Deux vies différentes pour un seul être
Chapitre 1: L'accident
Plic-Ploc, Plic-Ploc.
C’est la première chose que j’attends, le son mélodieux de la pluie. J’aime la pluie, c’est agréable. Il y a une certaine odeur que je trouve rassurante. Je me nomme Petite Rainette. Je suis une chatte, oui vous avez bien entendu une féline du clan de la rivière. Mais oublions mon titre, aujourd’hui est une journée spécial. Ce soir c’est le grand soir. Le soir où j’aurais enfin une apprentie. Comment je le sais ? Notre chef me la dit, je suis fière et je tiens à ce que le clan soit encore plus fier de moi qu’il ne l’ai déjà. Je me propose donc à la patrouille de chasse, mais il n’y a plus de place. Quel dommage, enfaite je ne veux pas trop croiser ma bientôt nouvelle apprentie. Pourquoi ? Pour ne pas éveiller ces soupçons, je l’ai entendu dire qu’elle n’avait aucune idée de son futur mentor et je voulais que la surprise soit complète. Il y a une chose que je vous ai pas dis sur Patte de Trèfle c’est que je suis sa tante. Sa mère est en réalité ma sœur. Mais trêve de papotage. J’ai des responsabilités envers mon clan alors je décide de partir en solitaire à la chasse. Le soleil est caché derrière des nuages gris, un orage se prépare. La pluie ne cesse de tomber. Je suis même très étonné que la patrouille soit pleine car je suis l’une des seules à adorer la pluie au point de chasser dehors. Chasser en solitaire me plais encore plus qu’être en groupe cela peut être un handicap lorsqu’on est avec des pas doués. Chacun apprend de ces propres erreurs, il faut que je sois clémente. Je sors en vitesse du camp qui grouille de matous de mauvaise humeur à cause du temps. Mes poils longs frôlent le sol, malheureusement ils sont blancs, ce qui n’arrange rien. Les proies aussi doivent être planquées mais je sais comment faire pour les trouver même si c’est dangereux. J’avance vers le chemin ou roulent d’énormes engins, qui font un bruit effroyable. Personnellement ces choses ne m’inspirent pas confiance à aucun chat non plus d’ailleurs. Je sens de l’endroit ou je me trouve leurs odeurs nauséabondes. Comment les choses qui les conduisent peuvent les supporter c’est odeur… Je m’approche avec prudence, il faut que je fasse attention je le sais mais la pluie me brouille la vu, j’ai du mal à voir ou je marche. Néanmoins il faut que je traverse, prenant mon courage à deux pattes je m’élance. Et la voiture me percute.
Chapitre 2: Une rencontre
Tout est vague, je ne comprends pas ce qui ce passe, j’ai mal à la tête. Ma vision est trouble, il ne pleut put pourtant il devait y avoir de l’orage et là il fait soleil radieux. Je reste couché sur le sol, à regarder le soleil et les nuages passer. Que m’arrive t-il ? Je me sens vide, il me manque quelque chose, un morceau de moi même. J’ai froid. Pourquoi j’ai froid ? Ma fourrure me tiens chaud normalement…Mais la rien je ne ressens pas sa protection habituelle. Je ne comprends pas. Il faut que je me relève, que je traverse la route de nouveau et que je retourne dans mon clan. Je prends mon élan et me redresse en vitesse…Pour mieux retomber. Avant de me retrouve le nez à terre j’ai eux le temps de voir que j’étais plus grande qu’a l’ordinaire. Ce qui est bien sur improbable vu que j’avais fini ma croissance de féline depuis un long moment. Chut. J’entends un bruit. Un chien surgit de nulle part, je ne peux retenir un petit cri de désespoir, de peur, d’angoisse. Mais le chien reste la à me regarder. Une bipède entre alors dans mon champ de vision. Elle fait de grands yeux ronds. Et me regarde. Elle fait alors une chose incroyable elle enlève son grand manteau et me l’envoie. Je tends le bras vers lui, non attendait, le bras… A la place de mes longues pattes blanches ce trouve des mains de bipèdes, c’est totalement impossible. Je panique, encore une fois ma vue ce brouille et puis plus rien. Le grand noir.
Chapitr 3: L’hôpital
J’ai fais un cauchemar, je le sais c’est impossible sinon. Un énorme cauchemar. Il faut que j’ouvre les yeux, que j’aille voir notre guérisseuse et que je lui demande ce que signifie mon rêve, si c’est un mauvais présage ou alors juste le fruit de mon imagination et le stresse. Je sers la toile qui me recou…Ma litière ! Ou est-elle ? J’ouvre en grand mes yeux. Le ciel est blanc, comment peut-il être blanc ? Non reprends toi, je suis enfermé. Il y a comme une grande porte transparente, derrière j’aperçois un arbre aux longues branches. Si on m’ouvre cette fenêtre, je pourrais facilement grimper sur l’arbre et descendre à moi la liberté. Il n’y a personne dans la pièce mais il faut que je l’explore en entier pour en être sur. J’entends un grincement, cela veut dire qu’il y a quelqu’un ou qu’il y avait. Heureusement je ne suis pas devenu bête avec l’accident. Une chaussure se pose dans mon champ de vision. Vous savez ces choses que les bipèdes portent à leurs pattes. La fille qui était là sur le bord de la route fait son apparition. Elle est suivie par un homme en blouse blanche et une femme dont son visage est entouré de…Tatouage autour des yeux. Ces lèvres sont anormalement colorées. Qui sont toutes ces personnes. Ils m’observent tout les trois en se murmurant des choses, je n’entends rien. Normalement mon ouïe m’aurais permis de les comprendre mais pas en cette instant. L’homme s’approche de moi, j’ai immédiatement l’instinct de recule. Il me fait un geste apaisent avant de déclaré d’une voix forte aux deux autres femmes.
-Cette fille à eut un accident, ça a laissé des traces et je pense qu’elle a perdu la mémoire. Sophie tu me dis que tu l’as trouvé prêt de la route en te promenant.
La jeune fille qui devait ce nommé Sophie agita la tête en signe de confirmation. Je ne comprenais pas, j’avais envie de lui dire que j’allais très bien et que je n’avais pas perdu la mémoire. Mais à quoi bon user ma salive ils ne peuvent pas me comprendre. Il s’approche de moi tellement vite que je n’ai pas le temps de l’esquivé. Hors de moi, je commence à débité un flot de parole.
-Mais lâchez-moi je n’ai pas perdu la mémoire, je suis Petite Rainette pauvre idiot.
Je me débats et mon regard tombe sur mes doigts. Il y a soudain comme un blocage, je m’immobilise et inspecte cette main. Elle est rose, les ongles sont bien taillés. Quelqu’un à mis une ligne blanche aux extrémités.
-Mais que m’arrive t-il…Ce n’est pas possible. Pourquoi moi ? Qu’est ce que j’ai fais de grave.
Je sanglote, ces mains ne sont pas agressives ces les miennes. Je plonge la tête dedans. Je n’ai plus peur je suis complètement perdu. Je ne peux pas réfléchir, je n’en suis pas assez forte. Des cheveux bruns me tombe sur les cotés. Je pleure encore et encore. Je ne sais pas pendant combien de temps mais je sais que la pièce c’est vidé. Il ne reste plus que Sophie. Elle reste là, à me regarder, comme si elle hésitait à me dire quelque chose. Finalement elle s’approche. Je n’ai pas le courage de me décaler, de fuir. Mon monde s’écroule et je suis la seule responsable même si je ne sais pas pourquoi…Oui pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fais au clan des étoiles…
-je suis maudite, ils m’ont abandonné, ils me punissent pour un crime que je n’ai pas commis…
Une main se pose sur mon épaule ; Je relève la tête pour affronter un regard compatissant. Ce regard bleu me dévisage avec sympathie. Elle me remet en place mes longs cheveux bruns. Elle prend un truc en toile et en sort une bouteille d’eau et une petite…je ne sais pas trop quoi. Je suis bien contente de reconnaitre quelques trucs, c’est un solitaire qui m’avait raconté des affaires des bipèdes et ça m’aide. Je commence doucement à me calmer. Mes larmes deviennent plus petites, elles tombent délicatement sur le drap blanc. Sophie se penche vers une grosse boite et en sort des trucs blancs qui font un bruit bizarre. Elle les remplie d’eau et m’en tends un. J’hésite à le prendre mais j’ai trop soif. Comment fait-on pour prendre l’eau ? C’est bien débile de l’avoir enferme. Sophie comprend vite que je ne sais pas. Elle boit sont eau et ouvre la bouche. Je suppose que je dois faire pareille. J’ouvre donc la bouche comme elle. Elle s’approche de moi et me verse l’eau dans la bouche. Instinctivement je l’avale émettant un bruit assez bizarre.
-Je m’appelle Sophie Sintive, c’est moi qui t’es trouvé sur la route en direction de Framen un petit village. Nous sommes dans l’hôpital d’une ville proche. Le monsieur que tu as vu tout à l’heure est mon père. Tu me suis jusque là ?
Je hochais la tête. J’arrivais à suivre même si je ne savais pas ce qu’étais un village. J’avais peur quand lui disant ça, elle me prenne pour une folle et parte. Je ne voulais pas, depuis mon changement d’apparence c’est la seule qui a était gentille avec moi. Hors de question de la perdre.
-Quand je t’ai trouvé j’ai appelée ma mère, la femme que tu as vue à coté de moi. Mon père dit que tu as perdu la mémoire mais je pense que ce n’est pas vraiment le problème. Nous verrons sa plu tard. Je te propose une chose, on sort d’ici et je t’amène chez moi. Comme ça on va pouvoir ce connaitre et en apprendre un peu plus sur toi.
Je ne comprenais strictement rien. J’essayais de me remémorer ces paroles. Pour ce qui était de la mère j’avais compris. Je savais aussi qu’elle était sur que je n’avais pas vraiment perdu la mémoire. Et ensuite elle souhaite que je la suive, mais ou ? Dans une tanière de bipède. Hors de question ! Je n’ai jamais mis une patte lorsque j’étais féline ce n’est pas maintenant que ça va changer. Arrête de faire l’idiote. Tu crois vraiment que ton clan va t’accepter. Non ils me refuseront, ils auront peur, ils me chasseront. C’est la triste réalité. Si je veux comprendre il faut que je la suive coute que coute. Chapitre 4: Ma nouvelle maison
Je sors de l’hôpital, c’est comme sa que s’appelle le bâtiment ou j’étais. Sophie est près de moi. Elle est joyeuse, pleine de vie. Un énorme engin arrive vers nous. Voyant mon manque de confiance elle me dit d’un ton apaisant.
-Je vois bien que tu as peur mais ne t’inquiète pas tu ne risque absolument rien, fais moi confiance…Sur ces mots elle entra dans l’engin, pleine de confiance. Moi je n’en ai pas de la confiance. Cet engin me terrifie. Elle le sait mais elle me force quand même à y aller. Au début j’hésite et puis zut, je suis une aventurière alors il faut que je découvre tout. J’entre dans cette chose. Sophie c’est assis sur une chaise, je m’assois à coté. L’engin se met en route. Je ne me s’en pas à ma place. Tous ces bipèdes qui m’entourent, ça me donne la nausée. Je me sens à l’étroit. L’engin s’arrête mais Sophie ne bouge pas. Et cela continue pendant une demi-heure, enfin Sophie daigne bouger. Elle appui sur un bouton et un voyant rouge s’allume.
-Nous allons descendre.Je me lève. C’est fou la facilité avec laquelle je marche. Bon d’accord au début lors de mes essais à l’hôpital je m’étais fais mal un peu partout. L’engin se stop brutalement. Je ne l’avais pas remarqué étant assise mais quand on est debout c’est plus dur de rester en équilibre. Je sortis de la chose suivit par Sophie. Elle m’expliqua quelques trucs sur le chemin de sa tanière.
-Mon frère est au courant de ce qui se passe, il est un peu plus grand que moi mais personnellement je le trouve plus bête…Je rigolais à sa remarque. L’allée ou nous nous trouvions était calme, personne en vu. Soudain sortit de nulle part le cabot qui était au bord de la route. Je recule en vitesse, version marche arrière. Mais n’ayant pas l’habitude, je tombe par terre. Une main se tend vers moins. Je la saisi et me redresse. Sophie me regarde avec inquiétude.
-Je suis vraiment désolé pour les vêtements que tu m’as prêté ils sont tous sales maintenant.J’observais mon sois disant jean, il était taché un peu derrière mais ce n’était pas trop frappant. Il m’allait bien s’en vouloir me vanter. Je mettais regardé dans la glace de l’hôpital et je mettais même trouvé mignonne. Mes cheveux étaient longs, brun et bouclé. Mes yeux avaient gardé la même couleur. Cette couleur que j’aimais temps, une couleur verte particulière rappelant celle des marrées.
-Ce n’est pas grave. Je te présente Sponi. C’est le chien de notre famille. Tu sais il ne ferait pas de mal à une mouche. Pour moi il restait une menace même si elle en disait du bien. Elle s’avança vers une grande tanière, elle semblait asse vielle et elle était immense. Un garçon nous attendait sur le seuil de la porte. Il était grand, les cheveux brun, court et ébouriffé. Ces yeux verts étaient joyeux. Il s’avança vers nous. Sophie ouvrit la bouche pour me dire quelque chose mais soudain je ne la vis plus. Son frère me serrait dans ces bras.
-Tu peux la lâcher Jules, elle est assez terrorisé comme ça. Je n’avais pas bougé d’un poil. Sophie me sourit amicalement et nous entrâmes dans la maison. L’ambiance était chaleureuse. Les murs blanc donnée une impression de grandeur supplémentaire. Vraiment chique. Bizarrement le dénommé Sponi arrêtait pas de me suivre.
-Viens je vais te montrer ta chambre, Jules l’a préparé pour toi.Sophie monta de grands…Escaliers du moins c’est ce que venais de me murmurer Jules. Je gravi les escaliers avec prudence. A chaque fois que je posé une patte…Enfin une patte de bipède l’escalier grincé. Sophie monte au deuxième étage. Jules ne nous a pas accompagné, peut être a-t-il voulu nous laisser en paix. Bref. Je monte en suivant les traces de Sophie. Qui maintenant je considère comme ma meilleur amie. Elle est trop gentille et aimable. Soudain elle rentre dans une tanière plus petite. Je la suis. Oublions la « petite » tanière, la pièce est grande, spacieuse, immense. Un mélange de couleur impensable mais très jolie, du gris, du violet et du rose. Oui j’aime bien cette tanière même si je préférais la litière de mousse. Je ne lui dirais pas ça, elle à l’air fière de cette chambre.
-Je te présente ta chambre. C’est là que tu vas dormir. Je te laisse je vais prendre ma douche. Tu en as une là.Elle me montre la porte du doigt. Elle va dans une grande boite : dessus il est écrit : dressing. Il y a plein de vêtements qui son désormais les miens. Elle me les prête le temps de mon séjour. Mais combien de temps durera mon séjour ? Personne ne le sais pas même moi. Je sais une chose, c’est que je ne pourrais pas dire au revoir à mon ancienne vie temps que j’aurais pas vu la foret une dernière fois.
-Les serviettes sont pour que tu te sèche. Il y a des habits dans le dressing, sert toi. Le repas est prévenue pour dans une heure. J’espère que tu as faim, Jules cuisine comme un dieu. Alors qu’elle franchi le seuil de la tanière, je ne peux retenir ce que je pense, de cette histoire, de ce lieu qui mets totalement inconnu. Sponi décide à ce moment de faire son entrée.
-Merci Sophie…Merci pour tout ce que tu fais toi et ta famille. Pour l’accueil, les habits et la nourriture. Mais je me demande pourquoi vous faites ça ? Sophie reviens dans la chambre et s’assois sur ce qui me sert de litière. Je me demande ce qu’elle va me réponde. J’attrape une chaise et m’assois dessus. Sponi pose ces deux pattes avant sur mes genoux. Je lui gratte la tête. Enfaite sa compagnie me plais. Signe que je change.
-Mo père est médecin, il soigne les gens. Et dés moments il accueil des personnes en attendant de leurs trouver un foyer ou qu’il guérisse et ce souvienne. Voila pourquoi tu es là. Mais je s’en que tu as autre chose à me dire. Pose ta question, je ne vais pas te manger.J’hésitai, ça pouvait paraitre étrange de lui demandé de me ramener sur les lieux de mon accident. Peut être allait-elle refuser ? Je ne sais pas. Mais mieux vaut quand même lui demander.
-J’aimerais retourner sur les lieux de mon accident. Sophie me regarda et hocha la tête en signe d’affirmation. Elle sortit de ma chambre et ferma la porte derrière elle après avoir fait sortir le chien. Je me retrouvé seule dans cette immense pièce. Autant allait prendre une douche. Je sais que je ne pourrais pas manger, je n’ai pas faim. La situation est insupportable. J’ai tenu le coup enfin j’ai essaye mais je ne peux plus me voiler la face indéfiniment. Je ne redeviendrais jamais comme avant. Ces mains que je regarde ne seront plus jamais poilues et blanche. Je prends mes affaires et file à la douche. Au début j’ai peur de cette eau qui surgit de nulle part. Mais maintenant sa va mieux. Je prends un truc liquide et m’en mets sur le corps. Ensuite j’en prends un autre ou il est marqué cheveux. Surement pour mes cheveux bruns. J’y passe une demi-heure. A me frotter, je regarde l’eau aspirais vers le sol…C’est ma vie qui file dans ce trou noir. Je dis adieu à mon ancienne vie. Mais mon adieu ne sera complet que demain. Je sors de la douche, un peu avec regret, pour me regarder dans la glace. Je vois s’afficher, une grande fille au teint blanc. Ces cheveux humides gouttent le long de ces épaules. Je sors de cet endroit. Je n’aime pas mon reflet. Certes je me trouve mignonne mais ce n’est pas moi. Je n’ai pas encore l’habitude.
-Dormir, je vais dormir, le temps passera plus vite.Des coups résonnent à ma porte, un peu hésitant. Je sers la serviette autour de moi et ouvre la porte. Sincèrement je m’attendais à voir Sophie mais si j’avais su je me serrais s’en doute habillé. Jules ce tenait devant moi. Un peu gêné devant ma tenue.
-Tu viens c’est l’heure du diner. Spaghetti, bolonaise. J’espère que sa te plaira. Comment lui dire que je ne voulais pas manger. Que mon appétit était coupé par tous ces événements. Non je ne pouvais pas, cela ne lui ferai pas plaisir, il serait déçu. Je lui souris et lui dis d’une voix que je veux joyeuse.
-J’arrive, le temps que je m’habille et je descends.Il hoche la tête et part vers les escaliers. Je ferme la porte et ouvre celle du dressing. Devant moi des tonnes de vetements. Je choisi un jean et un tee-shirt. Puis après avoir vérifié que tout était bon, ouvre la porte de ma chambre pour sortir.
Chapitre 5 : Un réveil en douceur
On me parle, doucement. Mais je veux reste dans cette litière. Alors on me secoue un peu. Je tourne le dos à cette personne. Sponi n’est plus là. Je ne sens plus son odeur, il a s’en doute du partir. En tout cas cela ne va pas m’empêcher de dormir. Je baille et retourne dans les bras de mor… Cette fois-ci on me secoue plus violement. Mais qu’est ce qu’il a cette personne. On enlève ce qui me sert de protection et on m’attrape par la taille. Bien réveillé, je commence à crier. Jules rigole. Je le regarde d’un air menacent.
- Tu ne peux pas m’en vouloir, c’est toi hier qui ma dit de te réveiller. Je grogne un moment avant d’entrée dans le dressing pour prendre des affaires. Une fois dans la salle de bain, je découvre de nouveau mon visage. Mon teint est moins blanc. J’essaye de sourire, la nuit à était bonne et la compagnie de Sponi ma rassuré. J’enfile un nouveau jean et un tee-shirt avec des dessins. L’ensemble est assez joli. Je ressors de la chambre pour trouver Jules en compagnie de Sponi allongés sur mon lit.
- Non mais vous gênez pas vous deux, c’est ma chambre.Je mets mes chaussons et part dans la cuisine. Suivi de Sponi et Jules toujours souriant. Il y a du monde dans la cuisine, je l’entends aux nombres de voix. Je dirais qu’il y en a deux différentes. J’ouvre la porte après une hésitation. A table ce tient le père en costume prêt à partir à mon avis à l’hôpital et sa mère un peu moins pressé termine son assiette. Sophie s’affère aux fourneaux. Elle me montre la place ou je m’étais mise hier. Et pose devant moi, un truc en forme de visage.
-C’est des œufs et du bacon. La mère me regarde tout sourire. J’entame mes œufs, incertaine. Dés la première bouché, j’adore. Je n’ai jamais mangé des œufs comme ça et franchement c’est délicieux. Le bacon est cuit à la perfection. J’adore ce plat. Malgré ma faim je n’en redemande pas. Je ne veux pas grossir. Pour moi grossir me ferais penser à un chat domestique et je ne veux pas.
-Je vous laisse les jeunes, passé une bonne journée, je rentrerais tard ce soir, une grosse affaire sur les bras. Elle s’en va après nous avoir tous serré dans les bras. Même moi, signe que je suis accepté dans cette maison. A la fin du repas Jules ce lève et part en haut. Sponi couché à mes pieds hésite à le suivre puis reste finalement à coté de moi. Bon chien. Sophie vient quand à elle s’assoir à coté de moi.
-Jules est partit préparé ces affaires, quand il revient vous partez pour l’endroit de l’accident. Je lui ai dis que c’était important pour toi, donc il c’est levé tôt. Jules finit par revenir, interrompant Sophie qui allait poursuivre. Je me lève à mon tour, Sponi se lève et me suis tout contente. Sophie le rappelle à l’ordre. Je vois de la déception dans ces yeux. Mais je suppose qu’il ne peut pas nous suivre. Jules intervient.
- Laisse-le venir Sophie. De toute façon on est par trop loin de l’endroit en question.
-Bon d’accord, rentré vite. Bonne ballade. Dit-elle en me souriant
-Merci Sophie pour le petit déjeuné, passe une bonne matinée. Chapitre 6 : Adieu doux passé.
Je suis Jules, il attache une laisse à Sponi et me la tend. Je prends donc en main le chien qui content de sortir, part en courant. Ne sachant comment faire, je me retrouve à lui courir derrière. Il fini part s’arrêter. Je ne suis pas essoufflé mais je n’en suis pas loin. Brave bête quand même. Jules nous rattrape tranquillement. Toujours de bonne humeur.
-Nous sommes à environ dix minutes de l’endroit.Je ne dis rien, comme si je n’avais put de langue. Je ne reconnais pas encore l’endroit. A vrai dire je ne mettais jamais aventuré en dehors de ma foret. Celle ou j’ai passé la plupart de ma vie. Je sens les larmes me monter aux yeux et pourtant je ne suis pas encore arrivé. Je me concentre sur le chemin. Suivant Jules, perdu dans mes pensées. J’ai peur, imaginé je croise un chat de mon clan. Qu’elle sera ma réaction ? Et la sienne, il va fuir mais aurais-je le courage d’affronter ça ? Tans de question ce bouscule dans ma tête. Ce monde est tellement différent du mien, de mon ancienne vie. Le trajet ce fait en silence et j’en suis bien contente. Je n’ai pas envie de parler. A quoi sa servirait ? Pour quoi dire ? Non mieux vaut que je reste muré dans ce silence qui ne gène personne.
-Nous sommes arrivé.Je relève la tête, mes yeux ne reconnaisse pas l’endroit, n’y même les odeurs. Je regarde Jules, il a l’air sérieux. Puis je voix un tronc d’arbre, celui ou j’avais fais mes griffes étant apprentie. Je m’y approche après avoir prit soins de regarder s’il n’y avait pas de voiture. Mes doigts parcourent les griffes des chats de la foret. Une goutte tombe sur le sol. Je pleure. Comment se fait-il que je n’ai rien senti. Maintenant je deviens une vraiment rivière de larme. Je lève ma tête vers le ciel, bizarrement on aurait put penser que j’allais supplier le clan des étoiles de me rendre ma forme. Mais je murmure simplement du bout des lèvres un seul et unique mot.
-MerciJe me lève et s’en un regard vers l’arrière retourne près de Jules Il me tend ces bras, malgré moi je m’y colle, je m’y attache en quelque sorte, ma bouée de secours. Il doit me prendre pour une désespérée. Mais je n’en suis pas une. M’entourant toujours d’un bras, il se met à marcher en direction de la maison. Sponi grogne un peu mais je l’ignore. Si je mettais retourné j’aurais vu un petit chat, un chaton. Ce chaton ne m’aurait pas reconnu mais moi oui. Ma petite Patte de Trèfle. Je poursuis mon chemin, suivi par Sponi. Adieu ma foret, adieu ma vie d’avant. Vous me manquerez mais j’ai une nouvelle vie maintenant. Adieu.