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 Perdre une vie pour en donner une [With Dow ?]

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MessageSujet: Perdre une vie pour en donner une [With Dow ?]   Perdre une vie pour en donner une [With Dow ?] EmptySam 26 Sep - 17:24

Perdre une vie pour donner la Vie.
Etoile Argentée



    Ce matin là, je m'étais levée sereinement, après une bonne nuit de repos. Nous étions désormais installés sur de nouveaux territoires, comme s'il s'agissait d'un nouveau monde comme je me l'étais tant répété en mon for intérieur. Même si nous avions dût quitter l'ancienne forêt, nous sortions vainqueur d'être parti à temps pour ne pas participer au carnage imminent des sanguinaires. Enfin, comprenez tout de même que je suis nostalgique dès que j'y repense... Je m'étais réveillée à l'aube, comme la plupart des jours, lorsque je ne m'éclipsais pas la nuit. Le ciel nuancé d'orange et de bleu était strié de nuages longs et fins, comme si on avait prit le temps de les disposer corrélativement les uns des autres. Les deux couleurs se mélangeaient dans un dégradé créant une nouvelle teinte que je ne pouvais citer. J'observais ce vaste ciel magnifique en avalant bouché par bouché un rouge-gorge assez dodu qui trônait sur le tas de nourriture durement acquise. J'avais décidé de chasser seule pour ne pas être perturbée par un apprenti trop curieux ou je ne sais quoi encore. La solitude était mon amie la plus chère, la seule qui me comprenait vraiment. Certes, parcourir seule ces territoires que nous connaissions à peine n'était pas vraiment une bonne idée, mais j'étais suffisamment forte pour me défendre, discrète pour ne pas me faire repérer, et intelligente pour fuir si j'étais en trop grand désavantage. Même si en cas de nécessité de combattre pour mon Clan, je n'hésiterais pas la moindre seconde. Une fois le volatile avalé, c'était à mon tour de m'envoler vers l'horizon.

    J'étais partie suffisamment loin du camp pour qu'un jeune félin avide d'apprendre n'arrive pas à suivre ma trace. J'avoue que j'avais tout de même exagérer, en courant sans prendre compte de la distance que je parcourrais. Je longeais plus lentement le lac bordé de gazon qui tapissait le sol où étaient plantés des arbres feuillus. L'herbe que j'écrasais gracieusement était recouverte d'une pellicule d'eau, plus communément appelée des perles de rosées. Rien ne remplaçait cette sensation agréable sur mes épais coussinets. Je m'assis un instant face au lac qui reflétait à la perfection le ciel dont les nuances d'oranges disparaissaient en même tant que le soleil montait dans l'espace bleu clair. Je léchais ma patte avant en songeant aux Bipèdes qui, à cette heure là, n'avaient pas encore envahit l'étendue d'eau. On voyait souvent des choses plus ou moins volumineuses flotter dessus, mais je n'avais jamais osé m'en approcher. Personne ne savait ce que ferait un bipède en voyant un chat ici, moi également. Je lapai l'eau de quelques coups de ma langues râpeuse. Je sentis sa fraicheur descendre à l'intérieur de mon corps, tandis qu'un long frisson me parcourrait également. Je soupirai puis relavai ma tête en léchant mes babines puis mes moustaches pour avaler les dernière gouttelettes qui s'étaient accrochées à mon museau. Puis je m'étirai pour continuer ma marche en solitaire. Et oui, il n'y avait rien de plus agréable pour commencer une journée !
    Soudain, je me tapis sur le sol humide qui mouilla mon ventre. J'observais les alentours en humant avidement l'air. J'avais repéré le bruit d'une petite bête qui marchait trop tranquillement sur la terre moelleuse de la forêt. Il s'agissait d'un écureuil trop sur de lui-même pour se douter que son prédateur l'épiait. Le petit rongeur se trouvait à une dizaine de queue de renard, au pied d'un arbre creux où il avait surement construit son nid. Je me mis en position de chasse et avançai d'abord à pas de loup vers ma future victime. Mes pattes effleuraient galamment la pelouse humide qui caressait mon flanc. C'est lorsque je ne fus plus qu'à deux ou trois queues de renard de la proie que j'accélérai ma course. Mais...

    Mais, je ratai de peu ma cible qui venait de détaler. Pourtant, j'aurais dût l'attraper, j'avais agis comme il le fallait pour attraper cette sorte de rongeur. Quelque chose d'étrange m'avais empêché de finir ma course. En fait, je volai. Non, je ne suis pas folle, j'apercevais le sol à quelques queues de renards plus bas. Une sorte de filet me retenait dans les airs, j'étais ligotée, et je n'avais personne pour m'aider. Car j'avais eu l'idiotie de venir seule, sans prévenir qui que se soit. J'avais alors la haine contre moi même. Mon sang bouillait dans mes veines tandis que j'essayais de comprendre le pourquoi du comment (?). J'observais avec rage le rongeur qui était déjà revenu, en m'observant me balancer contre mon gré en l'air. J'aurais dut sentir ses poils dans ma bouche et pouvoir l'achever, mais le destin en avait apparemment choisi autrement.
    Je ne savais pas combien de temps j'étais restée dans ce filet concocté par des Bipèdes. Surement un petit moment car le soleil n'avait pas atteint le zénith lorsque je perçus les pas maladroits de ces affreuses créatures. Ceux-ci étaient au nombre de deux, et m'observaient avec des mines réjouies. Ma fourrure grise et blanche s'hérissa lorsqu'ils décrochèrent le filet et m'emmenèrent avec eux je ne sais où. Ils sentaient mauvais, comme tout les Bipèdes d'ailleurs. Je ne sais pas pourquoi, ils m'avaient tourné et touché de leurs grosses pattes grasses. Je sentais ma propre peur envahir l'atmosphère lorsqu'ils me lancèrent avec force dans un Monstre géant. Leur férocité m'avait légèrement sonné, ce qui leur facilita la tâche pour me sortir des cordes et m'enfermer dans une caisse étroite. Ils reculèrent en poussant des cris rauques puis j'entendis un claquement, pour m'apercevoir que j'étais dans le noir complet. Complètement affolée, je poussais des cris stridents.


    " Il y a quelqu'un ? Héé ? Houhou ! "

    Mais je ne perçut aucune réponse. Je me sentais de plus en plus seule. J'entendu quelques instants plus tard les rugissements du Monstres qui venait de se réveiller. Je sentais seulement ma peur, cette odeur âcre que tout les félins émanaient lorsqu'ils n'étais pas rassurés, comme moi en ce moment même. C'est en me concentrant que je réussis à différencier de vieilles odeurs des chiens et de chats, mais aucun félins que je n'avais déjà senti auparavant. J'abandonnais mes cris pour me coucher dans la boîte étrécie où l'on m'avait enfermée. J'avais perdu toute mon énergie, et la vitalité que j'avais encore au bord du lac. Étrangement, mes yeux se fermèrent peu à peu et je m'endormis, bercées par les ballottements irréguliers du Monstre.


    *
    * *


    Lorsque je rouvris mes paupières, je me sentis encore plus fatiguée. J'étais enfermées dans une cage où non pas deux Bipèdes m'observaient, mais au moins une bonne dizaine. Ils étaient tous penchés sur moi. Je regardais sans convictions les alentours inconnus. Tout était d'un blanc éclatant, tellement pur que je n'avais jamais aperçus une telle clarté, ce qui m'aveuglais. Les murs, le sol, le plafond, tout n'avait que cette seule couleur ici. Je ne pouvais même plus observer le beau ciel azur ou les grands arbres verdâtre. Il y avait aussi des Monstres qui ne ressemblaient pas à ceux qui traversaient les Chemins du Tonnerre. Des machines argentées qui occupaient une grande partie de l'espace. J'humai alors l'air pour m'apercevoir avec confusion que l'odeur ressemblait à celle que j'avais déjà put sentir dans la Tanière du Guérisseur. Bien sur, ce n'était pas exactement la même, mais je reconnaissais les effluves de plantes médicinales même si je ne pouvais pas citer de nom exacte. Soudain, je sentis quelque chose de douloureux dans mon ventre. Je baissai la tête pour regarder et grimaçai avec horreur. Il était gros, comme si j'attendais des petits. Mais le pire, c'est qu'il me manquait des poils et qu'une grande entaille avait été créée. Évidement, elle était refermée, enfin, surement par une intervention divine de Bipèdes idiots. D'ailleurs ceux ci discutaient, mais si je ne comprenais pas un mot de ce qu'ils disaient.

    " - Cette chatte à l'air d'aller bien. Mais les battements de son cœur son irréguliers.
    - Oui, l'embryon que nous lui avons implanté s'est familiarisé avec son sang, tout va bien pour ses organes vitaux, il est normal qu'elle ai cette irrégularité, elle doit avoir peur.
    - Et le processus de grossesse accélérée fonctionne !
    - Évidemment, je vous avais dit que ce mélange marcherait !
    - Euh monsieur... Vous prévoyez la mise à bas pour dans combien de temps ?
    - Après-demain, l'expérience # 1 devrait avoir atteint deux mois, ce qui est égale à la période moyenne est ces félins accouchent.
    - Et vous lui avait implanté un fétus de chat de quel âge ?
    - Il avait déjà un mois et une semaine.
    - Très bien. Bon je vais mettre cette chatte dans une couveuse.
    - Allez donc faire ça. "


    Une Bipède femelle se dirigea vers moi, ou poussa l'espèce table sur laquelle ma prison et moi étions posées. Alors nous quittâmes la pièce blanche pour atteindre une nouvelle salle aux lumières rouges. Je clignai des yeux devant cet éclairage étrange puis la cage se souleva, et la femelle Bipède m'installa dans une cellule aux quatre côtés limpides. Elle posa ensuite un couvercle qui lui aussi été accompagné d'une lumière rouge, et je sentis rapidement l'air se réchauffer dans le petit espèce où l'on m'avait une fois de plus enfermé. Je me décontractai avec peine, sans essayer de me débattre ou quoi que se soit. De toute façon, j'étais piégée, seule et je n'avais personne à qui le dire. Je fermai les yeux, trop aveuglée par l'éclairage rouge mais cette fois je ne me rendormis pas. Le temps ma paraissait incroyablement long, je n'avais rien a faire. J'étais déjà impatiente de retrouver l'air frôlant entre mes moustaches dehors, mais je n'étais même pas certaine de retrouver cette sensation un jour. Peut être que je serais enfermée là pour le restant de ma vie. Mon ventre gigotait étrangement, je ne savais pas ce que ces Bipèdes avaient put me faire, mais ça ne me présageaient rien de bon. J'entendis alors mon ventre gargouiller, ce qui me rappela ma faim. D'ailleurs, qu'est-ce que j'allais manger ?? Mes poils se hérissèrent lorsque cette pensé me traversa l'esprit. J'étais quasiment certaine qu'ils me donneraient leur patté infâmes pour chat domestique. Et bien plutôt mourir de faim que de goûter de cette abominable mixture. J'attendis que ma rage s'efface pour changer le fil de mes pensés. Que se passait-il en se moment même au Clan ? Est-ce que mes guerriers me cherchaient ? S'étaient-ils aperçus que je n'étais pas avec eux ? Pensaient-ils que j'étais morte ? Je ne savais pas. Or, j'étais persuadée que mes plus puissants guerriers avaient retrouvés ma trace malgré l'odeur de peur que j'avais laissé, mais qu'avaient-ils put imaginer au moment où ils avaient senti l'odeur nauséabonde des Bipèdes ? Je frissonnai jusqu'à ce qu'un bruit m'interrompe. La Bipède femelle qui m'avait emmené ici était revenue, avec cette sorte de table roulante sur laquelle plusieurs récipients étaient posés. Elle ouvrit une à une les autres caisses autour de moi, puis ouvrit la mienne pour y déposer le bol. Je reniflai timidement son contenu puis poussai un rugissement. Il s'agissait bien d'une mixture horrible pour matou idiot. Je me tournai maladroitement puis me recouchai, sans même y goûter. Alors que ma colère était revenue, je m'aperçut qu'un autre sentiment, certes ressemblant, m'envahissait. La haine. Vous savez, lorsque qu'on déteste tellement quelqu'un qu'on serait prêt à tout pour mettre fin à leur vie ? Et bien si je le pouvais, j'aurais déjà anéantis tout ces Bipèdes. Ceux qui se servaient de moi comme cobaye. Ceux qui conduisaient les Monstres. Ceux qui venaient avec leurs chiens dans la forêt, ou même leur Monstres bruyants. Oui, c'est dans ce genre de moment là que j'aurais aimé être de la même force que nos ancêtre du Clan du Lion dont les anciens parlaient tout le temps. Tandis que je songeais aux grandes histoires que les doyens m'avaient raconté lorsque j'étais encore une simple chatonne, je m'endormais...


    *
    * *


    Lorsque je me réveillais , j'étais à nouveau dans une cage, cette fois plus spacieuse qu'auparavant. Il y avait une souris déjà dépecée devant moi. Je l'avalai sans la savourer, même si je ronronnais, pouvant enfin satisfaire la faim qui me rongeait l'estomac. Mon ventre avait encore plus grossit depuis la veille, ce qui me fit écarquiller les yeux. Je souffrais à cause de ces maudits Bipèdes. Je ne supportai déjà plus d'être enfermée, j'avais besoin de la forêt pour me sentir bien. J'avais besoin des odeurs familières des félins autour de moi. En fait, j'avais simplement besoin de quitter cet endroit au plus vite, avant de devenir complètement folle et de perdre l'esprit pour toujours. Une fois la souris dévorée, j'entrepris ma toilette pour me débarrasser des mauvaise odeurs que les Bipèdes avaient laissées sur moi. C'est alors que j'aperçus que quelque chose était accroché à ma patte. J'essayai de l'arracher, mais mon épuisement réduisait mes forces à zéro, ou pire. Bizarre. J'avais pourtant beaucoup dormis, mais la fatigue était de plus en plus pesante. Je soupirai et m'afallai paresseusement sur le sol froid et blanc. Il y avait toujours quelque Bipèdes pour observer mes moindres faits et gestes. J'avais envie de leur sauter au cou pour les tuer comme je l'aurais fait pour une misérable proie, mais les barreaux en fer m'en empêchait. Je jurai intérieurement que ma vengeance serait terrible pour cette bande d'abrutis.
    La matinée passa encore avec cette lenteur inhabituelle, et je commençais vraiment à douter de mes chances de sortir de cet endroit sinistre. Je me demandais comment les Bipèdes pouvaient supporter d'être toujours enfermés par quatre murs. J'éprouvais de plus en plus le besoin de courir en tout liberté entre les arbres verts de la forêt, sur l'herbe humide de l'extérieur, sous le ciel azur du monde, dans la légère brise fraiche qui se transformait en rafale lorsque j'accélérais l'allure. Cela ne faisait qu'un jour - du moins je crois - (elle a dormi une journée entière, donc 2 jours) que j'étais ici, et j'avais l'impression que ça faisait déjà une éternité.

    Tout à coup, je me courbai de douleur, ce fut la même sensation qu'un accouchement. Mon ventre bougeait tout seul puis je perdis rapidement mes eaux. Avaient-ils osé me rendre enceinte par je ne sais quelle moyen anormale ? Surement car tout se passait comme pour mes deux premières mises à bas. Les images de mes huit chatons apparurent les unes après les autres dans ma tête qui tournait. C'était huit chaton dont Tige de Bambou était le père, mais qui pouvait être le père de... ce machin ? Ce ne serait pas mon chaton à part entière ! Je ne le voulais pas. J'étais chef, je ne pouvais pas avoir d'enfants ! Comment allais-je faire ? Pas le temps de se poser des questions, les contractions étaient là, et je devais lutter contre la douleur intenable. Les Bipèdes s'étaient réunis autour de moi, mais ils ne servaient à rien, ce dont j'avais besoin moi, c'était d'un guérisseur digne de ce nom. Alors que je suffoquais, eux n'agissaient pas. J'allais mourir. Ils allaient me faire mourir à cause d'une expérience idiote. Je luttais contre la mort alors que je devais donner la vie, mais je ne fus pas assez puissante. Je sombrais dans un profond sommeil...



    *
    * *


    Je rêvais. Alors cela signifiait que la mort ne m'avait pas encore attentinte ? Je me trouvais dans une grande plaine, que je reconnaitrais parmi mille. C'est celle qui apparaissait à chaque fois que le Clan des Étoiles me contactais. Il y avait un grand chat recouvert d'une couche de poussière argentée qui semblait parsemer son pelage d'étoiles scintillantes. J'étais toujours en admiration devant une telle beauté.
    Un chat défunt que j'avais vu aux Hautes Pierres m'avait annoncé que je venais de perdre une nouvelle vie. Je poussai un soupir dans mon propre rêve, quelque peu offusquée. Je venais de perdre une vie et cela pour quelle raison ? Parce que des Bipèdes avaient tentés de me tuer, voila pourquoi ! Pour un chaton que je ne souhaitais même pas. Ce n'étais même pas pour sauver mon Clan, mais un chat dont je ne connaissais pas les origines. Méritais-je vraiment de ces vies, si c'était pour en perdre ainsi ?



    *
    * *


    Lorsque je me réveillai à nouveau, des effluves familières me chatouillèrent les narines. Je me levai d'un bond ce qui me fit tituber. J'étais dehors dans la forêt, cachée entre des arbres. Les Bipèdes avaient dut croire que j'étais décédée pendant la mise à bas. Je m'étirai en regardant les alentours, la faim me tordais le ventre, mais quelque chose attira mon attention. Un petit miaulement faible à peine audible retenti entre mes pattes grises. C'était une toute petite chatonne, qui me ressemblait dans le moindre détail, et qui sentait la même odeur que moi. Je poussai un miaulement, encore offusquée. Ils avaient osé abandonner un chaton sans aucune chance de vivre ! J'étais horrifiée et dégoutée. Comment de tels créatures meurtrières pouvaient exister ? Ce n'était que des dangers ! Des êtres qu'il fallait tuer sur le champ ! Je souhaitai encore une fois, mais plus que tout, être aussi puissante que le Clan du Léopard pour pouvoir mettre fin à leur pouvoir machiavélique. Alors que ma rage s'apaisait, je donnai un coup de langue à la faible boule de poil en disant.

    " Tu seras ma Patte de Lune, ma fille. "

    Je poussai un ronronnement qui me surpris moi même. J'étais affamée et ma dernière fille aussi, mais contrairement aux autres mères, je n'avais pas de lait pour la nourrir. Il fallait que j'agisse vite pour rentrer au camp et confier Patte de Lune à une autre reine. Je humai l'air pour savoir à peu près ou j'étais. Très vite, je retrouvais ma propre trace et celle du Clan du Vent, là où l'on m'avait enlevé. Les Bipèdes m'avaient déposé à quelques pattés d'arbres de là où ils m'avaient trouvé. J'attrapais ma fille entre mes crocs, et courut à toute vitesse vers le camp. Je me réjouissais à chaque pas du vent qui s'engouffrait sur mon pelage, de l'herbe qui caressait mes coussinets, du ciel bleu qui s'étendait au loin, des arbres qui m'entouraient.
    J'étais de nouveau libre !



[Je n'attends pas forcément une réponse xD]
[NOUVEAU RECORD 210 LIGNES =D
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