Vous êtes libres de répondre... Mais Mag est seule.

Invité

Découvertes

Lançant vers les cieux son espoir,
Le paysage sanglant du soir
Exprimait son désir d'enfance,
Avant que qu'elle soit gagnée par la souffrance...

Magie Étoilée, guerrière au service du Clan du Tonnerre... Au service... Ces mots l'étranglent. Ils l'étouffent. Ils la consument à petits pas, lui enflammant le coeur d'une envie de révolte... Elle n'était au service de personne à part elle-même. Elle aimait être indépendante, sûr d'elle, n'ayant besoin de personne... A part la liberté. Combien de fois avait-elle épié des chats sauvages, solitaires, sans les envier un peu? Toujours... elle l'avait toujours fait. Elle en avait rêvé. Chassant pour elle, aucune lois à suivre, personne à respecter... Elle aimait ça. Le clan passe avant tout... Ces mots l'écorchèrent. Sa vie ne passait qu'avant celles qu'elle estimait digne de son estime.

Elle se rappela qu'un jour, elle avait sauver les chatons d'une chatte qui voulait mourir... Elle avait respecter son choix. Elle a toujours respecter les choix des autres quand ils ne mettaient trop de chats en péril. C'était sa fierté: être respectueuse des choix des autres, si cela peut leur rendre la paix... Après tout, si elle souhaitait mourir, elle n'aimerait pas qu'on l'en empêche. Le respect... Elle en rit intérieurement. C'était si bête, si instinctif, si... normal. Si normal que l'on le défiait tout le temps... Tout le temps... Le respect était sans cesse blâmer. Surtout par les apprenties et les chatons qui se croient supérieurs... La bêtise de la jeunesse, la fierté des plus fortes-têtes, et l'arme des plus âgés.

Une arme... les mots aussi sont des armes. Enfin, sur certain félins... Magie Étoilée remua les moustaches, amusée par ce qu'elle pensait, les souvenirs qu'elle se remémorait... Elle se lécha le long de sa patte avant, celle de droite, l'orreille aux aguets... Mais elle était seule. Les mots sont des armes... Mais pas que. Les mots tendres, ceux d'amour, de réconforts, de tendresse et de bienveillance... Ou en encore ceux qui résonnent, les sages, les arguments pleins de bons sens... Le bon sens... Il y avait aussi ceux qui sont plaintifs, maladroits, haineux, réclamant l'espoir et en pleine détresse... Elle pensa soudain à sa fille, Nuage Rocheux, que les mots n'affectaient pas. Parfois, Magie Étoilée aurait voulue être sourde. Ou aveugle...

Aveugle... pour ne jamais voir son père, délirant, assassiner sa mère, puis son frère... sous ses yeux... Elle frissonna à ce souvenir amer. D'ailleurs, elle an avant tant, qui lui transperçait le coeur... Son frère, sa mère, son compagnon, son fils, son chef, son professeur... Depuis combien de temps ne les avait-elle pas vu? Une éternité... Un infinité de lumières s'étaient éteintes et allumées, depuis là... Éteintes comme des bougies, perdant la vie, tout ce qu'elle étaient, allant vers un monde dans l'espace, dans le ciel constellé d'étoiles... Vers le Clan des Étoiles... S'il existe.

Avec toute la grâce dont elle n'avait rien perdu, et des muscles endurcis au file des lunes, elle se leva et alla tremper une langue rouge et sèche dans le courant du ruisseau. Cela faisait des heures qu'elle n'avait pas bu. Elle n'avait pas voulue. Elle lapa la surface liquide et sombre jusqu'à ce qu'elle en ait mal aux canines aiguisées qui ornaient sa puissante mâchoire. Elles étaient encore blanche, mais plus jaune par endroits... Par chance pour elle, et pour quelqu'un qui souhaiterait vérifier, on ne le voyait que si elle vous mordait le museau, les yeux presque dans sa gueule. Elle chassa cette vision de son esprit. C'était trop horrible...

Elle retourna s'assoire plus loin, à l'abrit du froid, exposant sa fourrure devenue épaisse au soleil. Celle-ci brilla un peu, malgrès la teinte terne qu'il attrapait. Magie Étoilée était grande.Ses pattes autrefois courtes étaient plus grandes et plus fines... Plus vivent et musclées, aussi. Sa longue queue touffue se repliait sous elle délicatement, secouée de petits mouvements ou de tremblements. Son ventre, à la fourrure beige, était plat et lisse. Elle était maigre. Sa fourrure, ailleurs, était blanche, enfin presque car il était en quasi totalité recouvert de taches marrons clairs, foncées, caramel, ou noir... Son épais manteau était comme recouvert d'une fine pélicule de poussière grise argentée, avec de petits points luisants, comme si une nuit très claire mais sans lune s'était imprimée sur son pelage. Selon elle, c'était du aux longue veillées tardives qu'elle entreprenait lors qu'elle n'était qu'une apprentie abrutie par des envies de toujours pousser les limites et de devenir la meilleure en tout... Et elle s'en était grandement approcher. Mais jamais elle ne serrait la meilleure... Elle n'était pas assé quelque chose pour ça. Son museau, très noir et quelque que peu éraflé par la guerre et la combat, reniflait autour d'elle avec méfiance et intérêt. L'une de ses oreilles brunes avait une entaille. Une cicatrice défigurait son épaule droite. Ses longues et énormes griffes étaient noircies. Elle s'amusa à les rétracter et à les sortir dans un geste d'impatience... Ses grands yeux perçant, à l'iris doré et aux éclats d'argents; donnaient l'impression de profondeur d'un puits sans fond. Sans qu'on sache pourquoi, sa lueur, intéligente et sage, inspiraient le respect. Ils s'allumaient de reflets inconnus, mouvant... Il se dégageait de ses yeux une force inconnue, amoureuse, taquine, sage, englobante, qui avaient vu trop de choses pour les cacher... On y devinait son passé, on y dessinait son futur.

Son futur... il l'obsédait. Elle ne vivait que pour lui. Que par curiosité de on futur, de son avenir... Elle rêvait de liberté, elle rêvait de pouvoir, elle rêvait d'une descendance, elle rêvait d'être chef, d'être lieutenante, d'être mère à nouveau, de connaître à nouveau l'amour, de transmettre son savoir, d'être forte, d'être elle-même sans jamais se trahir... Elle avait un apprenti, d'ailleurs. Nuage du Ciel, jadis Petit Ciel... Ils n'avaient pas encore commencer l'entraînement. Elle n'y avait pas prit le temps. Elle se sentait coupable. Elle ne prenait pas en charge ce qu'on lui avait apprit et ce qu'on lui avait confier. Trop occupée, se disait-elle...

Elle décida soudain d'aller chasser. Se levant en poussant un grognement, elle s'accroupit et plongea dans un fourret la tête la première. Elle attérit sur le sol sans déraper, ses pattes se pliant légèrement et la relevant tout de suite, supportant son poids très léger... Sa fourrure s'était quelque peu emmêlée, elle y remédierait quand elle aurait le ventre plein. La museau scrutant le vent comme ses yeux épiait les mouvements, l'orreille à l'affût, elle s'avança parmi les fougères et les arbres. Sa queue battait l'air avec énergie. Soudain, elle s'arrêta net. Un écureuil... Elle le repéra tout de suite. Ses muscles bandés, elle le regarda, sur une branche, en train de grignoter des graines. Le vent n'emportait pas son odeur vers lui, mais de toutes façons, il était trop occupé et l'odeur de sa nourriture lui masquait la sienne... Elle s'accroupie doucement, le sang lui battait aux oreilles; sa queue était prise de petits mouvements impatients... Ses moustaches remuèrent, puis elle s'avança lentement, accélérant l'allure à chaque pas...

Elle bondit très haut en haut d'un arbre, et l'acheva d'un bon coup de pattes avant qu'il ne cri pour alerter toutes les bêtes aux alentours. Il tomba de la branche et attérit sur le sol avec un léger choc. Elle descendit lentement. L'attrapant avec ses crocs en remerciant ses ancêtres, elle le recouvrit de terre et bondit vers un arbre, plus loin, où elle attendit que deux merles descendent... Mais les oiseaux n'étaient pas assé bêtes pour ça. Elle aurait dû s'en douter et se sentit bien bête...

"-Bande de crétins! Cervelles de souris!"

Elle pesta contre elle et sa bêtise, ainsi que contre les merles qui s'envolèrent avec un air courroucé, sans aucun bruit... Les imbéciles... Mais elle n'abendonerait pas. En silence, les moustaches frémissantes, elle avança avec agilité, comme si ses pattes glissaient sur la terre de la forêt grouillante de l'arôme exquis des proies et de la végétation... Elle trouverait de quoi se rassasiée, seule, loin des autres. Elle ne voulait de leur compagnie. Aujourd'hui, elle souhaitait être seule pour réfléchir à des choses qui la tourmentait... Mais surtout, elle penserait au programme de l'apprentissage de son élève... Morale, physique et tactique...

Un peu plus tard, elle avait un campagnol et son écureuil devant elle, prête à manger. Elle dévorait le rongeur avec voracité, son ventre se remplissant à mesure qu'elle avalait une bouchée du rongeur, loin de son clan et des bavardages incessants; quand un bruit lui fit dresser la tête. Se oreilles trésaillirent, pointées vers avant pour ne pas trahir sa surprise. Un chat! Le coeur battant, elle identifia les odeurs qui lui permettait d'affirmer si, oui ou non, il venait d'un clan... Elle se leva avec calme et sérénité, scrutant l'endroit où se cachait l'individu avec une curiosité polie sur son visage félin. Elle n'avait pas pu empêcher ses griffes de sortir... C'était plus fort qu'elle... Elle était prête.

"-Viens, je ne vais pas de donner en pâture aux corbeaux... Mais qui es-tu?"

(Pas de réponse avant le 24 je serais contrainte de locker, désolée =S)

> Moi je veux bien répondre, mais la maintenant j'ais pas le temps =) <

» Grande Bagarre! (Venz Spartiate et autres! Vous êtes les biens venus!)
» Nouveau lieutenant [LIBRE, TOUT LE CLAN VENEZ TOUS RÉPONDRE OU JE VOUS TAPE]
» Balade mais pas seule [PV Malikki]
» Aller pêcher, d'accord. Mais pourquoi pas seule ? [PV Kali]
» Rêve (mais libre si vous le désirer