa tanière, elle s'y blottit doucement. Reprenant son souffle, elle cacha le bout de son nez avec sa queue. Puis, elle ferma les yeux, espérant bientôt plonger dans un sommeil sans rêves.

Un voile blanc recouvre ses yeux, sous ses paupières. Le jour s'est levé et elle ressent le besoin de dormir encore quelques lunes. Sans ouvrire les yeux, elle observe cette flamme qui danse sur ses prunelles lorsqu'elle positionne sa tête vers la gauche. Le soleil doit être bien haut. La femelle grise détend ses muscles, un à un. Elle découvre enfin ses deux saphirs d'argent. La tanière est vide, à l'exeption d'un apprenti qui ronfle au fond dans l'ombre. Dans un grognement montrant sa bonne humeur, l'éveillée se lève et passe la porte de lichens. Les rayons du soleil agressent ses iris, elle les ferme, le temps de s'y habituer. Puis, elle s'avance, comme une silhouette. Sa marche saccadée la mène près d'un attroupement. Leur nouveau chef est là, aussi. Le groupe qui part à l'assemblée. Quelle idiote. Ils ont l'air d'attendre quelqu'un. Lorsqu'elle s'approche, tous les regards se posent sur elle, certains emplits de reproches, d'autres d'amusement. Bon ok, elle vient de comprendre, c'est elle qu'ils attendaient. La chatte argentée passe un rapide coup de langue sur les poils de son poitrail, simplement pour retrouver un semblant de dignité devant ces dizaines de prunelles avides. Le signal du départ est donné, sauvée par le gong dira-t-elle. Le groupe de félins se précipitent, les muscles roulent sous les fourrures soyeuses. Ils ont tous l'air en forme. Les guerriers les plus polyvalents prennent la tête, laissant deux anciens et un autre guerrier fermer la marche. Nuance suit le rythme, ni tout devant, ni tout derrière, elle avance doucement, les coussinets encore endoloris par sa longue nuit. Les chats ne la regardent plus, elle plante alors son regard d'acier dans la voûte opaline du ciel et chantonne. Son murmurre est si inodible qu'elle même ne s'entend pas. Le tunnel qui émerge sur la prairie de l'arbre japonnais apparait devant eux. Nuance retient son souffle. Que va -t-il se passer aujourd'hui ? Les Clans vont-ils se déclarer la guerre ? Nuance frissonne, animée par une soudaine énergie, elle s'engage dans le tunnel. Le noir l'engloutit. Puis, elle débouche dans cette partie de la clairière. Plus qu'une petite pente rocheuse et ils seront visibles au yeux de tous. Un dernier soupir. Une dernière pensée. Et toujours cet air qui trotte dans sa tête. La chatonne grise entend l'appel et dévale à la suite des siens, la petite pente constituée de graviers et de sable essentiellement. Elle se sent déjà perdue parmis tous ces félins. Des odeurs se mêlent, s'entremêlent dans ses narines. Perdue, comme une goutte de sable dans un océan, elle vadrouille. Croise de multiples chats inconnus. Elle chantonne encore, et toujours, le son vibre dans ses oreilles, la fait vivre. Alors elle chante plus fort, les yeux clos.

Plane petit ange, plane.

N . u a g e M . é m o r i a l
Cet air de changement …

Le temps avait passé, tellement passer vite que je n'avais pas vu le départ de mon amie d'enfance. Ce départ qui m'avait déchiré le cœur et m'avait fait réfléchir sur mes actes. En ci peu de temps, j'avais vécu l'amour, la disparition, la déception et la mort. Pour mon ci jeune âge, pour ma plus belle insouciance qui m'avait donné aucune aperçue à ce destin sans faille. Je n'avais personne sur qui compter, pas d'ami, pas d'amour, pas de famille. Tous m'avaient abandonné sur mon sort, la raison, la malchance, même si j'avais ce but, qu'un jour, je dirigerai un clan, il me fallait avant tout avoir une vie stable. Mais elle était si loin, ce rayon de paradis, où chacune de mes inspirations, je pouvais sentir le parfum des fleurs mais surtout de la paix dans mon esprit. Puis-je un jour en demander autant à un monde comme celui ci ? Suis-je donc chargé de vivre dans ce cataclysme ? De sentir la douleur de la solitude ronger petit à petit, mon âme calme et intelligent ? Que dois-je devenir aux yeux de ce clan ? Que dois-je faire ? Ma seule raison de poursuivre et que je pense que mon ambition sera exaucé un jour ou l'autre. Ce seul rêve qui me maintient sur ce monde cruel. Ces galles qui ravagent ce pauvre clan de l'ombre et qui sent la guerre. Sommes-nous prêt à subir les colères d'une nature ? Sommes-nous vraiment sur notre territoire ? Les collines et les landes qui entourent mon espace, sont-ils assez grandes et dangereuses pour nous assurer une survie. Cet air de changement serait-il la fin d'une utopie ? Les clans sont-ils assez puissant pour subir toutes ses atrocités ? Je ne le pense pas, mon air de savant annonce un changement quelconque mais qui révolutionnera ce monde de bêtise. J'y crois et si cela devait avoir lieu, peut-être que je me mettrais dans une aventure dangereuse mais qui a plus d'avenir qu'un simple clan de forêt. Ma mère, ma procréatrice qui m'a abandonné si tôt, savait-elle mes ambitions réellement ? M'entendait-elle quand mon cœur me demander d'abandonner ? Ces questions sans réponse, ce cœur ronger par les déceptions et les dispartions. Suis-je encore assez grand pour être ce que le destin me demande ? Ce destin qui ne m'éclaire pas mais me donne un aspect ténébreux. Suis-je sensé être le gentil chat ou le tyran dans cette histoire. Si seulement … Si seulement, Nuage d'Aura était là, cette belle femelle au don exceptionnelle qui avait su m'attendrir et ouvrir ce cœur si renfermer. Où est-elle ? Mon amie, mon amie que j'aime beaucoup, celle qui tient beaucoup dans ce cœur de pierre.

Ce soir, jour d'assemblé, j'y étais convoité, ce n'était là, pas ma première assemblée, loin de là et bientôt l'heure sera venue à mon baptême. Je l'attends, je veux devenir ce guerrier courageux et loyal. Mais avais-je trop de loyal pour ce clan ? J'étais avant tout un sang-mêlé. Si le clan du Tonnerre était en danger, est-ce que ce sang de ce clan me pousserait à le sauver ? Je n'en avait aucune idée, mais mes idées étaient concentrés sur ce clan du Vent, si grand et majestueux, peuplé de chat impressionnant. Pourquoi ne pas voir une certaine puissance, dans ses chats de vitesse ? Cette solitude m'avait-elle atteinte que j'étais devenu fou. Je devenais fou, ce fou cerveau de forêt, qui était fourbe et mesquin, mais assez de la sympathie et un air généreux. Mais pour le moment, je devais suivre ce lieutenant et cette chef, qui m'emmenaient moi et mon clan vers cette assemblée. Ce ciel qui était voilé d'une brume sombre, devais-je penser que quelques choses allaient se passer. Je n'avais pas peur, mais si cela devait se passer, je montrerais mon courage, mon talent, celui du plus brillant stratège que cette forêt n'est pas connue. J'avais ce don, celui d'avoir eu une intelligence qui s'habituer à tout élément et à tout savoir. Si on me disait une devinette, je pouvais deviner avant même qu'on est dit la deuxième phrase d'aide. J'avais ce savoir et cette intelligence qui pouvait me faire aller dans les guerriers élites du clan du vent. Je savais que beaucoup de personnes pouvaient m'utiliser, mais j'étais tellement fourbe, que ça serait moi qui les utiliserait. J'étais une arme dangereuse, qui avait deux canons, un devant, un à l'arrière, et ses adversaires pouvaient se trouver des alliés et de ses ennemis. Je me méfiais de tout être qui pouvait réfléchir, penser, marcher, se battre et gouverner. Car tous, chat, chaton, femelle, petite, reine et autre avaient ce pouvoir de devenir des êtres aussi malsains qui l'étaient lui même.

Il ne savait pas la raison de ce changement de comportement, mais depuis le départ de sa belle Aura, il n'avait plus cette envie de devenir puissant en restant gentil et sans rien faire. Il voulait montrer que lui aussi, il était fort et digne d'un chef. Peut-être qu'il était qu'un simple apprenti, mais il pouvait se battre comme un tigre. Comme sa mère, il avait hérité de cette ressemblance avec un tigre blanc et de sa fureur. Il ne savait pas vraiment maîtriser cette haine qui l'envahissait à chaque combat, mais cela lui permettait de se battre à la loyale et avec une vaillance qui faisait peur. Il descendait de Pelage du Tigre, qui descendait d'un autre Tigre et autre. Il pouvait sentir ce sang, ses ancêtres qui lui avaient donné ce sang de combattant. Mais pour le moment, il devait l'utiliser le moins possible, pour que ce soit une belle surprise pour les petits yeux des chats de clan et de son clan.

Ses pas se faisaient entendre, il était derrière la chef et le lieutenant, il marchait de façon assez arrogant mais montrait son élégance. Même s'il ne voyait pas ses pattes dans la nuit noire, son flair lui indiquait la position de ses supérieurs et ainsi, il suivait ce monde, ce clan qui se dirigeait vers cette réunion qui s'annonçait mal. Mais en arrivant, il se demandait, s'il allait avoir la chance de voir son amie, elle était rusée, comme lui et plus d'une fois, il avait été au assemblée sans être invité. Oui, il se rappelle de ses instants, où eux deux étaient de vrais rebelles. Ce temps qui a passé trop vite. Maintenant, il regrette de ne l'avoir pas retenu, de ne lui avoir pas demander de rester avec lui. Mais il était trop tard et aujourd'hui, il devait regarder ce ciel, qui lui annonçait ses jours à avenir.

Dans mon cœur, il ne reste plus que l'aura que tu m'as montré. Dans mon cœur, il n'y a plus aucune trace à part ta simple odeur. Dans mon cœur, je montre qu'il n'y a que toi d'importante. Ne l'oublie pas.

Illusion Séraphique

[Liberty Walk]

Le mâle noir se plongea dans la réalité. Il était nuit et l’assemblée allait bientôt commencer. Pas besoin d’attendre qu’Etoile Magique ne lui dise qu’il venait, il savait qu’avec Trafalgar Law en lieutenant, il ne pouvait que venir. Il admirait particulièrement le lieutenant rebelle et complètement taré qu’était le jeune guerrier. Il leva les pattes hâtivement et alla au centre de la clairière, prêt à se lustrer les poils encore une dernière fois avant d’être demain. Il avait ce besoin de ce sentir beau avant de plaire à l’assemblée. Toutes ces femelles qui n’avaient d’yeux que pour lui, que de plaisir d’être à un tel point admiré. Il aimait l’être qu’il était, quelque peu égoïste et égocentrique mais pas méchant. Ses pas parcoururent le sol meuble et il se plaça avec le groupe de mal-en-point qui avaient été choisis par la chef, lui n’avait pas été cité mais il savait que personne ne dirait rien sur sa présence, il ne risquait pas grand-chose, à part quoi ? Une friandise de la chef qu’il méprisait. Etoile de Velours avait choisis le remplaçant de Lueur des Cieux avant de disparaitre, le Clan du vent n’aurait pas cette tarte à la place de chef, mais plutôt un mâle, un vrai, Trafalgar Law par exemple.

Quand le petit groupe se mit en route, il resta à la traine. Il n’avait pas besoin d’être le premier à l’arbre pour savoir que les autres faisaient pâle figures face à lui. Il parcourra la lande avec aisance et rapidité. Il ne comprendra jamais pourquoi, les chats filent à ce point pour aller aux assemblées, il faut de toute façon toujours attendre les retardataires. Il regarda la lune prendre la place dans le ciel foncé et le soleil les abandonner peu à peu. Les étoiles rayonnaient, l’assemblée serait belle, si personne ne le provoquait, il n’y aura aucun souci pour que chacun soit en vie. Il ne lui suffisait que d’une chose pour être un héros, sauver son Clan d’un bain de sang bien trop visible. L’assemblée précédente avait été trop tendue, aujourd’hui, ça se sautera dessus, c’est presque certains. De plus, la plupart des Clans ont un nouveau lieutenant, les démocraties vont changer, on va bouger. Et nous allons gagner. Déjà que la « galle » appelée aussi excuse pour demander plus de territoire bat son plein chez les assombris et les électrisés. Ils veulent tout chez nous sans comprendre que le Vent n’est pas donneur et encore moins prêteur. Enfin, Illusion Séraphique savait qu’il n’aurait nul mal à arracher une vie à une personne telle qu’Etoile d’Encre, le combat serait trop facile. Enfin, il n’avait pas besoin de se mettre en valeur inutilement pour savoir qu’il est le meilleur. Dean pénétra dans le tunnel, dernier de son Clan et suivit l’odeur des guerriers qui le précédaient, quand il sentit la présence de l’arbre il savait qu’il était dans la tanière. Il pouvait sentir l’odeur spéciale que dégageait l’arbre sans lumière. Un arbre enfuit son terre, ce n’est pas courant mais pourtant tellement habituel aux chats qui le visitaient chaque mois.

Il remarqua que le Clan du Tonnerre semblait déjà sur place, pour une fois qu’ils ne sont pas derniers, ils n’ont pas de quoi se venter. Le guerrier éventé se plaça à un endroit où son odeur se diffusait partout qu’on remarque enfin sa présence. Il avait l’étrange envie de se faire remarquer par Etoile Magique qui ne l’avait pas invité, de toute façon un guerrier de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change ? Il remarqua l’odeur poissonneuse et futile du Clan de la Rivière entrer en piste. Le fier Tornade d’Azur et son odeur dégoûtante les trainait, il n’y avait pas de doute, c’était lui le nouveau lieutenant. Il sourit en apprenant cette pensée, ce faux sanguinaire un peu palot qui se prenait pour un roi, ce n’en était que risible, enfin il était connu que la rivière n’a pas un goût certain pour les guerriers de qualité. L’Ombre n’eut pas à ce faire attendre, ils arrivèrent très hâtivement par la quatrième entrée. Les apprentis qui arrivèrent en premiers ne semblèrent pas habitués aux assemblées. Mais personne n’est vraiment habitus aux assemblées sanguinaire. Le placement du guerrier noir était idéal pour faire fuir son Clan en cas de déclaration de guerre. Même s’il ne croit pas vraiment à la maladie imaginaire du Clan de l’Ombre comme personne ne l’a encore attrapé chez eux, il vaut mieux ne pas approcher les microbes de l’Ombre, rien que de savoir que Dean devra côtoyer ses salis pendant le temps d’une assemblée, ça le dégoutait. Enfin, passons. Il ne fallait plus attendre que les chefs se placent sur leur promontoire, enfin si on pu appeler cette racine un promontoire.

L’assemblée pouvait enfin commencer. Et le massacre prendre une certaine espérance. Celle d’un héros.

Perle d'Eau darda son regard océanique dans le ciel charbon. Les étoiles s'y allumaient une à une et la lune se levait, non blanche mais rouge sang. Si vous n'avez jamais vu un lever de lune, c'est le moment d'y aller. Eh oui! Lorsque la lune se lève elle prend une couleur bordeaux qui se purifie au fur et à mesure de sa montée dans le firmament, jusqu'à revêtir la pâleur de l'ivoire. Bon et bien elle en était là la guerrière, à ne rien d'autre à faire qu'à penser à l'astre opalin qui partait folâtrer dans l'éther. Ainsi qu'à frissonner sous sa fourrure de jais qui commençait déjà à diminuer d'épaisseur. Maudite fourrure! A croire que le clan des Etoiles la voulait chez eux...
Depuis un moment certains évènements bizarroïdes la mettaient sur ses gardes. Un jour un chien un peu trop curieux et un peu trop amateur de chats...dans sa gamelle ouais! Un autre une crevasse...heureusement qu'elle s'était arrêtée à temps la jeune chatte sinon elle aurait la nuque brisée à cette heure et serait six pieds sous terres au lieu d'être ici et de pouvoir participer à l'assemblée qui se tiendra ce soir. Bon d'accord, elle était mignonne mais il y avait d'autres chattes plus belles pour combler des guerriers qui passent leur séjours dans l'au delà tous seuls...
Perle d'Eau aimait venir aux assemblées, autant pour ce qui s'y racontait et pour revoir ses affinités que pour le lieu magique sur lequel les clans avaient décidé d'y refaire leur lieu de rencontre. Un tunnel avec quatre entrées, une par clan qui débouchaient sur une vaste clairière herbue dans laquelle un magnifique cerisier japonais dressait ses magnifiques branches couvertes de pétales amarante...Mais si ce lieu était d'une beauté incomparable, un espèce de froid la saisissait à chaque fois qu'elle y venait. Il était en même temps vrai que à sa dernière venue, le sol poudré de neige était jonché d'os de chats... Ce n'était pas le meilleur spectacle à mettre lorsqu'on veut se représenter un lieu féerique...à moins d'un lieu féerique après le passage d'un de ces semeurs de désolation, comme il en existait de par le vaste monde: sanguinaires, chiens et surtout...bipèdes. Oui, les bipèdes étaient les pires de tous. Et de loin. Même dame nature ne faisait pas autant de dégâts.

~ After one hour...~

La petite procession se déplaçait lentement, soulevant un nuage immaculé à chacun de leur pas. Seul le reflet douceâtre de la lune éclairait leurs regards féroces, prêt à décourager les autres clans de les attaquer. Oui, ils étaient le clan des meilleurs, le clan des tueurs: le clan du Tonnerre.

Evidemment, ça ne se passait jamais comme ça! Non! La réalité était toute autre: une bande d'apprentis piailleurs et vagabonds qui se courraient après suivis de quelques guerriers mollassons avec un air d'outre tombe, comme des bipèdes shootés et tout ça suivant un nouveau chef, une femelle plus toute jeunette
- environs deux ou trois ans- mais pas très vieille non plus. Cette cheffe là était accompagnée par son nouveau lieutenant, un intriguant du nom de Plume Equivoque. Une espèce de timide qui essaye de pas se faire voir dans le clan et qui arrive comme ça et tac! Prend la place de lieutenant. Pfff avec un nom compliqué et totalement débile elle n'aurait jamais pensé qu'on puisse en arriver si loin. Sa petite conscience qui se reposait d'habitude tranquillement dans un coin perdu de son esprit lui souffla d'une petite voix de lutin moqueur:
- Tu serais pas un peu jalouse par hasard?
Jalouse? Elle? Evidemment que non! D'abord, elle était bien trop jeunette pour chopper une place de lieutenant. Ça elle le savait. Suite, elle ne désirait pas du tout être lieutenant. Non. Ça n'était pas de la jalousie. Non. Quelque chose de beaucoup plus profond.
C'était là depuis le moment fatidique ou le clan des Etoiles - Maudit soit-il- lui avait pris sa protégée, sa fille, celle qui lui comptait plus que tout. Il lui avait laissé un fils en bonne santé bien sûr mais à quel prix?
Quelle bande de s*lopards ce clan des Etoiles! Ils lui avaient donné une jolie fille, très douce et gentille qui plus est ressemblait trait pour traits à son père défunt lui aussi et hop, juste le temps de l'apprécier qu'ils la reprennent. Depuis, la douce Perle d'Eau était devenue de plus en plus acariâtre...enfin, seulement intérieurement. Elle était reconnue et appréciée par tous mais dans sa tête elle n'appréciait plus personne. Elle devenait triste, compliquée, ne supportant plus du tout la simple douceur d'un chaton. Elle était maussade dans ses yeux mais éclatante de bonté en dehors. Dire qu'il y a quelques lunes seulement elle avait plaidé auprès de son chef pour qu'il ait pitié d'un chaton! Elle pensait à ce mot comme si elle avait pensé au mot "blatte"
Elle était vraiment devenu une toute autre personne. C'est bien normal avec une vie de chienne comme la sienne! Elle avait d'abord perdu son père, puis sa mère, puis son compagnon, puis sa fille. Maintenant elle manquait elle aussi de mourir à chaque fois qu'elle faisait un pas dehors. Tant pis! Elle défiait le clan des Etoiles comme pas permis, jouant avec leur patience...enfin, si il existait. Elle commençait de plus en plus à penser que c'était des histoires pour chatons ces choses là. Tss! un clan rempli de bonté qui faisait la pluie et le beau temps! Si c'était comme ça ils auraient empêché sa famille de mourir. A moins qu'ils ne se préoccupent que des personnes éminentes! Les chefs.

Elle reprit sa conscience en mains...ou plutôt en pattes lorsqu'ils arrivèrent en vue des tunnels et s'y engouffrèrent pour déboucher sous les reflets rubis de l'arbre.




† Miroir des Âmes †

Ectoplasme du Démon

Mes rêves? Cela ne te concerne en rien.

Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas qui vous êtes. Mais je sais qui je suis, je suis un libertin. Un être qui à perdu le sens de la réalité, le sens de la vie, et le sens d'aimer. Tout cela n'a plus aucunes importances, je suis le seul maitre de mon corps, ainsi que le dirigeant de ma postérité. Tu ne pourras jamais me dicter le parcours que je devrais suivre. Un libre penseur, un être qui n'éprouve ni la culpabilité, ni l'amitié autant d'adjectifs me concernant qui me décrive aussi bien les uns que les autres. Tu ne me détourneras de mon but premier. Car après chaque échecs essuyés je me suis relevé et j'ai continué d'avancer, même lorsque que j'étais dénué de tout espoir d'en finir. Mon passé n'est que le naufrage de mes innombrables déboires. Je n'ai perdu aucunes guerres, mais je n'ai pas non plus gagné les batailles les plus importante de ma vie. J'ai essuyé celle de l'amour, et de l'amitié; et tant d'autre choses si importantes à mes yeux. Si je suis aujourd'hui derrière eux, à marcher pour me rendre dans se lieu qui m'est inconnu c'est grâce à elle. Celle qui a fait ma vie. Celle qui a aussi fait que je ne vis plus que dans le passé, que je n'ai plus aucun avenir. Elle qui a t'en fait pour moi, tout cela, à été détruit, deux ans effacés en quelques secondes seulement. Mais une nouvelle aube se lèverait bientôt. Une aube de chaos pour tous. Un nouveau monde apparaitrait. J'en serais le procréateur. Mais idéaux deviendraient réalités. Lorsque je vois tous ses petits minets suivre leur vie, se disant qu'au bout ils rejoindront un clan céleste utopique. Comment peuvent-ils être si borné. Mais à tous ces demeurés une possibilité s'offrirait bientôt à eux. Si je continue de marcher se n'est pas pour aboutir à un idéal stupide.

Plusieurs petits agglomérats de flocons fraichement tombés recouvraient les parois givrées du sol. Les quelques fleurs hivernales périssaient, le froid mordant ne leur laissait aucunes chances de survie. Le sol avait été considérablement tari de tout sorte de liquide, dût à l'été passé qui avait été bien plus que rigoureux. La forêt en subissait désormais les IDIOTSéquences. Mon corps noir était parfaitement visible dans cette horizon incessante de blanc. J'exaltais de fierté, leur destin était scellé et j'étais le souverain de cette imposture. Je créerais un coup d'état. Mais je ne vais pas vous révéler comment maintenant. Se serait imbu de ma part. Les minutes de marches défilaient, tel l'eau de la rivière qui coulait. Tout se temps perdu, tous ces instant de notre trop courte existence bafoués à des fins inutiles et sans aucuns sens moral. Qu'allions nous faire? Rencontrer les autres clans de cette forêt pour prendre de leurs nouvelles? Alors qu'en temps normal, lorsque nous nous croisons cela fini en affrontement. Quelle pitoyable façon d'agir. La réaction de ces félins immatures, se battant à la première contrariété me révulse. Quelle sont donc ces manières? Je sais parfaitement d'où vient le problème. Leur croyances inutiles les poussent de une débâcle constante. Beaucoup d'entre nous croient à ces histoires parfaites de félins vivants parmi les astres derrière cet horizon bleuté. Nous arrivons sur un sentier sombrant au sein de l'obscurité elle même. Mon sang ne fit qu'un tour, une aura malveillante flottait au dessus de cet endroit. Il avait était souillé par le sang, par le crime. Quelques félidés se trouvaient déjà rassemblés au centre de l'immense clairière. Je n'en reconnu le moindre. Un arbre géant se trouvait dressé en son centre. Comment sont développement avait-il donc était possible? De ma démarche chaloupé je continua d'avancé vers un ama de branchages dénués de leur feuillage. Je me laissa tomber sur le sol sans la moindre grâce, et un son sourd retenti sans la moindre intensité.

J'avais été amoureux, j'avais été déçu. J'ai tant gagné et tant perdu. J'étais populaire puis j'ai sombré dans l'oubli. Je suis épris de la liberté et gonflé d'orgueil. Mais c'est tout se que je possède. La roue tourne mes amis. Et cela vaut pour tous le monde. Prenez garde. ♥

|| Merci à ceux ayant répondu. Que de beaux Rp. Nous attendons maintenant les chefs qui n'ont pas encore répondu. Je vais rerépondre bientôt pour enquiquiner Tornade d'Azur. 8D Continuez comme ça les gens, essayer de parler entre vos persos en créant des tentions inter clanique, le temps que les meneurs et lieutenants non présents répondent. :D ||