Naissance d'une belle amitié [PV Biscus]

La jeune chatte fit demi-tour sur elle-même. Elle venait de remarquer l'ombre du félin. La jeunette marqua une pose, histoire de réfléchir. Ses yeux luisait dans la brume intense qui recouvrait chaque morceau de cette montagne, Le Dernier Soupir. Elle venait. Allait, se faire un ami. Le jeune matou semblait aussi heureux de parler a quelqu'un qu'elle. Biscus se fichait se savoir son prénom. Se fichait de savoir s'il était son ami. De toute façon, la féline savait qu'il l'appréciait. Elle se fichait aussi des Clans... Au diable les Clans ! Nuage d'Hibiscus poussa un juron entre ses moustaches. Son fichu caractère lui empêchait déjà d'avoir des amis, et quand elle était sur le point de s'en faire, il y avait se problème. Ce problème qui avait pourtant louer des liens d'amitié énormes avec certains félins. Ce problème qui lui avait évité de mourir. Non, les Clans sont une bonne chose pour chacun des êtres félidés de cette terre. Les détruire reviendrait à massacrer des centaines d'années d'adaptations au système pourrit des bipèdes... On voyait à travers la pâleur des environs, l'astre solaire qui jouait avec les nuages. Un jeux enfantin, qui fit pourtant sourire la jeune chatte. Elle se posait trop de question. Pourquoi ne pas profiter de la vie. Cette vie qui s'offre à elle, aussi pleine d'embûche soit elle, elle est merveilleuse. Boule d'Hibiscus... Ce nom qu'elle avait reçu il y a quelques lunes par sa mère. La chaleur de doux souvenirs emplit son cerveau. Puis. Plus rien. Son teint était devenu quelque peu livide, et quand elle se retourna, il était là. Le jeune félin du Clan de l'Ombre dont elle ne connaissait pas le prénom. Il s'était cogné contre sa tête, plutôt fort, mais pourtant, Nuage d'Hibiscus ne sentait rien. Pas le moindre hématome n'apparut plus tard, dans la journée. Étrange, était-elle en train de rêver ? Les paroles du matou lui confirmèrent pourtant que non...

« Et moi, je suis Nuage Froid du Clan de l'Ombre. »

Nuage Froid... Prénom qui lui va à merveille. La jeunette s'en souviendra. On n'oublie pas du jour au lendemain le nom d'un chat comme lui ! Le voile blanc s'intensifiait autour d'eux. Nuage d'Hibiscus devrait bientôt partir. Surtout qu'avec qu'une seule proie, on se demanderait se qu'elle avait fait durant sa journée ! Nuage Froid la fixait toujours avec ce regard. Ses yeux bleu cobalt ruisselait d'une lueur qu'elle avait déjà vu quelque pars... Mais où ? C'était ça la question. De toute façon, la jeunette n'avait plus trop la tête à réfléchir. Le vide dans ça tête s'intensifiait et, elle n'était pas loin de s'évanouir. Son corps qui était pourtant robuste, tremblotait. Il tremblotait comme un chaton qui vient de naître. Elle fut prise de vertige puis... Plus rien.

Flash Back

« Boule d'Hibiscus, mon enfant, bienvenu dans ce monde... »

La jeune mère rousse lécha affectueusement le pelage d'une jeune chatonne. Autour d'elles, il n'y avait rien. Enfin, personne. C'était un endroit plutôt calme, près d'une rivière riche en poisson, loin de tout danger. La rouquine avait mise bas seule. Son compagnon n'était sûrement pas ici. Elle était couché sur le flanc gauche et son cœur battait vite. Trop vite. Il ne devrait pas allait à une vitesse pareille alors qu'elle n'a eu qu'un seul enfant, c'est insensée ! Sauf si elle n'était pas si seule qu'on aurait pu le croire. Un long filet de sang coulait d'une plaie au niveau de son épaule. Mais malgré la douleur qui lui transperçait le cœur, elle continuait à lécher l'enfant, le sien. La jeune Boule d'Hibiscus venait de naître. Un ange ou une démon venait de naître. A vous de la voir comme vous voulez.. Elle allait avoir un avenir intéressent dans un sens, et frustrant dans l'autre. La jeune chatte allait souffrir plus qu'elle ne l'imaginait. La rouquine s'arrêta brusquement. Elle regarda longuement Boule d'Hibiscus en serrant les mâchoires. Son sang fit un tour dans sa tête. « Cette ordure, comment peut-il oser me prendre ma fille unique ! » Ses yeux s'assombrirent. Elle pensait a quelque chose d'horrible. Quelque chose qu'une mère ne peut faire à sa fille. La tuer. La tuer pour se débarrasser de cet ordure, comment peut-on l'appeler un père. Ce n'est pas un père, un détritus qui vient de la décharge des bipède. Voilà ce que c'est ! La mère murmura à l'oreille du chaton des mots qu'elle n'entendrait pas, ce serait ce détritus, cette ordure qui l'entendrait :

« Petit c*n***d »