Imagine a world without rules - [PV] Montagne

Do it like a dude, do it like a brother.
PV petite montagne.

La nuit. Paradis des lointains, paradis des démons seuls. Des ombres se propagent sur tous les objets, les ténèbres prenaient place dans ce monde d’enfer. Une silhouette se faufilait entre les branches de la foret, courant à une vitesse incroyable, on pourrait croire qu’il ne touchait plus le sol. Mais les anges n’existent pas, seuls les diables donc forcement, il touchait sol. Deux points verts dans le noir. Il regardait tout droit devant lui et ne ralentissait pas dans sa course folle contre le vent. Il voulait l’attraper. Tous ses sens en alerte et son instinct d’animal prenant le dessus, il sortit les griffes et frôlait le sol de terre avec. Un, deux, trois .. Le temps passait et le jeune monstre courait toujours dans la nuit, derrière ce qu’il cherchait. Il fermait les yeux deux secondes puis les recouvrit, une lueur menaçante s’y lut pendant un instant et avant de savoir, l’animal de nuit sauta pour attraper son proie. Le sang coulait sur le sol du territoire du clan de l’Ombre. Le sang d’un nouvel animal tué. Le jeune félin prit le gibier mort par le cou puis marchait vers un arbre, essayait de creuser un petit trou puis poser son chasse et le recouvrir de terre pour le cacher des yeux des autres. Il avait tout la nuit pour venir la récupérer, et il ne reviendrait surement que le matin.

Je vais aller dans ce jardin la, je me souviens plus de son nom, mais l’endroit semble idéale pour se reposer en paix. Le jeune male recommençait doucement a courir de nouveau, il savait exactement sa destination donc aucun mal à s’orienter. C’était un beau jardin qu’il avait découvert il y a quelques jours dans les environs des Terres Libres. Son périmètre était entouré d’une grille mais il y avait quelques trous en bas du grille, assez grand pour faire passer n’importe qui, que ce soit un chat ou un prédateur comme un blaireau. C’était pourquoi qu’il fallait mieux être guerrier ou accompagné d’un si on était apprenti car l’endroit rodait de danger. Ce lieu était rempli de fleurs, de tous les couleurs, un vrai paradis. Un bon parfum y flottait, spécialement au printemps qui arrivait bientôt. Il y avait aussi des arbres, pratique pour grimper et se faire de griffes encore plus pointues que d’habitude en cassant le tronc. Quelques bipèdes y venaient de temps en temps mais puisque l’hiver venait juste de se terminer, ils ne viendront pas de si tôt et spécialement pas la nuit.

Le jeune guerrier se faufilait dans le trou dans la grille et sortit de l’autre coté. Il prit une grosse inspiration puis s’avançait vers un arbre qu’il grimpa pour avoir une vue sur tout l’endroit. Perché sur sa branche, Dieu sentit une odeur. Un autre clan. Le tonnerre.

Invité

...Petite Montagne...
J'ai 8 lunes après tout!

Couché sur sa litière dans la pouponière, Petite Montagne était perdu dans ses pensés... La demi-lune laissait pénétrer une faible lumirère blanche dans la petite tanière. Un petit vent soufflait et une faible odeur de gibier parvint à ses narines. Le chaton soupira, quelque chose le tracassait. Pourtant, tout était normale: la demi-lune reflétait la lumière du soleil, le sol de la forêt était glacé à cause de la mauvaise saison, une petite couche de neige flotait sur les branches des arbres, les apprentis dormaient ainsi que les chatons et les guerriers. Tout était parfaitement normal en cette fin de saison. Mais pourquoi... Pourquoi quelque chose empêchait le jeune félin de dormir? Pourquoi il ne s'amusait pas avec les autres chatons? Pourquoi il n'appréciait pas de manger un bon repas? La réponse à ces questions étaient simple: Petit Montagne avait 8 lunes et il n'était pas encore apprenti. Ce fait occupait toute ses pensés, touts ces rêves... Le jeune mâle ne pouvait s'en débarasser, c'était impossible. Depuis son jeune âge, il rêvait de devenir appreni et d'apprendre à chasser et se battre. Ses yeux brillaient de solitude et d'anxiété. Une pensé traversa son esprit digne de son père: Et si il allait chasser en pleine nuit? Une lueur d'espoir traversa ses petits yeux bleus. Petit Montagne regarda autour de lui: Les reines et leurs chatons dormaient paisiblement. Le jeune félin se leva et se donna quelques coups de langue pour baisser quelques uns des ses poils gris raillés. Le chat gris se dirigea vers l'antre de la pouponière à pas menu.

Le camp du clan du tonnerre était toujours endormi, personne ne parlait, personne ne bougeait. "Parfait!" Se dit le jeune chat. Petite Montagne s'enfonca dans la forêt plongé dans les pénombres de la nuit ne laissant aucune chance à la faible lumière de la lune. Son pelage gris n'était pas visible dans l'obsurité et ses yeux bleus reflaitaient la liberté. Une envie soudaine de courir le plus vite possible lui prit. Le félin gris s'élança respirant l'aire pure de la forêt. "C'est ça la liberté! Enfin, enfin je peux sortir un peu et faire ce que j'aime et ce que j'ai toujours rêvé de faire!" Ce n'était plus qu'une ombre dans la nuit, courant et bondissant, le chaton avait enfin l'impression d'être libre et de faire ce qu'il voulait. Petite Montagne s'arrêta le souffle court avant d'humer l'aire. "Une mésange?" Malheuresement, le jeune chat ne connaissait pas les odeurs de ses proies car, il n'était pas encore apprenti. À sa grand surprise, une petite mésange cherchait des graines sur le sol glacé de la forêt. Petite Montagne se tapit et sentit la fraîcheur de la neige traverser sa fourure raillée. Il rempa vers sa proie qui se tenait près d'un rosier. "1, 2 et... 3!" Petite Montagne sauta mais la mésange diparut dans le ciel indigo de la nuit et il retomba dans le buisson parssemé d'épine. Le jeune félin poussa un peit cri de douleur quand une épine lui rentra dans l'épaule. Petite Montagne se laissa tomber sur le sol de la forêt, son sang coulant sur son épaule blaisser. Le félin ferma les yeux un instant... Sa première chance de ramenner une proie au camp c'était envolé. Sans essailler d'enlever l'épine qui était planté dans son épaule, le chaton se leva et se dit qu'il n'allait pas revenir les pattes vides. Il continua sa marche en essaillant de ne pas trop mettre de poid sur sa patte droite. Petite Montagne apreçu soudain une grille non loin de lui. Oubliant sa blessure, il commença à courire vers le petit jardin mais il tomba et sentit du sang couler entre ses griffes. Le jeune chat se releva et posa ces pattes sur le grillange avant de passer son corps souple sous le grillange. Une odeur qu'il ne connaissait pas vint chatouiller ses narines et il aperçut un chat à quelques queues de renard de lui. Le chaton sentit ses poils se hérisser et il cracha.

«Qui est-tu? D'où vient tu?»

Petite Montagne banda ses muslces près à sauter sur le chat inconnu. Il s'élança mais retomba quand il sentit la douleur à son épaule droite. Le jeune félin poussa un petit cri de douleur avant de se relever le souffle court. Petite Montagne montra les crocs et sans attendre les réponses à ses questions, il lança:

«Rivière? Vent? Ombre?»

[Égypte Ancienne?]

« L’égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles et se trahit en toute rencontre. »

J’étais la, dans la nuit sombre, au sol, entrain de penser. Qu’allais-je faire de ma vie ? Je devais réussir à accomplir la promesse que je me suis faite pour mes parents. Devenir quelqu’un de loyal pour mon clan, un défendeur de la nature. J’avais l’impression pendant quelques minutes que j’étais seul mais tout d’un coup, j’avais senti l’odeur venant du sud, l’odeur d’un autre chat. Je n’arrivais pas vraiment à reconnaitre son clan puisque ce qui venait avec l’odeur, a ma grande surprise, était l’odeur de sang fraiche. Il était facile de reconnaitre entre mille car cela a une odeur de métal. Un solitaire qui s’est blessé et qui venait dans cette direction ? Un chat qui avait essayé de passer la grille sans connaitre la voix facile et qui a réussi à se briser quelque chose ? Je ne savais rien et j’attendis que l’inconnu se montre enfin, l’odeur devenant de plus en plus fort, les pas du chat de plus en plus proches.

C’est alors qu’apparu un apprenti. Il semblait ne m’avoir vu que maintenant, de loin, il me crachait dessus puis essayait d’avancer vers moi mais en plein course, il s’arrêta et gémit de douleur. Je posais mes yeux sur l’endroit ou le sang venait de couler, son épaule donc. Je levai un sourcil en le regardant. Il ne pensait quand même pas qu’il allait se battre contre moi dans cet état ou encore moins gagner ?

« Qui est-tu? D'où vient tu? »

C’est qu’on oublie la politesse de nos jours ou quoi alors ? Je le regardais toujours sans broncher, sans réponse. Un si petit personne, un apprenti du clan du Tonnerre, pensait pouvoir être arrogant avec moi ? Bon, la blague est finit, il est ou le guerrier dans tout ca ? Il se cache ou ? Cette situation était trop idiote. Puis le jeune chaton montrait les crocs et sans attendre, s’enchainait déjà sur une autre question.

« Rivière ? Vent ? Ombre ? »

Au moins, il savait son clan, me moquais-je intérieurement. Mon regard se détournait de celle du jeune chaton et j’observais les alentours encore une fois, ne voulant pas vraiment répondre à l’inconnu et à ses questions égoïstes. Comme si j’allais lui dévoiler qui je suis, mon nom. Il rigole ? Et en plus de ca, mon clan. C’est que le clan du Tonnerre n’apprend plus la politesse a leurs petites ? On dirait pire que le clan de l’Ombre, miracle. Je regardais le petit boule de poils et émis un fort grognement. Je m’avançais vers lui et le regardais d’en haut, ma taille le dépassant de beaucoup.

- Silence ! Tu oses être mal poli envers un guerrier ? Tu es vraiment quelque chose dont il faut se plaindre et éduquer, et vite. Et puis, qui es-tu t’abord ? Connaitre mon physique ne te suffit pas ?

Je le fixais des yeux. Comment il allait réagir ? La suite était à venir.

{yes, it's me seniorita. }

Invité

...Petite Montagne...
La politesse, ça s'apprend!

Le félin qui était assis près de Petite Montagne ne portait aucune attention à lui. Il ne le regardait même pas, il ne semblait pas vouloir répondre aux questions du chaton n'y même lui dire de partir. C'était comme si Petite Montagne n'existait pas, comme si il était invisible. Un petit fraît souffla sur la chaton et le jeune chat se sentit insulté mais il se reprit. " Je n'ai pas été très poli... Ce n'est pas très gentil de ma part de me comporter ainsi." Se dit le jeune félin. Petite Montagne se détendit un peu et se donna un coup de langue sur son épaule avant de grimacer en goûtant à son sang. L'inconnu se leva et vint se poster devant la petite bête en lui démontrant à quelle point il était grand. "Quel idiot je fais! J'ai pensé que j'aurais pu avoir une chance contre lui! Et bah alors, le cerveau me sort par l'épaule ou quoi?" Le grand félin le regarda de haut avant de lancer:

«Silence ! Tu oses être mal poli envers un guerrier ? Tu es vraiment quelque chose dont il faut se plaindre et éduquer, et vite. Et puis, qui es-tu t’abord ? Connaitre mon physique ne te suffit pas ?»

Petire Montagne le regarda d'un aire désolé. Il avait manqué de respect envers un guerrier et peu importe le clan d'où il venait, il n'avait aucun droit de se comporter comme ça. Le jeune chat se demanda alors si il était sur le territoire d'un autre clan... Et si il était si le territoire du clan de l'ombre? Ou encore celui de la rivière? Le chaton gris chassa cette pensée de son esprit et fixa son aîné de ses yeux bleus profond avant de miaula d'une voie qui se disait désolé:

«Je... Je m'excuse, je ne voulais pas. Je m'appelle Petite Montagne, je viens du clan du tonnerre. Si je suis sur le territoire de ton clan, je vais partir tout de suite... Je suis désolé pour mon manque de respect...»

Le jeune chat inclina la tête avec respect et tourna le dos avant de se diriger vers l'endroit ou il était entré. Petite Montagne remarqua que la neige commencais à fondre, on pouvait voir des plaques de terres un peu partout. Sans regarder ou il marchait, le chaton mit la patte sur une plaque de glace qui le fit renverser sur une de ses plaques de terre. Petite Montagne tomba sur son épaule blessé et la plait fu bientôt recouverte de terre et de petite roche. Le jeune félin se releva et se dirigea vers la sorti mais il retomba en déposant sa patte blaisser sur la neige. Épuiser et perdu, Petite Montagne ne savait plus qui il était et qu'est-ce qu'il fesait... "Je suis un chaton mal poli, je ne suis pas digne de faire parti d'un clan, je ne devrais pas vivre, je suis une honte..." Petite Montagne était découragé et les paroles du grand félin résonnait dans sa tête. "Je suis bon à rien, ça doit être pour celà que je ne suis pas encore apprenti... Je ne deviendrai jamais apprenti! Un chat comme moi n'a pas sa place dans la forêt..." La lune brillait dans le regard éteint du chaton, son poitrail se relevait régulièrement et à chacune de ses respirations, un petit nuage blanc sortait de sa gueule.

[ Est-ce que tu te rappelles de moi? Tempête de Courage, Pelage de Crin, Nuage de Douceur, Petite Biche, Nuage Rocheux, Vent d'Éclaire, Pelage d'Automne, Petite Montagne?]

" The devil is back. "

Il faut être fort du début sinon ca ne sert a rien que tu vies, il ne faut pas avoir peur, il faut être courageux et aller de l’avant. C’était la première leçon que m’avais appris mon père quand j’étais chaton. Je m’en souviens encore et depuis ce jour, j’essayais d’impressionner les gens autour de moi, de leur montrer que j’avais le droit d’être ici autant qu’eux et que j’étais fort, que j’avais une place. C’est ce qui est arrivé. On me craint beaucoup dans mon clan, je suis plutôt froid et distant, on ose ne pas me respecter, on allait payer.

« Je... Je m'excuse, je ne voulais pas. Je m'appelle Petite Montagne, je viens du clan du tonnerre. Si je suis sur le territoire de ton clan, je vais partir tout de suite... Je suis désolé pour mon manque de respect... »

Je souris. Ce jeune petit chaton avait quand même eu le savoir de dire pardon, plusieurs autres ne faisaient rien, ils essayaient de s’enfuir et faire comme si de rien n’était, ce qui me mettait d’assez mauvais humeur et me tapais sur les nerfs. Il venait du clan du tonnerre ? Une nouvelle malice brillait dans mes yeux. Ah tiens, il ne doit pas être un chaton aussi vulnérable que ca alors si il a réussi à aller aussi loin, il fallait avoir que le campement de l’ennemi se trouvait quelques voir plusieurs territoires plus loin, et pour un petit boule de poils qui ne sait pas vraiment se tenir sur ses quatre pattes, c’était un exploit. Cela se voyait qu’il n’était pas encore apprenti, sinon il serait que on se trouvait sur les territoires libres et non sur ceux de mon clan, mais il fallait quand même du respect, n’ importe où on va et spécialement quand on s’énerve contre un chat de rang supérieur. Le chaton qui se surnommait alors Petit Montagne, inclinait la tête avec respect avant de se retourner, près à partir. Je ne savais pas si je devais lui dire de rester ou alors le laisser partir, dans la faute. Il fallait dire que je suis d’un caractère assez méchant. Mais quand j’y pense, ce jeune chaton me serait vraiment utile, spécialement si il devient un guerrier fort. Je souris alors et je vis que le chaton avait glissé sur la glace et avait atterrit droit sur son épaule blessé. A ce moment, j’avais presque pitié pour lui mais je me ressaisis et m’avançais vers lui. Je le fixais alors et lui dis d’une voix calme mais sérieux.

« Arrête de marcher sinon ta blessure va s’ouvrir encore plus et tu te trouveras dans un sale pétrin. »

Je m’avançais et le pris par la peau du cou du chaton entre mes crocs avant d’essayer de le relever pour le mettre sur pattes. Je lâchais prise puis m’assis en face de lui, le regardant droit dans les yeux.

« Ne pars pas, tu n’as rien fait de mal et puis nous sommes sur les terres libres. Et aussi, arrête de penser que tu es faible, tu es courageux, Petit Montagne, crois-moi, je sais ce que je dis. », lui dis-je d’une voix mi-énervé, mi-calme.

Il faudra faire de lui un combattant digne de ce nom. Digne d’être aidé par moi. Oh oui. Le diable est de retour.

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