L'Aube d'une nouvelle vie va commencer... [PV Sanka & Encre]

Nuage d'Hibiscus

La nuit. Noir. Dangereuse. Et tout à la fois magique. Mélange de silence et d'harmonie entre les êtres qui y habitent. C'était un peu la règle ici. Gracieuse, Nuage d'Hibiscus s'y aventura. Son poil soyeux caressait le vent, elle semblait s'envoler tel un oiseau fuyant un danger, elle respectait les lois de la nuit. Silence et harmonie. La féline ne pensait à rien. Laissant ses problèmes de côtés, elle s'épanouissait enfin. Libérant ses émotions de leur prison de glace. La journée, elle ne parlait pas. N'exprimait rien. Et ne faisait rien. Le soir venu, elle se lâchait, suivant le cour du Vent à n'en plus finir. Mais cette fois, elle semblait plus ou moins perturbé. La féline perdit le contrôle de son corps et fit un roulé boulé dans l'herbe trempé de rosé avant de finir sa course dans les buissons. Il faut avouer que c'était plutôt comique. Elle poussa un juron en voyant ce qui l'avait fait tomber. Une vulgaire racine de chêne. Un frisson parcouru son échine. C'est arbre n'était pas comme les autres. Il n'avait plus de feuille, son tronc était à moitié pourrit, et ses branches retombaient. Il ne libérait aucune expression. Si on peut dire ça comme ça. Ce n'était pas un hasard qu'elle était tombé ici, à cause de lui. Non pas à cause. Grâce à LUI. Elle comprit enfin à quoi elle ressemblait. Prisonnière de l'âme de son père. Cette espèce d'ordure. Elle posa sa tête contre le tronc du vieux chêne. Ferma les yeux et senti. Senti la vie dans cet arbre, si faible soit elle. Ses oreilles n'écoutaient plus les bruits mystérieux de la forêt. Tout ce vida autour de la jeune chatte. Un frisson, encore plus intense que l'autre la parcourut. Ce tronc, ces branches et ces racines étaient vivants. Nuage d'Hibiscus percevait le bruit de leur cœur. L'arbre avait reprit espoir. Ses feuilles repoussèrent. Ses branches grandissait, et son expression reprit place en lui. La féline avait su écouter l'arbre. Il était temps que quelqu'un l'écoute. Ce lieux était magique. Elle réalisa enfin où elle se trouvait. A l'endroit où repose les cors des plus valeureux Guerriers du Clan du Vent reposent. A l'Aube Harmonieuse.

La jeune femelle coula un regard vers les tombes. Elle remarqua un petit carré où la terre avait été retournée il n'y a pas très longtemps. Elle ne connaissait sûrement pas le félin qui était sous cette terre, mais elle aurait aimé le savoir. Comme elle aurait aimé connaître tout les Guerriers, mort au combat ou de maladie, les Apprentis de son âge, les Chatons innocent, et enfin les Chefs, mort pour leur Clan. Le seul qu'elle vu dans sa courte vie, et qui est mort fut Étoile de Zéphyr. Ils avaient tous eu une mort digne des plus grand de son nom. Maintenant, ils reposaient en paix dans les cieux... L'Aube se levait petit à petit entre les branches des Arbres. Les oiseaux de nuits retournait dans leurs nids, après avoir chanter toute la nuit. Le doux gazouillement d'un Rouge-Gorge vint la lever de ses pensés. Elle se leva. Elle était sur. Son père allait s'évaporer et mourir pour toujours Aujourd'hui. « N'en soit pas si sur, ma Cocotte. Si tu crois pouvoir te débarasser aussi facilement de moi, tu te trompes ! MOU HAHAHA ! » Nuage d'Hibiscus fut prise de tremblements. Ils se diffusaient petit à petit dans tout son corps, partant du bout de sa queue jusqu'à ses oreilles. Nuage d'Hibiscus se sentait soudainement lourde. Elle tomba dans l'herbe. A moiter assommée. La féline ne contrôlait plus rien. Ni son corps, ni ses pensés. Elle ferma les yeux, et dans une totale confusion, crut voir juste avant une silhouette se diriger en courant vers elle...

Poussière d'étoiles.

"Suis moi, le jour mon pelage noir se remarquera, la nuit mes deux prunelles opales ressortiront dans l'obscurité d'une nuit magique."

La nuit, le matou noir sortait du camps pour filer, tel une nuée d'oiseaux fuyant le ciel dévasté. Il bondissait dans la nuit noir, son élément. L'obscurité, chez lui signifiait bonheur. Le sombre de l'autre, c'est ce qu'il aimait le plus. Le jour, était tout autre chose, le noireaud fuyait la lumière, le jour et le regard des autres. Certes, dans son clan il était apprécié, mais il sentait depuis peu, un écart se creuser, comme un fossé séparer deux routes, entre lui et le reste des guerriers. Peut être à cause de ses balades nuptiales ? Poussière d'étoiles faisait tout pour les cacher, essayant de se coucher le dernier pour pouvoir sortir de la tanière plus facilement, seulement, il n'y parvenait pas et non sans écraser quelques pattes, têtes ou queues de ses voisins ensommellés, il s'échappait chaque nuit.Habituellement, il revenait avant le lever du jour, mais aujourd'hui, le chat au pelage constellé s'était endormi. Honteux, lorsque les fines goutelettes de la rosée matinale l'extirpairent de son sommeil, il bondit sur ses quatres pattes. Secouant la tête, il découvrit, stupéfait qu'il avait dormit sur les tombes de ses ancêtres. Son premier réflèxe fut de se rallonger. Il posa sa tête contre la tombe et attendit, un signal peut être. Il pressentit une petite brise, soulevant son poil ébène, légère et glaciale à la fois. Le matou frissona, un sentiment inexplicable, de bonjeur, de joie, l'encercla, comme si il vivait maintenant dans une bulle et que chaque petit malheur se cognerait à la paroie avant de reparir dans le sens opposé. Basculant sur le flanc, il entendit un légé sifflement dans les entrailles de la terre. Le noireaud n'osa pas regarder qui des piliers du clan du Vent reposait ici. Son ventre se noua, la pierre était froide, il y posa son museau et murmurra un simple remerciement. Puis, il se roula dans la terre meuble et se faufila à travers le cimetière, pour laisser le monde des morts derrière lui. Soudain, le jeune guerrier vu s'effrondrer un chat, de petite taille. Il s'élança, et tout en bondissant vers le félin, remercia le clan des étoiles de l'avoir amené jusqu'ici. Arrivé près du corps effondré, e chat se corrigeat tout de suite. Une novice. Une. Ne sachant que faire, il remarqua, soulagé que son thorax se soulevait faiblement. Le noireaud posa son museau doucement sur la joue de l'apprentie et patienta lentement qu'elle ouvre les yeux.

Le Fardeau d'une Vie

Explique moi. Explique moi pourquoi je suis comme ça. Tends moi ta patte pour m'aider à me relever. Je suis tomber et c'est à toi de m'aider. L'essentiel c'est que ça finisse bien. Alors aide moi. Souffle des paroles qui me réconforteront. Écoute quand je te parle et sens comme je souffre. Je souffre dans ce corps plus que tu ne peux l'imaginer et vivre ainsi, consume la partie de mon être qui reste encore en place. Même la plus fine des poésie ne pourrait m'aider. Seul toi, tends-moi ta patte et je m'en sortirais... Étrange non ? C'est pourtant ce que pense la jeune féline en ce moment. Allongé, sur le flanc, pensant à tout et à rien. Mélange de détresse, d'amour, de tristesse. Toutes les émotions qu'elle peut ressentir en ce moment, elle ne les avait pas ressenti depuis longtemps. Trop longtemps. La féline s'était forgé une carapace de d'émotions. Elle s'était fabriqué dans les moments de tristesse, joie, pleure et toute la gamme qui va avec. Résultat ? Et bien elle sent que ça ne va plus. Dans un sens comme dans l'autre. Ça ne va plus pour elle, ça ne va plus pour les autres. Enfin c'est ce qu'elle pense. La féline à surement raison pour sa personne, mais pour les autres... C'est loupé. Nuage d'Hibiscus frémit. Ses pensés vagabondantes venaient d'être bousculés par d'autres plus étrange. Un goût amer remplit sa bouche. La jeunette toussota. Mais ne se réveilla pas. Oui elle dormait. Ni la porte des rêves doux, ni la porte des cauchemars incessant ne s'étaient ouvertes. Elle errait cherchant un royaume ou dormir en paix.

Une brusque secousse la fit ouvrir les yeux. Ses yeux bicolores étaient devenus terne, et son sourire s'était effacé. Près d'elle, il y avait un jeune mâle de son Clan. Pourtant, il ne lui disait rien. Il avait fermé les yeux, elle ferma les siens. Il sentit son odeur, elle sentit la sienne. Il se leva, elle se leva. Tout les deux ouvrirent leurs yeux. Nuage d'Hibiscus ne put retenir un sourire. La féline pencha la tête et le scruta de ses prunelles. Un Guerrier. Mais que faisait-il par ici ? Roo et puis zut, pourquoi faut-il toujours qu'elle se pose des questions dans ce genre ? L'Apprentie décida d'entamer la conversation sur un ton calme et reposé, comme si elle ne se souvenait pas être tombée :

« Salutations. Hum, vous êtes qui au juste ? »

Nuage d'Hibiscus imagina toutes réponse possible à sa question, sans cesser de le regarder la tête penché sur le côté. Son sang allait finir par lui causer des mal de tête qu'elle ne serait pas près d'oublier. Voyant que le matou ne répondait pas, elle commença à s'énerver et à battre de la queue. Ce n'était pas tellement le genre d'attitude que montrait la féline à l'égard de chats de son Clan, mais depuis son somme "brutale", elle avait changé. Comment peut-on changer en l'espace d'une minute ? me direz-vous. Je n'en ai pas la moindre idée. Se silence pesant allait-il bientôt se terminer ?

(Mon dieux, c'est fouillis !! Dites si vous comprenez pas quelque chose que je vous explique par MP^^)

( pour moi ça va ;] )

Poussière d'étoiles.

Faites que le rêve dévore votre vie .

Flash Back

Flash Back End.

« Salutations. Hum, vous êtes qui au juste ? »

« Poussière d'étoiles.»

Biscus
« J'ai changée ? »

Finesse des cieux
Élégance du lion
Poésie Intense
Nuage d'Hibiscus pensait à quelque chose comme ça. Elle imaginait le matou devant elle. La féline le transformait. Cette nouvelle façon de voir les choses était brutale. Son père avait peut-être eu un impact sur sa transformation. Juste avant que la chatte s'endorme, il lui avait parler. Ses mots n'avaient pas été des plus tendre. Elle se remémora plusieurs fois ce qu'il lui avait dit... En fait, elle ne faisait que passer le temps. La mâle en face d'elle mettait un temps fous à répondre à sa question. Elle pensa à un moment s'en aller. Il était lourd ! Comment pouvait-on mettre autant de temps à répondre à une simple question ?

« Poussière d'Étoiles » répondit-il simplement, sans aucune émotion dans la voix

La chatte était impressionner par ce félin. Elle ne le connaissait pas, il ne la connaissait pas. Tout les deux avaient l'aire différent. Ils appartenaient à des mondes différents, mais pourtant, elle le regardait avec des yeux ronds. Nuage d'Hibiscus paraissait surement effrayante comme ça. Cela la fit rigoler. Un rire qui sortait droit du cœur. Elle toussota. Sa joie disparut. Sa queue cessa de s'agiter. Ses yeux devinrent pourpré. Mais elle restait toujours la même. Son physique changeait, mais son mental était acier. La féline changeait trop souvent ces temps si. Ça l'effrayait. Tout ces changements allaient finir par la rendre dingue. Une rictus tordit sa bouche. Elle poussa un grondement et dit au dénommé Poussière d'Étoiles :

« Et bien Poussière d'Étoiles, je ne vous avais jamais vu auparavant. D'où sortez-vous pour être en ce lieux ? Dernière chose, s'il vous plait, ne mettez pas autant de temps à répondre, c'est frustrant.»

Le ciel s'emplissait d'une lueur rosâtre. L'aube. Elle emplissait les cieux de sa finesse élégante. Rien ne lui échappait. Pas même une petite partie. Les branches ruisselaient de perles d'eau. Les feuilles tombantes des arbres ruisselait sur le sol. Une faible bourrasque les fit se soulever. Le tout arriva sur les deux félins. Nuage d'Hibiscus poussa un râle. Le matou en face d'elle, lui, resta impassible de tout émotion quelconque soit-elle. Il ne répondit toujours pas. Cette fois, Nuage d'Hibiscus ne supportait plus ce silence. Elle partit un peu plus loin. Elle ne voulait pas savoir ce que le fameux "Poussière d'Étoiles" pensait, ni même si il la suivait. Ce mâle était un idiot. Il ne pigeait vraiment rien à rien. La femelle grimpa dans un Cèdre. Le bel arbre perdait ses feuilles colorés de rouge et orange. La féline jeta un coup d'œil coulant vers le soleil. Puis, son regard glissa un peu plus bas. Plus exactement sur les arbres qui se projetaient au loin. Ils étaient étrange. Une fine fumée s'en échappait. La chatte compris tout de suite : les bipèdes. Ils étaient en train de faire brûlés des arbres ! Une voix en contre-bas l'interpela :

[RP minable, j'essayerais de faire mieux la prochaine fois..]

( Avec les cours, pas trop le temps de faire un truc génial. Désolée. )

Poussière d'étoiles.

Matou au pelage noir, cœur avec fermoirs.

Le matou, impassible, observait les feuilles qui formaient des mini tornades, balayant chaque parcelle de poussière sur son passage. L'une d'entre elle vint se coller contre son flanc. Une jolie petite feuille rougie par cette automne pesante. Le chat au pelage ébène, du bout des crocs, attrapa la feuille et la posa sous sa patte avant. Grâce à ses griffes, il la déchiqueta et une dizaine de morceau s'envolèrent séparément. Empruntant chacun une route différente. Serein, le chat attendait sa réponse, après tout, il avait le droit d'être là et elle aussi. La jolie apprentie sembla hésiter quelques instants et le regarda, un petit air exaspéré brillant au fond de ses prunelles. Souvent, les chats l'adoptait, cet air, montrant leur agacement lorsque Poussière d'étoiles prenait IDIOT temps. Il se disait souvent que lui, et les autres, avaient leurs vies devant eux, et quoi qu'il fasse, il fallait la savourer dans toute sa splendeur et non pas l'engloutir aussi vite qu'une souris qu'on goberait en hivers. Il perçut sur son visage, de la curiosité tout de même. Il ne pouvait détacher ses deux lacs azur du regard de la jeune chatte, il la mangeait des yeux. Il aurait voulu pouvoir baisser la tête. Pourtant, ses yeux cherchaient sans cesse ceux de la féline. Le matou jais se surprit lui-même par tant d'aisance envers un félin inconnu, et ici, par un félin du sexe opposé. C'est la voix légèrement éraillée de la chatte qui le réveilla, tel un coup de patte sur les oreilles.

« Et bien Poussièred'Étoiles, je ne vous avais jamais vu auparavant. D'où sortez-vous pourêtre en ce lieux ? Dernière chose, s'il vous plait, ne mettez pas autant de temps à répondre, c'est frustrant.»

Le matou s'en amusa. Elle le vouvoyait. Était-ce une marque de respect ou bien une simple habitude ? Peut être une sorte de salutation envers un guerrier, oui, elle était plus jeune que lui, par IDIOTSéquent, il était son ainé. Le matou élimina les deux premières propositions, se disant, que bien agacée, la féline ne se prendrait pas la tête à le vouvoyer, lui le chat qui l'exaspérait. Poussière d'étoiles passa une langue rose pâle sur ses babines qui se fendirent en un sourire. Un instant, il leva les yeux, se félicitant d'avoir pu les détacher du pelage soyeux de l'apprentie. Lorsqu'il les rabaissa, la jeune chatte avait bondit en haut d'un cèdre, certes elle était impatiente, mais le matou ne voulait pour rien au monde avoir une mauvaise impression, il était question, là, de sa réputation, future ou présente. Il s'avança doucement vers l'arbre et s'assit à son pied. Coualnt un regard entre les branches, il perçut Nuage d'Hibiscus et d'une voix qu'il voulut portée par le vent lança amicalement :

« Je ne voulais en aucun cas être blessant. Pardonnez moi. Que diriez vous de reprendre cette conversation en se tutoyant ? Non pas que je vous considère comme une vieille amie. Enfin. Et au sol si possible. En lieux sûrs.»

» nouvelle rencontre,nouvelle amie (PV Petite Sphère)
» Un nouveau habitat, une nouvelle fréquentation, une nouvelle vie
» Une pluie de larme. | Sanka.|
» It's...you ? [Sanka']
» Sanka. (: