I will protect you from the dark. [PV Petite Délivrance]

Je marche, et je regarde le ciel. Le soleil redescend en douceur. C'est la fin de l'après midi. Il fait bon, un peu chaud. Presque trop, pour moi qui n'aime pas vraiment le soleil. J'attends la nuit avec impatience.. Je regarde autour de moi. J'étais partis chasser pour le Clan. A plusieurs mètres au loin, il y avait une grotte. Dans cet grotte, à midi, il faisait tout le temps une chaleur étouffante. Je n'étais pas très loin du camp. J'étais parti seul depuis plusieurs minutes déjà. Mais, trop distrait, je n'avais encore rien attrapé. Je restais à regarder le ciel, et j'enviais les oiseaux de pouvoir y voler.. Oui, je suis trop distrait. Et je ne suis pas mauvais chasseur. Mais aujourd'hui, j'avais du mal. J'essaie de me concentrer. Je sens un mouvement vers ma gauche, derrière un buisson. Je m'approche, lentement. Heureusement pour moi, mon pelage noir me permet de bien me cacher. Lorsque je suis suffisamment près, je saute. Quelques secondes plus tard, je ressors, tout fier. J'ai attrapé un rongeur, qui pendouille dans ma gueule. J'aimerai le manger maintenant, mais le Clan passe avant tout le reste. Je n'ai pas le droit. Je l'enterre, pour pouvoir le récupérer plus tard.

Heureux d'avoir enfin attrapé quelque chose, je me remets en route. J'espère bien attraper d'autres proies, pour enfin pouvoir me nourrir. Je marche pendant quelques minutes. Soudain, un petit bruit attire mon attention. Un bruissement dans les herbes. Surement une autre proie. Je commence à m'approcher. Je n'ai pas pris la peine de sentir ce que c'est. Je me fais confiance. Je m'approche donc. Les herbes s'écartent alors sur le passage d'un petit animal. J'arrête immédiatement de bouger. C'était un chaton. Ou plutôt, une chatonne. Qui plus est, une chatonne de mon propre Clan. Elle avait le pelage beige et les yeux bleus. Je la regarde. Mais que fait-elle là ? Je dois la ramener au camp. Je ne peux pas la laisser. Je me poste devant elle pour l'arrêter, essayant de prendre un air grave et sérieux. Seulement, j'aime trop les chatons pour m'énerver contre eux, et je me trouve incapable d'être en colère face à elle. En fait, j'ai l'air plus inquiet qu'autre chose. Oui, je suis inquiet. Inquiet et surpris. Je parle à la petite, essayant de prendre une voix la plus autoritaire possible. Mais je sens bien que j'ai du mal.

« Toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Retourne au camp ! »