Sujet de naissance [PV: Lumière, Biscus et Mimips]

Quelle chaleur, depuis une semaine Plume Solaire avez quitté la tanière des guerriers pour rejoindre la pouponnière. Le temps de cet été était extremement, l'orage et la pluie ne devrait pas tarder, même les nuit ne rafraichissez pas l'atmosphère. Cette nuit là elle ressentis des contractions, le moment était sans doute venu pour ces petits de naitre. La lune était presque pleine est le ciel voilé d'une fine couche transparente de nuage. Plusieurs étoiles percées à travers.

Une contraction bien plus forte que les précédente la cloua au sol et un frisson lui parcouru l'échine tellement la douleur était intense. Après mainte et mainte efforts deux petites tête apparurent, toutes deux étaient blanches comme la neige. Leurs petites pattes remués et leurs yeux était clos. Elles poussèrent des petits cris aigus avant que Plume Solaire ne les ramène près d'elle. Elle lecha le pelage pour les nettoyé un peu et chuchota à la première:

-Ton nom sera Patte de L'aube

Puis à la deuxième:

-Et toi se sera Patte Astrale

Puis une deuxième contractions comme la précédente la secoua violement, les deux petites se recroquevillèrent et la jeune reine aperçue une autre minuscule boule de poils plus foncée que les précédentes remua aussi en poussant des petits cris aigus. Plume Solaire la rapprocha à son tour et la nettoya aussi, les deux autres s'étaient mis à téter, la dernière née se nomma:

-Tu sera Patte de Nuit

Et dans un ultime effort elle mis au monde une dernière boule de poils pleine de vie, elle en revanche ressemble plus à son père qu'à sa mère. Plume Solaire l'appela:

-Tu t'appellera Petite Lueur.

Une fois toutes les petites nettoyées, rassasiées et ensommeillées, elle s'accorda du repos et s'endormie d'un sommeil légers.

La journée commençait à toucher à sa fin. Les bruits habituels de la forêt furent remplacés par les hululements des chouettes et hiboux. Le soleil berçait de ses derniers rayons, les feuilles des arbres alentours, déjà humidifiées de rosée. Le Camp de l'Ombre, aussi abrité des conifères soit-il, bénéficiait de la chaleur encore fournis par cet astre. Chacun en profitait pleinement, sachant que les nuits se rafraîchissaient au fur et à mesure que la Saison des feuilles mortes approchait. Patte de Fourmis ne goûtait pas au plaisir de se dorer la fourrure au milieu du Camp. Elle restait dans la Tanière des Guérisseurs, à ranger les remèdes qu'elle était partie cueillir quelques heures auparavant, d'autant plus qu'une étrange maladie s'était déclaré. La jeune féline était pourtant fascinée par l'Astre. Grand, rayonnant, majestueux, elle aimerait presque le toucher, au risque de ce griller les pattes. Elle avait assisté à une histoire des Anciens sur le soleil, alors qu'elle cherchait une petite chatonne censé ne pas bouger du lit de feuilles qu'elle lui avait préparé dans son Antre. La petite écoutait attentivement, avec de grands yeux ahuris. Elle buvait les paroles du vieux matou. Finalement, la Guérisseuse avait décidé de lui laisser le temps d'écouter le récit avant de venir la chercher. La journée avait été épuisante. Personne n'osaient trop sortir du Camp, de peur d'attraper cette maladie inconnu des Guérisseurs, même les plus expérimentés. Du coup, tout le monde restait au Camp et atmosphère était oppressant. La jeunette monta sur ses deux pattes arrières pour atteindre un ballot de feuilles qu'elle avait poser dans une sorte de petite crevasse dans les murs de l'Antre. Elle prit délicatement le paquet entre ses mâchoires. Elle fit une grimasse de dégoût en sentant l'amertume des feuilles se répandre dans ça bouche. La féline sentit les poils de son échine se hérissés. Elle sentait l'envie. L'envie d'exercer son pouvoir sur quelqu'un. Pourquoi ? C'était plutôt étrange comme sensation. Ça poussait Patte de Fourmis à exercer ses dons, alors qu'elle ne voulait pas. La rouquine déposa le ballot de feuille près d'une jeune Guerrière avant de lui imposer quelques règles, puis elle repartit vers l'Antre, en trottinant. C'était fou à quel point elle redoutait de regarder les gens. La chatte n'étais pas très bavarde, mais d'habitude elle acquiesçait quelques petits sourires à des félins qu'elle connaissait, mais aujourd'hui elle n'avait pas trop la tête pour ce genre de chose. En fait, elle sentait que quelque chose n'allait pas, mais pourtant elle refusait de le croire. Et cette soudaine envie d'hypnotiser quelqu'un n'était pas un pur hasard. Patte de Fourmis ressentait ce type de symptômes quand il y avait un danger...

La nuit était déjà bien avancé. La jeune Guérisseuse était partie se coucher la tête pleines de questions. Une vie était-elle en danger ? Elle ne le savait pas à ce moment là. Une douce mélodie avait fini par l'endormir profondément sur la terre brune du sol de la grotte. Elle n'avait pas rêver. Impossible. Tout le monde rêve chaque nuit même si l'on ne s'en souvient pas. Mais pourtant, aucun doute, elle n'avait pas rêver. C'était plutôt complexe comme problème. Pourquoi ne pas rêver ? Peut être que les portes de l'imagination ne s'étaient pas ouvertes à elle, afin de ne pas rompre son rêve quand elle fût réveiller par un Guerrier du Clan du Tonnerre.

« Elle dort encore. Mais qu'est ce qu'on va faire ?
- Non, je ne dors plus... Vu comment vous m'avez réveiller c'est un peu impossible. répondit la rouquine avec une voix ensommeillée. Que ce passe-t-il ? »

Le Jeune matou était accompagné d'une féline du Clan de l'Ombre. Malgré la pénombre, Patte de Fourmis distinguait clairement leur pelage. Le mâle était d'un noir de jais et la femelle, couleur crème. Ils s'étaient tout les deux figés en entendant la jeune féline parler. Oui, elle était plutôt douée pour la discrétion.

« Plume Solaire, elle va avoir ses petits et il n'y a pas notre Guérisseuse au Camp... »

Le visage de la féline s'assombrit. Son sourire laissa place à une expression grave. Sans plus attendre, elle prit quelques plantes et quelques graines dans un ballot et fit signe au Guerrier de la suivre. Plume Solaire... Ce nom lui disait quelque chose, elle l'avait sûrement entendu lors d'une assemblée. Ils traversèrent sans difficultés les Terres du Clan de l'Ombre, mais arrivé au chemin du Tonnerre, c'était un peu plus compliqué. Malgré qu'il soit désert, les chats n'aiment pas touchés cette matière dure que les bipèdes ont installés. Patte de Fourmis posa doucement la patte sur la surface noirâtre du sol. Aussitôt, elle la retira. C'était assez chaud. Le matou du Clan du Tonnerre, qui pendant le trajet n'avait rien dit, lui demanda de le laisser passer en premier. La rouquine ne broncha pas. Elle fut même plutôt contente de cette proposition. Ils avaient couru, et elle était plutôt essoufflée. De plus, quelques feuilles de son ballot commençaient a tombés. Elle entreprit de refaire un paquet, cette fois bien fermé, de manière à ne perdre rien de son contenu. La Guérisseuse savait pourtant qu'au Camp du Tonnerre, Rivière d'Or possédait elle aussi, des plantes médicinales, mais comme elle était partie a la Source de Lune, elle avait du prendre un remède, et il ne restait peut être plus assez. Le Guerrier était maintenant de l'autre côté du chemin. Il fallait faire vite pour éviter le pire. Néanmoins, Patte de Fourmis prit le temps de bien regarder, et de humer l'aire, afin de s'assurer qu'aucun monstre venait. Heureusement pour elle, sa traverser fut sans encombre. Les territoires du Clan du Tonnerre étaient bien différents de ceux de l'Ombre. La végétation était toujours dense, mais le gibier n'était pas le même. La terre non plus. Chez elle, c'était marécageux et souvent humide, ici, c'était le contraire. Au dessus de leurs têtes , il y avait de grands pins, un peu plus loin des chênes et la nuit. Le ciel noir. Il était parsemé de petites taches vives, les étoiles. « Nos ancêtres... » murmura dans un souffre à peine audible, Patte de Fourmis. Non, il ne falait pas contemplé le ciel, mais avancer. Plume Solaire pouvait mourir si personne n'était là pour l'aider à accoucher ! Pire, si les chatons n'avaient pas quelqu'un pour les allaiter, ils mourraient eux aussi. Trop de perte, surtout pour un Clan ami... La Guérisseuse récapitula dans sa tête les plantes qu'elle avait pris, tout en marchant. « Clou de Girofle, Thym ... » Mais dans sa liste, pas une trace de Graines de Pavots. En fait, elle n'en utilisait jamais. Pourquoi ? Et bien son don d'hypnose remplace ces graines. Mais la féline en garde toujours dans ses réserves, au cas où.

Le matou du Tonnerre marchait vite, sans être essoufflés. Patte de Fourmis n'était pas trop habituer à ce rythme, et manqua de trébucher à plusieurs reprises. Lui, il l'aidait à garder l'équilibre. Ce n'était pas un bavard, et elle ne connaissait pas son nom. Mais de toute façon, elle aurait peu de chance de le revoir. La jeunette jugea cette question inutile et la laissa entre parenthèse dans sa tête. Après une vingtaine de minutes, qui aurait cru que le Camp du Tonnerre était aussi loin ?, ils arrivèrent enfin. Près de la Pouponnière, un groupe de félins était là. Murmurant des inquiétudes a tout bout de chant, et l'arrivé d'une Guérisseuse du Clan de l'Ombre les fit taire. Elle pénétra dans la Pouponnière, et vit à l'intérieur, Plume Solaire. Elle était allongée sur le flanc, et près d'elle, quatre boules de poils qu'elle avait léché avec soin. Tout de suite, la chatte fut rassuré de voir que tout allait bien. Mais ça ne dura pas très longtemps... La jeunette remarqua néanmoins une tache de sang par terre près du corps de la jeune mère. Elle se crispa et la rassura :

« Bonjour Plume Solaire, je suis Patte de Fourmis Guérisseuse du Clan de l'Ombre. Est-ce que tu as mal quelque pars ? »

Mon petit corps flottait dans ce liquide gluant depuis assez longtemps. Je n'en pouvais plus. De plus, j'entendais tout le temps un bruit énorme qui venait de plus haut. *Boum, boum, boum...* Énervant ! Je voulais vivre, naître, apprendre, observer, aimer, grandir, mourir. Toutes ses choses qui font qu'une vie est remplis de bonheur et de malheurs. Il m'arrivait parfois à me demander si j'étais seule et à quoi je ressemblerais. C'est vrai quoi ! Quand vous ne faites rien tout le temps, c'est un peu énervant. Je m'imaginais, évoluant de le monde qui s'ouvrirait à moi... Mais un jour, je sentis que quelque chose n'allait pas. C'était étrange, en moi je me disais que c'était la fin. Mais la fin de quoi ? De ma vie ou de mon existence dans cet endroit bizarres ? Je n'allais pas tarder à le savoir... Une violente secousse me propulsa sur un côté. Je heurta quelques choses. Il faisait le même bruit, en beaucoup plus faible. Vous savez, le *Boum, Boum* ? Et bien c'était la même chose. Une deuxième secousse emporta le drôle de truc qui se trouvait à côté de moi. Il avait disparut !! C'était bien ma fin... Je n'eus pas le temps de faire autre chose, que ça recommençait. La chose qui faisait un bruit d'enfer accélérait de plus en plus. Un dernier mouvement m'emporta...

Une matière étrange entra en moi. Froid. J'appris plus tard son nom, l'air, comme j'appris ce qu'étais un cœur. Tout de suite, je fus lécher par quelque chose râpeux, une langue. L'odeur alléchante d'un liquide vint m'attirer vers lui. Je m'étais habituer à l'air, et maintenant, mon vœux était exaucé, la vie s'offrait à moi...