La Naissance des Petits [PV= Flam, Nuage d'Hirondelle & Les petits]

Passion Eternelle
Naissance des Petits.

La vie évolue vite, elle laisse place à de nouvelle génération, encore et encore. J’étais une nouvelle génération, mais maintenant plus, le cycle de la vie bat sans que nous en voyons la couleur. Pourtant, j’avais faire voir à une nouvelle génération, vous me demandez pour quoi, deviner c’est assez facile. J’avais beaucoup changé depuis que j’étais dans ce clan, mais cela n’enlever pas mes pulsions de sanguinaire même si cela me dégoûter. Depuis la rencontre de ce jeune mâle séduisant qui se nomme Eclat de Flammes, quelques choses en moi a pris vie, oui car, je suis enceinte de lui. Bien sur il est au courant, il était heureux, oui j’ai pu voir dans son regard quelques choses s’illuminé, oui cette flamme qu’on appelle le bonheur. Moi, j’étais assez heureuse, même si je ne me serais jamais vu mère je souriais puis chaque jour je passais du temps avec lui. Les journées passaient vite en sa compagnie, on parlait beaucoup de mon ventre, des petits s’ils vont être plus beau que leurs parents, leurs noms. Ce sujet me faisait rire mais pourtant j’aimais qu’on en parle, j’aimais aussi être avec lui, contre lui et de profiter de ce moment. Mon ventre ressemble à un ballon, mais vous savez j’ai peur car mes petits vont naître pendant la saison des neiges, j’ai peur qu’ils tombent malade, je serai triste car je tiens à eux malgré que j’étais une séductrice.

C’était le soir, en rentrant de balade avec Eclat de Flammes, il me raccompagna à la pouponnière fut que j’allais bientôt mettre à bas. Je le regardais, il me sourit avec gentillesse, il baissa les yeux et il regardait mon ventre, il souriait avec aussi son regard illuminé. Je souriais aussi, mais tout d’un coup j’eus des douleurs, mais je ne dis rien, je revoyais des choses, oui, des souvenirs.

Flash Back On.

« Ne me dit pas que tu l’as fait, tu sais qu’ils le seront tous et que tu devras partir, as-tu pensé à moi une seconde et tes filles te connaîtront peut-être jamais ! »

Je sentis les larmes de ma mère et je sentais la nervosité de mon père, cette ambiance je ne l’aimais pas beaucoup, je sentis que ma sœur à côté de moi avait assez peur, elle s’endormait mais moi je faisais tout pour rester éveillé. La voix de mon père se fit entendre :

« Oui, je l’ai fait, je devais le faire comprend moi un peu, je sais que je pourrais peut-être plus les voir mais sinon j’avais pensé à quelques choses. Peut-être que tu ne seras pas d’accord mais fait le pour moi, comme je vais devoir partir, j’aimerai emmener une de nos enfants, soit d’accord car quand je regarderai ta fille je penserai fort à toi ! »

J’entendis un soupir, puis je sentais que ma mère me regardait, elle prit la parole :

« Si je le fais c’est parce que je t’aime, mais tu vas aller où maintenant, tu vas partir pour n’avoir aucune attaque car ils sont toujours là ! Je veux bien te confier Patte Eternelle, elle est plus robuste que sa sœur, Petite Rivière ne supporterait pas un tel voyage. »

Je sentis les léchouilles de ma mère et ses larmes. Je me demandai pourquoi moi, pourquoi je devais suivre mon père et puis qu’est-ce qu’il avait fait pour partir de cette endroit, peut-être que bientôt je serai la vérité ! J’entendis la voix de mon père :

« Je la prends, ne t’inquiète pas si je peux je viendrais te voir de temps en temps, mais ne révèle jamais à Petite Rivière qu’elle a une sœur et un père. Je veux que tu inventes que je suis partie et que j’ai tué Patte Eternelle, sinon on te traitera de mauvaise mère. Je sais que tu n’en es pas une, je t’aime mon amour et on se reverra bientôt où tu ailles je serai toujours là ! »

Flash Back Off

A ce souvenir, une larme coula le long de ma joue, oui ce souvenir où j’entendais les deux voix de mes parents où ma mère me confia à mon père. Ce jour, j’avais éprouvé de la haine envers ma mère mais maintenant cette haine était partie, mais pourtant cette haine me fit pleurer. Je ressentis encore des douleurs, mais cette fois toutes les trois secondes, je sentis que je commençai à respirer assez vite. Je regardais alors Eclat de Flammes, je lui dis d’une voix assez faible :

« Va chercher la guérisseuse, enfin quelqu’un de compétent ! »

Il me regardait, avec un sourire aux lèvres et il fila. Je me retrouvai seule, toutes les reines étaient dehors enfin plus pour longtemps car quand gémis un cri, il accourut dans ma direction en me disant de rester calme. Je ne dis rien, je faisais mon possible pour me retenir car je voulais que Eclat de Flammes voient naître ses enfants.

Ma sœur qui avait été prévenue par une reine, vient se mettre près de moi, je souris vaguement et elle me dit :

« Ne t’inquiète pas, Eclat de Flammes est parti chercher quelqu’un, puis je suis là. Tu as de la chance, j’aurais bien voulu être à ta place. Surtout respire bien profondément, reste calme ! »

J’eus un peu de pitié, c’est vrai que ma sœur aurait aimé avoir des enfants, je le voyais dans son regard qu’elle avait de l’envie pour moi. La pauvre, depuis la disparition de son bien aimé elle tombait dans les ténèbres même si là elle souriait et me donnait des conseilles.

Après cinq minutes ou plus, Eclat de Flammes revint en compagnie d’un apprenti guérisseur, cet apprenti vient se placer à côté de moi et me donna des instructions claires. Eclat de Flammes était aussi près de moi, il me donnait des coups de langues, par la rapidité de sa langue je devinais qu’il était stressé, il avait peur que l’accouchement se passe mal. Je lui fis un sourire avant de commencer le travail. Ce travail dura au moins un quart d’heure, car il y avait trois chatons tous aussi beaux et mignons. Je les regardais tété mes mamelles qui étaient assez grosse, je sentis des larmes de mes yeux coulaient sur mon visage, c’était des larmes de bonheur. J’entendis une voix, une voix qui me fit sourire, celle de mon père :

« Que je suis contente Passion Eternelle, tu as enfin des enfants même si j’aurais jamais cru cela, dommage que je ne suis pas là, mais ne t’inquiète pas je les vois de là-haut et je les protégerai aussi comme je le fais avec toi. »

Eclat de Flammes me regardait, je compris par son regard qu’il me demandait comment on allait les appeler, je regardais les petits et dis d’une voix assez faible à cause du travail :

« Je suis heureuse d’avoir mis au monde des petits et je les nomme : Patte Sensuelle pour la petite qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, Patte de Pacifique qui a une tête d’ange et Petite Etincelle pour la petite qui ressemble à son père. »

Aujourd’hui sera un jour que je n’oublierai jamais, la naissance de mes enfants.

Doutes et Comédie
L'éclat de la flamme s'éteint peu à peu

Le battement infime des secondes me tracassait toujours un peu. J'allais être père, il fallait que je me le rentre dans la tête. Et pourtant, je ne le voulais pas. J'étais jeune, j'étais fou, et je ne voulais d'enfant me retenant sur terre. Je ne voulais proteger personne d'autre, la vie est trop dure pour être vécu. Mais tout cela, je ne pouvais pas le dire à Passion Eternelle, elle ne le supporterai pas. Je ne renierai pas mes gosses, car je sais que lorsqu'ils seront en face de moi, j'aurai pitié et j'avouerai qu'ils sont de mon sang, mais je ne promets pas de les aimer. Je n"avais rien demandé moi, et bien que je leur est donné une partie de mon âme, j'étais seul, seul dans l'immencité du monde. Passion Eternelle ne pouvait comprendre cette douleur, de plus, j'avais un fardeau bien plus grand. Perle de la Rivière devait souffrir psychologiquement au fait que sa soeur ait cette chance avant elle, et Nuage de Foudre encore plus.

Flash Back on #

Ce souvenir remonte qu'à trois jours auparavant. dur à imaginer vu le tourment qu'il a causé dans ma tête. Ma soeur avait toujours les mots pour me faire du mal, et pour me donner le sourire depuis toujours. C'était la cadette, la fragile, la seule femelle, tant de chose qui la rndait unique parmi es autres. Bref, elle est un de mes rayons de soleil. revenons à nos brouettes, je me proenais avec ma soeur, toujours apprentie, me fixant malencontreusement . Je savais qu'elle me cachis quelque chose mais quoi ? Qu'es ce qui la tourmenter ? son regard beuté croisa le mien, je ne l'avais jamais vu aussi froide.

- Je suis jalouse de toi.

Ses mots me choquèrent énormément. Jalouse, elle qui était si gentille ? Ce n'était pas son style et pourtant je ne l'avait jamais vu aussi ferme. Sa queue battait violemment, montrant sa jalousie devenant plus grande. Pourquoi ? MAIS DE QUOI MA SOEUR POUVAIT M'ENVIER ?!

- Explique.

J'étais froid, sans vie, aucune chaleur ne sortais de ma voix. Je l'avais toujours protégé de tout, je l'aimais, et elle se plaignait encore. elle se sorta ses griffes, qui m'impressiona toujours autant. Les lames était extremement longues, aiguisé et tranchante. Tout guerrier d'élite aurait rêvé d'avoir une arme pareille. En même tant elle pleurait, toujours autant.

- T'es aimé, tandis que tu ne veux personne. Tu vas avoir des chatons, tandis que tu n'en veux pas. Tu es guerrier, tandis que tu t'en fou. Et moi .. J'suis toute seule.

Ses paroles m'énervèrent. Elle était amoureuse, bien qu'apprenti. Elle pouvait très bien jouer de moi, car elle savait lire dans mes pensées et moi, je pouvais voir les iennes. Nous étions transparents aux yeux de chacun, et elle savait que je ne souhaitais pas être père. elle savait tout dans tout les cas, et avec dégout, je m'éloignait d'elle en battant la queue.

Flash Bach of ~

« Va chercher la guérisseuse, enfin quelqu’un de compétent ! »

Je descendis de la lune d'un coup. Elle était agenouillée, respirnt plus fort. Je souris et parti avec une allure rapide et fit signe à la novice guérisseuse. La chatte aux reflets roux m'accompagna et découvra ma pseudo compagne en train d'accoucher. cela se passa rapidement et bien, heureusement que la chatonne se débrouillait bien et je me sentais impuissant. Je gémit en les découvrant. Une me ressemblait particulièrement, une à la génitrice et le dernier un mélange avec un doux regard mature. J'étais fier, malgré le fait que je n'étais pas attendris. Cela ferrai du mal à Passion Eternelle si elle aprenait que je n'étais pas prêt. Et elle decreta :

« Je suis heureuse d’avoir mis au monde des petits et je les nomme : Patte Sensuelle pour la petite qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, Patte Pacifique qui a une tête d’ange et Petite Etincelle pour la petite qui ressemble à son père. »

Les noms me plaisaient, c'était à peu près tout se que je pouvais en déduire. Je ne pensais rien d'autre, j'étais muet, mais je souriai pour ne pas decourager la mère fatiguée. Mais à un moment, mon regard coula vers la porte de la pouponière et je vis ma soeur arriver penaude et regarder les bestioles émue. Je ne voyais plus aucune jalousie dans son regard, mais de la tendresse.

- Ils sont magnifique, félicitation.

Elle ne s'éternisa pas et repartit dirrectement. Je la suivit de prêt toujours muet et à l'entrée de la pouponière je dis :

- Ils sont très beaux. Félicitation princesse.

PETITE ETINCELLE
J'ai vu le jour de nuit (xD ^^')

Cette douce chaleur qui m'a bercée tout au long de la création de mon petit corps. Ces battements réguliers du coeur de ma mère. Sa lente respiration. Cette agréable atmosphère de sécurité. Ce sentiment d'insouciance. Toutes ces choses aux allures de paradis dont je ne me souviendrais jamais après ma naissance. Ces semaines passées dans ce ventre protecteur durant lesquelles j'étais à moitié inconsciente, mes cellules se multipliant petit à petit jusqu'à former chaque poil de mon pelage baignant dans le liquide maternel. Mon frère, ma soeur, qui n'étaient pour moi qu'encore de simples boules de poil prenant toute la place et m'empêchant d'être confortable. Ils étaient près de moi. Et ils le seraient pour toujours.

Alors que mon corps inconscient, grandissant de jour en jour, et ayant de moins en moins d'espace, flottait dans cette substance gluante, une secousse bizarre me poussa à sortir. Le 'boom-boom' du coeur de ma mère s'accéléra, et sa respiration devint irrégulière. Quelque chose fit pression sur moi, et m'écrasa à moitié contre les corps de mon frère et de ma soeur. C'était insupportable, si j'avais pu crier je l'aurai fait. Finalement, heureusement que cette partie de ma vie, si nous pouvions appeler ça une partie de vie, ne serait comme jamais vécue, n'étant pas encore vraiment...vivant ? Je ne me souviendrai donc jamais de cette désagréable sensation, et tant mieux ! Petit à petit, de la place se faisait, et mon corps pouvait se décontracter un peu. Mais une deuxième poussée s'abattit sur nous, et mon frère vit le jour à son tour. J'étais seule dans le ventre de ma mère, et la dernière étouffante pression me fut désignée.

J'étais là, trempée et tremblant de froid, étalée sur la litière de mousse humide de ma mère. D'agréables coups de langues se posèrent sur moi, ce qui me réchauffa un peu. Je me sentis décollée du sol, on me portait. Puis, on me déposa avec une grande délicatesse contre le ventre chaud de ma mère. Je retrouvais cet agréable ventre ! C'était si bon d'entendre de nouveau sa respiration et les battements de son coeur ! D'instinct, et à tatons, car je n'ouvrirais les yeux que deux jours plus tard, je 'mordis', si je puis dire, car je n'avais pas encore de crocs, dans une des mamelles de ma mère, et ce liquide sucré qui coula dans ma gorge m'envouta totalement. Mon corps frissonnant se réchauffa d'un coup, ma faiblesse se transforma en force, tandis que la langue de ma mère séchait peu à peu mon pelage.

J'entendais des voix, mais je ne comprenais pas ce qu'elles disaient. Je savais juste que c'était la voix de ma mère. Je la reconnaissait ! Je l'avais déjà entendue, vers la fin de mon séjour dans son ventre, et elle émettait les mêmes vibrations que celles que je sentais lors de la gestation. Cette voix disait, sans doute à mon père :

« Je suis heureuse d’avoir mis au monde des petits et je les nomme : Patte Sensuelle pour la petite qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, Patte Pacifique qui a une tête d’ange et Petite Etincelle pour la petite qui ressemble à son père. »

D'autres voix résonnèrent dans ma tête, mais je ne fis pas attention à elles, le sommeil m'emporta, et, blottie contre mon frère et ma soeur déjà endormis, je les imitais. Je n'eus pas à fermer les yeux, ils ne s'étaient pas ouverts, mais mes premières pensées prirent fin, les sons s'éteignirent, et toutes les sensations que je ressentais disparurent. Je redevint aussi inconsciente que lorsque j'étais à l'intérieur du ventre de ma mère. J'avais donc dormit tout ce temps, qui déjà me paraissait si flou et vague ? Peu importe, aujourd'hui j'étais née, et je ne voyais pas de grands changements. Ce ventre, je l'avais toujours, j'étais toute contre lui. Sa chaleur était là, les battements de son coeur régulier, sa respiration berçante, cette impression de sécurité, cette insouciance et innocence qui me possédait.

Invité

Tik Tak
Un jour parmi tant d'autres...

Tel le bruit d'une aiguille parcourant son chemin sur le tracé d'une montre, le petit cœur du chaton tambourinait vélocement. Il avait vécus plusieurs jours aux cotés de ses sœurs. Elles prenaient un maximum de place pour essayer de se mettre selon leurs envies, et elles se chamaillaient souvent. Bien que le chaton se trouvait à l'extrémité de la poche, ses sœurs bougeaient assez fort pour déranger le sommeil de leur voisin. Ce qui peut sembler bizarre, c'est que le petit être percevait les bruits et les mouvement que leur mère faisait. Les signes de l'extérieur pouvaient être significatifs, mais aussi très bêtes... Le mâle avait déjà entendus des conversations, sans comprendre les mots utilisés, mais savait si un moment pouvait être drôle ou triste. Il partageait ses sentiments avec leur porteuse, et compatissait avec elle pour la souffrance qu'elle portait. Le petit ne savait pas quand le jour se levait, ou s'endormait, lui-même dormait la plupart du temps, et négociait sa place parmi le liquide maternelle.

Son parcoure n'était pas long, d'abord sous forme d'une Cellule, appelée plutôt Sp*rmatozoïde, le chaton avait traversé plusieurs endroit enfin d'arriver ici avec ses deux sœurs. Leur mère les avaient portés presque 2 lunes entières, et les petits commençaient à manquer sérieusement de place. Il avait vu son corps grandir de jour en jours, son pelage tigré, encore imperceptible avait poussé pendant les dernières semaines, et le petits ressemblait vaguement à un chat, un rat sans poils... Son périple m'était bientôt fin, ses sœurs s'agitaient dans le Liquide Amniotique. Elles se poussaient plus que d'habitude. Le chaton sentit que c'était l'heure, comme ses deux sœurs, son tilte était apparut.

Les respirations accélérées de la porteuse s'accentuaient et n'étaient plus dans la même chorégraphie, de temps en temps, son souffle s'arrêtait, puis reprenais quelques secondes plus tard. Son angoisse de mettre au monde des chatons fut transmit dans le cerveau des chatons. Passion Éternelle était stressée. Tout le monde savait que Passion Éternelle n'aurait jamais été prête pour un engrossement, mais son amour pour Éclat de Flamme la poussait vers l'inconnu, et cet inconnu lui montrera ce que c'est que la naissance, et le bien fait que d'avoir des enfants.

La Lumière emplit mes pupilles, les chatons ne voient pas les premiers jours, mais le choc que de sortir dans le jour l'aveugla encore plus qu'il ne l'était. Il sentait ses sœurs gesticuler près de lui, tel deux poissons hors de leur habitat naturel. Des voix émanait de plus loin, une grave, et une douce essoufflée...

« Je suis heureuse d’avoir mis au monde des petits et je les nomme : Patte Sensuelle pour la petite qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, Patte Pacifique qui a une tête d’ange et Petite Étincelle pour la petite qui ressemble à son père. »

[désolée, c'est nul, mais j'avais pas vraiment beaucoup de temps T.T]

Il faisait froid. Un épais manteau de neige recouvrai le sol de la clairière du Clan de la Rivière. Peu de chats étaient visibles, mais un attroupement s'était formé au niveau de la pouponnière. Au centre se trouvait Passion Eternelle, étendue sur le flanc, le ventre gonflé par l'heureux évènement qui allait arriver, entourée de son compagnon Eclat de Flamme dont les yeux brillaient de bonheur, de sa soeur Perle de la Rivière qui l'encourageai par des coups de langues affectueux, de l'apprentie guerriseuse Nuage d'Hirondelle qui lui donnait des instructions pour que la mise à bas se passe normalement, et d'autres encore qui étaient inconnus. Mais ça, elle ne le savait pas encore.
Il faisait sombre, ici. Cela faisait plusieurs lunes qu'elle attendait là, et l'impatience commençait à la gagner. Le moment qu'elle attendait tant finit tant bien que mal par arriver. Après plusieurs secousses, elle se sentit bouger, glissant vers un point précis. Etrange sensation, qui lui était avant ça inconnue... Après avoir progressé petit à petit, elle fut assaillie par une lumière aveuglante, qui la força à fermer ses paupières hermétiquement. Elle ouvrit la mâchoire, et une douleur la transperça au niveau de la poitrine. Elle piailla. Tout de suite, sa truffe fut assaillie par une multitudes d'odeurs différentes dont elle ignorai le sens et d'où elles venaient. Elle entendit des éclats de voix, dont elle ne comprennai strictement rien. Mais pour l'instant, peu lui importait, car elle savait d'instinct que son objectif présent était la chose douce et moelleuse qui émanait une odeur délicieuse. Elle se dressa difficilement sur ses pattes tremblantes, puis se dirigea à l'aveuglette, se fiant à son odorat. Elle sursauta quand quelque chose de rapeux passa sur son corps, plusieurs fois de suite. Mais elle finit par s'appaiser, car le froid qu'elle avait éprouvée au début avait disparu. Rassérénée, elle continua son trajet, et finit par se cogner contre sa destination. Posant une petite patte sur la chose, elle appuya et colla sa bouche contre la tétine, le liquide chaud et savoureux la réchauffant agréablement. Elle sentit les deux choses qui l'avait accompagnée dans le noir se tenir près d'elle, l'imitant sans doute. Elle devina qu'ils étaient comme elle, son frère et sa soeur. Elle entendit une voix douce et rassurante dire ces mots aux oreiles des trois chatons:

Je suis heureuse d’avoir mis au monde des petits et je les nomme : Patte Sensuelle pour la petite qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, Patte de Pacifique qui a une tête d’ange et Petite Etincelle pour la petite qui ressemble à son père.

Patte Sensuelle. Bizarrement, elle savait que c'était d'elle que sa mère parlait.

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