Le retour d'une vie. [libre]

Il nous faut peu pour être heureux, peu pour aimer quelqu’un, peu pour être sur un nuage rose. Mais il en faut aussi peu pour être malheureux, n’aimer personne, broyer du noir. Le bonheur ne vient jamais du jour au lendemain, le malheureux par contre, peut surgir à tout moment.

Le vent soufflait doucement sur la foret de Cerf blanc. On pouvait entendre les oiseaux chanter des mélodies, voir les écureuils grimpant les arbres, les lapins sautillant dans les champs. Il faisait bon, chaud. Les rayons du soleil brillaient et envoyaient leurs reflets sur la plus grande partie de la région, mettant tout le monde de bonne humeur. Il y avait peu de nuages dans le ciel et le ciel bleuté était merveilleux. Au clan de l’ombre, tous les chats étaient dehors, entrain de faire leur toilette, ramener des proies au campement, plusieurs guerriers partant entrainer leurs apprenties, d’autres restant à l’ abri du soleil trop brulant. Seulement, vous penserez que tous les chats seront dehors dans un temps aussi beau mais non, vous vous trompez de haut. Assis dans la tanière des guerriers, un jeune guerrier parlait avec un autre membre du clan. Son pelage tricolore soigneusement nettoyé, ses yeux verts fixant l’autre, son regard dur et froid. Voici un exemple de quelqu’un qui n’aime pas les jours ensoleillé, un beau temps dehors, le bonheur tout simplement.

Quand il eut finit la conversation avec le guerrier noir, il sortit de la tanière et ayant mal aux yeux a cause de soleil, les ferma quelques instants avant de les ouvrir doucement pour qu’il s’adapte a la lumière. Il marmonnait quelque chose entre ses dents puis avançait vers le tas de gibier, prenant une souris bien maigre et s’assit à l’ombre près d’un arbre, tout seul. Quand il eut finit, il ne lui restait rien à faire. Le guerrier n’avait pas d’apprenti, et n’en aura surement aucun pour plusieurs lunes. Il n’avait pas de taches à faire et dormir ne lui plaisait guère. Il se décida enfin à sortir du campement, et s’engageait sur la route menant vers les terres libres. Il ne voulait pas jouer aujourd’hui, d’habitude il ira sur les territoires ennemis justes pour embêter les autres, mais il n’était pas d’humeur. Il continuait sa route d’un pas lent mais confiant, passant par les Quatre Chênes et autres endroits connues.

Il s’arrêtait enfin devant un champ de fleurs connu comme le paradis floral. Pourquoi donc ? Pour la simple raison que l’endroit ressemble a un paradis avec ses multiples fleurs de tous les couleurs possibles, des fleurs de differents races, de nouveaux comme d’anciens. Le chat tricolore soupira avant de s’y engager, marchant parmi les divers parfums. Le soleil brillait encore haut dans le ciel, réchauffant le pelage du chat au point de presque le bruler. Il s’arrêtait dans une clairière au milieu des fleurs et s’allongeait sur le sol, profitant du soleil puis fermer les yeux et essayer de passer un bon temps. C’est alors qu’une goutte de pluie lui tombait sur le visage et le chat ouvrit les yeux pour découvrir des nuages, pas de soleil et un ciel grisâtre. Quel beau temps ..