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 Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ?

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3 participants
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Mélancolie Démentielle
    MODOW SWIE
    I will never forget you...

Mélancolie Démentielle


Perso 1 : Mélancolie Démentielle / Rivière
Perso 2 : Petite Aile / Rivière
Perso 3 : Framboise Sauvage / Rivière
Nombre de messages : 3703
Age : 30
Puf : Swie ( entre autre !^^)

Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ? 30072826

River Power !
Date d'inscription : 02/05/2009
Points : 4207

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Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ? Empty
MessageSujet: Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ?   Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ? EmptyDim 26 Avr - 20:14


Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ? 2qauwdg

F.O.R.M.U.L.A.I.R.E . D.E.S . P. E.R.S.O.N.N.A.G.E.S . P.R.É.S-C.R.É.E.S.


I- Create the everbody



    x Nom :
    *
    Fly > Patte Vaillante > Nuage Vaillant > Vaillance Inébranlable
    * Nirvana > Petite Éphémère > Nuage Éphémère > Angoisse Éphémère.
    [Juste des idées de nom]

    x Sexe :
    x Clan : Rivière
    x Age & Rang : 2 mois & 7 Février.
    x Lien (ami, famille. Facultatif.) : Alors j'aimerais bien que Patte Vaillante devienne le compagnon de Petite Aile et qu'il déclenche tout, c'est à dire le changement de comportement que va subir Petite Aile, mais j'hésite, je verrais ! =)
    x Caractéristique Spécial : Ne sont pas originaire des clans.

    » Inventer une Vie. ( 7 lignes minimum )



      |Étant frère & soeur, leur histoire est la même, c'est pourquoi je ne fais qu'une seule présentation ! =)
      L'histoire est vue selon Patte Vaillante ! |


      Prologue :

      Mon enfance n'a pas été des plus rose. Je n'ai pas eu la chance de grandir au grand air, de sentir l'herbe douce sous mes pattes, ni même de voir le ciel...
      Mon univers ce limitait à une cage en métal d'à peine une longueur de queue de renard de profondeur et un tout petit plus longue en largeur. Les parois de ce cube étaient closes. La seule source de lumière dont nous disposions était le minuscule trou de serrure par lequel un fin filament de lumière jaillissait, s'écrasant en une petite tâche sur le sol gris métallique. Voilà dans quoi nous vivons ma mère, ma sœur et moi. Nous étions assez à l'étroit dans cette cage à souri, mais nous étions ensemble et heureux. Pourquoi vivons-nous là dedans ? Oh c'est assez long à expliquer, mais je crois que cela vaux le coup de s'y attarder quelques instants.

      Ma mère était une chatte sans grande valeur. Reniée de ses maîtres à cause de ses origines et elle avait atterrie ici. Ici ? Attendez, j'y viens. Ma grand mère-la mère de ma mère- était une siamoise pure race d'une beauté à couper le souffle-à ce que l'on m'a raconté-. Championne de multiple concours, ses bipèdes prévoyaient de la faire s'accoupler avec un mâle ayant des origines aussi prestigieuses que les siennes. Le jour J, ma grand-mère était déjà gestante. Elle aimait un chat de gouttière du nom de Skipy. Il n'avait rien de prestigieux et n'avait jamais rien gagné de toute sa vie, hormis le cœur de ma grand mère. Se rendant compte de la supercherie, les bipèdes furent fou de rage, mais ils ne voulaient pas faire avorter ma grand mère car les cicatrices résultant de l'opération seraient irréversibles. Ils patientèrent donc deux mois. Malgré les efforts de la nouvelle mère pour dissimuler ses chatons, ils les trouvèrent. Les nouveaux nés étaient jolis, mais ce n'étaient que des bâtards à leurs yeux. Ils arrachèrent ses enfants à ma grand mère et les envoyèrent dans un centre de recherche-Ils n'étaient pas sans cœur et ne pouvaient se résoudre à les tuer, ils optèrent pour cette solution-. Depuis ce jour, ma mère et ses frères-enfin, ceux qui n'ont pas périt- sont toujours ici. Emprisonnés dans la même boite que depuis leurs arrivés. Une boite si petite qu'il est impossible pour un chat adulte de s'étirer sans devoir coller son museau contre la paroi glacée. Elle me répète souvent qu'elle aurait préférée mourir plutôt que d'atterrir ici... enfin le destin en à décidé autrement.
      De nombreuse fois, elle à faillit sortir. Tous les mois, des visites de bipèdes sont organisés et certain prisonnier retrouvent leur liberté et un foyer douillet. Ma mère n'a malheureusement jamais eu cette chance... Pourtant, c'est une chatte de toute beauté. D'ailleurs c'est son nom : Beauty. Elle possède un long pelage blanc zébré de délicates rayures couleurs argent. Ses yeux sont deux amandes posées sur son visage, l'une bleue, l'autre grise... C'est cette pupille qui effraie les humains. Mais cette pupille est tout sauf naturelle. Jadis, ses yeux étaient tous deux opalins, mais les expériences toute plus horribles les unes que les autres dont elle a été victime, ont rendues sont œil gris pâle. En voyant sont œil muté, les gens poussent des cris apeurés et le peu de soleil qui avait inondé un instant la minuscule cage disparait en un claquement de porte.
      Les années s'écoulèrent et elle perdit espoir. Elle n'avait plus qu'une seule envie : mourir. Parfois, elle enviait ses frères : Jack & Joe : des jumeaux, ayant périt lors d'une opération ayant pour but de réalisé l'action inverse de l'opération qui consiste à séparer des siamois...une mort qui à certes des allures d'abomination, mais au moins, ils n'ont rien sentit car ils étaient tous deux anesthésier. Enfin, elle enviait leur mort. Elle aurait aimé pouvoir les rejoindre dans un havre de paix et de tranquillité. Mais elle n'eut pas cette chance. Jamais Gabriel ne l'emporta avec lui. Nombreuses furent les souffrances qu'elle dû endurée... Même nos origines furent atroces.

      Elle ne rencontra jamais celui qui fut le père de ses enfants, la seule chose qu'elle rencontra furent des aiguilles, des tuyaux et encore bien d'autre outils médicaux. Elle était le cobaye pour une expérience nommée : XY123/XX14:InVitro,Exp.22. Contrairement aux autres avant elle, ma mère fut la seule à suivre à une opération de ce type. Et deux mois plus tard, nous vinrent au monde, dans cette même boîte, la même depuis toujours. Nous ne furent que deux sur cinq à suivre. Deux de mes frères et sœurs étaient morts nés et notre petit frère nous quitta peu de temps après notre naissance...son petit corps était trop faible et fragile pour affronter les dures lois de la vie. Ma sœur et moi furent en sorte de miraculés.
      Maintenant que vous connaissez mes origines, laissez-moi-vous compter mon histoire.

      Partie I :
      Le sacrifice

      C'était une journée qui ressemblait aux précédentes. Nous dormions tous trois, chaudement blottit les uns contre les autres. La cage devenait de plus à en plus petite, un peu plus chaque jour, à mesure que nous grandissions. Et comme à chaque lever du soleil imaginaire-imaginaire ? Oui, car nous n'avons jamais vu se lever l'astre roi de nos propres yeux. Comment voulez vous, enfermer dans une boite d'allumette ?- enfin. Je disais donc qu'à chaque lever du soleil imaginaire, l'angoisse s'emparait de nous. Elle venait tel un serpent malicieux serrant notre cœur dans un étau pour le relâcher la nuit venue. Pourquoi avoir peur ? Tout simplement qu'un jour viendra où nous serons emmener à notre tour. Nous serons séparés les un des autres et nous vivrons dans notre propre boite à sardine, sans nouvelle de l'autre, un peu plus coupé du monde...De ce fait, nous redoutions le jour où une main verte viendrait nous saisir pour nous emporter vers un futur incertain. Ce qui ne devrait pas tarder malheureusement...
      Mon cœur était donc comprimé par cette peur, froissé par la crainte de la journée à venir, du futur. Pourtant, cette journée s'annonçait différente.
      Lorsque mes pupilles bicolores s'ouvrirent sur la pénombre de la cage, encore voilée par le sommeil, je cherchai des yeux ma sœur. Ouf, elle dormait paisiblement. Sa respiration paisible avait quelque chose de tranquillisant. Je souris et cherchai ma mère du regard. Elle aussi était là. Je lâchai un soupir de soulagement provisoire seulement. Je levai la tête vers elle. Son regard était perdu dans le vide. Son visage d'ordinaire si doux et serein, affichait une expression troublée, pensive...Lorsqu'elle se rendit compte que je la fixai, elle tourna à son tour la tête vers moi. D'habitude, elle m'aurait souris et sa langue rappeuse aurait effleuré mon front avec une tendresse infinie. J'attendis un instant, mais rien ne se produisit. Ses yeux bicolores fixaient les miens. Je déglutis avec difficulté, surpris. Que se passait-il ? Serait ce pour aujourd'hui ? Comment pouvait-elle en être sûre ? Elle détourna les yeux devant mon expression terrorisée et se contenta de me dire :

      -" Réveilles ta sœur s'il te plait."

      Mon cœur fut saisit d'un élan d'affolement, je sentis mon pouls s'accélérer et le martèlement de mon sang devenir plus intense contre mes tempes; Les pattes tremblantes, je me redressai et me dirigeai vers le petit tas de fourrure ondulant doucement à cause d'une respiration lente et régulière. Je la poussai doucement du museau. Nirvana grogna de colère et se referma un peu plus sur elle même, fourrant le bout de son museau rose dans sa fourrure bicolore. Je soupirai et lui assema un léger coup de patte sur l'oreille. Elle bondit illico. Les poils hérissé par la frustration et les yeux furibonds fixés sur moi :

      -" Et oh ça va oui ! Sympa le bonjour ! J'espère que ta une...."

      Sa voix mourut lorsqu'elle discerna enfin la lueur apeuré qui scintillait faiblement dans mon regard. Fin filament d'émotion qui grandissait à mesure que les secondes s'écoulaient. Son pelage couleur feu retomba comme un soufflet sur son corps famélique et ses jolis yeux bleus se voilèrent d'inquiétude :

      -" Fly... qu'est...qu'est ce qui se passe ?"

      Je ne su que lui répondre et je restai là, à la fixer de mon regard voilé par l'angoisse grandissante. Sans un mot, je détournai les yeux et d'un faible battement de queue, l'invitai à me suivre. A petit pas, tel de minuscules robots rouillés par l'angoisse, nous nous approchâmes de notre mère. Je m'allongeai le premier, mes pattes sagement regroupées sous mon ventre et mes pupilles bicolores fixant intensément ma génitrice. Nirvana s'allongea à mes côtés. Un frisson vrilla mon échine lorsque nos fourrures se frôlèrent. A l’unisson, nous nous jetâmes un coup d'œil anxieux et reportâmes ensuite notre regard sur sa fourrure blanche. Quelques secondes s'écoulèrent et enfin, sa voix chargée d'émotions hétéroclites raisonna :

      -" C'est pour ce soir.... je...je les aie entendus, je les ai vu ouvrir la petite fente et vous regarder pendant que vous étiez dans le pays des rêves... Je n’ai pas compris tout leur charabia, mais j'ai captée l'essentiel... Ils vont vous emmener... vous...vous êtes en âge de vous débrouillez sans moi désormais et à la vitesse ou vous grandissez, la cage va vite devenir trop petite...

      Sa voix mourut, étranglée par un sanglot. Nirvana se rapprocha un peu plus de moi, cherchant sans doute un contact réconfortant...mais comment pourrais-je la réconforter alors que j'étais moi même terrorisé...Les muscles tremblant de ma sœur se joignirent à l'unissons aux frémissements des miens. Je n'eu pas le loisir d'y penser d'avantage, car elle continua :

      -" Mais ne vous en faites pas...jamais, O grand jamais je ne les laisserais vous touchez avec leurs salles pattes puantes. J'ai un plan pour vous faire sortir de là. Ne dites rien, écoutez, écoutez simplement en enregistrer la moindre de mes paroles. Vous n'avez pas à discuter car c'est un ordre. Vous exécuterez à la lettre ce je vous dirais de faire. Compris."

      Son regard identique au mien, nous fixa avec intensité. On pouvait y lire clairement toute la tristesse qu'elle éprouvait au fond de son cœur, sentiment batifolant derrière la flamme de la détermination et du courage. Je déglutis mais n'eus ni le courage, ni la force de discuter... je jetai un regard entendu à ma sœur et nous opinâmes :

      -" Bien. Alors rapprochez vous...."

      Mécaniquement, nous exécutâmes et virent nous blottirent contre son épaisse fourrure...sans doute pour la dernière fois.

      Partie II :
      Et...action

      Elle nous expliqua tous les détails de son plan, tous ce que nous devrions faire sans la moindre hésitation, elle nous fit répété plusieurs fois afin d'être sur que nous n'omettrons aucuns détails...détails qui pourrait nous êtres fatal. Maintenant, nous étions près...enfin je crois....

      Les minutes et les heures s'écoulèrent, blottit l'un contre l'autre, nous attendions. Ma mère était dans le coin opposé, plus près de la porte métallique, ses membres regroupés sous son ventre, près. Ses fines oreilles étaient dressées telles deux antennes sur la hauteur de son crâne. Nous étions près...nous n'avions plus qu'à attendre. A attendre quoi ?

      Ca.

      Les oreilles de Beauty frémirent sur le sommet de sa tête, et sa queue panachée caressa doucement le sol gris. Je laissai échapper un frisson. Nirvana se blottit un peu plus contre moi. Je lui léchai affectueusement l'oreille, dans un espoir de la réconforter. Elle leva les yeux vers moi. Des yeux implorant et remplit d'effroi. Je me concentrai pour ne pas frissonner à cette vision et tenta de lui montrer que j'étais serein et que tout se passerait bien. Ce fut sans doute un lamentable échec car une grimace déforma son visage et elle laissa échappée un cri d'effroi. Ma mère pivota ses délicates oreilles vers nous et dit doucement :

      -"N'ayez pas peur. Vous n'avez pas à vous en faire. Respectez le plan et tout ira bien ! Je vous le promets..."

      Sa voix mourut. Des pas se rapprochèrent. Doucement, inlassablement. Je sentis mon échine se redresser sur mon dos et mes muscles se tendre à l'extrême. Ils étaient tellement tendus qu'ils tremblaient doucement. Je dus produire un effort sur-humain pour qu'ils cessent. Tout près de moi, Nirvana tremblait elle aussi. A l'opposé de nos deux silhouettes frémissantes, ma mère banda elle aussi ses muscles. Mais ce n'était pas par peur...non. Bien au contraire. Les semelles de caoutchouc cessèrent de claquer sur le carrelage. Je retins ma respiration. Un cliquetis métallique raisonna et un éclair illumina la petite boite à l'instant ou la porte métallique s'ouvrit. Mes pupilles se fendirent ne formèrent plus que deux traits verticaux, éblouis par ce flash, mais je ne devais pas fermer les yeux sinon... La lumière envahie petit à petit le néant de la cage et bientôt le seul coin d'ombre persistant fut celui ou ma mère était lové. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et je sentais mon sang battre avec affolement contre mes tempes. J'avais du mal à respirer, c'était comme ci mes poumons étaient prisonniers dans un étau. Je n'eus pas le loisir de m'attarder d'avantage sur mon état :

      -" Maintenant !!!!"


      Conformément au signal; ma mère bondit toute griffes dehors. Ses fines griffes se refermèrent sur le bras du bipède qui hurla de douleur à l'instant où ces petits poignards d'ivoires rentrèrent dans sa chaire. C'était le signal. Je me levai aussi vite que je le pus, dérapant quelques peu sur le sol lisse. Je sentis Nirvana à mes côtés. Dans un même mouvement, nous bondîmes à travers la porte restée ouverte et pour la première fois, nous étions libres...
      Enfin pas tout à fait. La chute ne dura que quelques secondes et déjà mes pattes foulaient la surface lisse et brillante qui recouvrait le sol des bipèdes. Les instructions de ma mère arrivèrent par flash dans mon esprit :

      - "Une fois dehors, tourne sur la gauche....

      Aussi vite que je le pus, j'obliquai à gauche et me mis à courir. Le hurlement du Bipède raisonna dans toute la bicoque. Et bien il ne fut pas long... En effet, le pas lourd et pesant d'un homme raisonnait déjà derrière nous. Je n'avais pas le droit à l'erreur...

      ... Lorsque tu arriveras face au mur, tourne à droite...


      Le mur, le mur ! Mais où est-il ce fichu mur !! Le couloir blanc semblait s'étendre à l'infini devant nous. Mes pattes glissaient sur le sol et même à l'aide de mes griffes, je n'avais pas plus de prise. Mon cœur se déchainait dans ma poitrine... pas habitué à courir sur d'aussi grandes distances... Notre terrain de jeux se résumait tout de même à notre caisse, ce qui n'est pas grand. Je sentais que je faiblissais, et je n'étais pas le seul. La respiration sifflante de Nirvana derrière moi, suffit à me faire comprendre qu'elle aussi commençait à être à bout de force... Mais il fallait que l'ont tiennent, absolument. C'était une question de vie ou de mort. Alors, reniant ma gorge sèche et mes poumons en feu, j'allongeai mes foulées, tentant de gagner quelques centimètres de plus à chaque fois. Une bouffée de soulagement m'envahit lorsque j'aperçus enfin le mur. A droite donc. Dans un magnifique dérapage, je tournai à droite, suivit de ma cadette.

      ...Puis, toujours tout droit. Tu arriveras ensuite devant un autre mur. Mais c'est un mur particulier, ne panique surtout pas. En bas, tu apercevras une sorte de carrée en plastique…

      En effet, la plaque était bien là, luisant sous les rayons des lampes, scintillante au milieu du mat de la porte.

      … Cette plaque bouge, si tu cours dessus, elle s’ouvrira à ton contact, pousse dessus aussi fort que tu peux et attends ta sœur….

      Pendant quelques secondes, je doutai de ces paroles, comment un bout de mur pouvait-il s’ouvrir rien qu’en poussant dessus. Mais à mesure que les secondes s’écoulèrent, la porte se rapprochait. J’inspirai à fond, accélérai encore, visai, fermai les yeux et… le contact du plastique me coupa le souffle, mais je ne renonçai pas. J é m’appuyai dessus aussi fort que je pus en grognant sous l’effort. Clic. La trappe s’ouvrit. Emporté dans mon élan, je roulai sur un tapis doux qui tapissait le sol. Lorsque je m’immobilisai enfin je me redressai aussi vite que je le pus, le souffle court. Mes yeux varons se posèrent sur la porte à l’instant ou Nirvana sortait en trombe à son tour. Lorsque ma sœur m’eut rejoint, je pivotai et reprit ma course endiablé.

      Une fois sortie, surtout ne te retourne pas. Cours toujours devant toi sans jamais te retourner. Franchit les obstacles qui se dresseront devant toi sans jamais les contourner. Un jour je te retrouverais si tu n’as pas dévié de ton chemin. Trouve toi un chez toi, installe toi en compagnie de ta sœur, mais où que ce soit, je vous rejoindrais, je vous le promets… Va maintenant. Je t’aime…

      Ma vision se brouilla quelques infime secondes et mon cœur se serra. Mais j’avais promit, je devais partir, je devais emmener ma sœur loin d’ici, et ce, même si je devais abandonné ma mère pendant un temps. Secouant la tête afin de chasser ces pensées obscures, je bondis en avant et courut aussi vite que mes pattes prisonnières de courbatures me le permettait. Mon regard se posa sur l’horizon qui se dessinait devant moi. Une étendue vers recouvrant les l’horizon percé en son centre par une tâche bleue miroitant sous le soleil couchant. C’était beau, oui très beau. Une pointe d’espoir et d’avenir émanait de ce paysage. Oui, c’était là qu’ils iraient tout les deux. Un sourire se dessina sur mon visage en pensant à ce qu’ils pourraient faire maintenant qu’ils étaient libres. Enfin…
      Je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule afin de m’assurer que ma sœur me suivait. C’était en effet le cas, même si la jeunette semblait à bout de force, elle me suivait. Derrière nous le pas et les crie de nos ex-geôliers montaient dans l’air par intermittences régulières. Leurs silhouettes emmitouflées dans une tenue blanche diminuaient un peu plus à chaque foulée que nous faisions. Je souris, plus ils perdaient du terrain, plus notre liberté était proche. Finalement, le bruit de leurs pas cessèrent de claquer dans notre dos et lorsque je me retournai, je les vis, les bras ballant, infime point blanc sur la rougeur du ciel. Je voulus hurler de joie, mais quelques choses m’en empêcha. Je n’aurai su dire quoi, mais ma joie n’était qu’éphémère et incomplète. Je ralentis, et finis par m’arrêter. Mon cœur bondissait avec force au creux de ma poitrine, plus fort qu’il n’avait jamais battu, le souffle court, la gorge sèche, je me trainai vers un carré de vert qui bordait le chemin sur lequel nous courions. Celui-ci était entouré d’immense chose se déployant vers le ciel. Cette immensité semblait nous appelé, vouloir nous protéger -j’appris plus tard que c’était un arbre et que beaucoup d’arbre réunis formaient une forêt-. Je fus bientôt rejoint par ma sœur, elle aussi était dans le même état. Elle se blottit contre moi, sans un mot. Nous restâmes ainsi pendant de nombreuses minutes, silencieux, contemplait les cieux qui changeaient de couleur, passant de par de nombres couleurs. Puis, de multitudes de petites pointes de lumière s’allumèrent dans ce firmament foncé. Je n’avais jamais vu pareil spectacle, mais ce qui se dessinait devant moi était vraiment de toute beauté. Je sentis Nirvana frissonner à côté. Je me rapprochai un peu plus d’elle et lui murmura :

      - « C’est beau hein ? »

      Elle hocha doucement la tête puis posa sa tête au creux de ses pattes jointes devant elle, son regard azur ne quittant pas les cieux. Ses prunelles reflétaient avec une certaine magie les innombrables points de lumière qui dansaient au-dessus d’eux. Je l’imitai, et soupira. Toutefois, de nombreuses questions me traversèrent l’esprit. Je ne savais pas où nous étions, je ne savais pas ce que nous allions faire et je ne pouvais deviner notre futur, mais j’étais serein. Oui, contre toute attente, un flot de sérénité se répendait en moi devant toute cette beauté. Je ne voulais pas penser à demain, pas encore. De toute façons, mes paupières commencèrent à peser et bientôt, je finis par céder à la tentation et fermai les yeux. Morphée m’emporta avec lui, me menant au pays des rêves.

      Partie III :
      Start of end

      Pour la première fois de notre vie, nous purent voir à quoi ressemblait le lever du soleil. Nous sentîmes les délicats rayons de l’astre roi sur notre pelage et nous en dégustions chaque caresse. Nous restâmes longtemps immobile, sans rien dire, blottit l’un contre l’autre et incapable de bouger tant nos membres étaient douloureux. C’était un vrai supplice… Je découvrais mes muscles un par-un, au fur et à mesure de leurs plaintes. Tout mon corps brûlait et le moindre mouvement étaient une torture, même respirer était compliqué. Outre les courbatures, notre ventre commençait à crier famine. D’habitude l’heure de notre déjeuné était callé comme du papier à musique et nous recevions notre portion par un tube dans une boite en métal incrusté au mur…mais aujourd’hui, rien ne viendra du mur… Je sentis mon cœur se serrer lorsque des flash de notre épopée de la veille envahir mon esprit…qu’avait-il fait de notre mère… tiendrait-elle sa promesse… ? Je retins un gémissement et secoua la tête pour chasser toutes ses pensées négatives et me concentré sur le prèsent.

      - « A quoi penses-tu ? ».

      La voie de Nirvana me fit sursauter et je me tournai vers elle. Ses deux paupières d’azur me fixaient dépourvus de sentiment comme voilées volontairement. Je soupirai et lui répondis :

      -« A vrai dire…à beaucoup de chose. Mais là maintenant, à mon estomac…et aussi à ce que l’on va faire, où on va aller maintenant… Mais je me dis que je serais incapable de bouger… »

      Les oreilles de ma petite sœur frèmirent d’amusement lorsque j’évoquai mon estomac, mais bien vite, elle retombèrent de part et d’autre de sa tête.

      -« Moi aussi j’ai fais et je pense pas non plus être capable de faire le moindre mouvement.. Elle marqua une pause et se tourna vers l’horizon qui se dévoilait devant nous Pour ce qui est de savoir où nous allons, la chose et simple, nous allons tout droit ».

      J’opinai du chef et fixai à mon tour l’horizon qui se parait de sa couleur de journalière sous nos yeux.


      La suite de mon histoire serait trop longue à compter. Mais toujours est-il que nous restâmes un jour de plus allongé là sans pouvoir bouger. Lorsque nous pûmes enfin faire quelques pas, ils ne nous portèrent pas bien loin, mais suffisamment pour que notre destin nous rattrape.

      Un groupe de félin nous trouva sur ses terres. Nous ne pûmes nous défendre, car nous n’en avions pas les moyens. Nirvana trop affaiblis par tout ça s’écroula devant eux. Je manquai de faire la même chose, mais quelque chose en moins me poussa à aller de l’avant. Lorsque ces chats l’emmenèrent avec eux je ne sais où, je leur emboitai le pas, refusant de me faire porter, après tout je peux marche et il fallait que je la protège. Je parvins à rejoindre le camp, sans trop de mal. De nombreuses fois, le chat à côté de qui je marchai me rattrapa alors que j’étais sur le point de tomber, mais toujours il respecta mon choix d’avancer seul. Lors des deniers mètres, il se rapprocha de moi, si près, que je pus m’appuyer contre lui. Nous pénétrâmes dans l’enceinte de ce qu’ils appelèrent leur camp et je m’effondrai.
      Je n’appris que plus tard que le chat qui m’avait soutenu n’était autre qu’Étoile , le chef du clan qui devint le notre. Désormais, nous faisions partie du clan de l et nous répondions aux noms de Patte Vaillante et Petite Ephémère.




    » Lui donner une Personnalité ( 5 lignes minimum )

      Patte Vaillante > Son nom lui va à merveille. D'une bravoure sans égale, ce petit bout de chat est sans doute bien plus courageux que beaucoup de guerrier. Il ne recule jamais. Même face à plus fort que lui, jamais il ne renoncera. C'est comme dire, sa façon à lui d'avancer. Certain pleure, d'autre se venge, lui, il ne renonce jamais. Ne jamais reculer, ne jamais se retourner, toujours avancer pour ne pas se laisser rattraper par le passé. Malgré tout, cette caractéristique n'est pas sans danger... Il n'est pas stupide, mais l'intelligence et la réflexion ne sont pas ses forts, c'est pourquoi, il fonce souvent tête baisser sans vraiment réfléchir aux IDIOTSéquences de ses actes. De plus, c'est une vrai bourrique, borné et têtue, si vous réussissez à lui ôter une idée de la tête, vous êtes sans doute Dieu, ou bien, une personne qui compte plus que tout pour lui. Ça aussi c'est une autre de ses qualités : une loyauté sans faille. C'est quelqu'un sur qui on peut compter sans aucuns doutes. Ensuite, je ne serais vous dire si cela est un défaut, mais il est un peu hautain...il n'aime pas du tout les gens qui baisse les bras et déteste ceux qui se plaignent sans agir ! C'est un petit chat simple, qui se contente de peu et qui vit le moment présent comme si c'était le dernier, il savoure chaque petits fragments de bonheur que peu lui apporter la vie qui ne la pas toujours gâté... Ah une dernière chose, il est sournois et malin, toujours à la recherche d’une blague quelconque afin d’amuser la galerie et surtout de se faire remarquer même si au bout du compte, il se fera punir.


      Petite Éphémère > Elle est assez différente de son frère, pour ne pas dire carrément son opposé. Posée, calme, réfléchit, elle tourne toujours tout sous toutes les coutures avant d’agir. Elle prend le temps d’analyser, de peser chaque possibilité qui s’offre à elle avant d’entreprendre quoi que ce soit. Elle n’aime pas beaucoup la bagarre et sa plus grande phobie est le sang. Ce liquide rouge et poisseux la tétanise au plus haut point qu’il lui arrive souvent de tourner de l’œil en l’apercevant, ce qui est une vraie contrainte lorsque l’on vit au sein d’un clan. Pourtant, elle est doté d’une témérité sans faille. Le sang lui fait peur, mais ce n’est pas pour autant qu’elle va aller jusqu’au bout d’elle-même afin d’affronter sa phobie et d’accomplir son devoir. Elle sait ce qu’elle a à faire et elle le fera, quitte à se retrouver inconsciente au bout du compte. Rusé et malicieuse, malgré son caractère serein, elle est comme tout les chatons de son âge et aime s’amuser et faire toutes sortes de farce et de blague, mais à ce niveau là, elle est loin très loin d’égaler la sournoiserie de son frère.




    » Ainsi qu’un Corps ( 5 lignes minimum )

      Patte Vaillante >C'est un petit chaton tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il n'est ni beau, ni moche avec ses petites pattes potelés, son ventre rebondit et son pelage ébouriffé, tout cela s'harmonisant dans un cafouillage disproportionné. Son pelage est mi-long, blanc parsemé de petite tâche : des marron et quelques unes noires. Niveau carrure, il ressemble à tous les chatons de son âge, bien qu'il soit légèrement plus grand. Une fois adulte, il serra plutôt maigrelet et haut perché-ses pattes sont en effet assez grande-mais cela ne choque pas plus que cela. Il possède deux magnifiques yeux vairons, un peu spéciaux d'ailleurs. L'un est aussi pure et limpide que l'océan lorsque le soleil à son zénith se reflète dessus tandis que l'autre est gris, presque glacial. Sa jolie prunelle azur-la droite- pétille en permanence de malice alors qu'en contre partit, l'autre ne reflété aucun sentiment. Il n'est pas borgne, car il voit parfaitement bien des deux yeux, mais cette particularité est dû aux hormones dont sa mère a été bourré lorsqu'elle était pleine. A une dernière chose, son iris bleu est le miroir parfait de son âme, reflétant le moindre de ses sentiments, la plus petite émotion.



      Petite Éphémère > Elle aussi possède un jolie pelage mi-long, cadeau de sa génitrice. Un doux pelage soyeux, scintillant de mille éclats sous le soleil. Tout son cœur et blanc, à l’exception de la base de ses oreilles ou deux taches noires cerclent ses fines oreilles pointues. Ses yeux ont la couleur de l’océan. On l’a souvent qualifiée de jolie, mais elle, elle ne s’aiment pas. Elle n’aime pas son ventre rebondit, ses longues pattes disproportionnées et pataudes. Pourtant, c’est vrai qu’elle est jolie, mais ça, aller lui faire comprendre...







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[list][font=Georgia][color=white][b]→ M[/b][/color]otivation pour prendre ce personnage :
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[font=Georgia][color=white][b]→ S[/b][/color]erez vous actif, ou pas  ( [i]si non, ça ne sert à rien de le prendre ^^[/i] ) :
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MessageSujet: Re: Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ?   Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ? EmptyMer 12 Aoû - 13:17

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MessageSujet: Re: Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ?   Patte Vaillante et Petite Éphèmére | Clan : ? EmptyMer 12 Aoû - 19:41

Tu ne peux avoir qu'un seul personnage pour l'instant, donc tu dois choisir : sois tu décide de prendre ce perso adoptable, sois tu joue Nuage Électrique =)
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