In the arms of death. [Adieu Utopie]

On ne choisit pas son nom dans un clan, l'aviez vous déjà remarqué ? Mon nom de chaton avait été choisi à cause de mon physique, mais pas mon nom de guerrier. Un rêve brisé hein...

La vie... En quoi est-ce différent de la mort avec le Clan des Etoiles ? Après... que la mort surviennent en état, on montait au cieux pour intégrer un nouveau clan. Alors, qu'y a t-il de différent ? Si le corps mourrait, l'esprit lui non, et c'est ce qui me dérangeait chez moi. Mon esprit. Enfin... Tout. La vie en elle même. Mais je ne connaissais que la vie, la mort n'était peut être pas mieux. Tout s'embrouillait dans mon esprit, je ne savais plus quoi penser...

Utopie Brisé se levait. Seul. Au fond de la tanière, sans compagnie. Certains chats dormait avec leur compagnon, ou leurs amis, mais lui, il était seul. Il allait prendre un petit déjeuner, un campagnol, seul. Il mangeais, seul. Ce rythme de vie l'épuisait, comment un esprit pouvait résister face à autant de solitude ? La question n'était plus là à présent, mais, quand allait-il craquer ?

Je croquais la chair fraîche du campagnol, je ne sentais aucun goût, c'est simple, j'avais perdu goût à la vie. A tout... Comment continuer une vie sans goût ? J'avais déjà tenter la mort, mais j'avais été sauvé. Cette personne, qui avait eu pitié de moi, m'a été prise peu après. Elle était la lueur qui me maintenais en vie, et on l'avait éteinte. Apparemment, c'est le clan des étoiles qui décidait ça. Et cette haine envers eux, était la seule chose qui me maintenais en vie. Je ne voulais pas aller les rejoindre. Mais peut être que ma lueur s'y trouvait.

Le chat dépressif avait finit son repas, et à présent, il devait rejoindre la patrouille de l'aube. Mais dans ses yeux vides, une lueur apparut. Ce dernier se leva, et comme il avait une longueur d'avance en terme de réveil, il sortis du camp, en toute discrétion. Ce dernier cheminai, et pour une fois, il semblait avoir un but précis. Une idée. Une pensée.

J'avais enfin une idée, je voulais en savoir plus sur la différence entre la mort et la vie. Alors j'avais réfléchis tout en mangeant, et si je voulais des informations sur la mort, peut être que même sans don de guérisseur, je pouvais voir le clan des Etoiles. Mais où se trouve le lieu de rencontre, je partais de rien tout de même, mais je voulais régler ça maintenant.

Utopie prenais la décision de la Source de Lune, avait-il trouvé vraiment l'endroit correct ? Ou un simple hasard ? Ou peut être que comme la croyance le voulait parfois, les chats des étoiles guidait les vivants parfois. Mais là... c'était pour y trouver peut être la mort au bout, alors est-ce que les chats célestes voulait de nouveaux membres ?

Mes pas me guidaient. Mais plus encore, partir vers cet endroit, dont je ne savais pas ce qu'il y allait avoir au bout, me semblait normal. Comme si je connaissais le chemin. Mais en réalité, je ne connaissais aucun de ces lieux. Enfin, au bout du chemin, je vis une drôle de grotte.

(…)

A l’intérieur, l’ai y était frais. Comment décrire ce lieu. Il y avait un point d’eau à l’intérieur, qui était la source d’une rivière que j’avais remonté, et un trou dans le plafond indiquait que les nuits de pleine lune, elle devait être éclairé. J’en étais sur, c’était le lieu de communication.

Le chat au pelage gris tournait en rond tel un lion en cage. Il était impliqué, pour la première fois depuis longtemps, dans son projet. Mais impliqué dans quel genre de projet, le suicide ?

Comment faire, c’était ridicule. Et enfin, je m’approcha de l’eau. Et par réflexe lapa le liquide incolore. L’eau était gelé en cette période d’hiver, et soudain je m’allongeais, et plongeais mon museau dans l’eau, comme si c’était un réflexe. Aussitôt j’eus la sensation de partir, non mourir, mais une drôle de sensation. Le noir. Je me réveillais, toujours dans la même grotte, mais j’avais eu un moment d’absence, le temps s’était écoulé. Alors c’était ça le message du Clan des Etoiles, le vide. J’eus une mine dépitée, et enfin les pensées se rassemblait dans ma tête, j’ai cru que j’allais exploser. Une larme coula le long de ma joue, mes moustaches frémissait. Et j’agis pas la suite sans penser au conséquence. Je me laissais tomber dans l’eau, le courrant m’emporta, mes os, mon pelage était frigorifié, il me fut quelques instants avant de ressentir la plus grande douleur à la nuque, et enfin, plonger dans le néant.