Imagine, quelques instants, une vie vide. [Ornitho & Lotus ]

Tourbillon d'écume

" Et tu te perds, lâchement, dans ce flot de mots, tu les regardes parler, tu ne dis rien, tu ne ressens rien. C'est de la pure folie. Tu es toi, le matou insensible, bien fidèle à ton post. Tu te meurs au fond de toi mais tu ne fais rien. Tu n'es qu'un lâche, incapable. Ta vie ne ressemble à rien. Tu te perds encore. Dans ces reflux incessants qui te poussent, toujours, vers le fond. Tes pattes dérapent, tu te noies. Attrape la patte que je te tends, incapable. Puisque tu perds tout dans ta vie, prends un peu de la mienne. "

Ecu l'esseulé. Ecu l'insensible. Ecu l'associable. Ecu le solitaire. Ecu le décalé. Ecu l'idot. Ecu le philosohe. Ecu et c'est tout. Le chat au pelage de la couleur de la neige des hauts plateaux se remémorait ces surnoms qui l'avaient suivi et le suivaient encore. Il avait passé sa vie a espéré qu'un jour, les autres le comprendrait vraiment, qu'un jour, onceserait de le prendre pour un c*n, qu'un jour, il soit vraiment Tourbillon d'écume, et non pas Ecu. Ce surnom lui avait toujours décroché des frissons. C'était comme ça que sa soeur l'appellait. Cette petite peste restait sincérement son plus mauvais souvenir mais également son meilleur. Avec elle il avait tout découvert, la joie, l'amour, la peine, l'horreur, le bonheur, le désespoir, la mort, la mort... Surttout la mort. Mais maintenant il avait passé l'éponge, il était seul, idiot et libre. C'était comme ça qu'il se définissait. Sa vie suivait son court, rien ne la perturbrait. Il s'était installé dans une sorte de monotomie barbante mais qui le rassurait. Oui, il aimait se savoir en sécurité. Ses journées lui semblaients planifier d'avance. Il vivait comme on lui demandait de vivre. Perdu. Ou devrais-je dire oublié ? C'était comme si, à l'aide d'un crayon, quelqu'un avait tracé un trait et que lui, se contentait de le suivre, parfaitement, sans déraper ni dépasser. Il n'était qu'un vulgaire pion. Un pion du jeu qu'était la vie et le désespoir. Il se laissait bercer par ses illusions fantômatiques et aimait ça. C'était peut être ça le pire. Aimer cette vie quotidiennement morne, sans éclats, vide. Vide, sa tête l'était. Il n'avait aucune envie de se remplir la tête de multiples questions, ce qu'il voulait lui c'était en finir. C'était pouvoir enfin se sentir chez lui. Souvent, dans ses prunelles argentées, on pouvait lire une sorte d'ambiguité, il sentait son ventre se nouer parfois, quand son chemin croisait celui d'un autre chat. Il était devenu très sensible au regard des autres, enfin, si je peux dire sensible, cra il était insensible, ne l'oublions pas. Ecu, si je peux me permettre, était un chat très réservé. Et puis, il passait sa vie à ne rien faire, en tant que gros paresseux de première, il stagnait. On l'aurait presque comparé à une reine enceinte de chatons si il n'avait pes ses babines si larges de mâle.

Le mâle au pelage maculé de boue se répétait quelques phrases, presque mécaniquement. Il récitait quelque chose que sa mère lui avait appris il y a longtemps. " Dors dors mon bébé ". Oh non, voilà que les larmes faisaient surface. Son regard brûlant se perla de multiples larmes. Elles dévalèrent son visage, caressant au passage les courbes de ses joues. Il ne pouvait pas se laisser aller comme ça. Mais pleurer n'était pas dans son habitude. Insensible qu'il était. Il pleurait parcequ'il en avait envie. C'était un don qu'il s'était découvert il y a peu. Il savait pleurer sur demande. Les sanglots se calmèrent et laissèrent place à un sourire. Un rictus à vous glacer le dos. Quelque chose d'étrange. Son sourire, bien à sa sauce.Ecu apprécia l'impression qu'il avait. Il se sentait fort, il se sentait fort, il se sentait puissant, il se sentait vivant. Toujours les babines fendues en un impeccable sourire niais, le matou blanc reprit sa marche. Sa mère oubliée. Ses pas le menèrent à ses ruines où il avait souvent erré. Les retses de batiments lui donnaient l'impression d'être en sécurité. Ils lui offraient également un bon abris et juste derrière la deuxième bâtisse délabre, se trouvait une mare potable. L'endroit dont il avait toujours rêvé. Un bruissement derrière lui le fit se retourner en un éclair. Il n'avait pas peur, il avait des griffes. Il voulait simplement savoir qui osait s'aventurer ici et qui osai le déranger. Il ne voulait pas se battre, il voulait savoir. Ses oreilles blanches nâpeuses se tournèrent, aux aguets, vers la source du bruit, un buisson d'aubépine. Il fouilla quelques instants l'arbuste de ses deux saphirs opalins puis coupa court au silence, de sa voix caverneuse et cernée d'une teinte malicieuse.

- Bon, tu bouges, j'ai pas tout mon temps. Alors abrège.

Ce qu'il mentait bien. Bien sûr qu'il avait tout son temps, il ne faisait rien de ses journées. Mise à part errer et manger, sa vie était aussi vide qu'un vulgaire ectoplasme. On ne pouvait lui en vouloir, c'était félin de faire ça. Il s'inventait une vie pour oublier la sienne.

Patte Sensuelle

Patte Sensuelle s’ennuyait dans la Pouponnière, ce n’était pas la première fois et ça ne sera pas la dernière fois… Elle n’avait pas car tout le monde disait qu’elle était folle a fuguer tout le temps, et qu’il ne voulait pas se risquer a ça. Enfin Bref ce n’était pas ça qu’allait l’arrêter alors comme d’habitude elle se leva puis entreprit de faire une rapide toilette. Elle sortit la tête de la pouponnière puis elle vit que la voie était libre alors elle se hâta de quitter le camp.
Une fois a l’extérieur, la langue pendante elle entama sa route vers "Les ruines antiques". Avant des bipèdes devaient vivre ici mais elle n’en avait pas peur.

Arrivé là- bas elle contempla l’endroit, il était si magnifique pour elle. Elle sentit l’odeur d’un chat, quelqu’un arrivait, elle sauta dans le buisson le plus proche et attendit de voir le chat. Elle attendait mais personne ne venait… Quand soudain elle entendit une voix rauque et caverneuse qui la fit sursauter, elle ne l’avait pas entendu ! La voix lui demandé de sortir de sa cachette mais Patte Sensuelle était tellement pétrifier qu’elle se demanda si elle se montrait ou pas, puis elle se releva et fit un pas vers l’inconnu au pelage blanc. L’inconnu sembla surprit, « Certainement qu’il se demande ce que un chaton fait ici. » se dit-elle. Alors elle prit la parole :

« Qui est tu et que fait tu ici ?

Le chat ne répondait pas et l’examinait toujours de haut en bas puis avant qu’il réponde un bruissement fit sursauter Patte Sensuelle, un autre chat arrivait !

Invité

Le sol défilait sous mes pattes immaculées. Je ne savais pas par où commencer, alors j'allai. Mes sens aiguisés, je filais comme le vent. Je bousculais au passage un apprenti qui cracha quelques jurons. J'étais désolé, mais je n'avais pas le temps de m'excuser, car je n'était pas sur, mais il me semblait bien avoir sentit son odeur. Pour moi c'était trop beau pour être vrai. Bien que les souvenirs, la tristesse, la haine et le temps l'est effacé de ma mémoire, j'arrivais à me souvenir de son odeur. Pas parfaitement, mais presque. A chaque pas que je faisais, cette soif de vengeance grandissait. L'envie de faire couler son sang, l'envie de le voir agoniser me donnait des frissons d'excitation. Pourtant, je ne suis pas un chat sanguinaire, mais c'est bien bien le seul chat que je voudrais voir souffrir autant que nous avons souffert. En laissant notre mère mourante et seule avec deux chatons était une grave erreur que je ne lui pardonnerais pas. Car c'est sa faute si Maman est à présent au cotés des guerriers du ciel.
Soudain je me rendis compte que je me dirigeait tout droit vers les Runes Antiques. Cet endroit m'avait toujours intrigué car d'après les légendes, il s'agirait du sanctuaire du clan des étoiles. J'arrivais devant une masse de pierre écroulées en tas. Je le contournait tout en me rendant compte que j'avais complètement perdu la trace de mon père. J'aérais au milieux des décombres de la civilisation inconnue qui avait auparavant existé ici. Je l'avoue, cet endroit me fessait un peu peur. J'avançais avec une pointe d'anxiété qui me picotait l'estomac. Soudain, une odeur me parvins. Non, non pas une, mais deux odeurs. Je n'étais pas seul en ces lieux.
Si je me fiait a mon museau, je sentais l'odeur du clan de l'ombre.
J'avançais méfiant quand j'entendis une voix. Je me tapis dans un coin car j'avais peur de tomber sur un fou, ou un sanguinaire comme dans les histoires que m'ont raconté les apprentis. Je passais la tete au dessus du morceau de mur qui me servais de cachette. Là, j'aperçus un chat couvert de boue. C'était un guerrier sans doute. Il était dos a moi, mais je suis sur qu'il avait décelé ma présence. Je sortis alors de ma cachette et lança :

- « Qui est tu ?! »

[ Tout petit désolé j'ai pas vraiment le temps. ]

Tourbillon d'écume

Je puise la force de me battre dans tes yeux et ton sourire.

Maculé de boue, le chat devait avoir piètre allure. Il comptait sur ses yeux pour trahir et faire comprendre ses sentîments. Il n'avait pas envie de discuter pendant trois heures, peu lui importait. Il pouvait bien finir déchiqueter en lambeaux, même si le doûte était fort vu la taille des félines devant lui, il s'en foutait. Il pouvait être simple spectateur d'un crime, peut être que la plus grande allait se jeter sur la plus petite et la dévorer, il s'en foutait. Peut être voulaient-elles simplement faire "ami-amies", il s'en foutait. Il n'avait jamais fait un effort quelconque pour se faire des amis. Son coeur avait été brisé par cette Charme Fataliste, et il le resterait. Souviens toi que ta faiblesse restera ta plus grande fierté, se répétait-il à longueur de journée. Ses faiblesses ? Il les trainaient, derrière lui, dans un cabas invisible qui grandissait et prenait du poid chaque jour, et à chacune de ses rencontres. C'était un système effrayant. Et cétait pour ça que maintenant, plus il était seul, mieux il se portait. Pourtant aujourd'hui, il ne pouvait pas fuir devant deux chattes. Même si l'une devait encore taiter le lait. Il avait tout de mêmeune dignité. C'était cette simple fierté d'apparence qui le poussait à rester planter là, devant les félines, à ne rien dire, à penser, à cligner de yeux, comme un débile de première. Ses yeux, il les passa d'une chatte à l'autre, s'attardant dans le regard de chacune. Il aimait beaucoup jouer avec les regards. Soudain, il les ferma sur le monde. Tout disparu. Le noir complet.

- Qui es-tu et que fais-tu ici ?

Simple curiosité ? Le matou en doûta. Elle avait l'air furieuse contre lui.Ok, il vadrouillait sur leurs terres mais ellepouvait lui dire gentillement. Punaise, on ne leur apprenait pas la politesse aux petits ? Il faut dire que Ecu avait bien envie de lui faire ravaler sa question idiote, à cette chatonne pas plus haute qu'un gros lapin. Il mâcha quelques instants ces mots, puis dans un rictus, s'apprêta à répondre quand l'autre chatte parla.

- Qui es-tu ?

Comme un échos inutile, la chatte blanche qui vient d'émerger répète les mots de la petite. C'est un jeu ? Il faut que lui aussi répète cette phrase ? Ses yeux toujours clos, il oriente sa tête vers l'astre roi et laisse le soleil caresser sa fourure tâchée. Derrière ses paupière, il sent la chaleur ennivrente du disque de feu. Une flamme danse devant ses yeux, elle se trémousse, agilement. D'une belle couleur feu, feu, feu, comme celuiqui a ravagé la forêt.Ecu tremble à ces souvenirs, il ne veut pas se laisser étouffer par ces souvenirs. Il ouvre les yeux soudainement. Ecu les regarde, une à une. Il laisse son regard glisser d'un corps à l'autre. Ses prunelles grises pétillent d'une nouvelle étincelle. Il se prépare à répondre puis se ravise. Que doit-il faire ? Les envoyer bouler ? Leur répondre comme ferait un chat normal ? Mais c'est ça le problème, Ecume n'est pas normal. Et il ne veut pas l'être. Sa voix éméchée résonne dans le silence tendu qui s'était installé entre les trois félins.

- Je réponds à qui en premier ? Et puis, on m'a toujours dit, honneur aux dames, alors honneur à vous.

Patte Sensuelle
Why is so difficult to live and die so easily?

«Qui es tu ?» Lança l'inconnue plus petite que Patte Sensuelle qui venait d'apparaître de nulle part. Le chat boueux n'arrêtait pas de lancer des regards qui vous mettait mal a l'aise. Patte Sensuelle ne répondit pas et attendu la réponse félin, il avait l'air aussi timide que Patte Sensuelle. Il continuait de dévisager Patte Sensuelle et la petite féline. «On ne lui a pas jamais appris a se laver ?» pensa t-elle méchamment. Enfin il mit un terme au long silence qui régnait.

«Je réponds à qui en premier ? Et puis, on m'a toujours dit, honneur aux dames, alors honneur à vous.»

Patte Sensuelle fit entendre son grognement, elle qui ne voulait jamais se présenter en premier... En plus que la chatonne a côté d'elle n'était pas prêt de parler alors elle se lança.

«Je suis Patte Sensuelle du Clan de la Rivière ,dit-elle sèchement, et toi ? En pointant du bout de la queue la petite chatte.

Pas de réponse. Que faisait-elle là si elle ne parlait pas ? C'était le caractère de Patte Sensuelle ça, le portrait craché de sa mère physiquement et mentalement. Elle aimait charmer les garçons, mais là en l'occurrence c'était une fille. Elle était la pire peste qu'on est connu avec les autres filles.

«Bon j'ai pas que ça a faire moi tu te grouille ?»

[UP ?]

» Chaque instants sans elle me fais souffrir. [PV : Sanka']
» Imagine... [Nuage du Chef]
» L'agonie du myosotis [PV LOTUS]
» Imagine a world without rules - [PV] Montagne
» Imagine-toi dans un bateau sur une rivière... [LIBRE]