The hope of a revival # Lame Tranchante { B-G ♥ }

Assise sur un lit de mousse, mon corps semblait éteint, comme sans vie. Depuis plusieurs lunes, je méditais sur mon passé, ce que j'avais vécue, ce que j'avais longuement priée. J'aurai voulue avoir une vie meilleur, avec des hauts et des bas, et pas le simple fait que ma vie n'est autre qu'une ligne droite. Oui, cela fait tellement de temps que je pensais à cela, le fait que je n'ai jamais rien connu d'autre que l'indifférence, les sentiments cachés et le mensonge. Malgré ces immondices, il m'est parfois arrivée de connaître le bonheur, mais si seulement il aurait pu être à long terme. Je ne peux me voiler la face, le présent me rattrapera toujours, je n'ai jamais été heureuse plus d'une ou deux fois, et quand est-ce arrivé ? Le jour ou je l'ai connu & ce jour merveilleux ou je l'ai revus.

Le silence calme de la tanière m'apaisait, personne ne venait me déranger dans ce moment ou mes yeux clos se rendaient compte que se n'était qu'une rêve. Mais ce rêve n'était pas n'importe lequel, il parlait de moi, de mon passé, de mes jours heureux. Si seulement je pouvais le retrouver, lui, seulement lui, et lui dire qu'il m'est plus cher qu'aucun autre. Malgré cet amour caché, j'ai pour lui des sentiments véritables, j'aimerais le retrouver plus que tout au monde, c'est un ange, un ange qui est venu me sauver. J'aurai tant voulu mieux le connaître, je suis tellement attachée à lui, que maintenant, je me rends compte, que je ne sais rien de sa vie... Est-ce que je me souviens qu'il venait d'un clan ? Non, non, juste son odeur merveilleuse enivre mon nez. Je ne pourrai dire si il vit dans un clan, mais je le saurai ? Non ? Je l'aurai revu depuis, aux assemblées ou même dans les terres libres. Cela fait tellement de temps... LE fait de ne plus l'avoir jamais revu, me fait persister, qu'il est encore en vie, je suis têtue, mais je tiens aux personnes que j'aime, et mon intuition me permet de continuer à croire, à aimer, à prier. J'ai longuement demandée au clan des Étoiles de me le ramener, de le diriger vers moi. Mais est-ce que celui-ci m'aime-t-il encore ? J'aimerais tant passer mes moustaches dans la fourrures, humer son odeur pourtant banale, sentir ses muscles, lui parler, lui raconter toutes ses choses qu'il devrait savoir. Dans le passé, j'étais effrayée quand je l'ai vu, mais celui-ci semblait prit de mon regard. Savait-il que ce regard m'appartient toujours ? J'ai fait la promesse que nul autres mâles auraient le pouvoir de s’approprier mon regard. Mais cela ne risque de ne jamais arriver. Je suis une guérisseuse, une messagère du clan des Étoiles. Si jamais quelqu’un plus fidèle que moi se rend compte de quelque-chose, je ne pourrai jamais me faire pardonner. J’aimerai tellement pouvoir avouer mon amour fidèle et sans limites à mon chef, mais les frontières de ma fidélité s’arrête là. J’aimerai d’abord le revoir, revoir ses moustaches, la forme de sa tête, les traits qui le caractérisent, son corps musclé, et tant de qualités qu’il a en lui. Je veux revoir son être, oui, lui, ce mâle imposant fait d’os et de chair, celui que je me suis juré d’aimer jusqu’à mon dernier souffle. Mais malgré mes sentiments, il reste encore au fond de moi, « celui de me dire, est-il encore en vie ? ». Je ne suis qu’une banale femelle parmi tant d’autres, celui que je chéris de tout mon être aurait bien pu me remplacer, aimer une autre, une plus belle que moi. Peut-être avait-il déjà quelqu’un dans ça vie, et ses sentiments pour moi étaient faut, les avaient-ils dit, seulement pour m’éloigner, et me forcer à ronger mon âme sur le remord de l’avoir abandonné ? Pourquoi je m’inflige cela, pourquoi je me force à penser à cela, si seulement, il pouvait sortir de ma tête, et me laisser vivre quelques-instants. Laisse-moi un moment de répit !

Je me levais de ma litière, les os ankylosés, les muscles endoloris, et mon pelage était maculé et poussiéreux. J’entrepris de me faire une toilette en vitesse. Mais je me rendis vite compte, que j’étais seule dans la tanière, les autres guérisseurs étaient déjà partis se prélasser au soleil, aider les autres chats du clan, sans me réveiller. Je suis respectée, aimée du clan, mais je ne trouve pas mon bonheur, je vois bien, que ceux qui me côtoie on remarquer mes doutes et ma tristesse depuis quelques jours, ce qui explique le fait qu’ils me laissent tranquille quand je dors.

La clairière n’était pas tellement animée, les apprentis étaient tous partis chassés et apprendre, sauf un-seul, le miens. J savais que je négligeais son apprentissage de temps en temps, mais un chat aussi intelligent que lui dans la matière de la guérison n’existe pas, il connaissait et travail dur pour cela, je peux lui laisser des moments de répit aussi. Assise sur le rebord de la tanière, je me levais, et regardait le soleil à son zénith, comment avais-je pus dormir aussi longtemps ? Ou alors, ma méditation avait-elle prit autant de temps aussi ? Tant-pis, ce que j’allais faire ne nécessitait pas une heure spéciale, seulement toute mon intention.

Marchant sans me retourner, je sentais sur moi le regard de quelques anciens, ils ne me critiquaient pas, ils se demandaient peut-être seulement pourquoi je quittais le camp sans manger, et sous cette chaleur intense. Peut-être faute grave, car les territoires du vent sont sans bois, mais je savais supporter, et les buissons pourraient assez bien me protéger si je sentais en moi le besoin de m’arrêter. Malgré cela, je continuais ma course vers cet endroit. Je n’y avais jamais vraiment été, mais les bribes m’avaient assez dite sur cet endroit merveilleux, les chats qui étaient allez, avaient gardé des bons souvenirs, mais aussi l’amour. Car, c’est souvent dans cet endroit qu’on scelle le vrai amour, les couple s’y rendent, et jure fidélité devant le clan des Étoiles. Mais bon, pourquoi penserais-je tout cela ? Je n’ai entendu que des bribes.

Je continuais mon chemin, la tête hautes, et les sentiments parcourant mon esprit. Si je me rendais là-bas, c’était dans l’unique but d’avoir l’espoir de le revoir. J’espérais tellement de choses ces lunes-ci, mais fallait-il la peine de les espérer ? Oui, oui, selon moi, je n’ai jamais rien demandé que d’être guérisseuse, encore, cela je le regrette, pourquoi le clan des Étoiles ne pourrait-il pas m’aider une deuxième fois dans ma vie, si j’avais fait quelque-chose de mal, oui de trop, ils me l’auraient dit, enfin, je l’espère.

Voilà, mon périple de quelques heures s’arrêta, le champ était magnifique. Un spectacle sans pareil se tenait devant moi. Ébahie, j’avançais sans regarder où je mettais les pattes. Des oiseaux gazouillaient ça et là du champs, des rongeurs ne se souciaient guère de ma présences, et jouaient entre mes pattes. Les papillons virevoltaient devant mes yeux. Je comprenais enfin pourquoi ce champ était si magnifique, et prenais l’entière partie des discussions de couples. C’était merveilleux, j’avais l’impression de voler, que quelque chose me transportait jusqu’au milieu du champ. Car cela n’était pas finit, en son milieu, le champ possédait des arbres fruitiers, qui me servaient d’abris pour le soleil. Assise au paradis, mais pensées virevoltaient avec les oiseaux et les papillons. Je pouvais enfin croire que le paradis existe, mais je pouvais aussi me dire, que j’y étais. Non pas que sois morte, n’ailler pas peur, je me repose, je peux enfin me dire que la perfection existe sur cette terre pourtant remplie de conflits. Pas seulement des clans, mais des tous les animaux ou bipèdes de cette terre, car oui, j’ai déjà entendu les bipèdes crier les uns sur les autres, même si je ne comprends rien à leur langage, il suffit d’être sourd pour comprendre la violence des mots et des gestes.

Mes fesses posées sur le sol humide près des fruitiers, je pensais vaguement à moi-même, mais aux bonheurs que la terre pouvait m’offrir, j’avais totalement oublié ce mâle, il avait sombré dans mes pensées. Mais celui-ci, avait choisi le bon moment pour se manifester.

Une ombre grise passa devant mes yeux, constatant qu’un oiseaux volait au-dessus de moi, je ne réagi pas, mais quand une silhouette uniforme à la sienne, oui la sienne, arriva près de moi, passa en un éclair, mes fesses quittèrent le sol. Je tremblais, pas de peur, oh que non, mais de bonheur, et se bonheur, me laissa dire une chose, seulement une chose :

« Lame Tranchante ? … »