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 It's up to me!! Sangria.

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Mélodie des Brumes
Félin Légendaire
Mélodie des Brumes


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MessageSujet: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptyVen 15 Avr - 18:13

Votre Pseudo : Sangria ou Azurite.
Lien de votre dernier RP : https://guerredesclans.frenchboard.com/t17059-entrainemenent-n1-de-nuage-pourpre-pv-melow
Lien de votre plus beau RP : Ben... j'en ai fais qu'un pour l'instant. Faut que j'me bouge mais j'ai plus trop le temps. Sinon, j'ai celui-ci avec Pluie d'Azurite.
https://guerredesclans.frenchboard.com/t13390-etre-heureux-pluie-d-azurite#186340
Mais on n'a jamais pu le finir.

Exercice : Un noctambule postera pour vous le donner.
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MessageSujet: Re: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptyVen 15 Avr - 18:15

Hey Mélow' ^^

Thème :

* Tu te trouve dans ton lycée en compagnie de quelques amies. Alors que tu tournes la tête, tu aperçoit le mec que tu aimes dans les bras de ta pire ennemie...

Tu dois :

* Écrire à la première personne du singulier.
* Bien décrire tes sentiments envers lui.
* Maintenant, tu décris ton horreur, ta stupéfaction ou ta tristesse. En fait tous les sentiments qui te traversent.
* Tu peux inclure un dialogue si tu veux. Mais si tu le fais c'est un dialogue avec le garçon en question.
* Insiste bien sur ta peine. Pleure si tu le souhaite.
* Tu as deux mois pour le rendre.

Et walà ^^ Bonne chance ♥
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MessageSujet: Re: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptyVen 15 Avr - 18:59

Ah ba ça va pas être évident. J'ai jamais été amoureuse. ^^'
M'enfin j'vais essayer hein. Merci Azur. :]
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MessageSujet: Re: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptyVen 15 Avr - 19:00

Bonne chance quand même xP
Fais-nous un beau Rp comme t'en a l'habitude hein ^^
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MessageSujet: Re: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptyMar 26 Avr - 19:30

Il n'avait qu'un seul défaut.


    Il faut que je vous dise, quand l'amour se transforme en haine et que chaque regard n'est plus qu'un coup porté au cœur. Il faut que vous sachiez que la tristesse s'empare parfois de l'âme pour la noyer dans son torrent de larmes. Il faut vous préparer aux changements de camp et autre retournement, parmi lesquels les caresses sont griffures et les mots des armes faites pour tuer. Le sourire est un rictus qui dissimule à peine la colère et le désespoir. Tout est faux, tout est mensonge. L'évidence est une claque qui attise la rage. Les poings se serrent. Il faut que vous soyez conscients de l'impact de l'amour et de son utopie sur le cœur lorsque la réalité détonne.
    Au début, la flèche touche la cible en son centre. Le mille est atteint et rien ne semble plus important que la pointe au cœur du blason. Les jours s'amoncellent sous cette douce chaleur que procure la blessure. C'est une douleur qui fait plus de bien que de mal, une souffrance enivrante qui dirige toute une vie. Et rien d'autre. Les yeux sont comme dirigés et fixés sur cette flèche, perdue entre l'enfance et l'insouciance, et l'envie de grandir. Les sentiments s'enroulent autour d'elle et forment une sorte de tourbillon qui happe tout. Un tsunami des sens dès qu'on le voit... un ouragan de bonheur et de peur mêlés qui s'enchevêtrent comme le feraient les ronces autour d'une vieille maison. Et ces émotions semblent si fortes, si dures. Elles s'enlacent autour du corps et de l'esprit à la manière d'une armure de verre que tout peut briser, mais que rien ne touche. Quelle étrange sensation que celle du cœur qui s'accélère au rythme de la respiration. Quels fous espoirs se dessinent à l'horizon d'un futur que l'on voudrait proche. On se passe déjà le film de l'avenir, on prévoit les moindres détails sans se soucier du possible ou de l'improbable. Évidemment, puisque tout peut arriver. Qui pourrait entraver le destin que l'on s'est donné? Qui oserait se mettre en travers de cette route que l'on s'efforce de tracer? Rien puisque tout serait parfait et simple. Voir la vie en rose n'est pas une illusion. Tout ne serait qu'harmonie, tout serait si beau.

    Arrêtez. On ne vit pas dans un conte de fées. Ça ce saurait. Mais je vous comprends. J'étais pareille, avant. Oui, parce que maintenant ce n'est plus le cas. J'ai vieillis. J'ai vieillis en l'espace d'une poignée de secondes. C'est la vie qui a marqué ces ridules aux coins de mes yeux. Ou plutôt, ce sont les larmes qu'elle a provoqué. Vous savez, ce genre de pleurs que rien n'arrêtent parce qu'on ne sait même plus pourquoi ils s'écoulent. La cause en est oubliée, par la honte qu'elle procure. Et moi j'ai honte. Encore aujourd'hui, de n'avoir pas su ouvrir les yeux face au danger. De n'avoir pas su entreprendre le risque que je prenais. C'est simple, une gigantesque vague a engloutit mes espoirs et mes rêves de gamine. Une vague aussi forte que dévastatrice, qui a balayé ma vie en un battement de cil. Si je l'avais vu arrivé, j'aurais sûrement survécu et résisté au choc. Mais je ne l'ai pas vu arriver. Je n'ai même pas su entendre son grondement et les chuchotements qui l'annonçaient. Pourtant il y en a eu. Tous les jours au moins. Il y avait des sous-entendus et des remarques que l'on balance au visage sans se préoccuper des répercutions. Mais ils effleuraient à peine ma pensée. En fait, ils ricochaient sur mon corps et partaient tourmenté une autre personne que moi. Je ne les ai jamais entendu, jusqu'à ce soir. Il y a comme une sorte de vengeance dans la détresse que je ressens. J'ai l'impression que toutes ces mises en garde reviennent en rafale pour tirailler les dernières traces de ma fierté. Elles font mouche à chaque coup. Pourtant, il n'y a plus grand chose à toucher. Mon orgueil s'est envolé. Mes ambitions se sont évanouies. Mes espoirs sont enterrés. Il n'y a plus rien. Plus rien. A part cet arrière-goût amer qui n'a de cesse de me hanter.

    Suis-je stupide mon dieu? Ah non, c'est vrai. Je ne devrais plus te parler à présent. Tu ne m'as pas entendu auparavant, il ferait beau voir que ce soit le cas maintenant. Bien que je sois sûre que cela te ferait plaisir, de me voir dans cet état là. De m'entendre gémir de douleur. De me refuser ta pitié. Laisse moi, quitte moi, abandonne moi. Tu ne peux rien. Tu n'as rien pu faire. C'est injuste. Pourtant, je t'ai supplié plus d'une fois. Je te soufflais avant de m'endormir quel était mon plus grand souhait. Je me souviens même avoir joins les mains pour mieux te sentir. Foutaises. Si tu vivais dans le cœur des gens, tu aurais eu un palace dans le mien. Quoique tu aurais du le partager. Je le c*onçois parfaitement. A vrai dire, je crois même que j'aurais préféré t'éjecter plus tôt si cela avait voulu dire que lui y serait resté. Je vous ai perdu tous les deux. Et tu n'as rien fait pour m'aider.
    Je sais, c'est simple de rejeter la faute sur toi. Mais que veux-tu. Je l'ai déjà fais sur mon dos. Je continue d'ailleurs. Mais puisqu'on m'a parlé de toi et de ton pouvoir sur l'humanité, je pensais que tu avais un rôle à jouer dans chacune de nos vies aussi. Je crois m'être trompée. De toutes façons, des plaintes comme la mienne, tu dois en recevoir un paquet. Tu n'as qu'à faire comme pour les autres. Oublie les. Oublie moi. Je ne suis plus rien. On m'a vidé de toute la vie qui me parcourait. Mon sang n'est plus pur, mon esprit s'est embrumé dans la suie du désespoir. Ba. Je ne suis qu'un nom sur la longue liste des malheureux. Et encore... Je déteste me plaindre. Voilà où j'en suis réduite. Une loque, une larve qui ne sait plus prendre de plaisir à regarder les oiseaux dans le ciel, à sentir le parfum d'une fleur ou même à sourire devant les cabrioles de son chat. Mais que je hais ce sentiment de paresse... ce néant qui suit une perte! Dans la loterie de la malchance, je crois avoir gagné le gros lot. Pour une fois que ça m'arrive, ça aurait au moins pu être heureux. Et cette plaie qui me brûle impitoyablement en moi même. Tout l'atteint sauf moi et le réconfort. Quelle douleur... je n'avais jamais ressentis ça avant... Il faut dire que je n'avais jamais ressenti ce feu là non plus. Celui qui a fait fondre mon cœur l'a aussi fait rôtir sur le bûcher de l'injustice.

    Mais peut-être n'y a-t-il que le temps pour panser mon mal.

    Je crois que je deviens folle. Je vous écris sans même vous dire de quoi il s'agit. Les plus aguerris auront vite comprit. Les petits jeunots doivent encore se poser la question. Enfin, pour ceux qui ont tenu jusque là. Les autres auront tourner la page rapidement. Comme je les envie. Moi aussi, je veux tourner la page. Non, je veux la chiffonner, la tordre, la déchirer et la jeter au feu. Les flammes lècheraient les moindres particules de mon passé pour les détruire à tout jamais. Ma mémoire effacerait les cendres qui aurait tenu tête à la purification. Rien ne serait jamais arrivé. Ce serait perdu dans le labyrinthe qu'est l'oubli et l'ignorance. Stoppe là miss, tu t'enfonces encore dans tes rêves de gamine. J'aime pas les histoires de prince charmant. Pas pour ce qu'elles disent. Pour ce qu'elles montrent. Soi-disant, quelque part, quelqu'un serait là, les bras ballants à attendre son âme-sœur? Soi-disant, un pauvre type serait né pour moi, et serait paumé à l'autre bout du monde ou chez mes voisins? Sérieux. Je croyais l'avoir trouvé mon prince. Mais bien sûr, ni les ânes, ni les chats ne parlent, et croyez moi que ce prince là est resté crapaud. Et ça, c'est dur quand on ne s'y attend pas. Il y a d'abord cette sorte de fausse surprise qui laisse rapidement place à la désillusion la plus complète. Et puis, il y a le cynisme et l'ironie du genre "Nan mais qu'est ce que tu croyais? C'est toi qu'est paumée ma belle. Il va être temps d'abandonner tes barbies et de rentrer dans la cour des grands." Et puis y a aussi la tristesse et la colère. Celles-là, elles forment la première vague. Ce sont elles qui déblayent le passage pour laisser passer les suivantes. Elles sont là pour briser la carapace de verre et pour faire suffoquer leur proie. Après, y a le dégoût. C'est incroyable ça non? On adore quelqu'un pendant des lustres. On recherche le moindre de ses regards, et si par miracle l'un d'eux nous frôle le visage on en fait un véritable rayon de Soleil. Puis il y a ceux qui durent un peu plus longtemps. Parfois, ils sont agrémentés d'un sourire non négligeable. Ceux-là... ce sont les plus grandes victoires. Ce sont ceux qui font germer les plus belles prophéties. Les plus meurtriers de tous. Le dégoût. Deuxième vague. Celle qui rase d'un peu plus près, celle qui efface un peu plus. Mais ça ne suffit toujours pas. Alors il y a la honte. Plus dévastatrice que tout le reste. Il y a la honte de s'être laissé prendre au piège. On a la honte de "celui-à-qui-on-ne-la-fait-pas" mais qui s'est encore fait avoir.

    J'en suis encore là moi. J'ai l'impression d'être le moucheron englué dans une toile d'araignée. Je la sens, elle est là qui attend la fin. La mienne en l'occurrence. Elle est dans l'ombre et guette le plus petit de mes gestes, jusqu'aux battements de mon cœur. Elle bave d'impatience devant ma perte. Et moi, je m'enroule encore dans ses fils d'argent, qui paraissaient si brillants au Soleil. Les perles de rosée les illuminaient de grâce et de beauté... elles troublaient ma vision et épuisaient ma prudence. Et j'ai foncé, tête baissée. Je me suis engouffré dans ce qui semblait être l'ouverture. Voilà ce qui arrive, quand on se berce de douces illusions. L'araignée, c'est la dernière vague. C'est la déprime comme on l'appelle couramment. En fait, c'est le gouffre aussi fascinant que dangereux qui nous attire irrémédiablement en son être. C'est la faille qu'il ne fallait pas découvrir... celle qui est là mais qu'on ne voit pas. C'est l'araignée. Elle pose des pièges dans chaque coin de l'esprit et attend sagement son heure. Elle arrivera, tôt ou tard. Il y a toujours de quoi nourrir l'araignée. Toujours. J'en arrive à me demander pourquoi je ne l'ai pas encore laissé me manger toute crue. C'est simple, il suffirait d'arrêter de me débattre. Il suffirait de cesser la lutte et de patienter jusqu'à ce que ses mandibules ne se referment sur moi. De toutes façons, mon humeur et ma joie sont déjà siennes. Et puisqu'elle récupère ma fierté et mon orgueil, autant abandonner et écraser cette volonté qui me tient encore debout. Autant tout lui laisser... mon âme et mon corps. Si elle aime à se nourrir de la souffrance des autres, qu'elle emporte la mienne et qu'elle m'achève. Je ne suis plus qu'une coquille vide, ballotée par le flot de ma rage. Mes larmes se sont asséchées depuis longtemps déjà, creusant de longs sillons sous mes yeux. Le fond n'est pas loin. La déchéance m'attend. S'il ne faut que ça pour que le gouffre me happe, je plongerais bien dès maintenant. Qui me retiendrait ici... à part lui?

    Tout ça pour ça. C'est si inutile. Si futile. Mais c'est si grand. Pourquoi les grandes choses ont elles si peu d'importance? Cela prend tant de place en moi que cela pourrait au moins être plus intéressant. Mais non. Les autres me réconforteront sûrement par des remarques comme "C'est le premier! Pas le dernier!", ou bien "T'es jeune encore. Y en aura d'autres. C'était qu'une amourette, ça te passera.". Certes. J'en suis aussi consciente qu'eux. Mais si ce n'est rien, pourquoi cela fait-il autant de dégâts? J'ose à peine imaginer la prochaine rafale. Si un autre me vole mon cœur, il aura intérêt à le cacher dans un coffre et à l'enfermer à double tour. Je ne voudrais surtout pas le récupérer aussi violemment. Ce n'est pas à vivre plus d'une fois. Bon. Il va bien falloir que j'aborde le vif du sujet. Vous allez peut-être en sourire. C'est le plus croustillants pour les amateurs de potins et les tueurs d'amour. Vous écarterez mon histoire d'un geste de la main. Un clic suffira. Visez la croix rouge, en haut de la page. Visez aussi bien que la flèche qui m'a atteinte. Vous ne raterez certainement pas. Et les C*onséquences seront moindres. Riez sur mon histoire maintenant. Il n'y a que ça à faire. Vous n'avez pas à vous apitoyer sur mon sort. Je ne suis pas la plus mal lotie. Je n'ai pas la prétention de le croire, et je me plains assez bien toute seule pour qu'une armée d'internautes le fasse à ma place. Alors pitié ne me plaignez pas. Quelle ironie.
    C'était hier. Hier à peine. C'est si frais. J'ai l'impression que cela fait des années que je l'ai quitté. Pourtant, ça ne fait pas 24 heures encore. En fait, il est 4 heures du matin. Dans 4 autres petites heures, je le retrouverai. Pour lui, rien n'aura changé. Pour moi, tout un monde ce sera écroulé. Je ne serai plus que ruines. Et puis, j'aurais sûrement une tête de déterrée. J'ai déjà observé mon reflet dans le miroir. Mais la vision de mon être m'a paru si désagréable que j'ai préféré frapper la glace. Elle s'est brisé "comme un éclat de rire". Bref. Je suis une morte-vivante plantée derrière son écran d'ordinateur, à écrire à une bande de fantômes que je ne connaitrai jamais, tout ça pour alimenter un peu encore ma tristesse et votre soif de nouvelles croustillantes. Je suis tombée bien bas. Mais j'avance, vous allez finir par vous impatienter. Je me livre, je me livre. Continuez. C'était hier donc, je peux vous dire l'heure exacte, je regardais ma montre à peine 2 minutes avant "ça". J'aurais dû garder les yeux dessus d'ailleurs. Je n'aurais pas évité le pion sous le préau, mais je n'aurais pas vu l'horreur qui a suivi.

    Ils étaient là, collés l'un à l'autre comme un mollusque sur un rocher. Quand j'y repense ça me dégoûte encore plus. On a l'air de ça quand on s'embrasse? J'avais élever au rang de divin le bai*ser... ils ont réussi à m'écœurer ces deux là. Ou alors c'est la haine qui parle pour moi...? Bref. Passons. Ils étaient là. Lui et elle. Elle surtout. Comment a-t-il pu, sérieux? Comme je la hais. Et même pas à cause de ça. Nous deux, ça date de bien avant ça. J'dirais, à vu de nez sur la dernière décennie de ma vie, que ça fait bien 8 ans qu'on se déteste mutuellement. Depuis le primaire quoi. Je ne sais même plus comment ça a démarré. Mais je suis sûre que je la hais. Il me semble bien que c'était une histoire stupide comme on sait en faire entre filles à 9 ans. En tous cas, ça a bien évolué aujourd'hui. Elle fait partie du gang des superficielles du lycée. C'est l'une de celle qui a sa trousse de maquillage complète fourrée dans son sac, entre son classeur d'éco et son livre de maths. Comme quoi, on a tous nos priorités. C'est dingue ça d'ailleurs, à chaque fois que je vais aux toilettes je la retrouve devant le miroir à saupoudrer son nez de poudre pour avoir un teint hâlé. Ridicule. S'il la voyait comme ça tous les jours, il n'aurait jamais céder à la tentation. Ça l'aurait rebuté c'est sûr. On ne tombe pas amoureux d'une fille qui a besoin de dizaine de soins et de crèmes différents pour avoir un semblant de beauté sur le visage. C'est le genre de nana qui hurlera à sa première ride et qui se fera lifter par n'importe quel boulet de chirurgien pour vu que cela soit bon marché et efficace. Je lui souhaite tout le mal du monde, elle ne mérite pas ma clémence. Quoique. C'est p'tet bien la seule raison qui fait que je pourrais peut-être ne plus regretter un jour. S'il l'aime vraiment, c'est qu'il y a une facette de lui-même qui m'a échappé. Une facette tellement rebutante que j'ai bien fais de ne pas m'avancer un peu plus dans notre relation. J'aurais été trop déçue. Déjà là... Quelle saleté. Je les hais tous les deux. Je suis resté immobile devant cet immonde spectacle, sans pouvoir détacher mes yeux d'eux. Ils se fichaient pas mal de moi d'ailleurs. Ils ne m'ont pas jeter un regard. Quelque part, c'est rassurant. Je suis peut-être la seule à connaître le fond de ma pensée actuelle. Et ce pion aussi. Et le p'tit nouveau du lycée qui observait l'entrée du préau. Et puis... et puis tout le monde. Tout le monde peut savoir ce que je ressens. C'est tellement évident. Je crois avoir extériorisé tout le mal que je supportais. Je ne pouvais d'ailleurs pas faire autrement. Il est bien trop fort. Il est bien trop grand. Il doit dépasser de tout mon corps et s'épanouir sur les yeux de ceux qui croisent ma route. Ils doivent tous savoir. Comment aurais-je pu cacher mon malaise? J'ai subis toute la journée la vision du nouveau couple. Mais je n'ai pas versé une seule larme. Le semblant de fierté qui me restait a tenu bon jusqu'à ce soir. Et puis, tout s'est déversé. Une vanne s'est ouverte, et je crois m'être entièrement vidé de mes larmes. Je ne pleurerai plus jamais pour un mec. Plus jamais. Je me fabrique en ce moment même un blindage infranchissable avec ces images du couple à l'américaine. Vous savez, ce genre de duo qui dépasse le temps et les frontières, qui semble si bien dans sa peau. Comme si les deux parties ne faisaient qu'une.

    Mais c'est un mensonge. C'est une erreur de croire que tout est éternel. Plus jamais je ne prononcerai le mot amour avec la même désinvolture. Son pouvoir est terrifiant. Je ne voulais pas le croire. Je me suis pris un retour de bâton qui laissera des traces pour longtemps. Il était si parfait. Il n'a qu'un défaut. Une unique épine qui me tiraille encore le cœur. Il n'y avait qu'une seule fausse note à sa partition. Comment ai-je pu être si bête? Si aveugle devant l'évidence? L'enfant en moi s'est tût. Elle n'a plus son mot à dire sur mon avenir. Je n'ai plus ce rêve insensé de trouver l'âme sœur. Elle était à deux pas de moi seulement. Et elle s'est éloigné. Je la vois encore me tourner le dos et hausser les épaules devant ma tristesse. Plus j'y repense, et plus je m'accuse de ce désastre. C'est vrai, j'ai tout misé sur un faux espoir. Le bon numéro n'est pas encore sortit. Y a-t-il seulement une seconde chance? Pourquoi y en aurait-il une au fait? J'ai mal calculé mon coup c'est clair. J'ai envie de me retourner moi aussi, et de m'éloigner du champ de bataille que j'ai perdu. Mais c'est impossible pour le moment. Je reste prostrée devant la catastrophe que j'ai peut-être provoqué. Tout semble si complexe maintenant. Je veux retourner en enfance. Dans un monde où la franchise est seule maîtresse des relations. Dans un monde ou la vie est si longue et si prometteuse. Je veux retourner en enfance, lorsque notre seul désir est de grandir pour avoir un travail qui nous plaît, un amour qui dure, et une vie heureuse. Là, je n'ai même plus cette volonté. Je veux juste m'enterrer dans le noir et ne plus paraître à la lumière du jour. Et toujours cette image qui revient, qui tourne inlassablement dans ma tête. Toujours, ces mêmes sourires qui se rapprochent. Toujours cette même fausseté dans son regard à elle. Elle se moque de lui. Je ne leur donne pas 1 mois. Mais pour moi, ce sera déjà fini.

    Il n'a qu'un seul défaut. Il en aime une autre.
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MessageSujet: Re: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptySam 30 Avr - 17:06

Nan mais quel beau Rp franchement <3

*Présentation : 2 / 2
La présentation est très jolie et bien mise en forme. Super

*Vocabulaire : 3 / 3
Très bon vocabulaire, bien utilisé et approprié à tous les sentiments etc...
*Formation des phrases : 2 / 2
De longues phrases bien construites et très bien tournées.

*Longueur : 1 / 1
Woaw ! Ce texte dépasse carément le nombre de lignes imposées ! Génial.

*Orthographe : 2,5 / 3
Juste quelques fautes par-ci par là, mais bon, dans l'ensembl, ya pas beaucoup de fautes.

*Style : 4 / 4
Tout simplement magnifique <3 Des figures de style, des sentiments et tout le blabla ! Juste bravo (:
*Respect du thème : 5 / 5
Juste parfait ! Tu as tout respecté, bien tout formulé, rien oublié !

Note finale : 19,5 / 20 !! Bravooo ! Magnifique Rp !
Rang : Capitaine =)

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MessageSujet: Re: It's up to me!! Sangria.   It's up to me!! Sangria. EmptySam 30 Avr - 17:35

Merci Azur. J'en espérais pas tant! It's up to me!! Sangria. 1600814199
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