Sujet: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Lun 7 Mar - 13:59
P a t t e .x. R e b e l l e
Nous vivons dans un monde fou. Je l’avais rapidement compris. Un monde corrompu par une frénésie totale. Nous nous plaignions sempiternelle de celui-ci, mais peu de gens peuvent profiter de son revers ésotérique. Je faisais partie de ses êtres éternellement mélancoliques. Cela a toujours fait parti de mon caractère, et je ne puis le contredire. Pourtant, lorsqu’une fatalité m’a menée au firmament, je ne pus m’empêcher de regretter ma vie d’antan. Bien que la vie puisse être sombre et misérable, le bonheur constant d’un défunt ne provoque guère une osmose, mais plutôt une infernale lassitude. Je fis partie des rares chats voulant à tout prix vivre. Cela allait contre tout principe, et pourtant. J’avais besoin d’être heureuse avec ces chats bizarres, de vivre la faim, le désespoir, pour mieux apprécier la lumière. C’est également pour ce cas que je passais de longs moments dans les rêves de mes amis ayant la chance d’être encore vivant. Mon amour pour Liberté des Ombres était trop fort pour supporter la séparation. Mais je ne l’ai jamais retrouvé. Que ce soit dans les rêves, ou dans les cieux. L’unique hypothèse me restant est que Blue s’est dirigé vers d’autres cieux, aussi libre que le jeune mâle que j’ai tant aimé. Il était ma boussole, mon étoile polaire, et je n’eu le plaisir de trouver son équivalent dans les cieux. Mes sentiments avaient toujours étaient mitigés entre lui, et Âme Sombre, mon mentor défunt. J’avais besoin des deux, et sans le géniteur de mes enfants, je me sentais éternellement seule. Mes enfants … Mon fils, ou était-il ? J’avais la certitude qu’il était mort, mais il n’a du pas rejoindre le clan des Etoiles. Petit Reflet, ma perle, le miroir de son paternel, le retrouverais-je un jour ? Quant à ma fille, elle était présente. Je l’observais longuement. Nuance Claire était si belle. Elle allait bientôt mettre bas. La destinée avait déjà noté sa mort sur le carnet de son histoire. Cela m’attristait, mais je savais qu’elle serrait heureuse au Clan des Etoiles. Son caractère, bien que fort, serra s’adapter. Le mien, jamais. Il me restait néanmoins une chance de recommencer à zéro. De revivre ma vie, d’oublier Liberté des Ombres. Je savais que je pouvais revivre. Mais c’était interdit. Il fallait laisser le cycle sempiternel de la vie continuer. Un mort n’avait pas le droit de le bouleverser. Et pourtant, c’Est-ce que j’allais faire. Je n’avais pas peur. Cela aura de fortes IDIOTSéquences. Des défunts tenteront de me ramener vers eux, en vain, jamais je ne me laisserai faire. Rebelle ? Moi ? Normalement, non. Et pourtant, à partir de ce jour, je serais l’archétype du criminel. Je réincarnerai. Je serrais Patte Rebelle, en hommage à mon acte interdit.
***
#. Encore ce drôle de rêve. Décidemment, je dois être un phénomène psychiatrique. Patte Rebelle se leva rapidement. Elle regarda autours d’elle. Ses frères et sœurs dormaient paisiblement. La chatonne les regarda tendrement, comme une procréatrice envers sa marmaille. Ils étaient seuls contre tout le monde dans ce clan. Personne ne les aimaient, ne leur donnait à manger. Ils devaient se battre seuls. Bien que personne n’aurait voulu l’avouer, une discrimination constante régnait dans le clan. La jeunette n’osait même pas se nourrir. Son corps était famélique. N’importe qui aurait pu avoir de la pitié pour elle. Et pourtant, ce n’était pas le cas. La jeunette était victime d’une ignorance constante par les chats du clan du Tonnerre. Et pourtant, elle ne les détestait pas. Patte Rebelle, au contraire, les comprenait. Dans sa famille, ils étaient tous différents. Surtout Joey, avec son don de voir Klyde. La jeunette en avait également celui d’être tarée. Elle avait l’impression de voir toujours des fantômes de chats, très abstraits. Seul leurs silhouettes se découpaient dans le paysage. Généralement, ils voulaient la tuer. Cela virait totalement à la paranoïa. Au fur et à mesure que la chatonne grandissait, elle devenait totalement tarée. Encore si elle pouvait voir Klyde, son frère défunt. Mais non ! Son don ne marchait pas pour lui. Donc, par simple déduction, c’était de la pure folie. Cette idée la fit soupirer, et d’un pas résolu, elle quitta le camps. Aucun guerrier la retint. Il s’en fichait qu’elle se fasse dévorer par un renard. Qu’importe. Elle savait que cela ne lui arriverait pas, et ces avortons seront tristes de la voir rentrer intacte le soir même.
Rukia se dirigea droit vers le territoire du Vent. C’était uniquement là bas qu’elle se sentait bien. Son corps lui faisait des siennes. Bien que la femelle était très rapide et agile pour son âge, la faim la détruisait totalement. De plus, Patte Rebelle ne savait pas chasser. Son frère lui offrira sûrement une proie tout à l’heure. Pour le moment, elle pouvait tenir. Trop préoccupée par IDIOT estomac, la gamine ne vit pas qu’elle était arrivée dans un cimetière. Elle sentait la terre battue et tarie, l’odeur des cadavre étouffés. Des fleurs étaient plantées en guise de sépulture. Rukia eut la gueule circulaire lorsqu’elle vit, au loin, un magnifique cerisier fleurie. Ses pétales écaillaient le ciel. Quelques une tombaient sur une silhouette d’encre. La jeunette mit du temps à reconnaître que c’était un chat. Il était grand, musclé, bien battis, mais ses traits étaient fins et froids. Son visage affichait un sempiternel stoïcisme. Les touches rosées sur son pelage dut aux fleurs de cerisier lui donnait un air paisible. Il la fixa brièvement, et d’une seconde à l’autre, il disparut. La jeunette tenta de trouver l’endroit ou il s’était caché, mais en vain. Ce félin mystique n’avait laissé aucune trace. Bizarre. Encore une de ses hallucinations. Troublée, elle s’approcha du cerisier. Patte Rebelle y vit un chaton, venant d’arriver. Il fixait une branche. Curieuse, elle fit de même. Un chat s’y tenait, le même que tout à l’heure. Ses prunelles le fixèrent avec intensité. Lorsqu’elle tenta de dire un mot, il disparu, comme tout à l’heure. Le chaton de tout à l’heure, au pelage d’un drôle d’orange, parut surpris. En toute évidence, il ne l’avait pas encore vu. La petite chatte ne se manifesta pas, cherchant des yeux l’ectoplasme d’encre. Elle le vit, non loin, entrain de charger à une vitesse incroyable sur le chaton un peu plus vieux qu’elle. Celui-ci, comme un gros bêta, ne l’avait pas vu et cherchait toujours dans le branchage. La jeunette accoura avant qu’il se reçoivent cet uppercut qui serrait sûrement mortel. Elle le poussa rapidement, l’accompagnant avec hâte dans sa chute. Hélas, le chat d’encre avait un peu touché la femelle. Un filet d’hémoglobine coulait sous sa prunelle gauche azurée. L’ectoplasme, lui, avait à nouveau disparu, mais cette fois-ci, elle ne sentait plus du tout sa présence. Sa fine blessure ne lui fit pas du tout mal. La féline se jeta, et cracha vivement à l’adresse du mâle :
« - Tu es fou ! Il aurait pu te tuer ! »
Blaze Justice Félin Légendaire
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Jeu 10 Mar - 20:51
P a t t e E x a l t a n t e ----------
Un paisible matin, Ichigo se leva. Il ne faisait pas beau. Pas du tout même. Les temps avaient beau devenir de plus en plus réchauffant, ils ne l’étaient pas encore a un point que pouvait supporter un chaton aussi jeune que Patte Exaltante. En ouvrant doucement les paupières d’un geste lénifiante, il regarda le toit de la pouponnière. Seul, il était seul. Personne autour de lui, même pas une de ses deux sœurs. Il soupira, puis écouta pendant quelques longs instants, qui lui parurent plutôt une éternité entière, les ronflements incessants des futures mères, les reines pleines ou qui allaitaient leurs progénitures, ronfler comme de vulgaires voyous. Il aimait bien les observer. La paix qu’il ressentait en les voyant la, sans inquiétudes ni troubles, le rassurait un peu. Au moins il y avait quelque chose de bon dans cette vie. Ses yeux se perdirent un moment dans le vague. Il revit l’affreuse scène qu’il voulait à tout prix oublier. Depuis sa mort, il s’était juré de ne plus repenser à sa défunte maternelle. Mais, incapable comme il l’était, il ne réussissait point du tout à tenir sa promesse. Chaque matin, a voir les autres minuscules futurs apprentis qui étaient censés être ses camarades, il se demandait pourquoi eux, ils avaient droit a une mère et a une belle vie de famille, et pas lui. Son père, c*n comme il l’était, passait son temps à bouder dans son coin, disant qu’il allait chercher du gibier pour nourrir ses descendances, alors qu’il ne revenait presque jamais avec ne serait-ce qu’un insecte dans la gueule. Quel incapable. Il était tellement bouleversé par la mort de sa compagne, Tendresse de l’Ange, qu’il perdait la boule. Au moins son fils n’était pas comme ca. Pourtant, il se demandait ou était bien passées ses deux sœurs…
A ce moment précis, il vit qu’un autre chaton le regardait, curieux. Il faisait partie de la nouvelle portée. Sa mère dormait à poings fermés, épuisée de son accouchement la veille au soir. D’habitude, le rouquin orange n’en voulait pas aux autres pour ses malchances. Ce matin-la, si. Il jeta un regard noir au petit garnement, qui se mit tout de suite a chialer comme un sale petit égotiste. Réveillée par les hurlement du sale gosse, quelques reines ouvraient les yeux autour du jeune Patte Exaltante. « Tsk » soupira-t-il, avant de marcher à pas lourds et énervés vers la sortie de son dortoir. Sans tenir compte des regards assassins que devaient lui lancer les maternelles, il s’ébroua puis regarda le ciel. Il faisait jour, à présent. Il faisait jour, et les rayons du soleil filtraient a travers les nombreux nuages matinaux. Pourtant, le jeunot ne se sentait pas comme au printemps. Bien sur, il était heureux que les jours se fassent plus chauds. Mais il ne le remarquait qu’à peine. Le ciel était toujours voilé, ce qui l’empêchait d’admirer les étoiles la nuit, et de bronzer le jour. C’était comme disait le jeune lieutenant qu’il admirait tant, les bon temps n’arrivait pas assez vite. Un léger bruit parmi les buissons attira son attention. Une ombre rodait tranquillement parmi les épines et les feuilles mortes. Une silhouette couleur d’encre, qui était presque transparente, semblait le regarder. Il s’aperçut alors que ses yeux rouges étaient bien rivés sur lui. Malheureusement, ces yeux sanguins ne semblaient pas juste l’observer. Ils semblaient plus le traquer. Nuance. Quand enfin cette espèce de chat sombre et translucide se rendit compte qu’il avait été repéré, il accourut loin du camp, cherchant refuge surement en de territoires ennemis. Grosse erreur. S’il croyait pouvoir lancer un regard aussi noir et assassin au grand Patte Exaltante et s’en tirer, il allait devoir en payer les IDIOTconséquences. Tant pis pour lui, ca faisait d’ailleurs un peu de sport pour le jeune, histoire de tenir la forme un peu. Au pas de course, il suivit le félin défunt. Voyez-vous, Ichigo savait très bien ce qu’il faisait. Depuis la mort de sa maternelle, il avait vite compris qu’était la silhouette sombre et obscure qu’il avait vue près d’elle ; c’était un mort. Oui, il avait le don de voir les ancêtres de jadis. Mis à part sa petite famille, personne ne le croyait. On le traitait parfois de fou même, mais l’histoire racontée était plutôt celle ou il avait cru voir un fantôme à cause du choc de voir sa mère mourir devant ses jeunes yeux. Alors la, franchement. Comment les guerriers pouvaient-ils se croire aussi intelligents, alors qu’ils n’arrivaient même pas à comprendre le don d’un simple chaton ? Apparemment, même les chefs et lieutenants, ainsi que les grands guerriers et vétérans semblaient c*ns dans ce monde.
Quelques minutes s’écoulèrent avant qu’il n’arrive vers les limites de son territoire. Ils étaient à présent arrivés à l’Aube Harmonieuse. Devant lui se tenait un grand arbre, un grand chêne. Il était déjà en fleurs, ce qui était rare à cette époque d’ailleurs sombre de l’année. Les prunelles abyssales couleur marron sombre du jeune félin orangé se perdirent un court instant dans le vague. Les pétales portaient déjà avec fierté leur couleur rosée. C’était une scène magnifique à voir. Le tronc en bois sombrement brun était en parfait harmonie avec ses filiations roses, qui prenaient quelque peu des couleurs qui se ressemblaient un peu, grâce à l’âge et au temps qu’ils avaient passés sous la froide bise d’hiver. Il semblait même que l’âme de cet arbre veillait sur les esprits défunts, leur donnant en cadeau ce dernier spectacle, avant qu’ils ne s’en aillent rejoindre l’au-delà. Pendant une seconde, Ichigo se demanda si un jour, il serait enterré la aussi. Car oui, il se trouvait dans un cimetière. Marchant sur le sol, il n’éprouvait aucun dégout au sentiment de cheminer sur des cadavres enfouis sous le sol. Pourquoi ? Déjà parce qu’ils étaient a plusieurs mètres sous la terre, donc, loin de ses petites pa-pattes. Ensuite, parce qu’il n’éprouvait rien pour ou contre les morts. Il les voyait tous les jours et avait l’habitude d’eux, et n’en avait donc point peur. De toute façon, qu’est ce qu’ils pouvaient lui faire ? Lui, il était vivant. Il avait une vie, a la limite même une raison d’être. Alors qu’eux, ils étaient morts. Bien fait pour vos gueules, pensait-t-il au fond de lui, le sourire aux lèvres. Les morceaux de fleurs tombaient à présent sur l’âme mourante, qui était assise au pied de l’arbre. Elle avait beau paraitre chat, elle ne l’était point du tout. Une nouvelle brise vint alors ébouriffer le pelage du jeune chaton roux. Apparemment, l’autre l’avait senti aussi, car il se leva et disparut d’un coup. Surpris, il ne l’était guère. Il avait plus que l’habitude de voir des traits félins disparaitre comme ca dans le vide, puis réapparaitre quelque part autour de lui. On aurait dit que celui-ci cherchait à jouer avec lui, comme s’il voulait lui mener quelque part. Mais ou, et pourquoi un défunt guerrier ferait-il cela ? Cela n’avait donc aucun sens.
Quelques branches plus haut dans ce grand arbre, il remarqua un mouvement parmi les légers bruits du feuillage. Voila l’ombre. Elle le regardait encore. Mais qu’est ce que tu me veux, au juste, sale mort ? demanda-t-il sans sa tête, comme s’il voulait communiquer par esprit avec cet… esprit. D’ailleurs, pendant quelques secondes, il pensa avoir réussi. La tete de l’inconnu sembla basculer d’un côté, un peu comme s’il cherchait les mots pour répondre. Mais il ne le fit pas. Il disparut à nouveau. Un peu surpris et confus à la fois, Ichigo regarda en blasphémant de droite a gauche afin de le retrouver. Il ne put comprendre tout de suite ce qui se passe juste après. Une seconde ne passa même pas qu’il sentir une nouvelle présence derrière lui, avançant à pleine vitesse vers son dos, comme en cas d’attaque. Il ne put se retourner a temps ; quelque chose autre venait le heurter aux cotes, le propulsant donc a quelques longueurs de renard de la. Il repoussa le poids qui était sur lui pour tenter de retrouver l’ombre. Il avait seulement levé les yeux a temps pour le voir a nouveau disparaitre. Son corps déjà translucide devint invisible. Cette fois, il n’allait pas réapparaitre de sitôt. Il tourna donc la tête vers ce qui l’avait poussé. Devant lui, il fut surpris de voire une petite chatonne, à peu près du même âge que lui, voir moins. Son corps petit et frêle semblait être fait de charbon un peu clair, un noir sombre mais pas non plus obscur. Ses yeux étaient d’un bleu abyssal, beaux et profonds. Sa silhouette était fine, en parfaite harmonie avec la seule chose qui n’était pas du même couleur que sa fourrure ; ses prunelles. Qu’est ce qu’elle était jolie… mais avec son maigre petit organisme, Patte Exaltante ne put que croire qu’elle avait l’air fragile et faible. Une erreur ? Sans doute. La réponse était à venir…
- Tu es fou ! Il aurait pu te tuer ! lâcha-t-elle en se levant brusquement.
Ichigo faillit lâcher un fou rire de surprise. Jamais il n’aurait cru qu’une aussi petite chatonne puisse lui parler d’un ton aussi égal, voir supérieur. En plus, elle ne se mêlait pas vraiment de ses affaires en disant cela. Qu’est ce que ca pouvait lui faire qu’il crève ? S’il voulait crever, il le ferait. Il n’avait pas du tout besoin de son accord pour le faire. Et il n’avait jamais demandé son aide. Si elle ne voulait pas se risquer pour lui, pourquoi le faire ? Quelle idiote. En plus, qu’est ce qu’une chatonne du Clan du Tonnerre faisait sur ses territoires, ceux du Clan du Vent ? Ca se sentait à son odeur acerbe qu’elle faisait parti de ce Clan faible. Elle n’avait donc pas le droit d’être ici. Comment osait-elle en plus dire que c’était lui le fou ? Puis une chose le frappa ; comment avait-elle pu voir l’ectoplasme ? Jusqu'à présent, on l’avait traité de fou sur tous les niveaux pour la simple et mauvaise raison qu’il prétendait voir des prétendus fantômes. Lui, il n’avait jamais douté de lui, pourtant, c’était quand même un peu illogique qu’il ait ce don, alors que ca ne venait de personne dans sa lignée ou autour de lui. Pourquoi pouvait-elle alors les voir, ces morts, elle aussi ? Était-ce un signe ? Était-ce pour cela que ce fichu chat mort l’avait conduit d’une certaine façon à cet endroit précis, à ce moment précis ? Peut-être. Peut-être pas. Ca en revenait à se poser la question suivante ; le destin existe-t-il ? La réponse à cette question, le jeune rouquin était bien trop jeune pour le savoir. Aussi encore un peu jeune pour se faire mal au crane en cherchant.
- Je ne suis pas fou, je t’apprends, rétorqua-t-il. Je suis Ichigo, fils d’un c*nnard qui vaut de toute façon mieux que toi. Si t’as un problème avec ma façon d’agir, la prochaine fois, t’as qu’a me laisser crever. Je veux bien admettre que t’as l’air mignonne, petite, mais si tu commences à me faire la morale comme une vieille mère, tu vas vite me saouler.
Trafalgar Star As des Chats
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Ven 11 Mar - 16:12
Patte Rebelle Peu être est-ce pour ta bêtise que je m'attache à toi ?
| J'ai fait cours, au moins on va plus vite. (; | Lorsqu’elle lâcha ces mots, d’une voix fort courroucée, elle vit que le visage du rouquin devenait de plus en plus malicieux. Elle eut envi de le cogner jusqu’à l’assommer. Comment ce petit avorton, ce satané petit rouquin, pouvait se permettre de la regarder avec tant d’ironie ?! C’était blasphématoire ! Ok, elle faisait la moitié de sa taille, et elle était maigre comme un coucou. Mais si elle lui mettait un coup de patte là ou elle pensait, il serait raide mort. Néanmoins, il serait embêtant de faire agoniser un crétin qu’elle venait de sauver. De plus, elle sentait en lui quelque chose de différent. Son aura était beaucoup plus forte. Rukia avait toujours eu une déduction et une intuition digne d’un membre du clan des étoiles. Elle arrivait à savoir des choses qu’un être normal n’arriver pas à déduire. Mais la jeunette ne pouvait pas non plus tout deviner. Elle n’était ni médium, ni devin.
« -Je ne suis pas fou, je t’apprends, rétorqua le jeunot arrogamment. Je suis Ichigo, fils d’un IDIOT*rd qui vaut sans doute mieux que toi. Si t’as des problèmes avec ma façon d’agir, la prochaine fois, t’as cas me laisser crever. Je veux bien admettre que tu as l’air mignonne, petite, mais si tu commences à me faire la morale comme une vieille mère, tu vas vite me saouler. »
Ichigo, sympa comme patronyme. Si il avait la grande gu*ule en moins, il serait même mignon. Elle avait de plus en plus envie de le cogner pour son ton presque goguenard. La chatte aurait dut le laisser pourrir en Enfer. Non, si Patte Rebelle l’eut fait, elle s’en serait voulu toute sa vie pour avoir tué son semblable. Elle n’était pas la seule à avoir déjà vu cet ectoplasme, et cela la rassurait énormément. La jeunette n’aurait jamais pensé qu’un autre chaton, sûrement plus âgé qu’elle, pouvait voir les morts qui déambulaient. Elle mit du temps à se rappeler de la silhouette d’encre du défunt aux pétales de cerisiers. La noiraude avait ressenti une drôle d’accointance à sa vue. Mais d’où le connaissait-elle ? De toute sa vie, elle était persuadée de l’avoir jamais vu. Et pourtant, l’enfant était persuadée qu’elle le connaissait d‘une autre manière. C’était illogique. Elle l’avait toujours été dans tout les cas. Rien d’autre lui venait à l’esprit. Que lui voulait-il ? Il était impossible qu’il avait tenté de tuer Ichigo sans raison, surtout si elle le connaissait indirectement.
« -Baisse d’un ton, monsieur l’importun. J’allais pas laisser mourir quelqu’un devant mes yeux, par principe, et qui de plus, voit aussi les esprits ! Moi c‘est Rukia. la voix de la jeunette était calme, avec une pointe d’agacement qui flamba à la phrase qui suivit. Et tu pourrais au moins te montrer reconnaissant, imbécile ! »
Elle lui mit un puissant coup de patte griffes sorties sur la figure, qui le fit gémir. Rukia se grandit pour paraître plus imposante. Mais Ichigo était bien trop grand. Son coup n’était pas méchant, mais presque affectueux. Comme entre amis masculins, qui se tapaient pour un rien tout le temps pour tester entre eux leur force. Patte Rebelle était toujours avec des mâles, ce qui faisait d’elle mentalement plus un garçon qu’une fille. Elle avait peur de rien, elle se fichait bien de se battre. Un caractère solide qui en impressionnait plus d’un. Il était rare de voir une jeunette toute petite provoquer un rouquin du double de sa taille. En plus, il la traitait indirectement de naine ! Eh bien lui, il était un gamin ! Au moins, ils étaient quittes.
Quelque chose attira l’attention de la femelle. Lorsque le rouquin l’avait à son tour sermonné, sur le fait qu’il ne voulait point qu’on lui fasse la morale, Rukia avait senti du regret dans sa manière de parler. Peu être que sa procréatrice était morte ?! C’était fort possible. Mais ce n’était guère une raison potable pour s’acharner comme ça sur elle. La jeunette n’avait jamais connu la sienne, et son père non plus, et pourtant, elle ne s’était pas recroquevillée sur elle-même. AH MAIS OUI ! Elle savait qui était cet imbécile ! Comment n’avait-elle pas fait le lien ! Son histoire, la chatonne l’avait entendue plus d’une fois. Patte Exaltante, un chaton au pelage d’un drôle d’orange, avait perdu sa mère devant ses yeux. On disait que celle-ci était sacrée pour lui, qu’il l’aimait énormant, et qu’avant, il était joyeux et niais. Après l’avoir vu en sang, il était devenu froid et assurait qu’il avait vu un esprit la tuer. Que de palabres. Tout les clans étaient au courrant et avaient pitié de cette pauvre bête délirant après la perte de sa tendre génitrice. Mais Rukia savait qu’il disait vrai. Si il avait vu cet ectoplasme de la même manière qu’il avait vu l’assassin de sa maternelle, il ne pouvait que dire oui.
« -Et puis, je fais la morale à qui je veux ! Et, ce n’est pas parce que ta mère est morte que tu dois t’en prendre au monde entier, idiot. D’où elle est, je ne pense pas qu’elle apprécierait le fait que tu traites ton père. »
Blaze Justice Félin Légendaire
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Sam 12 Mar - 9:42
P a t t e E x a l t a n t e ----------
Ce qui agaça le plus Ichigo, c’était le ton sur lequel cette petite peste lui répondait. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui parle sur un ton pareil. D’habitude, il restait a l’écart des autres, avec ses deux sœurettes. Ces deux petites, du même âge que lui, étaient mignonnes et l’admiraient beaucoup plus que leur père. Au contraire de lui-même, elles n’avaient pas été assez matures a leur jeune âge pour comprendre ce qui arrivait a la mort de leur maternelle. Elles ne souffraient point de cette pourtant lourde perte, et réussissaient au contraire de lui à s’intégrer assez bien avec les autres chatons et reines. En tout cas, elles lui parlaient plutôt sur un ton respectueux, malgré leur lien fraternel et l’amour qu’ils se portaient entre eux. Même son géniteur, qui auparavant avait été réputé pour avoir beaucoup d’honneur, le traitait avec beaucoup de différence. Il lui parlait sur un ton égal a celui qu’il portait a un guerrier de sa taille, et parfois même faisait ce qu’il lui disait de faire. Patte Exaltante se rappelait même une fois ou il avait été obligé de lui ordonner d’arrêter de pleurnicher pour avoir de la nourriture. Le pire, c’est que ce s*laud de père qu’il avait n’avait rien dit sur le ton qu’il avait employé, et avait plutôt obéi aux ordres, en partant chasser, la queue et les oreilles basses.
En gros, c’était pour ca que les mots qu’employait cette petite impertinente surprenaient un peu le jeune rouquin. Il n’avait pas l’habitude, et quand on ne sait pas, quand on ne connait pas, on a peur. C’est une réaction qu’on pourrait même mettre dans la définition de l’être. Lui, il avait peur de cette jeunette. Heureusement qu’il ne s’en rendait pas encore compte, parce que s’il pensait cela, il se suiciderait. Avoir peur d’une femelle plus jeune que lui. Pff. Non mais quelle honte quoi. Il se serait jeté dans le vide du haut d’une montagne rien qu’a cette simple pensée pourtant effrayante.
-Baisse d’un ton, monsieur l’importun. J’allais pas laisser mourir quelqu’un devant mes yeux, par principe, et qui de plus, voit aussi les esprits ! Moi c‘est Rukia. la voix de la jeunette était calme, avec une pointe d’agacement qui flamba à la phrase qui suivit. Et tu pourrais au moins te montrer reconnaissant, imbécile !
Déjà que ses paroles étaient on ne peut plus isolantes, elle en rajouta encore un geste de plus. Non heureuse d’avoir traité un félin mâle deux fois sa taille et puissance de « Monsieur l’Importun », elle se rapprocha se lui dangereusement. Elle sortir alors es griffes, aiguisées d’ailleurs pour une chatonne de son âge, puis les utilisa a bon emploi pour lui assener un beau coup sur le museau. Surpris par cette attaque, qui ne paraissait pas ainsi, à cause du manque de conviction et de la tendresse employé, le jeunot émit un minuscule gémissement. Rare étaient les fois ou il faisait cela. D’habitude, il se cachait des autres. Ses soucis personnels, les chats n’en avaient déjà rien à en faire, et puis il n’était pas du genre a se confier. Un jour, il aurait surement des problèmes à cause de son insolence et son habilité à refuser si facilement les avis, conseils et aides des autres. Il s’en fichait royalement. Ses affaires, c’étaient bien les siennes. Personne mis à part lui-même n’aurait le droit d’y fourrer son museau.
Bref, il émit un petit rugissement pour montrer son désarroi face à cet acte insolent de cette petite peste. Nan mais oh. Personne n’avait le droit de lui taper dessus ainsi. Au contraire de ce qu’il s’imaginait avec sa petite tête a lui, que seul son esprit un peu fou-fou pouvait comprendre aisément, le coup de la jeune ne lui avait fait aucun mal, et n’était pas prévu a cet effet. Elle avait surement voulu montrer un peu sa supériorité a lui, refusant de dire qu’elle n’était pas a sa taille, comme elle le faisait encore, a essayer de se faire plus grande. Fallait d’abord qu’elle comprenne que la taille ne faisait pas toujours les choses. Mais ca, Ichigo non plus ne pouvait le savoir. Il n’avait pas encore ses quatre lunes, et était déjà d’ailleurs un combattant. Il aimait bien le fait d’être vainqueur et de pouvoir se vanter un peu de ses compétences. Voila un de ses points enfantins qu’il aimait bien essayer de cacher au monde. Mais a cet âge, même les plus grands chatons, ou ceux qui se croient les plus grands – comme nos deux amis du moment par exemple – ne pouvaient savoir cacher leurs défauts les plus grands.
Avant qu’il ne puisse rétorquer quoi que ce soit de méchant, vilain et provocateur, comme il comptait bien le faire, elle le dépassa. Et il fallait l’avouer, il ne s’attendait vraiment pas a sa réponse ;
-Et puis, je fais la morale à qui je veux ! Et, ce n’est pas parce que ta mère est morte que tu dois t’en prendre au monde entier, idiot. D’où elle est, je ne pense pas qu’elle apprécierait le fait que tu traites ton père.
C’était qui l’idiot la dedans ? N’était-ce pas plutôt elle qui essayait de jouer des points faibles des autres en essayant juste de deviner ce qu’ils ressentaient ? Pff. En plus, elle le faisait mal. Bien sur que le jeune chaton orangé avait des maux de cœur a cause de la mort de sa mère. Bien sur qu’elle n’aurait pas vraiment souhaité qu’il parle ainsi de son père. Mais jamais il ne demandait aux autres de la pitié à cause de ca. Ceux qui profitaient de leurs maux pour n’avoir que des biens, ce ne sont que de gros tricheurs. Quand on souffre, on tien la route. C’est comme ca, elle n’y fera jamais rien. Évidement, elle était soit trop jeune pour comprendre, soit tout simplement c*nne de naissance. Ou bien les deux. En tout cas, si Tendresse de l’Ange n’était pas morte et qu’elle voyait l’état de son compagnon d’antan, Ichigo savait très bien ce qu’elle ressentirait. On aurait dit un arrogant petit Bipède qui s’était saoulé, mais qui restait comme ca toute la journée, toutes les lunes, tout le temps. Il était devenu égoïste a un point ou son propre fils le traitait souvent de s*laud sans même s’en rendre compte. Parce qu’il avait raison, tout simplement. Ses sœurs, ce n’était pas grâce à leur géniteur qu’elles savaient être aussi gentilles avec l’une comme avec les autres, mais plutôt grâce a la tendresse que leur grand frère avait utilisé en s’occupant d’eux. Pour elle, il était le grand et gentil chat du Clan. Pour les autres, le petit et méchant chaton laissé a part. Voila qui prouvait bien au monde que personne ne le comprenait. Il ne disait pas ca pour faire joli voyons.
- Non, tu ne fais pas la morale à qui tu voudras. Surtout pas a moi. Ce n’est pas pour ca, ou en tout cas indirectement au moins, que je déteste ce monde, idiote. Puis qu’est ce que tu en sais ? Tu la connais mieux que moi, c’est ca ? Pff. Les p*tes comme toi, qui croient tout savoir, je n’ai pas de temps a perdre avec elles. Va te faire, sale ch*euse !
Après avoir balancé ses mots sur un coup de colère, il se rendit compte qu’en lui disant d’aller ailleurs, il ne voulait pas vraiment qu’elle le fasse. Il aimait bien rester en sa présence, se disputer un peu avec elle. Bizarre d’ailleurs, il avait même cette impression de déjà vu avec elle. Comme s’il savait déjà qui elle était. Remarque, pas besoin d’être Divin pour le deviner ; une sale petite emme*deuse qui faisait ch*er son monde. Voila tout. Mais étrangement, il ne la détestait pas pour autant. Comme par hasard, de plus, ce fut a peine que cet abruti s’en rende compte. Pour lui, c’était le fait de l’embêter qui était amusant au plus haut point. C’est pour cela qu’il fut heureux qu’elle veuille aussi faire durer ces courts instants qu’ils aurait encore ensemble avant de devoir se quitter. Après tout, elle était sur ses territoires. Mais le pire, c’est que ca aussi, il l’avait oublié.
( Ok, bah moi aussi alors ;) Pis excuse, il utilise pas mal de mots vulgaires dans ce tres poli RP ^^' )
Trafalgar Star As des Chats
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Mer 16 Mar - 20:53
P.ATTE.x.R.EBELLE
| Je me suis encore inspirée de Bleach. xP |
Comprendre. C’était un tendre matin de fin d’hiver. Le froid hiémal se dissipait, et tout le monde se sentait bien. Seuls quelques âmes complexes râlaient du murmure sempiternel des oiseaux, les réveillant trop tôt. Nous étions dans une petite grotte près de l’arbre japonais. Une lumière blafarde éclairait son entrée, réchauffant deux félins. L’un d’entre eux était grand, svelte, avec des épaules larges. Il était sublime, dans la fleur de l’âge. Son visage était à la fois tendre et stoïque, tant son pelage d’encre marquait ses traits de tristesse. Il était accompagné d’une femelle liliale, aux yeux d’un beau bleu pur. Elle était couchée à terre, son ventre se mouvait lentement. Il le savait. Bientôt, un ange rejoindrait le clan des étoiles. Cette idée l’horrifiait. Malgré le fait que le mâle était un chat courageux, il ne pouvait songer à la laisser partir loin de lui. Cette optique lui donnait envi de mourir également. Ce chat ne pouvait pas vivre sans elle. Et pourtant, il la soutenait que moralement, restant à ses cotés avec un drôle de mutisme. Mais dans son regard, on pouvait voir tout l’amour du monde. C’était également le cas du séraphin. Ses yeux, d’un cabalistique azur, nuancé d’un bleu abyssal, n’en avait que pour lui. Enfin, en partie. Car quelque chose la traumatisait depuis maintenant deux ans. Elle ne pouvait mourir avec ce sempiternel chagrin, lui rongeant l’âme depuis la fin de sa terrible enfance.
«-Regarde, ma chérie. Les bourgeons ont éclos. N’Est-ce pas magnifique ?
La voix du mâle était sereine. Il ne savait que dire d’autre pour apaiser la jeune femelle. Le chat n’avait pas l’habitude de pleurer, mais il sentait son cœur se serrer. Celle-ci le compris, et d’une voix suave et fragile, elle souffla :
« - Oui … Sakura, il faut que je te demande quelque chose avant que ce soit la fin. »
Le félin d’encre voulut la rassurer, lui dire que ce n’était pas la fin. Mais ce serait mentir. Se mettre à l’évidence était une chose dure, néanmoins il avait su le faire. Elle prononçait ses derniers mots à cet instant. C’était leur ultime dialogue, et pourtant, aucunes paroles tendres. Ils n’avaient plus besoin de se les dire, ils le savaient simplement. Sakura vivrait en la mémoire de sa belle. Sa vie à lui, continuerait. Il se trouverait de nouveaux objectifs, de nouvelles choses à apprécier et à protéger. A force de se préparer à sa mort, il l’avait psychologiquement enterrée. Et pourtant, elle était là, gisant à terre, choisissant son phrasé, triant les palabres.
« - Lorsque j’avais douze lunes, ma famille s’est faite attaquée par des sanguinaires. Nos parents sont morts pour nous protéger, mes petites sœurs étaient trop petites pour comprendre. L’hi … Hiver arrivait. J’ai .. J’ai abandonnée l’aînée dans une famille de bipède. Elle est heureuse aujourd’hui, je le sais. Mais … Mais l’autre … J’ai … Oh Sakura, tu sais pas à quel point je m’en veux, je suis un monstre … Je l’ai .. Je l’ai jetée dans la rivière lorsqu’une patrouille de clan passait pour qu’ils la sauvent et la prennent. J’ai tenté pendant des lunes de la retrouver, jamais je n’ai pu. Je t’en supplie Sakura, soit un meilleur grand frère que moi. Je t’en supplie, trouve là, et protège-là de tout, mais elle ne doit pas savoir que sa sœur la abandonnée. Je t’en supplie. Promets-moi le. Soit un frère pour elle... Sache … Sache que je t’aime plus que tout au monde Sakura. Je .. Adieu… - Je te le promets ... »
Tel fut ces derniers mots. Sa sœur n’était que Cœur de Crystal, aujourd'hui défunte. Cœur de Crystal n’était d’autre que Patte Rebelle, et Sakura l’ectoplasme aux fleurs de cerisiers. Et pourtant, il est vivant. Il la protège indirectement, en ayant bien d’autres priorités. Des lunes se sont écoulées. Elle n’est plus dans le même corps. Mais dans son regard, ses mimiques faciales, il sait que c’est elle. Aujourd’hui, Sakura est Pétale Lamé, chat du clan du Tonnerre, connu pour sa puissance et sa vitesse démentielle. Aujourd’hui, il savait qu’allait commencer un nouveau chapitre dans la vie de sa sœur. Et pourtant, le mâle devait la tuer coûte que coûte. Ce qu’elle a fait est le Tabou absolu. Un mort ne doit pas revivre. C’est ainsi. Il la ramènera dans les cieux. Et lui, il restera là, vivant et loyal au Tonnerre, avec un meurtre de plus sur les épaules.
***
Patte Rebelle regardait avec fougue l’impétueux. Elle ne supportait pas cette exaltation négative dans le regard brun du félin. La jeunette osa le fixer avec un air mauvais. Mais elle n’aimait guère se disputer avec un pauvre inconnu. Il avait beau la chercher totalement et être en tort, elle commençait à culpabiliser. Rukia voulait simplement l’aider, le soutenir à sa manière. Il avait besoin d’une grande sœur le sermonnant vu que personne n’osait le faire. Même si elle était plus jeune que lui, la noiraude était bien plus mature et réfléchie sur de nombreux points. Ichigo était un être puéril et sans repère. Il fallait qu’il trouve des amis, des boussoles. Elle savait qu’au fond, il n’était pas aussi méchant qu’il en avait l’air. Peu être qu’en le mettant à bout, le rouquin se dévoilerait plus. Non. Il ne fallait pas qu’elle réagisse ainsi, sinon, Rukia allait elle aussi se blesser. Enfin. C’était trop tard. - Non, tu ne fais pas la morale à qui tu voudras. Surtout pas a moi. Ce n’est pas pour ca, ou en tout cas indirectement au moins, que je déteste ce monde, idiote. Puis qu’est ce que tu en sais ? Tu la connais mieux que moi, c’est ca ? Pff. Les p*tes comme toi, qui croient tout savoir, je n’ai pas de temps a perdre avec elles. Va te faire, sale ch*euse !
Patte Rebelle ne réagit pas. Ichigo venait de la blesser au plus au point. Ce n’était plus une simple querelle de jeune. C’était de la méchanceté pure. Elle se contenta de lancer un « Oh » de surprise, reculant d’un pas. Ok, c’était une pimbêche par certains moments, mais pas une prostituée. Ses prunelles de cobalt lançaient des éclairs. Au bout d’une fraction de secondes, elle baissa les yeux.
« -Si tu crois que ta puérilité m’affecte, tu te trompes. Surtout, tu me dis quand tu as fini, imbécile. »
Sa voix était sérieuse. Elle leva les yeux, le regardant droit dans les siens. Sa haine, sa tristesse, sa rancune, la jeunette la gardait sempiternellement pour elle. Patte Rebelle n’avait pas l’habitude de se plaindre. Pourtant, elle souffrait autant que lui. Elle gardait tout les maux en son cœur, les accumulant de jours en jours. Et pourtant, la chatonne cachait ses larmes en souriant. Seul les gens la connaissant pouvait voir que quelque chose ne tournait pas rond, que la vie n’était pas aussi rose qu’elle le prétendait. Mais la noiraude était heureuse ainsi, cachant sa souffrance, pour éviter que les viles âmes s’en servent pour la détruire.
Blaze Justice Félin Légendaire
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Sam 19 Mar - 23:55
P a t t e E x a l t a n t e ----------
Un rêve, ce n’était qu’un rêve. Du moins, il voulait le croire. Croire qu’elle n’allait pas mourir. Croie qu’elle n’était pas morte. Croire que la vie avait un sens. Mais non. Elle était morte, et la vie ne servait plus à grand-chose. Remarque, elle n’avait jamais servi à rien. Vivre, mourir. Il n’y avait pas grande différence. A force de voir les morts, il se disait bien qu’un jour, il en ferait parti. Pourquoi pas tout de suite ? Après, tout, cette nuit-la était sans lune. Il faisait noir, et l’obscurité commençait déjà à naitre dans son cœur déjà assombri par la mort de sa maternelle. La pluie tombait en bourrasque. Il n’échappait qu’au sort de se mouiller complètement le pelage qu’en restant à l’intérieur de la pouponnière, bien au chaud, bien en sécurité… Mais bien seul. Sans lumière ni amour. Il ne voulait plus savoir que la mort était une chose à redouter. Après tout, il n’était pas trouillard, lui. Il n’avait pas peur de la mort. Être suicidaire, pourquoi serait-ce mal ? Personne ne lui en voudrait. Peut-être que son père voudrait le rejoindre a son tour, mais ca, c’était son affaire. Ce pitre guerrier n’était pas de taille à s’occuper de trois petits chatons comme lui et ses deux sœurs. Cet arrogant fils de p*te sortait le matin pour « aller chasser » puis revenant le soir en larmes. Comment son fils était-il censé de se nourrir ? Pff. Incapable. Penser à lui n’était qu’une perte de temps. Plus que deux êtres sur terre n’existaient réellement pour Ichigo ; ses sœurs. L’une était innocente et complètement pure. L’autre était une idiote complètement tarée. Les deux, il les aimait plus que tout. A force de s’occuper d’elles, il se sentait comme leur père. Un père qui assumait son boulot. D’un coup, une éclipse. L’astre de la nuit disparut, et comme par magie, les cordes d’eau qui tombaient en rafale aussi. Tout disparut. Et comme tout était rien aux yeux marron du jeunot, rien disparut. Sauf que quelque chose apparut d’un coup. A ses yeux, elles représentaient tout. Donc, tout apparut. Tout et rien, c’est pareil, non ? Bizarre, on lui avait appris que c’était contradictoire. Remarque, un Clan égoïste, qui prétend être sympa, alors qu’il ne s’occupe même pas des petits orphelins, ca l’était aussi. Dans la vie, tout était paradoxal. Voila pourquoi le jeune rouquin ne se cassait pas la tête à essayer de comprendre. Ca faisait trop mal au crâne, et en plus, ca servait à rien. Mais devant lui, il vit sa sœur. Il la regarda dans les yeux, puis fut surpris de voir une larme y couler. Une larme non de tristesse. Non plus de joie. De haine. De haine pure. Pourquoi ? Ca, il n’en savait strictement rien. Encore un peu trop jeune et surtout choqué pour comprendre, il faillit ne pas remarque que sa deuxième petite sœur venait de les rejoindre. Mais qu’est ce qu’elles faisaient ? Pourquoi étaient-elles la, dans cet univers rempli de noir, qu’était uniquement son rêve a lui ? Pourquoi… ?
- On va mourir, Ichigo, sourit la deuxième arrivée. Mais c’est pas grave hein, puisque tu vas quand même pouvoir nous voir ?
Mais qu’est ce qu’elle racontait cette folle ? Non mais oh. Elles n’allaient quand même pas le laisser tomber. Mourir alors qu’il n’était toujours pas prêt a quitter la vie ? Le laisser derrière, comme une vulgaire ordure dont on se débarrasse, si ? Puis il se rendit compte d’une chose ; il n’avait pas vraiment envie de mourir. C’était tout simplement ses malheurs qui le faisaient penser ainsi. Pas le fait qu’il n’avait plus l’espoir. Il avait beau avoir perdu sa place dans ce monde, tout ce qui se perd peut se retrouver. Y compris cette place. Et la place qu’il allait obtenir, ce serait au premier rang cette fois. Pour lui, pour sa mère, pour ses sœurs… Parce qu’il le voulait.
Ce matin-la, en se réveillant, Patte Exaltante avait appris une nouvelle chose. La vie est une chose. Vivre en est une autre.
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Ne serait-ce qu’un moment, le rouquin crut voir de la tristesse dans les yeux de la jeunette. Ses yeux abyssaux étaient ceux d’une chatte mature et déjà à l’âge mental adulte, elle n’était pas du moins capable de cacher ses sentiments comme une vraie guerrière. Ou en tout cas, pas a ce moment-la. Elle ne fit aucun pas en arrière, mais s’autorisa une réflexion de surprise en poussant un léger « Oh ». Apparemment, les paroles du jeune matou n’étaient pas sans effet. Elle baissa légèrement la tete, puis ce fut d’une petite voix, manquant sa conviction d’avant, qu’elle murmura ;
- Si tu crois que ta puérilité m’affecte, tu te trompes. Surtout, tu me dis quand tu as fini, imbécile.
Le jeunot faillit lui sauter à la gorge. Non mais, pour qui elle se prenait celle-là ? D’abord, elle faisait sa maligne et faisait semblant d’être sa mère. Ensuite, elle l’insultait et le traitait. Et puis maintenant, elle voulait faire la petite blessée innocente ? Nan mais oh ! Il n’était pas né de la dernière pluie. C’est compliquée une meuf. Ca change de personnalité et d’avis chaque minute. On peut jamais savoir ce qu’il faut faire devant elles. En plus, les yeux de cette furie vivante brillaient d’une lueur sérieuse mais remplie de haine et de tristesse, avec une pointe de colère. D’habitude, le petit boule de poils orangée de se rendait pas toujours compte des choses de ce genre. Par contre, cette fois-ci, il le comprit parfaitement. Il n’aurait surement pas du dire ce qu’il lui avait dit. La traiter de p*te, c’est vrai que c’était pas super sympa de sa part. Enfin, il se clama. C’était grâce aux yeux de cette belle demoiselle d’ailleurs. Mais ca, il ne l’avouerait jamais.
- Ok madame ! rétorqua-t-il sarcastiquement, mais avec une pointe d’abondons. [b]J’ai fini si tu veux savoir, puisque tu as finalement compris, je crois, qu’il faut pas s’en prendre a moi. A présent, si tu veux pas que je continue plus longtemps – parce que je peux hein – tu éviteras d’être irrespectueuse, compris ?
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Dim 20 Mar - 14:01
P a t t e . R e b e l l e
Patte Rebelle resta calme, le regardant dans les yeux. Patte Exaltante lui, avait plutôt envi de lui sauter à la gorge : son regard courroucé le trahissait totalement. Qu‘il essaye, même petite, elle saurait le mettre dans la poussière. Ce n‘était pas lui qui se faisait tabasser par les chatons de son clan, qui était une victime de la discrimination. Certes, la féline ne doutait pas qu’adulte, ou même apprenti, il la dépasserait. Mais c’était loin d’être d’actualité, et cette optique la rassura. Rukia était blessée par ses paroles. Les disputes ne la gênait pas normalement, surtout aussi enfantines. Mais ces paroles avaient été vraiment blessantes. Cela lui rappelait trop les soirées au camps du Tonnerre, ou les chatons la traitaient de bâtarde, ou bien… de prostituée. Pourquoi ? Elle n’en était pas une ! Elle aimait bien manipuler légèrement les mâles quand cela lui était favorable pour des choses importantes. C’était néanmoins très rare. Par exemple, cela ne lui avait jamais effleuré l’esprit de le draguer ou quelque chose d’autre. Et pourtant, il était assez mignon, même avec son drôle de pelage orange. Son regard exalté la fixait. Le rouquin était agacé, sûrement autant qu’elle. Mais lui, il n’était pas blessé par ses paroles. Ou du moins, il ne le montrait pas. C’était un mâle très dur à accéder. Mais Patte Rebelle n’était pas sûre de vouloir le connaître. Si c’était pour se faire traiter dès qu’elle faisait un commentaire, ils étaient mal barrés. Ce n’était pas le genre de Rukia de sermonner n’importe qui. Ichigo en avait tellement besoin que ça en devenait insupportable. Le chaton se prenait pour le roi du monde. Dès qu’on lui faisait un commentaire, il se braquait, traitant de tout et n’importe quoi. Comment voudrait-il s’améliorer caractériellement et physiquement si il faisait sourde oreille à tout les commentaires ? Il fallait qu’il se fasse battre, qu’on le remette à sa place, pour qu’il soit plus à l’écoute. Ichigo ne pourra jamais protéger les siens avec cette mentalité. Un jour, un mauvais événement lui ferra ouvrir les yeux. Patte Rebelle ne lui souhaitait pas du mal, mais il en avait vraiment besoin. Pourquoi s’inquiétait-elle tant à son sujet ? A vrai dire, la femelle s’attachait petit à petit, à cette bête à la foi mature par son expérience, et bête pour son manque d’écoute.
- Ok madame ! rétorqua-t-il avec sarcasme. J’ai fini si tu veux savoir, puisque tu as finalement compris, je crois, qu’il faut pas s’en prendre a moi. A présent, si tu veux pas que je continue plus longtemps – parce que je peux hein – tu éviteras d’être irrespectueuse, compris ?
Elle le regarda avec un mélange d’inquiétude et de haine. Il cherchait vraiment ! Rukia essayait d’arranger légèrement le coup, et Ichigo voulait la soumettre à lui [ pas d’idées perverses hein x) ]!Que dire, que faire ? La noiraude n’avait pas envi de faire d’efforts si il en faisait pas. Elle le regarda durement, sans pour autant montrer sa déception. Qu’il s’éclate. Jamais elle ne lui ferra des révérences. Namého. Et la féline s’en prenait à qui elle voulait. Mais elle finit par soupirer. Intérieurement, elle se persuada que c’était d’exaspération, bien qu’en réalité, la véritable raison soit plus de la soumission. Patte Rebelle n’avait pas l’habitude d’abandonner elle aussi. Mais la faim la fatiguait et la rendait irritable. Cela se portait sur elle. Ses membres et son corps étaient faméliques. Si cela continuait ainsi, elle mourrait bientôt. Sa vie aura été laide, sans réelle couleur, mais la jeunette serra heureuse de l’avoir vécue. Oui, Rukia savait qu’elle n’arriverait pas à avoir accès à de la nourriture, elle en avait marre de dépendre de ses frères. Avec un peu de chance, elle survivrait. Non, avec beaucoup. Son regard devint vide face à cette inquiétude. Comment supporterait-elle de quitter tout les gens avec qui elle s’est liée d‘affection ? Petit Mystère, Patte Vagabonde, Petite Anarchie, Patte Défunte … Et … Et même ce crétin de Patte Exaltante qu’elle venait de rencontrer. Oui, elle ne l’avouerait pas tout de suite, mais la chatonne s’attachait au jeunot. Ses mimiques, son regard, elle les reconnaîtrait à jamais. Ainsi que ça bêtise, oh oui ! Dans tout les cas, elle allait tout laisser. La mort, il parait que tout était plus simple là bas. Alors pourquoi pas … Son trouble fut visible, mais elle se ressaisit vite. Jamais, jamais de la vie, Rukia ne montrerait ses faiblesses et sa souffrance. Elle préférait garder tout cela pour elle. Rien ne servait à inquiéter ceux qui l’aimait, bien qu‘ils soient très peu… Le regret en ascension, la noiraude soutenait à nouveau le regard brun d’Ichigo.
« - Très bien, j’arrête, souffla-t-elle.Mais tu peux rêver pour que je me soumette à un sourd. »
Sa dernière phrase n’était pas dite méchamment, au contraire. Il y avait presque de la sympathie dans son timbre. Mais pas trop hein. Il ne fallait pas non plus tout exagérer. Bon. Maintenant, elle pouvait véritablement se concentrer sur le plus important. Non pas sur les yeux de Patte Exaltante, mais plutôt sur le fait que lui aussi voit les ectoplasmes. Qui était donc ce félin au pelage d’encre, rôdant près des cerisiers ? Après mûre réflexion, Patte Rebelle constata qu’il n’était pas semblable aux autres défunts qu’elle avait vu. Son pelage ne scintillait pas comme le firmament. Si cela se trouve, c’était simplement un individu à la rapidité plus que déroutante. Après tout, c’était possible. Mais seul un excellent guerrier pouvait disparaître aussi rapidement, sans laisser d’odeurs. A moins qu’il ait une grande facilité à être toujours à contre sens du vent … Si cela se trouve, c’était un guerrier du Vent ! C’était plus que possible. Ou l’avait-elle vu alors ? Si elle avait déjà croisé ce chat, c’est qu’il était de son clan, ce qui lui enlevait toutes les hypothèses précédentes. Rukia commençait à bouillonner. La chatonne avait dût se tromper. Ce n’était qu’une vulgaire accointance. Elle n’avait jamais vu ce drôle de bonhomme. C’était obligé, il faisait parti du clan du Vent.
« -Ichigo, tu vois aussi les âmes, ou je me trompe ? »
Elle ne souhaitait pas lui parler de guerrier noir d’encre, sur ses hypothèses naissantes. Si ça se trouve, il avait vu simplement le félin d’encre, vivant. Mais elle sentait qu’il était différent. Ichigo avait un truc. Mais quoi ? RAH ! Ça commençait à vraiment l’agacer cette affaire. Trop de choses à réfléchir, et avec sa faim en ascension, c’était plus qu’insupportable. Si cela se trouvait, Rukia ne pourrait pas même rentrer chez elle, tant son énergie diminuait. Cette possibilité l’horrifia, si bien qu’elle s’assit en vitesse. Déjà qu’elle avait peu de calories, il fallait les économiser. Le rouquin, lui, ne faisait pas pitié. Il était fin et tout en muscle, tandis qu’elle, son corps était hâve. L’optique qu’Ichigo la trouve horrible la gêna. La noiraude n’aimait point faire pitié. Encore plus envers quelqu’un cherchat sempiternellement une position de force vis-à-vis d’elle. Patte Rebelle, sortit de ses sombres pensées, le fixant à nouveau avec stoïcisme, et attendant sa réponse. Un léger sourire se décida ensuite sur ses lèvres. C’était un rictus triste et maladif, qu’elle essayait de rendre agréable, mais vu l’aveugle qu’elle avait en face d’elle, il n’y verrait rien.
Blaze Justice Félin Légendaire
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Dim 20 Mar - 16:51
P a t t e E x a l t a n t e ----------
Pour une raison qu’Ichigo ne parvenait pas à comprendre, il plongeait profondément dans les abysses des yeux de cette jeune chatonne. Quelque chose en elle semblait attirer son attention. Le sentiment qu’elle était comme lui, qu’elle le comprenait. Il en avait vu beaucoup, des plus matures qu’elle. Pourtant, elle semblait lui faire l’effet d’une grande chatte à ses yeux, une qui pouvait s’occuper de lui. Bizarrement, elle semblait avoir la même attitude qu’une mère. Pendant un court instant qu’il regretta juste après, il se demanda ce que ca ferait si elle devenait la maternelle de ses petits. Mais non ! Quelle pensée horrible et absurde ! Comment pouvait-il penser de cette façon ? Jamais il ne laisserait une fille telle qu’elle, qui osait l’insulter et lui tenir tête de cette manière, devenir quelqu’un de proche que lui. Mais pourquoi la considérait-il déjà comme une féline proche ? N’importe quoi. Non mais n’importe quoi. Les choses qui lui passaient par la tête, il avait l’habitude de les savoir un peu farfelues. Mais la, c’était le pire des pire. La simple idée qu’il aurait un jour des enfants, c’était franchement étrange et incompréhensible. Personne au Clan, sauf ses deux sœurs, ne s’était jamais attaché à lui. Personne ne croyait au fait qu’il souffrait à cause de la perte de sa douce et tendre mère. On le croyait égoïste au point de tenir cela comme excuse pour attirer l’attention sur lui. Horrible comme insinuation. On ne le croyait d’ailleurs pas non plus quand il disait qu’il voyait les morts… C’est en pensant à cela qu’il comprit, enfin qu’il crut comprendre, pourquoi il se sentait spirituellement lié à cette petite noiraude ; ils avaient tous deux le don de voir cet esprit qui les avait réuni.
Avant qu’il ne puisse y réfléchir d’avantage, ce fut la chatte d’en face qui prit la parole. Étrangement, il avait l’impression que sa phrase n’était pas méchante. Pourtant, les mots qu’elle avait employés étaient injustes et un peu insultantes, non ? Pourquoi donc, pensait-il entendre dans sa tonalité une pointe de joie ou de gentillesse. Cette meuf n’avait vraiment aucun sens. Elle avait même soupiré, ce qui lui avait donné l’impression qu’elle abandonnait, alors que ses paroles disaient tout le contraire ;
- Très bien, j’arrête. Mais tu peux rêver pour que je me soumette à un sourd.
Un sourd ? Non mais oh. Il entendait parfaitement bien tout ce qu’elle lui disait. Il avait toujours eu une ouïe suffisante, et tous ses sens en allaient de même. N’importe quoi ce qu’elle lui disait encore. Franchement, était-elle sotte au point de le croire sourd pour de vrai ? Non, il y avait bien sur une autre signification derrière ses mots. C’était on ne peut plus évidant. Mais bon. C’est d’Ichigo qu’on parle, la. Même en se creusant la tete comme une taupe, il ne trouvait pas ce qu’elle voulait dire par la. Ses mots étaient comme un grand labyrinthe sans queue ni tete. Comme toutes les filles quoi. Franchement, ca lui donnait encore plus envie de la découvrir, de la comprendre. Pourquoi pas après tout ? Il n’avait pas besoin de s’entendre avec elle pour pouvoir l’embêter un peu et peut-être jouer comme les petites boules de poils qu’ils étaient. Il avait déjà vu maintes fois les guerriers du Clan flirter avec les jolies guerrières. Il était à présent assez grand pour être en mesure de le faire, non ? Sans savoir que c’était a cause du fait qu’il voulait garder cette jolie femelle près de lui, le rouquin se convint qu’il le faisait pour paraitre plus grand et puissant… Mais la phrase suivante cassa son envie de la posséder ;
- Ichigo, tu vois aussi les âmes, je me trompe ?
Cette question le stoppa net. Depuis la fois ou il avait compris son don, devant le corps gisant mourant de Tendresse de l’Ange, on n’a jamais voulu le croire sur ce point. Personne ne lui avait encore demandé cela. Personne n’avait voulu l’écouter lorsqu’il avait crié à l’aide. Lorsqu’il avait hurlé de douleur. Quand il n’avait pas encore compris que son don était un talent et non une malédiction. Quoique, c’était les deux. Mais restait encore qu’on ne s’était jamais intéressé a cette partie de lui. Alors que c’était en fait un des plus importants. Il ouvrit les yeux en grand, surpris, puis essaya de tenir face au regard pénétrant de la jeunotte. Ce qui l’embêtait le plus, c’est qu’il devait lui répondre. Que dire ? Que c’était vrai, qu’il voyait les fantômes ? Si elle ne le prenait pas pour un fou, elle aurait surement peur. Remarque, elle les voyait aussi. Comment cela se faisait-il ? Ca ce qu’il sache, il était le seul à avoir ce mystérieux pouvoir. Se pouvait-il qu’il ne soit pas seul ? A cette pensée, il ne put se résoudre longtemps à mentir ou a ne pas l’avouer ;
- Tu ne te trompes pas, poupée. Je vois les morts, je les ai toujours vus. Ca te dérange ?
Mouais. Ce qu’il aurait voulu dire plutôt, c’était quelque chose du genre ; « Oui, je les vois. Enfin, j’ai trouvé quelqu’un d’autre qui peut aussi… C’est bien ton cas ? » Mais ces mots-la ne correspondaient pas du tout a son caractère. Malgré son envie d’en savoir plus sur cette mystérieuse chatonne, il ne pouvait pas tout bêtement venir lui dire ca. C’était contre sa nature, et personne ne pouvait le faire changer. Dommage, il aurait peut-être monté un peu dans l’estime de cette noirâtre.
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Dim 20 Mar - 21:14
Patte Rebelle.
Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. Faim. […] Faim. Patte Rebelle s’égarait petit à petit. Elle songeait à tellement de choses en même tant que penser devenait déroutant. Tout d’abord, vous l’aurez deviné, sa faim. Enfin, ce mot serait un euphémisme. Ce qu’elle ressentait en ce moment le dépassait fortement. La chatonne n’avait pas mangé depuis au moins quatre jours. Déjà que le clan du Tonnerre subissait une horrible famine, il était dur d’avoir à manger sans se faire taper par les apprentis, ou les chatons plus vieux. Les guerriers eux, n’intervenaient que rarement. Sûrement parce que leurs opinions ne dépassaient pas celle de la populace juvénile. Comment ces gens pouvaient être aussi idiots ? De plus, la noiraude se faufilait dans la masse, préférant faire profil bas que d’avoir des ennuis. C’était la drôle de vie que menait sa famille. Les frères aînés volaient du gibier et le ramenait aux plus jeunes, se faisant courser par les chatons ne voulant pas qu’ils y aient accès. Et le pire, c’était que les reines ne disaient rien ! Elle pensait que c’était un jeu, que leur marmaille ne faisait pas cela tout le temps. Mais si ! Encore, tout cela se passerait bien, si Rukia n’avait pas demandé d’être indépendante. Elle en avait marre que l’on s’occupe d’elle tout le temps, que sa vie soit entre les pattes de Patte Vagabonde et Petite Anarchie. Un jour, elle rejoindrait le clan du Vent, elle serait heureuse avec des gens meilleurs. Peu être même Ichigo. Non mais qu’Est-ce qu’elle imaginait ! Ce type s’aimait qu’à lui-même ! Voilà que la misère la rendait naïve. Tss. Dans tout les cas, elle savait que le clan du Vent était un nouvel espoir. La jeunette avait entendu les paroles de Trafalgar Law durant le compte rendu de l’assemblée. Il avait parlé d’un clan plus ouvert. Était-ce possible ? Le clan du Tonnerre était un très bon groupe de chat, mais ils avaient du mal à accepter les orphelins. Les anciens les plus sages lui avaient déjà conté l’histoire d’Étoile de Feu. C’était un chat domestique, ayant du mal à se faire intégrer dans son clan, mais qui après des lunes, était devenu une légende ! Mais Rukia n’était pas attaché à ce ramassis de félin. Elle se sentait comme dans un bidonville de misère ou la seule issue était la fuite. Ceux qui était censé être de sa patrie, étaient en réalité ses ennemis.
« -Tu ne te trompes pas, poupée. Je vois les morts, je les ais toujours vus. Ça te dérange ? »
POUPEE ? La chatonne le toisa avec effarement. Sous son pelage d’ébène, elle devenait rouge de colère, ou de flatterie. Bien qu’elle n’aimait pas cette manière de la définir, cela lui fit plaisir. Mais elle n’en montra rien, ses traits de son doux visage restant courroucés. La chatonne le fixa, agacée et surprise, la gueule entrouverte. On l’appelait souvent avec des manières pareilles, mais sortant de la gueule d’Ichigo, cela ne lui faisait pas du tout le même effet. Ah non hein ! C’était parce qu’elle avait faim, voilà. Bon, maintenant, il fallait qu’elle se concentre sur autre chose que ce satané « poupée». C’était loin de la déranger le fait que le rouquin voit les morts. Bien au contraire, c’était même… Rassurant ? La féline se sentait moins seule maintenant, et elle savait que elle ne délirait pas. C’était sûrement l'unique bonne nouvelle de sa journée. Enfin, il y en avait bien d’autres mais elle ne voulait pas du tout l’avouer.
« - Non mais pour qui tu te prends à m’appeler poupée toi ! cracha-t-elle, courroucée. Elle se permit quelques secondes à regarder autours d'elle, soucieuse, avant de se décider à continuer d'une voix plus douce et inquiète. Tu vois, le chat noir que l’on a croisé tout à l’heure… Je ne pense pas que ce soit un esprit. Il avait l’air vivant. Tu ne reconnais pas en lui un membre de ton clan, par hasard ?
Il fallait qu’elle sache qui était ce drôle de félin. Cela l’inquiétait énormément. Mais bon. Autre chose l’intéressait beaucoup plus : le rouquin. Ses deux cobalts rencontraient sans cesse ses prunelles basanées. Et chaque fois, elle voyait en lui un nouveau camarade, et pourtant, ils étaient censés de pas se supporter. Comment était-ce possible ? Normalement il lui fallait des jours pour se lier d’affection envers un être anonyme, et lui il débarquait et c’était fait. Grah ! Rien que d’y penser l’énervait. D’un coté cela lui faisait mal. Car elle devrait le quitter. Le clan des Etoiles voulaient la prendre, elle le sentait. Depuis le début, le hasard la torturait, et la noiraude ne pouvait que se taire et encaisser. Il parait que les cieux représentaient l’utopie que les félins se battent tous pour avoir vivants. Alors bon, ce n’est pas grave, elle y sera heureuse. Contrairement à la dernière fois qu’elle eut pensée cela, Rukia ne sourit pas, le fixant tristement en attente de réponse.
Blaze Justice Félin Légendaire
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Sujet: Re: A tear because you live. | Nightounet ♥ | Mar 3 Mai - 7:57
P.atte E.xaltante I.chigo
« Fait pas comme si tu me connaissais. Moi-même je ne peux découvrir ce que contient vraiment mon cœur en ce moment. »
Les larmes ne cessaient de couler. Encore et encore. Comme si l’éternité n’était pas assez longue pour que ce fleuve de misères puisse s’échapper à travers les paupières closes du petit enfant qui se saoulait de larmes. N’importe qui aurait pitié de lui, sûrement. Il venait de voir sa mère mourir devant ses yeux. Mais le temps passait encore. Plus loin, ne jamais s’arrêter. Ce gamin avait compris à présent que la vie était trop précieuse pour être gaspillée. Il voulait le vivre vraiment, faire honneur à la mort de sa génitrice… Mais les enfants de la pouponnière ne lui rendaient pas la tache facile. Personne ne le croyait, ce fou qui prétendait voir des fantômes. Il avait beau être jeune, il devait être en âge de savoir que les cauchemars ne font pas partie de la vraie vie. Seulement, comment fait-t-on pour différencier ces deux choses complètement opposées si l’une est pratiquement l’autre ? Difficile, en effet. Sauf que si ce pauvre gosse ne le faisait pas, il ne pourrait plus être heureux. Tant pis pour lui. Ceux qui avant le trouvaient sympa comme ami avec qui jouer faisaient comme s’ils ne l’avaient jamais connu. Il était seul, et sa famille n’en faisait rien. Ses deux sœurs, celles qu’il aimait tant et qu’il protégerait à n’importe quel prix, elles, elles souffraient également. Il ne pouvait supporter de les voir grandir sans maternelle aimante, c’était pire que le fait que ça lui arrivait à lui-même. Mais le pire dans tout ça, c’était sûrement son père. Ce cher géniteur qui prétendait aller à la chasse pour nourrir ses enfants, qui disait qu’il s’occupait d’eux autant que d’une reine, il mentait entre ses crocs jaunis par l’âge ; il ne faisait que s’apitoyer sur son sort, aller voir la tombe de la défunte compagne qu’il aimait encore. Plus le temps passait, plus les souffrances qu’avaient laissées derrière elle la douce et la belle Tendresse de l’Ange s’épanouissaient dans sa famille, et surtout dans son fils. Ce fils qui voyait les morts, qui supportait chaque jour de subir leurs propres douleurs, leurs plaintes désespérées, sans l’aide de sa famille, à qui il ne se sentait pas le courage de demander, ni de ses amis, qui n’existaient pas. Ichigo voyait sa vie, son passé défiler devant lui. Ce rêve, c’était celui qui lui avait fait voir Petite Destinée, la chatonne plus âgée que lui qui était passée sur son territoire alors qu’il chassait l’ombre d’une âme mourante. Il se rappelait on ne peut plus bien de ce qu’elle lui avait montré ; son avenir. Il était estomaqué de savoir qu’elle avait eu raison sur ce qui était à venir ; ce moment précis. Elle lui avait dit qu’il rencontrait une jeune chatte de son âge, qu’il ne la traiterait pas sympathiquement, qu’elle aurait un don, tout comme lui, et qu’elle bouleverserait sa vie. Cette féline, il ne se trompait pas, c’était Rukia. C’était elle, le doute ne pouvait se poser. Il avait vu la silhouette de son visage, et il ne pouvait se leurrer. Le brouillard se faisait dans son esprit, la chose était bien claire. Pourtant, il refusait le fait qu’on pouvait écrire son destin à sa place, qu’on pouvait lui dicter ainsi sa conduite. Pourquoi cette petite chatonne qui refusait de se soumettre à lui serait si différente des autres ? Bien sur, elle avait aussi le don de voir les esprits, mais… ce n’était pas possible. Lui, et lui seul, pouvait choisir de sa destinée. Personne d’autre. Il était maitre de lui-même. Point barre à la ligne.
Il vit alors que la petite noiraude en question semblait indignée. Il ne comprit pas tout de suite pourquoi, dupe comme il l’était, mais ses yeux pétillants non seulement de malice cette fois. mais aussi d’une pointe de peine, quand elle répliqua ce qu’elle répliqua, il comprit qu’il n’aurait pas du lui parler sur ce ton ;
- Non mais tu te prends pour qui à m’appeler « poupée », toi ?
Il allait répondre qu’il faisait ce qu’il voulait, quand il voulait, et où il le voulait, mais il vit que le regard de cette étrange fille se perdait dans le vague pour ne revenir vers le monde réel, vers lui, que pour continuer, d’une voix plus douce et soucieuse cette fois ;
- Tu vois le chat noir que l’on a croisé tout a l’heure ? demanda-t-elle. Je ne pense pas que ce soit un esprit. Il avait l’air vivant. Tu ne reconnais pas en lui un membre de ton Clan par hasard ?
Le rouquin avait du mal à comprendre cette femme. D’un côté, elle semblait vexée et triste par le seul fait qu’il l’appelle « poupée ». De l’autre, elle lui tenait face comme si elle était en mesure de l’affronter en un combat un à un d’également. Si cela arrivait, elle perdrait. Il avait au moins deux fois sa force, et son état à elle n’était pas très… bon ? Elle semblait morte de fatigue, elle la façon dont elle se léchant sans le savoir les babines trahissait sa faim. Pourquoi lutter alors que perdre est la seule option possible ? Patte Exaltante ne connaissait pas la réponse. Aucun être sur terre ne la connaissait, et sans doute le Clan des Étoiles même n’avait pas accès à ces connaissances. Les hommes ont pour seul but de survivre. Qu’on puisse vivre en faisant cela, peu importe. Voila la raison d’être de chacun. Sauf qu’elle n’est pas pure, et encore moins facile à supporter ou à même deviner. Ce jeune rigolo qui critiquait celle d’en face était d’ailleurs vers la fin de la liste de ceux qui saurait ceci un jour, cet espèce de débile. Mais franchement ce qui l’intriguait encore plus chez elle, c’était le fait qu’elle osait pénétrer sur ses territoires, se croyant en libre droit de le faire, loin de la justice des terres, puis osait accuser les siens d’essayer de la tuer, elle et lui-même. Rien que de la voir, de lire dans ses yeux et de parler avec elle, le jeunot savait qu’elle était loin d’être folle. Plutôt le contraire d’ailleurs, elle était mature et intelligente. Mais en matière de femmes, le pauvre petit chaton roux ne s’y connaissait pas plus qu’il ne s’y connaissait à sa naissance, et comprendre une fille de son âge, c’était pas gagner. Il soupira un bon coup, avant de lui répondre honnêtement, sans passer par quatre chemins pour lui faire comprendre sa vision des choses ;
- Non, s’il fait parti de mon Clan je ne le connais pas. Au pire, qu’est ce qui me dit que c’est pas un des tiens qui essai d’envahir mes terres ? Ne va pas accuser les miens pendant que tu es sur leur territoire, poupée.
Il avait prononcé le dernier mot de façon à bien l’agacer, lui montrant qu’elle en avait fait de même pour lui. Sans vraiment le savoir, il aimait la voir s’énerver, la voir essayer de se défendre, de dire qu’elle n’était pas ce qu’elle savait être vraiment, de lui mentir en lui faisant savoir qu’elle le faisait, de partager ses secrets en essayant de les cacher. Elle était amusante cette petite. Sans vraiment s’en rendre compte, il s’était déjà lié d’amitié avec elle. Leurs destins étaient bien déjà liés, même s’il ne l’avouerait pas. Leurs futurs se traçaient déjà ensemble, tels des chemins menant à des portes de bonheurs auxquels ces deux êtres perdus rêvaient depuis bien longtemps. Ces deux âmes qui semblaient seuls au monde, alors qu’ils avaient sans le savoir trouvé un vrai félicité, ils vivraient ensemble pour toujours, malgré les forces surnaturelles qui les séparaient, parce que voyez-vous, en essayant de couper la corde qui les relie, ces même forces ne font que les rapprocher encore plus.
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