Réveil douloureux [ Tornade d'Azur ]

« Wait for me. I don't know where I'm.
Wake me up please. Don't leave me. »


Le noir. Le flou. Un filet de Lumière. La lumière, elle se propageait sur moi, révélant notre pelage sale et souillé. Mon corps crémeux m'apparut au grand jour, bien qu'il soit noir de boue et de terre, je serais le reconnaître tout de même. L'intensité m’éblouissait, je ne voyais pas le bout de mes pattes. Tout me paraissait si étrange. J'avais peur, mais je le cachais, même si ma respiration haletante et mes tremblements me rendait peu crédible. Pfiou. Droite, gauche. Personne. Ouf. Je reprenais mon inspiration. Inspire Lumière. Tout va bien, nous allons bien. Observons, déduisons . J'ai toujours sut me repérer. Le paysage, je ne le connaissais pas. Nous ne le connaissons pas. Du vert. De l'herbe ? Je ne sais pas.

Où sommes-nous? Bonne question. Qui étions-nous ? Idiote. Quoi ? Cette voix... Je la connaissais, ô que trop bien. Cette partie de moi que je cherchais à faire disparaître. Ombre. La première partie de mon nom. Idiote ! Tu vois bien où nous sommes. Non, justement je ne voyais pas. Foutue mémoire. Moi je me rappelle petite idiote. Tant mieux pour toi. J'étais dans la mer** et bien. Je ne me rappel plus de mon passé, je ne sais pas ce que je fais la. Je ne sais pas où je suis. La première partie ne devrait pas être trop compliquée. J'ai sûrement couru, puis à bout de force je me suis évanouis. Idiote, idiote ♪. Ne pas l'écouter, et l'ignorer. Pour l'instant, je me devais d'avancer et découvrir la partie défaillante de ma mémoire.

Je ne tenais pas sur mes pattes. Mes forces m'avaient quittées. Quand ? Comment ? Pourquoi. Que c'est-il passé, combien de temps suis-je restée ici, pendant que mon esprit vagabondait dans les nuages. Pendant que ma vie s'éteignait. Non. Je n'étais pas morte. Du moins, je le crois. Je respire. Par reflex je mis ma patte devant mon museau et dans la précipitation je sentis mon souffle chaud. Ail ! Ma griffe c'était plantée dans ma patte. Tu ressens la douleur, on est en vie idiote ! Elle n'avait pas tord. Le minuscule point qui c'était formé entre mon pelage fit jaillir un minuscule coulis rouge Génial. Grouuu [magnifique bruit de ventre lums =D]. J'avais faim, et ma gorge était asséchée. Si je ne bougeais pas, je crèverais. Il n'y avait personne à l'horizon, et j'étais incapable d’exécuter le moindre mouvement. Je me relevai et tombai.
«- Et mer**. »

Je ne sais pas quand j'ai commencé à être vulgaire, c'était sûrement sa faute. Ne rejette pas tout sur moi, ma petite chérie. Faite la taire ! A qui parles-tu ? Rah. En attendant, il ne me restait plus qu'a crever ici. Je serais bientôt un cadavre. Morte de faim ou de fatigue. Peu importe. Laisse moi prendre le contrôle petite sotte. Je devais résister. Elle était peut-être plus forte que moi, mais je ne devais pas la laisser nous contrôler. Un jour, je l'effacerais. C'est une évidence. Mais, si elle pouvait se relever et marcher, je le pouvais aussi.
Un, deux, trois. Debout. Je me tenais debout. Un pas après l'autre, je m'efforçais d'avancer. Je retenais les larmes de douleurs de couler. Ridicule. Et puis, je me sentis défaillir. Combien de pas avais-je fais ? Une vingtaine. J'étais faible, et je le serais toujours.
C'était la fin.