Perdue...[PV libre]

La minuscule chatonne rousse rampa vers l'avant. Son poil, duveteux, était encore plaqué contre son petit corps frêle. Ses yeux n'arrivaient pas encore a s'ouvrir et ses oreilles se recroquevillaient contre son crane. Elle ouvrit la bouche dans un miaulement muet. Des milliers de questions l'assaillirent. Où suis-je ? Où est ma mère ? Pourquoi suis-je toute seule ?
Ses pauvres pattes, à peine musclées, peinaient à la trainer plus loin. La petite chatte banda ses muscles, ils étaient tendus à craquer. Dans un ultime effort, elle se tira encore de quelque centimètres. D'autre question lui vinrent à l'esprit. Maman ? Où es-tu ? pourquoi tu ne m'aide pas ?
La nouvelle-née était épuisée, déjà toute courbaturée alors qu'elle n'avait avancé de qu'une longueur de queue à peine. Elle se recroquevilla sur elle-même pour ne plus ressembler qu'à une boule de poils constellé de sable, à une masse difforme et grelotante. La faim commença à tirailler le pauvre petit ventre de chaton. Des question encore. Maman ? J'ai faim, pourquoi tu n'es pas là ? Pourquoi tu ne m'aide pas ? Pourquoi je ne sent pas ton odeur ? J'ai mal Maman, pourquoi tu ne me console pas ?
La minuscule chatonne leva la tête est poussa un pitoyable, un désespéré petit miaulement affamé. Puis sa tête retomba lourdement sur le sol et elle ne bougea plus.

[Je peu?]

Petite Pénombre n'était pas précisément une reine, ni même une femelle d'ailleurs. Pas même un guerrier depuis sa ânerie d'accident qui l'avait rendu infirme. Sa patte blessée n'était pas tordue pourtant, et il pouvait même s'en servir pour marcher de façon à peu près normal, sauf que la douleur était trop forte. Toujours. A six ans, pour le reste, il était en très bonne santé, bien que couvert de petites égratignures à cause de sa maladresse retrouvée depuis qu'il avait gagné le gîte des anciens. Son pelage noir lui donnait l'air d'être une ombre qui furetait dans le camp, mais dès qu'on voyait son air boitant et mal assuré, on déchantait vite. Pourtant, la plupart des chatons l'aimaient bien, et donc personne ne profitait de son handicap. Enfin, en général. De toute façon, les rares à avoir tenté l'expérience n'avaient jamais eu envie de recommencer par la suite. Petite Pénombre savait être dissuasif. Et même si il n'avait jamais été bon chasseur, il n'aimait pas les guerriers à cause de la façon dont chacun rejetait l'autre. Enfin, ça, c'était surtout valable du temps avant l'accident, mais le mâle noir était plutôt rancunier. Mais, même si il était plutôt du genre phisolophe, la sensation de course lui manquait, comme plusieurs autres choses.

Ce jour-là, le félin avait envie d'aller se promener tout en réfléchissant sur la raison d'être de la saison des neiges. Il se disait qu'ils pouvaient bien s'en passer! Les plantes n'avaient qu'à hiberner à des moments différents, voilà tout! Quand aux proies, si elel spouvaient éviter ces siestes interminables, se serait plutôt bien pour les chats. Oui, les débats intérieurs de Petite Pénombre étaient devenus plus... disons moins sérieux depuis qu'il commençait à être âgé.

C'est justement en approchant de l'entrée - ou la sortie, comme vous voulez, ça dépend de l'endroit où on est - du camp qu'il entendi le cri d'un nouveau-né. Aussitôt, l'ancien se précipita en avant aussi vite que lui permettait sa patte blessée. Il découvrit alors... Une petite boule de poils couleur de sable au milieu du chemin. La dite boule de poils était immobile, mais semblait exténuée et vivante. Le chat s'en approcha et enroula sa queue autour d'elle - car c'était une femelle - pour la réchauffer, puis il cria en direction du camp pour que des guerriers viennent. Il n'était pas rancunier au point de vouloir s'occuper seul d'une orpheline, surtout qu'il ne produisait pas de lait.

Nuage de Jais, sentit la petit chatte ronronner et tomber de fatigue, La chatonne e blotit contre elle. Nuage de Jais continua de la lecher pour la réchaufer, la petite avait l'air d'allée mieu. Rassurée Nuage de Jais la laissa alée contre elle en ronronnant.
Cette petite allait avoir besoin d'une mère. Il faudrai l'emmener dans la pouponière. Mais Nuage de Jais n'osait pas bougée de peur de la réveiller. La petite chatte devait être née il y a peu, son pelage roux était plaqué cintre son corp et ses yeux encore fermé. Elle était adorable, comment ses parents avaient-ils pu l'abandonner ? Peut-être étaient-ils mort ? La pauvre devait se sentir perdu...
Nuage de Jais ne pu déterminer si elle appartenait à un clan ou si c'était un solitaire tant elle était jeune. Peut-être que le clan accepterai de l'adopter si personne ne la cherchait.

Nuage de Jais sentie la petite chatte s'agiter. Elle lui murmura
- Ne t'en fait pas, nous allons t'aider et nous trouverons vite quelqu'un pour te nourrir.Murmura-t-elle d'un tont rasurant.
La petite devait se demander où était sa mère.
Elle était encore si petite ! Il fallait vite trouver une reine qui veuille bien la nourrir. Elle continua de lecher la pauvre petite pour qu'elle n'ai pas froid. Elle était sure qu'elle s'en sortirait, du moin elle l'esperait.
La chatonne semblait avoir faim. A quand remontait son dernier repas ?
Elle ronronnait. Nuage de Jais se dit qu'elle devait quand même être heureuse. Ce qui est rassurant non ?
- Chut calme toi...Dit-elle.
Nuage de Jais demanda à un guerrier d'aller voir si une reine pourrait nourrir la petite .

Nuage de Jais commençais à s'inquiéter. Heureusement, une reine du clan accourut appeler par le guerrier. Nuage de Jais donna doucement la petite chatte à la reine pour qu'elle puisse têter.
La reine la pris tendrement et la cala contre son ventre, la chatonne pu enfin têter. Rassurer sur son sort, Nuage de Jais lui donna un dernier coup de languer avant de partir prendre sa souris.
Elle s'installa devant la reine et la chatonne et se mis à manger. La petite avait l'air mieu. Tout en mangeant, Nuage de Jais jetait des coup d'oeuil à la petite. Le chef allait-il la receuillir ?
Nuage de Jais l'esperais, car elle s'etait attaché à cette petite.
Rassasié, Nuage de Jais regardais la chatonne têter.

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