I hope that you will take out my love. [LIBRE à tout ceux qui veulent rendre hommage aux défunts Echos & Sanka']

Sankara

"Dans ce monde de fous il y a tout de même des exceptions : tu fais partie des rares. "*

- "Mes paupières se ferment sur un monde pour s'ouvrirent sur un autre. Je sens déjà la poussière d'étoile chatouiller mon museau. Mon pelage n'est plus tâché de sang, il rayonne à nouveau. L'apogée de ma vie est finie. J'aurais bien aimé vivre ma vie, ou du moins, la terminer jusqu'au bout. Ils en ont décidé autrement.Adieu. Je n'ai pas envie de parler de toutes les choses que ma mort va entrainer. Non, je n'en ai pas envie. Ne doit-on pas respecter les vœux des défunts ? Je pense que oui. Je vais vous parler de mes rêves. De toutes ces choses anodines que j'ai rêvé de faire mais que je ne ferais jamais. Faire la toilette à mes chatons. Les voir grandir, les voir courir, les voir baptisés. Toutes ces choses si simples, et pourtant si douloureuses. Je peux également vous parler de ces choses que j'ai déjà fait, que je ne regrette pas et que j'aurai aimé refaire mais que je ne reproduirais plus jamais. Me blottir contre Échos des Ombres et humer les senteur de son pelage sombre. Bavarder avec les reines de la pouponnière, le flanc au soleil. Croquer dans une proie rebondie qui annonce la nouvelle saison. Apprécier les sourires réjouis des apprentis fraichement baptisés, des nouveaux guerriers. Voir mourir sur les visages les traits serrés, voir naitre les expression joyeuses. C'est ça dont j'ai envie de vous parler, et pas d'autre chose. A quoi bon se demander pourquoi la mort nous prend -t-elle comme cela, pourquoi ne pas simplement la laisser faire ? Parlez. Riez. Vivez. Je ne veux pas d'hommages tristes, ce que je veux, ce sont des sourires. Je veux voir vos prunelles brûler d'une intense lueur gaie. Je veux voir vos regards rire. Je veux que vous vous rendiez compte que la vie n'a certainement aucun mérite, mis à part celui qu'elle doit être vécu pleinement. J'en veux à quelqu'un. Ce quelqu'un est trop égoïste pour se rendre compte qu'il fout en l'air la vie de chaque chat sur terre. Cette personne à qui j'en veux, c'est le temps. Je lui en ai toujours voulu de passer trop vite. Je lui en voulais de détruire mes souvenirs. Mais j'ai compris. J'ai compris que parfois, les plus belles et merveilleuses histoires prennent du temps, et que souvent, elles ont été attendues très longtemps. Ces yeux qui se croisent et ses cœurs qui s'accélèrent en valent la peine. C'est l'attente qui rend les choses plus belles ".

Elle haletait. Sa cage thoracique se levait trop rapidement. Ses pupilles se révulsèrent quelques secondes sous l'effet de la douleur quand une contraction de son bas ventre se fit sentir. Le sang s'échappait de sa blessure, glissant sous son corps effondré pour finir par noyer le sol sablonneux de la clairière. Les patrouilleurs les avaient amenés jusqu'ici. Elle avait tenu, résisté. Elle s'était battu. Elle avait tant de chose à dire. Trop même. Sa voix s'étrangla dans sa gorge. Elle faisait croire, elle essayait que les autres croient qu'elle partait sereine, qu'elle partait libre. Mais non, elle était captive par cette peur permanente. Son estomac se nouait, se dénouait, comme un ruisseau, la douleur affluait en elle, si vite, si trompeuse. Son visage n'était plus orné de trait radoucis, d'expression sereine, non, ses joues étaient creusées par la fatigue, son museau souillé par son propre sang et celui de son compagnon, ses yeux vides de tout sentiments. Elle n'était plus une chatte que l'on admirait, elle n'était plus une chatte dont on tombait amoureux, elle n'était plus une chatte qu'on admirait pour son charme, elle n'était plus une chatte qu'on appréciait pour sa joie de vivre et son énergie, elle n'était plus elle-même. Sankara s'évaporait pour ne laisser qu'un corps entrechoqué, plus d'âme, plus de pensées, plus de sentiments, juste un poids, une masse alourdie par l'effort. Ses yeux encore clos se serrèrent. Elle ne voulait plus les ouvrir, elle ne voulait pas lire dans le regard des autres cette pitié qu'on éprouve envers les malades, elle ne voulait pas être choyée comme un nouveau-né. Frémissant, elle ramena ses pattes près de son ventre dans un ultime soupir. La pluie ne cessait de tomber mais le clan n'avait apparemment pas décidé de les déplacer, ils gisaient là, couple heureux et unis en tout, même jusqu'à la mort. Son pelage se gorgeait d'eau, lui donnant un air dépravée. Elle n'était plus rien qu'une vulgaire éponge, aspirant l'eau. Son coeur se serra lorsqu'elle cligna des yeux, ses paupières envoyèrent des perles glacées sur le sol boueux, et qu'elle aperçu échos des ombres, à quelques queues de renard. Alors c'était fini ? Ils étaient morts, ensemble ? Est-ce-que les félins du clan auraient l'amabilité de les rapprocher, de les unir, une dernière fois ? L'envie de poser son museau contre celui de son compagnon l'obsédait. Sentir la chair froide et moite de sa truffe contre la sienne, les presser amoureusement et sentir jaillir au fond de son estomac un feu de joie. Il l'aimait. S'en était elle rendu assez compte ? Elle avait été aimé, elle . Sankara, bien sûr, l'avait aimé de tout son soûl, mais ce n'était vraiment que maintenant qu'elle se rendait compte qu'il l'avait également aimé. Alors lui aussi, toutes les nuits, il ne voyait que son visage flottant parmi les étoiles ? Alors lui aussi, le vent ne soufflait que son prénom ? Alors lui aussi, à sa simple vue, il sentait son coeur s'emballer comme un cheval au galop ? Alors lui aussi il rêvait d'elle jour et nuit ? Alors lui aussi la simple vue d'une couleur similaire à son pelage le mettait en transe ? Alors lui aussi, il n'avait vu qu'elle durant ses dernières journées ? Il n'avait pensé qu'a elle, parlé que d'elle ? Car elle, depuis sa rencontre avec lui, c'était ce qu'elle avait fait. Elle mangeait échos, dormait échos, courait échos. Quand elle le croisait dans ses songes, elle s'en mordait la langue, était-ce vraiment possible ce qu'ils vivaient ensemble ? Ne rêvait donc t-elle pas ? Un spasme secoua son corps ensanglanté, il ne restait plus rien. Juste le futile souvenir de leur amour, et l'idée qu'un jour au moins, elle avait été heureuse. Foutue réalité.

Les yeux noyés de larmes, la femelle observait les chats qui les encerclaient. Elle n'avait plus la force de lutter, plus la force de faire croire que tout allait bien se passer, plus la force de faire croire qu'elle n'était pas terrifiée. Son coeur allait bientôt cesser de battre, lui aussi fatigué d'avoir tant résisté, d'avoir tant snobé la gravité des blessures. Les visages autour d'elle lui donnaient des frissons. Les autres la regardaient comme si elle avait déjà franchi la limite du pays des morts. Mais non, elle était encore consciente, il fallait qu'ils cessent de parler comme si elle ne pouvait pas les entendre, qu'ils cessent de murmurer des adieux inutiles, qu'ils cessent de renifler bruyamment comme si sa mort leur faisait quelque chose. Ce qu'elle voulait, elle, c'était des visages familiers, des traits qui lui plaisaient, et non pas de vulgaires étrangers qui pleurnichaient inutilement. Elle voulait que Jess l'attende là-haut, elle voulait qu'échos la serre contre lui, elle voulait que Luffy rit près d'elle, que ces éclats de rire tonnent dans ses tympans. Elle le voulait tellement fort qu'elle en pleurait. Plus la force. Plus rien. Plus la force de retenir les larmes qui jaillissaient de ses yeux. Plus la force de retenir ses sanglots comparables à des vagues en marée haute. Plus la force. Plus la force de soutenir les regards embués des autres. Plus la force de dire que tout va bien. Plus la force d'affronter la mort. Plus la force d'accepter son sort. Plus la force de rien. Où allait-elle ? Elle ne savait pas. Que se passerait-il ensuite ? Elle ne savait pas. Retrouverait-elle Échos des Ombres ? Elle ne savait pas. En fin de compte, que savait-elle sur ce qu'il lui arrivait ? Rien. Si, pour dire vrai, elle savait des choses mais refusait de se les avouer. Elle savait qu'elle allait rater les plus belles années de sa vie, elle savait qu'elle allait rater les épisodes qu'on raconte lorsqu'on est anciens, elle savait qu'elle allait rater sa renaissance, elle savait qu'elle allait rater son idylle amoureuse, elle savait qu'elle allait rater ses chances d'avoir de vrais amis, elle savait qu'elle allait rater le droit d'être mère. Tout ça, elle le savait. Elle comparait chacune de ses larmes à chaque chose qu'elle allait rater. Chaque perle fusionnelle était un de ces petits plaisirs qui allait lui passer sous le nez. Chaque sanglots ravalé était un épisode de sa vie qui n'aurait jamais lieu.

Son regard voilé par la tristesse se posa sur Echos. Devant les chats étonnés de la voir se ressaisir, elle leva la tête et déclara amoureusement ;

- Je ne sais pas si tu m'entends, peut être, peut être pas. Je tenais à te dire que tu comptes plus que tout pour moi, et ça m'angoisse, car maintenant que je te perds, je me retrouve sans rien. Rien du tout. Chaque minute passée avec toi était magique. Tu es l'être qui a renversé mon coeur.

[Vous voulez leur rendre hommage car vos chats les ont connu, venez, je vous en prie. ]

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Échos des Ombres :

Non...non. Tout ne pouvais pas se terminer maintenant. Pas déjà...Il était jeune, elle l'était aussi, ils venaient d'être parents ! Pourquoi ? Mais pourquoi ? Cette question raisonnait depuis tellement longtemps dans sa tête que malgré les minutes, aucunes réponses ne lui venait à l'esprit...

Il était là, au centre de la petite clairière qui servait de camp. Le sable d'ordinaire d'une jolie couleur beige, si doux, si accueillant. Un petit ilot de paix sur lequel on se couche avec délice les jours de soleil afin de laisser le sable chaud nous caresser le corps à l'unissons des rayons zéphyriens. Maintenant, tout cela avait disparu, engloutit sous une marre d'hémoglobine pourpre et poisseuse. Le félin sentit des larmes d'argents perler à ses yeux d'anis, il ne les refoula pas, contrairement aux autres fois, tout les fois où il voulait se montrer fort aux yeux des autres, combattant, refoulant ses émotions au plus profond de son être. Mais là...s'en été trop, il ne pouvait pas supporter ce mal qui le rongeait, non pas la blessure, oh non...celle là n'était que superficielle malgré son importance...mais ce mal à l'intérieur, cette plaie béante qui ouvrait son cœur en deux, déchirait ses tripes en mille petits morceaux. Oh oui, cette douleur était si intense qu'il ne pouvait lutter. Il voulait être à leur côté, il voulait être près d'eux lorsque l'Ange Gabriel lui ouvrira les portes du paradis, lorsque ses ancêtres l'accueillerons dans son ultime demeure... Il chercha des yeux sa belle, sa Princesse, tout sa vie... Et ses enfants, ses tout petits...où étaient-ils ? Il regarda avec désespoir autour de lui, fouillant à travers le voile opaque qui flottait devant ses yeux...mélange d'illusion de son cerveau affaibli par tant de tourment,s accompagner par les larmes et la sueur qui perlaient à ses yeux. Le matou noir ne les trouva pas, il ne voyait que des masses de félin attroupés autour de lui, il ne distinguait par le visage, mais il les reconnaissait tous, il aurait pu mettre un nom sur chacune des silhouette superficielles qui se dessinaient devant lui...Une fourrure couleur de feu trancha sur toutes les autres. Échos des Ombres releva la tête, il aurait reconnu cette carrure entre milles. Derrière ce pelage couleur de feu, une silhouette plus svelte, barioler de trois couleurs tenta de se frayer un chemin au milieu de la masse de curieux apeurés. Il sentit les petites pattes habilles et tremblantes de la jeune Framboise Sauvage se poser sur son flancs, tenta de stopper le flots d'hémoglobine qui s'écoulait sans relâche. Il l'entendit murmurer des paroles, des mots rassurants surêment à son intention, mais il ne parvint pas à les capter, il n'entendait plus rien, lui qui jadis avait l'ouïe le plus fin du clan, cette ouïe qui lui avait valut le respect qu'il avait désormais...cet ouïe qu'il avait tant entraîner pour atteindre la perfection quasi ultime...il n'entendait plus... Il voyait le visage rapprocher de la jolie guérisseuse penchée sur lui, il voyait ses lèvres bouger, mais le chat ne captait aucuns sons, aucuns murmure...il était devenu sourd. Pourtant, il entendait son cœur battre la chamade contre ses tempes, il captait chacune de ces palpitations affolés, mais rien d'autre... Le cœur du chat bondit dans sa poitrine, il tenta de parler, mais un flot de sang sortant de ses entrailles l'en empêchant. Le goût immonde, âcre et métallique du sang lui emplit la bouche. Il serra les crocs, se retenant de ne pas hurler de douleur, malgré le spasme qui soulevait son corps meurtri. Une fois la douleur atténuée, il tenta une nouvelle fois de leur parler :

-" Framboise Sauvage....Nectar Fruité...S'il, s'il vous plait...amener moi près d'eux...je voudrais être en leur compagnie....s'il vous plait..."

Sa voix était rauque et entrecoupée. Le fait de parler, de dire ces quelques mots lui avait ouvert le corps en deux...un peu plus qu'il ne l'était déjà. Malaxer l'air pour en faire des mots, pour en faire une phrase cohérente était devenue un calvaire tant l'étau qui emprisonnait sa poitrine était important.
Il distingua une masse couleur de feu s'approcher de lui et quelques secondes plus tard, il sentit les crocs du félin roux se planter doucement mais avec une certaine fermeté tout de même dans la peau généreuse de son cou. Le félin serra la mâchoire. La douleur se faisait plus intense à chaque centimètre qu'il parcourait. La traversée ne dura pourtant que quelques minutes. Des minutes qui semblèrent aussi longue que des siècles aux yeux du félin.
Mais bientôt, la douleur ne fut plus qu'un mauvais souvenir, elle était toujours là, certes, mais elle n'était que superficielle, futile, insignifiante. Tout ce qui comptait maintenant...c'était eux.

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Il l'aperçu enfin. Enfin, il pu distinguer de nouveau ses courbes légères et arrondis, son pelage couleur or... Elle était là, réelle. Blottit contre son flanc, leur quatre enfants. Un sourire se dessina sur le visage déformé du félin. Chose étrange vu la situation, mais le simple fait de les revoir emplissait son cœur de joie et faisait disparaître tout autour de lui. Même la douleur avait disparu. Il sentit les crocs de Nectar Fruité se défaire de son cou et le poids de son corps tombant doucement contre le sol, tout près d'eux. Il put enfin fourrer avec une infinie tendresse fourrer son museau dans la douce fourrure de sa compagne. Malgré l'odeur omniprésente du sang, sa délicate odeur était toujours là, identique, unique. Il inspira doucement. Il réussit, non sans mal à se rapprocher un peu plus près des quatre petites boules de poils qui se tortillaient, blottit contre le flanc maternel. Sa voix rauque et fatiguée brisa le silence pesant qui planait sur le camp :

"Avant la fin, avant le néant, dans un dernier souffle, dans une dernière bouffée de vie, je vous baptise, vous, mes enfants, vous mes petits vous qui devrez vous battre poursuivre, pour vivre. Comme le voulait votre mère, voici les noms que vous porterez ... Il s'interrompit quelques secondes et reprit son souffle, il passa un premier coup de langue sur la petite chatte qui gesticulait : Toi ma belle, tu te nommeras Petite Lubie, en souvenir du magnifique moment que j'ai vécue en compagnie de ta mère. Il passa à la seconde, une petite boule de poils identique en tout point à la première : Toi, ton nom sera Petite Énergie, garde en toi l'énergie qui m'a fait revivre, l'énergie que ta mère m'a transmise pour que, comme le phénix, je renaisse de mes cendres. Vint le tour du troisième, il le poussa tendrement du bout de son museau la petite boule de poil rousse, lui permettant ainsi de rejoindre les trois autres : Toi, mon garçons, ton nom sera Petit Souvenir car à jamais notre souvenir sera graver dans votre cœur et que jamais nous ne vous oublierons... Puis vint le tour du dernier : Toi, ton nom sera Patte Maléfique, en mémoire de ce jour où nous avons rejoint le clan des Étoiles et où vous, petites boules de poils, vous êtes venus. Il sourit et couva d'un regard remplit de tendresse les quatre petits êtres.
N'allez surtout pas croire que c'est de votre faute si nous sommes partis, que cette pensée n'effleure jamais votre esprit juvénile. Nous sommes peut être partit le jour de votre naissance, mais vous n'êtes en rien responsable de cela. Nous sommes morts par amour, l'amour et plus fort que la mort...alors ne vous en faites pas, ne craignez rien, nous serons là haut, toujours un œil sur vous, nous vous protégerons. Chaque fois que vous lèverez les yeux vers le firmament, vous pourrez voir deux étoiles scintillant un peu plus que les autres...
Je n'ai pas eu le temps de vous connaître...mais à jamais je vous aimerait. Et n'oubliez pas...nous ne sommes pas là physiquement, mais notre sang coule dans vos veines et nous serons toujours dans vos petits cœurs..."

Ces quelques mots, furent les dernière d'Échos des Ombres, qui après ces simples phrases à l'intention de ses enfants, ferma les yeux. Son cœur cessa simplement de battre. Il ne soufra pas et n'agonisa pas plus longtemps. Sa poitrine se souleva une ultime fois, comme un dernier espoir et le guerrier noir entama son voyage en direction du clan des Étoiles. Ange parmi les Anges, il ne cessera de veiller sur ses quatre boules de poil qu'il n'aura jamais le loisir de connaître, mais dont il sait déjà tout...

Framboise Sauvage :
Parfois, on est impuissant...

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Cette journée avait pourtant si bien commencée... Le ciel était bleu et le petits oiseaux chantaient joyeusement, saluant le retour du soleil. La chatte au pelage trois couleurs avait aidée une reine à donner naissance à trois magnifiques boules de poils énergiques et en pleine santé. Elle avait ensuite soignée le bobo d'un jeune chaton trop imprudent et nettoyer une vieille blessure de sa nièce. Lorsque le soleil fut à son zénith, elle était aller s'étendre au soleil, sur le sable chaud et doux de la clairière, offrant son flanc bariolé aux rayons astraux. Et puis, le temps c'était rafraichit, la brise printanière était devenue cinglante et froide. Le soleil fut voilé par de lourd nuage gris et l'orage avait éclaté. Attristée que sa petite pause est prit si vite fin, la jeune guérisseuse c'était réfugiée dans l'antre où elle avait entreprit de classer les herbes médicinale en compagnie de sa jeune apprenti, profitant ainsi de l'occasion pour parfaire les connaissances de la jeune en matière de plante. La jeune chatte apprenait vite, mais pour le moment, elle ne pouvait pas réaliser seule des soins. Mais dans quelques lunes, la jeunes féline au pelage zebré en serait surement capable, comme elle il y à peu. D'ailleurs, aujourd'hui, elle avait pu apprendre à panser et à nettoyer une plaie, mais pour ce qui est de la mise bas, se sera pour plus tard. Maintenant, la jeune avait la théorie, il ne lui manquait plus que la pratique. Enfin, Framboise Sauvage espèrait qu'elle n'aurait pas à soignée tout de suite...non pas par méchanceté ni pour autre raison de ce genre, mais, bien que soigné soit une chose formidable, trop soigner n'est pas si bien, car cela veut dire que des chats se sont blessées, soit malencontreusement, en trébuchant, ou en sautant sur une pierre trop pointue ou autre...soit lors d'un combat.. Et puis, soigné...signifie aussi, et malheureusement, côtoyer la mort. Avoir la vie de ses confrères entre ses pattes et quelques choses de très lourd à supporter, surtout quand le félin décède... et cela l'est encore plus lorsqu'on est jeune...C'est pourquoi la guérisseuse espèrait que la jeune novice n'aurait pas tout de suite la vie d'un chat entre ses pattes. Malgré tout, le destin fit les choses autrement et malheureusement, la mort frappa deux fois le clan de la Rivière sans que la chatte au pelage calico, son ancien mentor et son apprenti ne puissent faire quoi que ce soit...et la chatte trois couleurs ne s'attendait vraiment pas à ce que sa jeune novice soit amenée à côtoyer la mort aussi prématurément...

L'orage était à son apogée et malgré les parois de la petite caverne qui les protègaient, le vent se glissait tout de même par intermittence, fouettant le pelage des deux chattes. D'ailleurs, une nouvelle bourrasque balaya la petite grotte. Framboise Sauvage frémit lorsque le vent glacé et chargé d'humidité cingla son fin pelage. Elle frissonna et s'assit, enroulant sa queue autour de ses pattes, tentant de récupérer un peu de sa propre chaleur :

-" Et celle-ci, connais-tu son nom ?"

La féline trois couleurs pointa du bout de la queue une petite fleur à l'origine d'un magnifique orange, mais qui ayant séchée depuis sa cueillette était devenue marron cramoisi. Cette jolie fleur était du souci, et à cette époque de l'année, elle recouvrait d'un voile couleur de feu les bouts de prairies avoisinant. Malheureusement, la novice n'eut pas le temps de répondre. Un galop effréné attira l'attention de la jeune guérisseuse qui tourna la tête vers l'extérieur. Son regard émeraude tenta de percée le voile opaque formé par la pluie. Quelques secondes plus tard elle bondit en arrière le poil quelques peu hérissé, laissant ainsi la place à un éclair couleur de feu :

-"Nectar Fruité ! Tu aurais pu être un peu plus délicat "

Elle avait dit cela sur un ton léger, bien loin d'être un reproche, pourtant, l'heure n'était pas aux plaisanteries..Le rouquin secoua la tête. Ses prunelles d'azur reflétaient de la peur et de l'affolement. Framboise Sauvage se remit d'aplomb et interrogea son ami, le cœur battant :

-" Nectar...que se passe-t-il ?"

Le félin inspira une bouffée d'air et répondit d'une traite :

-" C'est Sankara, elle vient de mettre bas et cella ne c'est pas bien passé du tout, elle à perdu énormément de sang, pour le moment elle va à peut près bien, tout comme ses chatons, mais si on ne fait rien, elle... il ne prononça pas le mot, mais tout le monde comprit : Et il y à Échos aussi, il est en très mauvais état, le chien de la dernière fois les a de nouveau attaqué et cette fois il ne s'en ait pas sortit indéme, il perd lui aussi beaucoup de sang..."

Des flashs de sombres souvenirs remontèrent à la surface et aveuglèrent quelques instants la chatte. Elle secoua la tête et se concentra sur le présent. Elle pivota rapidement et saisit entre ses dents de fleur de souci qu'elle pouvait, tout en disant :

-" Che chont des feuilles de chouchi, ch'est très efficache pour traiter les infections, retient bien chela ! Nuage de Vichion, prend également le pluch de toile d'arraigné que tu pourras, tu as vu comment j'ai fait che matin, essaye de faire de même, malaxe bien la toile entre tes pattes pour en faire une belle boule et emmène moi tout chela ! Fait au plus vite !"

Sur ce, elle bondit en dehors de la petite cavité. Nectar Fruité l'attendait déjà dehors et à l'instant où elle sortit, le mâle bondit en avant, ouvrant ainsi la marche à la féline. La pluie battait en rythme, martelant le flanc et le dos de la chatte qui fut bientôt trempée jusqu'aux os. Mais elle n'y accorda que peu d'importance. Ils traversèrent le petit tunnel et l'odeur du sang prit la féline à la gorge. Elle fronça les narines de dégoût. Devant elle, une masse de curieux était rassemblés, certainement penchés sur l'un des deux blessés. Framboise Sauvage demanda au rouquin :

-" Lequel...est dans le... moins bon état...?"

La course et le ballotin d'herbe ne lui facilitait pas la tâche mais le mâle comprit :

-" Ils sont tout les deux en mauvais état, mais je pense qu'Échos à le plus besoin de son immédiatement."

La chatte opina et accéléra encore l'allure. Nectar Fruité joua des épaules devant elle afin de leur frayer un passage auprès du blessé. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, son cœur se serra. Le félin n'était pas très beau à voir...une large balafre courait le long de son flanc, et de celle-ci, un flot de sang s'écoulait sans scrupule. Son poils d'ordinaire propre et lisser était emmêlé et couvert d'une épaisse couche de boue quant à son visage...son visage si souriant et doux...était déformé par d'immonde grimace de douleur. La chatte posa les herbes par terre et posa doucement ses pattes sur la blessure, tentant d'arrêter l'hémorragie. Elle se tourna vers le guerrier roux et lui dit :

-" S'il te plait, peux-tu prendre ses feuilles et les mâcher pour ensuite les poser sur la plaie jusqu'à ce que Nuage de Vision arrive...je te prévient, elles n'ont pas bon goût..."

Le mâle opina. Il saisit entre ses crocs une fleur et commença à la mâcher. Une grimace de dégout se dessina sur son visage et Framboise Sauvage lui adressa une moue désolé. Le guerrier recracha ensuite une boulette et s'approcha de la chatte qui souleva une patte afin que le guerrier puisse appliquer la mixture sur la plaie. Malheureusement, tout ne se déroula pas comme prévu... Lorsque la chatte souleva sa patte, un jet de sang jaillit, éclaboussant les deux chats. Framboise Sauvage retint un cri de surprise et d'horreur et reposa rapidement sa patte sur la plaie. La féline se pinça la lèvre inférieure avec ses dents...Non, ce n'était pas possible...il n'était pas trop tard. Elle devait surement pouvoir faire quelque chose. Elle devait pouvoir arrêter l'hémorragie, il y avait surement un moyen. Son esprit carbura, elle fit passer une à une les plantes qu'elle connaissaient devant ses yeux. Pendant qu'elle tentait de trouver une solution, la voix faiblarde d'Échos des Ombres raisonna :

-" Framboise Sauvage....Nectar Fruité...S'il, s'il vous plait...amener moi près d'eux...je voudrais être en leur compagnie....s'il vous plait..."

Sa voix était rauque et rien qu'à l'intonation de celle-ci, on pouvait voir qu'il souffrait. Le cœur de la chatte se serra d'avantage. Nectar Fruité posa son regard azur sur elle. La guérisseuse pivota la tête et fixa son regard dans le sien. Pas besoin de mot, pas besoin de signe, son acolyte compris. Il baissa les yeux et soupira doucement. La chatte calico ne pouvait plus rien pour le félin de jais, la seule chose qu'elle pouvait c'était exaucer ces dernières volontés : être en compagnie de ceux qu'il aime. Le guerrier couleur feu se pencha vers le blessé et le saisit doucement par la peau du cou. Commença alors un dur voyage, aussi bien pour le félin agonisant que pour ses deux compagnons. Nectar Fruité tentait de faire au plus vite tout en évitant de trop brutaliser le félin, ce qui ne ferait qu'aggraver son état et Framboise Sauvage marchait sur le côté, les pattes avant toujours appuyées contre la blessure. Leur durs efforts furent dûment récompensés à la vu du sourire qui éclaira le visage du félin noir lorsqu'ilaperçu sa petit famille. Nectar Fruité posa doucement le grand guerrier et recula de quelques pas. La guérisseuse elle, ne bougea pas, elle tentait de faire gagner encore quelques instants de vie au félin. De nouveau, un silence pesant s'installa sur la petite plaine, un silence que le grand guerrier rompit :

"Avant la fin, avant le néant, dans un dernier souffle, dans une dernière bouffée de vie, je vous baptise, vous, mes enfants, vous mes petits vous qui devrez vous battre poursuivre, pour vivre. Comme le voulait votre mère,
voici les noms que vous porterez ... Il s'interrompit quelques secondes et reprit son souffle, il passa un premier coup de langue sur la petite chatte qui gesticulait : Toi ma belle, tu te nommeras Petite Lubie, en souvenir du magnifique moment que j'ai vécue en compagnie de ta mère. Il passa à la seconde, une petite boule de poils identique en tout point à la première : Toi, ton nom sera Petite Énergie, garde en toi l'énergie qui m'a fait revivre, l'énergie que ta mère m'a transmise pour que, comme le phénix, je renaisse de mes cendres. Vint le tour du troisième, il le poussa tendrement du bout de son museau la petite boule de poil rousse, lui permettant ainsi de rejoindre les trois autres : Toi, mon garçons, ton nom sera Petit Souvenir car à jamais notre souvenir sera graver dans votre cœur et que jamais nous ne vous oublierons... Puis vint le tour du dernier : Toi, ton nom sera Patte Maléfique, en mémoire de ce jour où nous avons rejoint le clan des Étoiles et où vous, petites boules de poils, vous êtes venus. Il sourit et couva d'un regard remplit de tendresse les quatre petits êtres. N'allez surtout pas croire que c'est de votre faute si nous sommes partis, que cette pensée n'effleure jamais votre esprit juvénile. Nous sommes peut être partit le jour de votre naissance, mais vous n'êtes en rien responsable de cela. Nous sommes morts par amour, l'amour et plus fort que la mort...alors ne vous en faites pas, ne craignez rien, nous serons là haut, toujours un œil sur vous, nous vous protégerons. Chaque fois que vous lèverez les yeux vers le firmament, vous pourrez voir deux étoiles scintillant un peu plus que les autres...Je n'ai pas eu le temps de vous connaître...mais à jamais je vous aimerais. Et n'oubliez pas...nous ne sommes pas là physiquement, mais notre sang coule dans vos veines et nous serons toujours dans vos petits cœurs..."

La jeune guérisseuse sentit les larmes monter, mais elle les retint. Sous ses pattes, elle sentit le pouls du félin ralentir, elle sentit son abdomen se soulever une dernière fois, elle perçut ses poumons qui se remplissaient une ultime fois et enfin...elle vit, elle vit le regard émeraude du félin se fermer, s'éteindre doucement, comme un feu que l'on laisse lentement mourir. Et puis plus rien... elle ne ressentait plus rien. Le cœur du guerrier venait de cesser de battre. Le visage de la jeune femelle se tordit par la douleur. Elle ôta doucement ses pattes, l'une après l'autre, du corps massif du chat. Framboise Sauvage baissa la tête et laissa ses larmes couler librement. Pour elle, le guerrier était bien plus qu'un simple confrère, il était même beaucoup plus...sans lui, elle ne serait plus de ce monde à l'heure qu'il est... sans lui, jamais elle n'aurait pu devenir ce qu'elle était à présent... il était comme le père qu'elle n'a jamais eu... Et aujourd'hui, alors qu'il y à de nombreuse lunes, il l'a sauvé des griffes acérés d'un blaireaux, elle, elle n'était pas fichu de le sauver...il venait de mourir devant elle, sous ses yeux et elle n'avait rien fait pour empêcher cela... Elle n'avait rien fait, rien du tout ! Elle ne méritait pas d'être guérisseuse, non ! La chatte sentit ses pattes trembler mais elle ne céda pas à la tentation de s'écrouler près du félin et de pleurer sa perte toute la nuit. Elle résista, et cela pour une seule et unique raison, eux. Sankara, Patte Maléfique, Petite Lubie, Petite Énergie et Petit Souvenir avaient besoin d'elle. La femelle se redressa et s'approcha de Sankara. La féline posa doucement ses pattes, d'ordinaires blanches, tâchée de sang sur le corps de la nouvelle mère et se pencha vers elle et murmura :

-" Je t'en pris...bas-toi... Ils, ils ont besoin de toi..."

.Rêve Inflexible .::. Lame Tranchante.
Je n'ais pas réussis à réaliser ce que je perdais en voulant gagner .::. Tu te rappelles mec, quand on a sauvé Framby, d'un blaireau ? De l'émulation qui nous a crée un lien d'amitié ?

UC.

Upounet ?

Up... =(

(Je peux toujours répondre ?)

(oui !)

Oh oui please ! Maman !^^

Up...??

[AAhhh Je suis vraiment désolé désolé désolé (x1000)
Surtout dites-le si il y a des trucs à modifier]

.:.:. Feuille de Rosée .:.:.

Le soleil offrait un temps radieux. Mais pourtant, cette journée était placé sous le signe de la mort et de l'espoir.

Feuille de Rosée tenait entre ses crocs une truite argentée. Elle gesticulait mais la chatte blanche l'abattu d'un seul coup de patte. Elle prit sa proie et cligna des yeux. Une goutte d'eau s'était écrasé sur son museau. Des nuages gris menaçant avait remplacé le soleil. Maintenant, il pleuvait des cordes !
Feuille de Rosée ne s'attarda pas d'avantage et s'apprêtait à rentrer au camp lorsque, soudain, une masse de fourrure noire et blanche apparut près de la rivière où Feuille de Rosée pêchait quelques minutes plutôt. Cette dernière reconnut la silhouette, étonnée :

- Galaxie Éternelle ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Quelque chose s'est passé au camp ?

La concernée, haletante, trembla puis respira un bon coup :

-" C'est Sankara... elle... elle est en train de mettre bas !.. Et ça ne se passe pas bien... du tout ! Il faut vite que tu viennes !..."

Feuille de Rosée faillit lacher sa proie mais se retint. Affolée, elle suivit Galaxie Éternelle et, ensembles, on les vit courir à travers la forêt en direction du camp.

Une fois sur place, elles passèrent l'entrée et la femelle blanc comme neige poussa un cri de stupeur. Elle posa sa proie sur le tas de gibier et traversa la foule de félins rassembler autour de deux corps : Sankara et Échos des Ombres. Près d'eux, Nectar Fruité et Framboise Sauvage s'occupaient des amants blessés et leurs murmurèrent des mots d'encouragements.
Non... c'est impossible... ils ne pouvaient pas mourir maintenant ! Pas eux, non !

- Échos des Ombres !! Sankara !! Non... Sanka...

Les visages, qui jusqu'à présent n'avaient fait que contempler la scène, regardèrent Feuille de Rosée. La pluie avait ternie son pelage mais son regard n'avait pas perdu de son éclat.

Sankara...
C'est chatte dont la douceur et la gentillesse égalait la beauté et la splendeur. Ô combien de fois Feuille de Rosée avait rêvé de devenir comme elle...
En effet, malgré son côté doux et affectueux, la guerrière blanche n'avait eu aucun ami, mise à part son frère et sa sœur, aujourd'hui disparus, et Galaxie Éternelle qu'elle considérait comme sa protégée. Tout ça à cause de sa timidité et de son renfermement sur elle-même.
Mais Sankara avait été sa seule vraie amie. Elle se rappela encore la bonté dont Sanka avait fait preuve envers elle...
Alors que Feuille de Rosée s'était retrouver bien souvent seule, Sankara lui avait épargner cette solitude en devenant son amie. Et depuis, la chatte blanche lui devait énormément. Grâce à elle, Feuille de Rosée était devenue plus ouverte et courageuse. Mais jamais elle ne sut comment lui rendre la pareille...
Quand à Échos des Ombres, lui aussi avait été un ami fidèle et loyal. Tous les deux allaient bien ensembles et elle était heureuse de leur bonheur. Alors quand Sankara lui avait annoncé qu'elle attendait des petits, elle fut heureuse pour son amie et espérait que son tour viendrait bientôt. Mais la guérisseuse lui avait affirmée qu'elle était fertile.

Bien que la clairière soit froide et mouillée, le cœur de Rosé, lui, brûlait à l'intérieur.
Elle entendit Échos des Ombres prendre la parole :

-" Framboise Sauvage....Nectar Fruité...S'il, s'il vous plait...amener moi près d'eux...je voudrais être en leur compagnie....s'il vous plait..."

On emmena Echos près de sa compagne de ses chatons. Ils étaient quatre. Sans doute les quatre plus mignonnes boules de poils que Rosée avait vue dans toute sa vie. Blottis près de leur mère, ils semblaient paisibles. La guerrière n'avait jamais eut de chatons, mais maintenant son amie, si. Mais elle ne lui en voulait pas. Elle était contente pour elle et pour Echos. Ils avaient une famille, désormais. Ils vivraient heureux.
Mais quelque chose n'allait pas. Les deux amants avaient de plus en plus de mal à respirer. Echos des Ombres eut beaucoup de mal à prononcer ses mots mais il les choisit avec soin avant de commencer. Il baptisa alors ses petits :

"Avant la fin, avant le néant, dans un dernier souffle, dans une dernière bouffée de vie, je vous baptise, vous, mes enfants, vous mes petits vous qui devrez vous battre poursuivre, pour vivre. Comme le voulait votre mère,
voici les noms que vous porterez ...

Il s'interrompit quelques secondes et reprit son souffle, il passa un premier coup de langue sur la petite chatte qui gesticulait :

Toi ma belle, tu te nommeras Petite Lubie, en souvenir du magnifique moment que j'ai vécue en compagnie de ta mère.

Il passa à la seconde, une petite boule de poils identique en tout point à la première :

Toi, ton nom sera Petite Énergie, garde en toi l'énergie qui m'a fait revivre, l'énergie que ta mère m'a transmise pour que, comme le phénix, je renaisse de mes cendres.

Vint le tour du troisième, il le poussa tendrement du bout de son museau la petite boule de poil rousse, lui permettant ainsi de rejoindre les trois autres :

Toi, mon garçons, ton nom sera Petit Souvenir car à jamais notre souvenir sera graver dans votre cœur et que jamais nous ne vous oublierons...

Puis vint le tour du dernier :

Toi, ton nom sera Patte Maléfique, en mémoire de ce jour où nous avons rejoint le clan des Étoiles et où vous, petites boules de poils, vous êtes venus.

Il sourit et couva d'un regard remplit de tendresse les quatre petits êtres.

N'allez surtout pas croire que c'est de votre faute si nous sommes partis, que cette pensée n'effleure jamais votre esprit juvénile. Nous sommes peut être partit le jour de votre naissance, mais vous n'êtes en rien responsable de cela. Nous sommes morts par amour, l'amour et plus fort que la mort...alors ne vous en faites pas, ne craignez rien, nous serons là haut, toujours un œil sur vous, nous vous protégerons. Chaque fois que vous lèverez les yeux vers le firmament, vous pourrez voir deux étoiles scintillant un peu plus que les autres...Je n'ai pas eu le temps de vous connaître...mais à jamais je vous aimerais. Et n'oubliez pas...nous ne sommes pas là physiquement, mais notre sang coule dans vos veines et nous serons toujours dans vos petits cœurs..."

*Quoi ?.. Qu'a-t-il dit ?.. Qu'ils allaient rejoindre le Clan des Etoiles ? Non... Pas eux ! Pas maintenant ! Pourquoi doivent-ils mourir ? Ils faut qu'ils vivent ! Leurs petits ont besoin d'eux !* Les pensées de la guerrière ne furent pas révélées au grand jour, mais elle aurait voulut les crier. Ils fallaient qu'ils restent en vie. *Tenez bon !*
Mais il était trop tard. Echos respira une dernier fois et rendit son dernier soupir. La tristesse se remplit dans le coeur de Rosée. Galaxie était partie. Elle l'avait laissée seule pour pleurer les disparut. La chatte blanche en avait besoin. Seule, en compagnie des nouveaux parents, des petits et de la guérisseuse, elle se sentait mieux. S'approchant de Sankara, elle lui donna des petits coups de museaux affectifs.
Framboise Sauvage murmura :

-" Je t'en pris...bats-toi... Ils, ils ont besoin de toi..."

Une larme roula sur les joues de Feuille de Rosée. Elle essaya tant bien que mal à aider la guérisseur pour que son amie reste en vie. Mais elle respirait de plus en plus faiblement et les deux chattes présentent autour de la mère savaient qu'il y avait peu d'espoire. Pourtant Rosée voulait continuer d'y croire.
Soudain, la voix de Sankara se fit entendre. Elle était faible, mais claire :

- "Feuille de Rosée..."

Le visage de la femelle blanche se pencha vers celui de Sankara.

- Chuuut... Ne dis plus rien, tu dois tenir le coup !...

- "Occupe-toi d'eux..."

Surprise, Feuille de Rosée releva la tête. Que voulait-elle dire par là ?

- Qu... Quoi ?..

- "Occupe-toi d'eux en leur apportant tout ce que j'aurais pu leur apporter si j'avais été là, occupe-toi d'eux comme la prunelle de tes yeux, ne me déçois pas ... "

Feuille de Rosée comprit alors qu'elle parlait de ses petits. Elle lui confiait son bien le plus précieux. Rosée était touchée par sa confiance, mais elle ne pouvait pas être mère à sa place. Elle s'en croyait incapable. Comment le pourrait-elle ? Elle n'a jamais eut de portée et on lui avait déclaré il n'y a pas longtemps qu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfants.
Mais elle se devait de le faire. Elle voulait que son amie puisse reposer en paix en sachant ses petits hors de danger.

- Je ne pourrais jamais te remplacer... Merci d'avoir été là pour moi. Je ne t'oublierais jamais et je ferais en sorte que vos petits ne vous oublient pas non plus. Je leur parlerais de toi et d'Echos des Ombres et je leur dirais à quel point leurs parents les ont aimés jusqu'au bout. Je te promets de m'occuper d'eux et de ne pas te décevoir...

Sur ces mots, Sankara mourut et rejoignit le Clan des Etoiles en compagnie d'Echos des Ombre, heureuse. Heureuse de savoir que ses petits étaient entre de bonnes pattes. Feuille de Rosée ne se retint plus, et pleura la mort de son amie. Elle regarda les nouveaux-nés. Leurs petites gueules roses réclamaient à manger. Ils devaient également sentir que leurs géniteurs venaient de mourir.
La guerrière aux yeux bleus prit les petits un par un et les porta contre son flanc. Le corps défunt de leur mère allait peu à peu refroidir et la chaleur qui l'habitait autrefois aurait totalement disparut. Feuille de Rosée regarda Framboise Sauvage. Elle dit enfin :

- Que je sois foudroyée sur place si je ne tiens pas ma parole envers Sankara. Même si ils ont rejoint le Clan des Etoiles, le Clan de la Rivière leur rendra hommage comme il se doit. Ces chatons sont nés de l'union d'une reine courageuse et d'un guerrier fabuleux et je veux que plus tard, ils soient fiers de leurs parents, morts dans l'amour et l'espoir...

Feuille de Rosée lécha tour à tour les chatons blottis près de son ventre.
Lubie. Energie. Souvenir. Maléfique.

|Ce rp me tient à coeur...est ce qu'on pourrait le finir ?...?|

|C'est juste magnifique Orange :! ='(
Merci de l'avoir finit ! ♥

Je vais voir avec Sanka si elle souhaite conclure...|

Je dirais simplement que par elle j'ai vécu. Par elle, j'ai appris à écrire. Par elle j'ai rencontré tant de personnes. Par elle, j'ai esquissé des tonnes et des tonnes de sourires. Par elle j'ai connu le bonheur de sentir ses doigts taper sur le clavier. Par elle, j'ai appris la vie.

|♥|

» Je serais toujours près de toi... [Mort de Saveur d'Amande: pv Dauphine, et ceux qui veulent lui rendre hommage]
» Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage]
» Un ultime hommage |Annonce de la mort d'Étoile Bleue| Privé pour le début et ensuite, ceux qui veulent peuvent poster.
» Le retour ( Libre à tous ceux qui veulent , plus on est, plus on rit )
» Proposition [Ange Démoniaque (Libre pour ceux qui veulent s'incruster)]