Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage]
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Étoile des Âmes
Trafalgar Star
Nuage Ailé
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Nuage Ailé Déployant ses ailes, elle s'est envolée. Le zéphyr la porte vers de nouvelles contrées...
Perso 1 : Pelage de Souie/ Personne/ Nuage Miracle Perso 2 : Rivère/Solitaire/Rivière Perso 3 : Apprentie/ Guerrier/ Guérisseuse Nombre de messages : 2811 Age : 29 Puf : Ailée, Satin ou n'Amande pour tout le monde.
Ailounette, Satinette, n'Amandine et autres surnoms débiles pour les intimes^^
Sujet: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Ven 4 Juin - 20:09
Dernier Chapitre Une étoile s’éteint, une autre renait…
Partie I
L’oiseau d’or et l’oiseau d’ébène.
Le crépuscule tombait sur les bois, nimbant d’or la ramure estivale. Tandis que les ombres s’allongeaient, et que, doucement, scintillaient les premières lucioles, une silhouette se glissait furtivement parmi les broussailles. Humant une énième fois l’air chargé d’effluves propres à la belle saison, Patte Ailée se décida enfin à sortir lentement du buisson duquel elle surveillait les alentours. C’était au moins la dixième fois qu’elle fuguait, mais peu de temps après s’être éclipsée du camp de la Rivière, elle avait eut l’impression qu’on la suivait… Pas un bruissement, hormis celui de la brise du soir agitant les feuilles, et pas la moindre trace olfactive pour le lui prouver, seulement cette étrange et déroutante impression que quelque chose la guettait dans les ténèbres… Elle enjamba prudemment quelques racines mousseuses, jetant autour d’elle des œillades inquiètes. Que devait-elle faire à présent ? Aller explorer les alentours du ruisseau ? A cette période de la journée, les reflets colorés sur l’onde limpide devaient être magnifiques… Cependant, contrairement à d’habitude, où l’envie d’aventure lui donnait des ailes et lui faisait si bien porter son nom, la chatonne avait la sensation que ses pattes était clouées au sol. Un oiseau en cage… Elle secoua énergiquement la tête. Non, comment pouvait-on se sentir à l’étroit dans un monde si vaste, qui n’attendait qu’elle pour se découvrir au grand jour? Mais alors, quoi donc pouvait la tracasser à ce point ? Patte Ailée plissa le museau, ne sachant maintenant plus quoi penser. Trop de questions et d’idées tourbillonnaient dans son esprit, si bien qu’elle ne savait plus lesquelles mettre en avant. Sa réflexion fut vite interrompue lorsque soudainement ses oreilles se dressèrent : elle aurait juré entendre quelque chose bouger ! Se postant à l’affut, elle rampa jusqu’à quelques longueurs de queue de la source du bruit. Cela venait des feuillages… se léchant les babines, la féline dorée songea à la proie qui devait être tapis juste devant elle, inconsciente du danger qui la guettait…
« Tu va voir, la souris, tu ne vas comprendre ce qui va t’arriver…
-Oh, c’est un peu léger ça, pour quelqu’un qui sort sans l’autorisation de ses parents ! »
Patte Ailée fit aussitôt volte-face, mais à peine avait-elle eut le temps de repérer qui venait de lui adresser la parole, qu’elle se retrouvait plaquée au sol, une griffe exerçant sur sa gorge une pression suffisante pour l’obliger à se tenir tranquille. Face à elle, plongeant ses yeux vert émeraude dans les siens, une chatte grise et tigrée du même âge qu’elle venait de lui tendre une embuscade… Lâchant un feulement, Patte Ailée battit des pattes pour se libérer, mais cela ne fit que rire son attaquante :
« Pff, j’avais raison, t’as aucune maitrise du combat !
-Espèce de sale vantarde !! Cracha la chatonne de la Rivière tandis que ses vifs battements que queue soulevaient la poussière.
Elle profita du bref instant d’inattention de son assaillante pour lui décocher une gifle à la joue, tout en se tortillant dans tous les sens pour qu’elle lâche prise. Malgré tout, rien n’y fit, et elle se contenta de recevoir un coup de croc sur sa patte venant de feinter. Se raidissant avec un gémissement de douleur, elle sentit que l’ennemie appuyait davantage sur sa gorge. C’est à cet instant qu’elle se rendit compte que le moindre faux mouvement pouvait lui être fatal. Elle avait intérêt à agir d’une autre manière si elle ne voulait pas se faire égorger vive par une stupide boule de poils sortie de nulle part… Elle ignorait pourquoi, mais elle ne pouvait détourner son regard de celui de l’inconnue. Bien qu’elle était sur le point de se faire assassiner, étrangement, il la fascinait… c’était comme une hypnose meurtrière. Ce vert, si intense, si pénétrant, si… indescriptible *Rah, mais reprends-toi ma pauvre ! T’es pas encore morte, alors règle son compte à cette pimbêche et tire toi vite d’ici !* Son instinct fut bel et bien plus fort que les prunelles de la solitaire. Avec un cri de guerre, elle fit brutalement une roulade, exerçant tout son poids sur sa cible, qui après un court instant, reprit ses esprits et bondit à nouveau sur elle pour lui lacérer le dos. Les deux chatonnes se dressèrent sur leurs pattes postérieures, se donnant des coups de pattes féroces tout en feulant de rage. Mais l’affrontement ne durant que quelques minutes, car bientôt, l’assaillante repris sa position initiale, et après avoir gracieusement esquivé un nouveau coup de Patte Ailée, alla se poster à quelques longueurs devant elle. Alors que la chatte de clan allait foncer sur elle, elle lança avec méprise :
« Laisse tomber, j’ai pas envie de me salir les pattes à cause d’une petite idiote comme toi. »
Patte Ailée s’arrêta nette, plus surprise qu’en colère. Décidément, cette femelle était bizarre ! Humant l’air, la féline aux yeux verts eut un faible sourire, dont le côté ténébreux la fit frissonner.
« Elle est en chemin… souffla l’inconnue.
-Qui ça ? Demanda Patte Ailée en remuant les oreilles.
-La tueuse aux yeux de glace… »
Ignorant l’air étonné de la jeune chatte, la solitaire bandit ses muscles, et d’un formidable bond en hauteur, elle regagna le couvert des arbres… Tapis au milieu de l’épais feuillage verdoyant, elle avait l’avantage de pouvoir attaquer par surprise. Toujours au sol, Patte Ailée, ses beaux yeux bleus levés au ciel, la cherchant sans doute, lui lança d’un ton plus dur :
« Dis-moi au moins ton nom ! »
Au moins, en pensant que cette inconnue n’était pas comme les autres, Patte Ailée n’avait pas eut tort ! Elle se demandait d’ailleurs qu’elle genre de nom ses parents avaient bien put lui donner… Petit Diable ? Il y eut un silence, suivit d’un ricanement froid.
« Tels les tueurs d’ébènes, je suis celle qui plane au dessus de ma proie… avant de fondre sur elle . »
Partie II
Prisonnière des ténèbres.
*Super, dans le genre « réponse claire, net et précise », j’aurais pas rêvé mieux…* songea Patte Ailée avec ironie. Non seulement cette solitaire était complètement cinglée, mais en plus elle racontait n’importe quoi ! Etait-ce si compliqué de répondre normalement aux questions ? Quoique, elle aussi avait tendance à laisser ses phrases en suspens… mais pas à ce point là. Avec une grimace mi-moqueuse, mi-agacée, elle fit demi-tour pour reprendre le chemin du camp. La nuit était maintenant tombée, et à cause de cette interruption, elle n’avait pas eut le temps de mieux explorer les lieux… Tant pis, elle ne comptait pas rester ici et se faire tuer par un renard venu chasser au clair de lune ! La chatonne repris sa marche, la queue haute, foulant avec légèreté la terre froide. Un frisson la parcourue : la température était bien moins clémente qu’avant que l’astre du jour ne disparaisse. A moins que ce ne soit un frisson de peur… Non, impossible ! Le danger était passé, donc il n’y avait plus aucune raison de trembler comme un nouveau-né. Pourtant, cette même sensation troublante, celle qu’elle avait ressentit avant de se retrouver face à la jeune féline aux yeux verts, revenait la hanter. Ressentait-elle à nouveau la présence de quelqu’un ? Etait-ce un chat de son clan qui était parti à sa recherche et avait suivi sa piste jusque là ? Non, autrement elle l’aurait reconnu à l’odeur. Patte Ailée connaissait le fumet de son clan, mais aussi celui du Clan de l’Ombre, car elle avait déjà eut l’occasion, lors d’une de ses escapades, de rencontrer trois chatons qui y étaient nés… Mais ce n’était pas le moment d’être nostalgique, elle devait se concentrer sur l’instant présent. Elle remua les oreilles, vieux tic familial que possédait aussi son père, Griffe de Métal, et sa grand-mère, Etoile de Satin, avant d’accélérer un peu la cadence. Le silence de la nuit lui donnait l’impression que l’écho de chacun de des pas était apte à ameuter toute la forêt…
« Hey, petite ! »
Patte Ailée émit un petit cri, à la fois surpris et apeuré. Elle n’avait encore jamais entendu cette voix… était-ce une autre solitaire ? Lui voulait-elle du mal ? Elle s’apprêtait à déguerpir en quatrième vitesse quand une silhouette atterrit juste en face d’elle, la faisant reculer avec un miaulement surpris.
Grrrr ! fit-elle en montrant les crocs, décidée à ne pas se faire encore aplatir.
-Inutile de grogner, gamine, je t’ai juste interpelé. »
Il y avait dans ces paroles un soupçon d’autorité, accompagné d’une touche d’arrogance… certes, le son de sa voix était en lui-même joli, mais le ton que l’inconnue adoptait était insupportable. Voyant qu’elle ne comptait pas lui trancher la gorge, Patte Ailée la toisa de plus près : c’était une féline d’environ une quinzaine de lunes, dont le pelage gris-violacé semblait poisseux et dégageait une odeur abominable. Qu’elle était-elle d’ailleurs, cette odeur âpre et repoussante ? Etait-ce donc ça la fameuse chair à corbeau ? *Beurk, en tout cas je ne pourrais pas vivre avec ça !* Pensa-t-elle en plissant le museau avec dégoût. Remarquant son attitude, la solitaire se mit à sourire. Or, ce sourire était plutôt déplaisant, car il rappelait beaucoup à la chatonne dorée celle qui avait tenté de la tuer quelques minutes plus tôt… cet air satanique, froid et impitoyable. Quoique, même si elle n’avait pas vu cette dernière sourire, elle était certaine qu’elle le faisait de cette manière, si ce n’était pas pire.
« Q-qui êtes-vous ? Lâcha-t-elle pour ne pas s’attarder sur ces détails soupçonneux. »
L’envie de filer aurait en temps normal pris le dessus, mais sa curiosité la poussait à rester immobile, face à cette étrange apparition.
« Oh, moi ? On m’appelle la tueuse aux yeux de glaces ! S’écria l’autre en haussant les épaules avant d’émettre un petit rire. Tu as déjà entendu parler de moi, n’est-ce pas petite?
Patte Ailée se raidit, luttant pour ne pas laisser ses pattes trembler. La tueuse aux yeux de glace. La tueuse aux yeux de glace se trouvait là, juste en face d’elle ! Les yeux écarquillés, elle tenta de bégayer quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle était totalement paralysée par la terreur… Malgré tout, après un long silence ponctué par les rapides battements de son cœur, elle parvint avec peine à dire :
« O-oui… j-je…
-Alors il n’y a aucune raison que je te laisse en vie sale mioche!! Rugit la meurtrière en se jetant sur la boule de poils pour l’envoyer bouler d’un violent coup de patte. »
Projetée à plusieurs mètres du sol, sa joue éraflée par des griffes tranchantes venant de passer à l’acte, Patte Ailée poussa un cri aigu qui résonna longuement parmi les arbres endormis. Son chétif corps s’écrasa contre l’écorce tandis qu’elle se laissait tomber dans la poussière avec un air misérable. Les yeux baissés, elle tressaillit, ne sachant si elle devait ressentir de la haine, de la détresse, de la douleur… chancelante, elle peina à se remettre debout, mais continua à fixer la solitaire, un étrange éclat animant désormais ses yeux. La chatte grise eut un rire satanique :
« Hum, tu es plus résistante que je ne le croyais… très bien, alors si tu veux jouer, viens donc là, gamine !
-Je suis pas une gamine espèce de dégénérée! Hurla la chatonne. »
Dans un élan de rage, elle se jeta sur l’inconnue, toutes griffes dehors. Elle avait parfaitement conscience qu’elle n’avait pas l’ombre d’une chance face à un tel adversaire… Mais si elle devait se faire tuer, autant que sa fin soit digne ! Elle se battrait jusqu’à son dernier souffle, et ce peu importe le nombre de blessures que lui infligerait cette folle à lier ! Pendant un instant, il lui sembla que le temps s’écoulait au ralentit… alors qu’elle s’élevait d’un bond, tendant de toutes ses forces les pattes en avant, que l’assassine se contentait de rester tranquillement assise en la toisant avec un sourire cynique, quelque chose d’imprévu se produisit. Un éclair. Un éclair non pas venu des cieux noirs, mais jaillissant de derrière les feuillages baignés par les rayons de l’astre lunaire. Cet éclair était de couleur crème, traversant la nuit comme une étoile filante traverserait la Voûte Céleste. Ouvrant les joyaux azurés qu’étaient ces yeux, Etoile de Satin foudroya du regard celle qui était prête à tuer sa petite-fille. Posté devant la petite chatte tremblante, dressée sur ses fines pattes, sa queue balayait le vent nocturne avec grâce, telle le panache d’une comète.
« Grand-mère ! S’écria Patte Ailée dans le dos de la meneuse du Clan de la Rivière.
[b]-Tiens donc, quelle bonne surprise ! Mère-grand viens se joindre à la fête ! Miaula la solitaire tandis que ses crocs nuancés de rouge se découvraient.
- Tu va payer tes actes, sanguinaire ! Feula la guerrière siamoise en bandant ses muscles, l’éclat de colère dans ses prunelles s’intensifiant à chaque seconde qui passait.
-Oh non, une vieille femelle me menace !
-Etoile de Satin n’est pas vieille ! Répliqua la boule de poils, indignée.
-Etoile ?... Oh, cela en dit long alors ! Minty, tu viens jouer avec nous ? Tu te rends compte, j’ai l’honneur de pouvoir enfin me battre avec une cheffe de clan ! Ricana la hors-la-loi les yeux levés vers les ramures des arbres comme pour y recherche une silhouette. »
Patte Ailée pencha la tête sur le côté. Minty ? Qui était-ce donc ? Etoile de Satin n’attendit pas plus longtemps : elle n’était pas d’humeur à plaisanter ! Non seulement un membre de sa famille s’était exposé à un danger mortel, mais en plus des solitaires envahissaient le territoire de son clan ! Il fallait mettre fin à tout cela au plus vite. Profitant du moment d’inattention de l’ennemie, elle fit un grand bond en hauteur pour lui retomber sur le dos, planter ses griffes dans la chair de ses côtes saillantes, et chercher à lui mordre férocement la nuque. La jeune sanguinaire fit aussitôt volte-face avec une vitesse et une puissance que nul n’aurait soupçonnée, faisant lâcher prise à la combattante crème.
« Hé, hé, me crois-tu idiote à ce point, chatte de clan ?
-Patte Ailée ! Cache-toi ! Feula la meneuse en ne cessant guère de feindre à l’aide de coups de pattes énergiques. »
Le ton grave et autoritaire que venait d’adopter la combattante fit dresser le poil à la chatonne. Elle comprit alors à quel point la situation était grave… Reculant pour se tapir dans l’ombre des buissons, elle continua à dévisager les deux opposantes, qu’elle arrivait à peine à suivre des yeux tant leurs mouvements étaient vifs. Elle ne distinguait que deux tornades de fourrure, d’où giclait parfois une gerbe écarlate la faisant sursauter. Cependant, elle ne s’inquiétait pas en ce qui concernait l’issu du combat : Etoile de Satin était la meilleure ! De plus, elle avait plusieurs vies, tandis que cette espèce de fêlée succomberait du premier coup ! Soudain, quelque chose passa en rase-motte à quelques centimètres de ses yeux. Elle n’eut pas le temps de discerner la forme noire et effilée qui fonçait sur l’une des deux chattes : celle au pelage crème. Ses pupilles se dilatèrent. Considérant la vitesse effrénée à laquelle cette créature piquait, Satin risquait d’être gravement blessée si elle était touchée de plein fouet !
« Attention ! »
La meneuse, surprise, esquiva de justesse la flèche d’ébène qui lui frôla seulement le flanc pour y laisser une plaie au passage. Le « projectile » ralentit, à tel point que Patte Ailée vit qu’il s’agissait d’un oiseau. D’un corbeau plus précisément. Avec un croassement, le volatile fit un élégant demi-tour et alla se poser sur une branche au dessus de sa cachette feuillue. La jeune féline sentit au dessus d’elle quelque chose bouger. Elle ce n’était pas un des congénères de ce sac à plume ! Non, c’était un autre chat. Etait-ce donc Minty ? Levant les yeux, elle cru un instant reconnaître de qui il s’agissait… mais elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus longtemps, car l’inconnu ne comptait visiblement pas passer sa nuit perchée sur une branche. Bientôt, une petite forme tigrée se tenait devant elle, de dos, son regard sans doute plongé dans celui de la tueuse aux yeux de glace.
« Hey Psi, appelle-moi encore comme ça et je t’arrache une oreille ! »
Patte Ailée écarquilla les yeux. Cette voix… plus de doute possible. Même si dans la pénombre elle n’était plus tout à fait sûr de la reconnaître à l’apparence, elle savait que maintenant c’était elle … la chatonne solitaire qui avait tenté de l’égorger à peine quelques heures plus tôt.
« Oh, mille excuse… Petite Menthe ! Miaula la sanguinaire avec un sourire démoniaque.
-Tu t’amuses sans moi on dirait, répondit simplement sa jeune acolyte. »
Elle désigna du bout de la queue la meneuse du Clan de la Rivière.
« Je vois que tu as trouvé un nouveau jouet. Très bien, je m’occupe de l’espèce de chochotte planquée dans les broussailles, dit-elle d’un ton dépourvu d’émotion.
-Elle est à toi ! Je constate que tes amis les oiseaux viennent se joindre à nous…
-A moi tu veux dire ! Feula la boule de poils tendis que ses yeux verts brillaient d’impatience. »
Elle se tourna vers le corbeau toujours tranquillement perché sur sa branche.
« Aidez-là donc à se débarrasser ce cette vieille efflanquée. Après, libre à vous de nettoyer sa carcasse ! »
Cette fois-ci, Patte Ailée ne tenait plus. Trop d’insultes sur une personne qu’elle aimait avaient été dites ! Avec un cri de rage, elle bondit des ténèbres et vint planter ses longues griffes, qu’elle était fière de tenir de sa mère, dans le dos de « Petit Menthe ». Cette chatonne était la pire pimbêche qu’elle n’avait jamais rencontré ! Et elle allait payer pour tout ce qu’elle venait de dire sur Etoile de Satin et sur elle-même ! Pour la cheffe de clan, un duel sans merci commençait et n’était pas prêt de finir de sitôt : Alors qu’elle se battait à corps perdu, qu’elle feintait toujours plus vite, toujours plus fort, elle devait maintenant esquiver les piqués d’une nuée de corbeaux. En effet, à peine Minty avait-elle donné l’ordre d’attaquer au volatile, que lui et nombre de ses congénères avaient obéi sans broncher, comme s’ils étaient au service de cette dernière. La nuit était noire. La forêt était noire. Les temps étaient noirs. Les oiseaux étaient noirs. La fin d’Etoile de Satin le serait-elle aussi ?Non, hors de question ! * Songèrent les deux chattes de la Rivière à l’unisson. L’une avait cinq ans. Trop âgée pour être jeune, trop jeune pour être âgée. L’autre avait cinq lunes. Trop jeune pour sentir brave et forte, trop jeune pour se comparer à sa noble ascendante…
Partie III
Quand l’âme trépasse dans un enfer glacé.
Les heures passaient. Les cris rauques de corbeaux ainsi que le vif battement de leurs grandes ailes sombres accompagnaient ceux des deux chattes, continuant à se décocher sans trêve des coups de griffes et de crocs. Patte Ailée, quand à elle, se tenait dressée sur ses frêles pattes postérieures, les antérieures agrippant les épaules de Petite Menthe, telle deux lutteuses comparant leur force. La première qui lâcherait prise pourrait signer son arrêt de mort… la chatonne beige savait que sa féroce adversaire s’empresserait alors de la mordre à la gorge pour qu’elle pousse son dernier soupir. Pourquoi ? Pourquoi toute cette folie ? Si seulement elle avait été plus sage, et qu’elle était restée tranquillement dans la pouponnière pour dormir auprès de Coup de Foudre et Petite Ecume… comme sa famille lui manquait tout d’un coup. Des larmes perlèrent à ses yeux tandis qu’elle sentait la faiblesse de ses muscles la trahir. Soudain, elle bondit sans crier gare au visage de la boule de poil tigrée, son geste lui coûtant une griffure sur tout le long du ventre : mais peu importait, elle voulait en finir au plus vite. Il fallait que cette violence inutile cesse ! Elle piétina la tête de son opposante avec un rugissement digne de celui d’un fauve, puis, fit volte-face et s’écarta de plusieurs longueurs de queue pendant qu’elle se relevait. La jeune féline de la Rivière chancelait, et son beau pelage était tâché de sang, mais elle continuait malgré tout à serrer les crocs. Cependant, même en considérant sa détermination, elle savait qu’elle n’en aurait plus pour longtemps. Après tout, elle n’était qu’une simple chatonne ! Même en se donnant comme elle pouvait, elle n’avait aucune expérience en matière d’affrontements, si bien qu’elle manquait souvent sa cible et esquivait moins facilement que Minty. Le mode de vie de cette dernière avait d’ailleurs dût fortement l’endurcir, ce qui expliquait sa maitrise précoce des combats.
« Tu compte te battre ainsi jusqu’au lever du jour ? A quoi rime tout ça ?! Dis-le-moi ! Feula Patte Ailée, une lueur de pitié dans ses prunelles se saphir. »
Totalement immobile, Minty eut un rictus glacial. Derrière les deux petites, un cri aigu retentit. Patte Ailée écarquilla les yeux et jeta un regard par-dessus l’épaule de son adversaire : Etoile de Satin venait de se faire transpercer la gorge par le bec tranchant d’un corbeau… Dans les yeux de la meneuse, une haine indescriptible se lisait, la faisant frissonner jusqu’à l’os. La chatte siamoise chancela, puis, avec un hurlement de rage, malgré la lutte acharnée contre elle-même, malgré le regard odieux de Psi l’insinuant à se battre toujours plus ardument, s’écrasa dans la poussière. Les pupilles se Patte Ailée de dilatèrent. Non. Pas ça. Sans que Petite Menthe ne fasse aucun geste pour la stopper, elle accourue auprès du corps inerte de sa grand-mère.
« Satin ! Satin !! Grand-mère !! Relève-toi, je t’en prie !!!! Hurla-t-elle à plein poumon, sa voix déchirant plus encore la nuit que les cris des oiseaux d’ébène. »
Les deux tueuses sourirent à l’unisson. Patte Ailée ferma les paupières de toutes ses forces, ignorant les paroles acerbes de ces dernières. Ses pattes tremblaient, son cœur battait à la chamade, et jamais elle n’avait autant été secouée par les pleurs. Sa grand-mère venait de se faire assassiner sous ses yeux ! Elle ne réagit même pas en sentant sa fourrure crasseuse entrer en contact avec de Psi, qui s’était glissé derrière elle et commençait à lever une patte pour l’achever.
« Une dernière volonté, petite ? Souffla-t-elle d’un ton étrangement neutre. »
Patte Ailée fit volte-face, mais son regard éteint ne pouvait rivaliser avec celui de la tueuse gris-violacée. Elle baissa la tête, soumise.
« Non, gémit-elle.
-Très bien, de toute façon je déteste les caprices des gamins.
-Toi qui passe ton temps à faire l’idiote, tu es plutôt mal placée pour dire ça ! Répliqua Minty d’une voix moqueuse. »
Cessant soudain de se concentrer sur sa future victime, la sanguinaire s’immobilisa, puis fit un vif demi-tour et foudroya la jeune solitaire.
« Que viens-tu de dire, misérable ?! Cracha-t-elle en collant presque son museau sur celui celle qui avait osé l’insulter.
-Oui, tu passe ton temps à tuer, mais avoue que sans l’aide des corbeaux, tu n’aurais jamais vaincu ce que toi-même tu appelle ton jouet. Répondit la féline tigrée sans ciller, toujours avec ce même calme déconcertant, malgré le souffle furieux de la meurtrière penchée sur elle.
-Prend ça insolente ! Hurla Psi en lui décochant une violente gifle l’envoyant bouler à plusieurs longueurs de queue. »
Petit Menthe ne se releva pas. Seuls les gémissements qu’elle poussait témoignaient qu’elle était encore en vie.
« Tu l’auras largement mérité, feula la tueuse avant de s’en retourner vers Patte Ailée, Bon, où en étions-nous ?... »
Mais elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, qu’une silhouette crème s’abattit sur elle et la propulsa de toute sa force contre un tronc d’arbre. Encore tremblante à cause de l’impact, Psi leva lentement la tête, puis en découvrant qui était son assaillante, cru d’abord rêver : En face d’elle, le regard brillant de haine, se tenait Etoile de Satin. Comment était-ce possible ? Elle était bien morte il y a seulement quelques minutes ! Et même si elle s’était relevée, elle ne serait plus capable de se battre avec tant de détermination !
« Aurais-tu oublié que nous autres chefs avons neuf vies ? Miaula-t-elle gravement. »
Ayant regagné le couvert des buissons, Patte Ailée observait la scène, à la fois infiniment heureuse et soulagée, et à nouveau effrayée par l’affrontement qui allait sans doute reprendre. Cependant, Psi était en très mauvais état après tous les coups que lui avait infligés sa grand-mère… elle commençait à reprendre espoir sur l’issu de ce maudit combat ! Elle aurait même crié pour l’encourager si elle n’était pas aussi faible et émue.
« Je ne tuerai pas de sang-froid, mais je peux aussi bien t’arracher un membre, Continua Satin, toute trace d’émotions dans sa voix s’étant évaporé avec la vie qu’elle venait de perdre. »
Allongée sur le côté, seules ses prunelles d’émeraude transperçant la pénombre, Petit Menthe avait peinait à garder connaissance. Crachant un mince filet de sang, elle sentit tout près de son oreille un corbeau s’approcher, et tandis que ses babines dévoilaient ses crocs immaculés dans un sourire satanique, elle lui murmura :
« Tuez-les. Toutes les trois. Et ensuite, bouffez leur carcasse. »
Sur ces dernières paroles, elle sombra dans l’inconscience. Aussitôt, avec un croassement puissant, le volatile appela ses semblables à le suivre, et bientôt, ce furent des dizaines d’oiseaux noirs qui décrivaient des cercles aériens au dessus des deux combattantes. Enfin, lorsque l’un d’entre-eux lança le signal d’attaque, tous piquèrent avec frénésie sur elles. Avec un cri de surprise, Psi recula, ne croyant pas que cette petit pimbêche ai pue la trahir. Elle planta ses griffes dans l’une des créatures, lui déchira la peau du ventre, et d’un geste sec, envoya bouler ses organes juste devant la chatonne évanouie. *Sale petite garce ! Vois où finiront un jour tous tes stupides copains!* Et sur cette pensée haineuse et vengeresse, elle détala du plus vite qu’elle pouvait, s’enfonçant sous la ramure obscure jusqu’à être hors de portée de l’armée ailée. Ainsi Psi, la tueuse aux yeux de glace, venait d’abandonner pour la première fois un combat sans s’être définitivement débarrassée de sa cible… De son côté, alors que Patte Ailée allait accourir au secours d’Etoile de Satin, elle sentit quelque chose de pointu la percuter aux côtes. Elle n’eut pas le temps de voir d’où venait le coup, qu’un autre manqua de lui déchirer l’oreille. Les corbeaux l’attaquaient elle aussi ! Se reprenant comme elle le pouvait, elle fit volte-face et tenta de les repousser à coups de griffes et de crocs, mais ils étaient bien trop grands et forts pour elle. Un des volatiles la saisit par la peau du coup, ses serres lui arrachant les poils de la nuque. Avec un cri d’effroi, la chatonne se tortilla avec l’énergie du désespoir, se débattit à corps perdu, mais savait que tous ces efforts étaient inutiles : cette fois-ci, c’était réellement la fin. Etoile de Satin s’écroula une nouvelle fois. Combien de vie lui restait-il à présent ? Elle l’ignorait, et ne souhaitait pas le savoir... Soudain, elle sentit au dessus d’elle un déplacement d’air, suivit d’un croassement strident de son assaillant : quelque chose venait de foncer dans l’oiseau et l’avait forcé à lâcher prise. Ce ne pouvait être Etoile de Satin, car elle venait de perdre un vie, et tandis qu’elle était en phase de régénération, son corps meurtri ne cessait d’essuyer des coups ennemis. Si cela continuait, elle allait mourir plusieurs fois d’affilé sans même avoir le temps de rouvrir les yeux ! Mais alors, si plus personne ne la tenait, elle allait tomber de haut et s’écraser ! Pourtant, elle atterrit, certes brutalement, mais entière… après l’âpre odeur du sang, de la peur, de la rage et de la mort, un autre effluve envahi ses narines. Ses yeux brillèrent.
« Papa !! »
Griffe de Métal déposa sa fille à l’entrée d’un terrier abandonné près d’une souche, s’assurant qu’aucun corbeau ne pourrait y pénétrer, puis alla immédiatement aider sa mère.
« Cache-toi là-dedans et ne bouge pas ! Hurla-t-il sans se retourner. »
Un gémissement retenti, plus poignant encore que les précédents. *Combien de vie a-t-elle perdu, bon sang ?!* Paniqua le jeune guerrier. Désormais, la meneuse était dans un état si critique qu’elle n’était plus capable de se soigner assez rapidement, et venait de succomber à la seconde même où elle avait repris connaissance.
« Soit prudent papa… Gémit la boule de poil en se blottissant contre le bois humide. »
-AAAHHH!!!! »
Griffe de Métal stoppa net sa course. La chatonne remarqua qu’il tremblait. Que s’était-il passé ? Pourquoi Etoile de Satin avait-elle crié ainsi ? Et pourquoi son père avait-il soudainement cessé de courir ? Se relevant péniblement, le sang dégoulinant un peu partout sur elle, Patte Ailée boitilla jusqu’à lui.
« Papa, qu’est-ce qui se p… AAHHH !! »
Les pupilles de la jeune chatte se dilatèrent, tandis qu’un frisson mi-apeuré, mi-dégoûté la parcouru. Le guerrier au pelage doré ne bougeait pas, sans doute trop choqué pour faire le moindre geste. Patte Ailée accourue vers la dépouille de la meneuse du Clan de la Rivière et se pencha sur elle, les larmes aux yeux. : *G-grand-mère… N-non… p-pas ça…* .
« PAS TON OEIL !!!! »
Etoile de Satin ouvrit lentement sa paupière gauche, dévoilant sa prunelle bleue, autrefois comparable à la splendeur d’un saphir. C’était la seule qui lui restait.
« Chut… ce n’est pas grave... Murmura-t-elle tendrement.
-M-mais grand-mère ! I-ils t’ont crevé un œil !!
-Certes. Mais là-haut il brillera à nouveau tu sais…
-Là-haut ?! Mais non voyons ! Tu ne vas pas mourir ! Il te reste une vie n’est-ce pas ?! R-regarde ! Les corbeaux ! Ils sont tous partis en voyant papa arriver ! Allez, relève-toi et rentrons !
-Non, Patte Ailée. Répondit doucement la chatte siamoise.
-C-co… comment ça, non ?! S’écria la chatonne, la gorge serrée. »
L’unique œil de la meneuse reflétait le scintillement des étoiles, comme si elle était entrée en communion avec elles. Malgré l’aura apaisante de son ascendante, Patte Ailée sentit monter en elle une sensation de déchirement, de haine et de vengeance.
« I-ils devraient faire leurs prières !! Un jour, je les retrouverai, et je les tuerais ! Ils t’ont torturé, ils t’ont crevé un œil ! »
Elle fit aussitôt volte-face pour se jeter sur Petite Menthe, mais celle-ci ne gisait plus dans son coin… les oiseaux avaient dut l’emporter avec eux en fuyant. Elle allait hurler sa douleur à plein poumons, mais la queue d’Etoile de Satin se déposa avec légèreté sur ses lèvres. Sa fourrure crème était toujours aussi douce… elle lui rappelait celle de sa mère. Trop d’ailleurs. Ses instincts d’enfant reprenant le dessus, Patte Ailée fondit en larme, se laissant désespérément tomber contre le flanc de la chef mourante.
« Tu sais, ce ne sont pas tes yeux qui te permettent de voir… c’est ton cœur. Souffla-t-elle en déposant son museau sur le front de la jeune féline.
-Mais mon cœur à moi… les autres disent qu’il est en pierre!
-Ils ont tort. Ton cœur brille simplement d’un éclat différent.
-Est-ce un défaut d’être différente ?! Demanda amèrement la chatonne.
-…. Sache que la différence… est une beauté… qu’il faut apprendre à voir. N-n’oublie jamais ça… ma chère… petite fille... J-je t’aime.
Ses paroles entrecoupées de sifflements furent ponctuées par le crachat d’une gerbe de sang.
« Maman !! »
C’était Griffe de Métal. Submergée par l’émotion, Patte Ailée n’avait pas fait attention à lui, ni même à la moindre autre chose autour d’eux. Etoile de Satin regarda son fils, une lueur de fierté éclairant son visage ensanglanté.
« G-Griffe de Métal… mon fils…prends bien soin d’elle… j-je t’aime aussi… de tout mon cœur… »
Elle sourit.
« Adieu. Et merci. »
Ce furent ces dernières paroles. Etoile de Satin, chef du Clan de la Rivière, en cette nuit d’été, venait de pousser son dernier soupir. Une patte dorée ferma son unique paupière, des larmes furent versée, et des cœurs furent déchirés. Ainsi se termine la longue et funèbre histoire d’une chatte siamoise comme les autres, auquel le destin a mené à la gloire, à la loyauté et à l’amour… pour s’achever comme s’achève celui de tout être sur terre.
Hommage à Toi...
Une Etoile par un beau soir s'en est allée, Dans la lueur du couchant elle s'en envolée, Une Etoile sur Terre a cessé de briller, Mais une autre dans les Cieux s'est illuminée.
Ne pleure pas une âme disparue, Réjouis-toi plutôt de l'avoir connu...
N'ai crainte, désormais la Lune sera ton berceau, Et son doux murmure sera celui d'un ruisseau, Limpide Rivière jaillissant de ton cœur, Vif torrent où s'écoulent tes larmes de Bonheur.
Ne pleure pas une âme disparue, Réjouis-toi plutôt de l'avoir connu...
Scintillante de rosée vient enfin l'Aurore, Et la vaste Toison Argentée devient or. A travers l'intense éclat de l'Astre du Jour, Je sais que tes beaux yeux brilleront pour toujours...
Ne pleure pas une âme disparue, Réjouis-toi plutôt de l'avoir connue...
Ma Satin…
Plus d’un an durant, j’ai vu le monde à travers toi. Et toi, la plus valeureuse guerrière des bois, tu as vu le monde à travers moi. Lorsque je t’ai créée, ce simple soir de Février, je ne pensais pas un jour devoir écrire ces mots… Désormais, nous voilà arrivée au bout du voyage. Cet hommage celle définitivement notre association. Etoile de Satin, combien de fois m’as-tu fais rire, combien de fois m’as-tu fais de la peine ? Je n’ai guère cherché à compter, car tout mes sentiments se reflétaient dans l’écriture, passant par tes splendides prunelles de saphir… quand j’étais toi, je décidais de tes actions, de tes pensés… et puis, je te laissais le reste du temps seule, livrée à toi-même dans ce vaste monde virtuel. Mais ton âme pure, bien qu’entièrement mise au monde par mon imagination, ne se perdra pas dans le néant de données qui t’entoure… Qui sait, peut-être referas-tu un jour surface ? Je n’ai qu’à user de ma clé, celle qui te permettra de sortir du royaume des morts. Mais pour l’instant, ma Satin, repose en paix dans les cieux. Là-bas, le Clan des Etoiles t’accueillera honorablement, je te le promets. Tu le vois, ce tunnel de lumière ? Nous le traversons ensemble, mais une fois ce périple achevé, je ne pourrai pas te suivre plus loin… moi, j’ai encore de longues années d’existence devant moi.
Continue de briller, Etoile de Satin. Désormais, mon flambeau ne repose plus sur tes épaules, mais sur celles de ta petite-fille, Patte Ailée. Une si brave chatonne… son regard est semblable au tien, et sa témérité fera d’elle une féline loyale et prête à se sacrifier pour son clan. Le Clan de la Rivière… je m’y suis dirigée par hasard. Il m’a attiré sans raison apparente vers lui alors que je me sentais perdue dans ce lieu totalement inconnu pour moi… Et voilà que maintenant, j’y suis toujours fidèle. Comme toi, Satin. Et comme Patte Ailée. Elle aussi, à encore beaucoup apprendre avant de venir te rejoindre. Je compte sur toi pour la guider, du haut de ton siège céleste…
Adieu ma Satin. Et surtout merci. Telle furent tes dernières paroles.
[Ceux qui veulent lui rendre hommage, que ce soit par Rp ou par discours, allez-y.]
Dernière édition par Etoile de Satin le Jeu 17 Juin - 13:12, édité 3 fois
Nuage Ailé Déployant ses ailes, elle s'est envolée. Le zéphyr la porte vers de nouvelles contrées...
Perso 1 : Pelage de Souie/ Personne/ Nuage Miracle Perso 2 : Rivère/Solitaire/Rivière Perso 3 : Apprentie/ Guerrier/ Guérisseuse Nombre de messages : 2811 Age : 29 Puf : Ailée, Satin ou n'Amande pour tout le monde.
Ailounette, Satinette, n'Amandine et autres surnoms débiles pour les intimes^^
Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Jeu 17 Juin - 13:09
[Hum, c'était juste pour dire que j'avais enfin terminé mon Rp. Vous pouvez répondre T.T Sachez juste que ceci est sans doute mon meilleur texte, le plus long, et celui avec lequel j'ai mis le plus de coeur... merci de respecter mon travail, et si vous avez le courage de tout lire je vous tire mon chapeau!]
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Mer 30 Juin - 18:10
[Satin, garde bien ce RP précieusement, c'est sûrement le plus beau que j'ai vue ! Hey, attends ! Tu as battu N'Opale !! Mais elle à la naissance des petits à fait moins long ! Ooohh. Record battu par Satin !
J'ai pas de discours à faire. Y'a rien d'autre à dire que t'as fait un bon rôle de chef, et j'ai bien apprécié. Bon jeu pour tes autres persos, mais aussi pour Satin dans les Etoiles !]
Nuage Ailé Déployant ses ailes, elle s'est envolée. Le zéphyr la porte vers de nouvelles contrées...
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Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Mer 30 Juin - 19:17
[Merci vous toute, je suis touchée^^ Mais en fait je me fiche un peu d'avoir battu qui que ce soit ou non, le principal c'est d'avoir fait ce rp en l'honneur de mon premier personnage... Effectivement, ça me fait moi aussi tout drôle de savoir qu'elle n'est plus là. Ne t'inquiette pas Star'Eye, je le garde bien précieusement! T.T Je suis fière d'avoir eut l'honneur de la faire devenir meneuse, et même morte, vous entendrez toujours parler d'elle. Merci à tous ]
Mélancolie Démentielle
MODOW SWIE I will never forget you...
Perso 1 : Mélancolie Démentielle / Rivière Perso 2 : Petite Aile / Rivière Perso 3 : Framboise Sauvage / Rivière Nombre de messages : 3703 Age : 30 Puf : Swie ( entre autre !^^)
River Power ! Date d'inscription : 02/05/2009 Points : 4207
Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Mer 30 Juin - 21:05
[Garde sa place !!! Pour tout le monde : Pelage de Souie, Lac Bleu, Nuage de Nectar Nuage de Framboise, Echos des Ombres, Petit Ange et Romance Assoupie !
Au N'amandine !! Tu vas reussir à me faire pleurer !!! = ( ]
Hommage à toi Satin !
Nuage de Nectar : Nuage de Framboise:
Pelage de Souie: Lac Bleu : Echos des Ombres :
Romance Assoupie: Petit Ange:
Nect & Framby :
-"Je hais les arraignées !!"
Nuage de Framboise rigola de bon coeur en voyant son meilleur ami-Nuage de Nectar- essayé d'enlever la fine toile d'arraignée qui pendait le long de son oreilles et aller s'entortillée le long de son cou.
-" Attend je vais t'aider. Rhooo ! Mais doucement, tu vas la cassée !... Voilà !"
Après quelques difficultés, Nuage de Framboise finit par délivrée le jeune mâle de sa prison de soie. Elle enroula ensuite le délicat fil autour de sa queue. L'apprenti s'ébroua dans un frisson et la remercia soulagé :
-" Merci"
La petite chatte sourit et répondit :
-" Pas de quoi !"
Après cet épisode dramatique, les deux félins reprirent leur route en silence. Tout était calme à cette heure tardive. Le crépuscule envahit peu à peu les lieux, recouvrant la forêt d'un voile rouge orangé. Nuage de Nectar s'arrêta quelques instants pour contempler les cieux. Nuage de Framboise s'arrêta impatiente, elle foudroyant d'un regard amusé son compagnon. Elle finit tout de même par céder à la tentation et leva ses yeux émeraude vers le ciel. Les cieux s'étaient subitement embrasés. Les nuages se couvraient de rose et s'étiraient à l'infinis dans le ciel orange. Plus loin, le ciel se tentait de pourpre pour enfin virer au rouge, à l'orange et enfin au jaune. De l'autre côté, le ciel vira au violet et au bleu. Le jour laissa sa place à la nuit & le soleil céda son trône à la lune. La nuit envahit petit à petit l'horizon, couvrant la forêt d'un voile noir. La lune monta doucement dans le ciel, sa douce lumière bleue baigna les bois d'un pâle halo bleuâtre. Les étoiles s'illuminèrent, une à une à ses côtés. Les étoiles d'argent se reflétèrent dans les prunelles vertes de la jeune apprentie. Elle contempla les cieux ébaït par tant de beauté, par tant de couleur. Petit à petit, la toison argentée se découpa plus clairement. Il sembla à la petite chatte calico que la forêt s'illumina encore sous se voile de sagesse. Elle sourit : "Bonsoir Papa...". Son coeur se serra à cette pensées, mais elle continua de sourire. Une légère brise souffla, soulevant son fin pelage. Nuage de Framboise en était sûre, son père la saluait lui aussi. Nuage de Nectar la tira de ses pensées :
-" Nous ferions mieu de rentrée au camp, tu ne pensses pas ? On retournera demain chercher tes plantes."
Nuage de Framboise posa son regard sur lui et sourit :
-"Oui, tu as raison. Rentrons."
Elle pivota et se remit dans le sens de la marche. Derrière elle, Nuage de Nectar la suivis. Leurs allènes tièdes se transformèrent en un petit nuage soyeux au contact du froid qui régnait désormais. Un frisson parcourut la jeune chatte. Pour couronner le tout, une brise glaciale s'éleva et balaya la forêt de forte bourrasque. Au-dessus de leur tête, des bruissements d'ailes en pagaille brisèrent le silence qui s'était établie sur les lieux. Nuage de Framboise sursauté et retint de justesse un crics de terreur lorsque la nuée d'oiseau s'éleva dans les cieux. Le coeur battant dans sa poitrine elle regarda les odieux volatiles et leurs silhouettes disparaitre à l'horizon. Lorsque qu'ils furent totalement hors de vue Nuage de Nectar s'approcha d'elle et lui dit :
-"Quels horribles oiseaus. Il la regarda amusé et lui toucha délicatement le flanc avec le bout de sa queue : Ils sont partit, tu peux te remettre à respirer, tu es toute blanche !"
Il ronrona amusé. Nuage de Framboise sursauté et relacha sa respiration. Sans sans rendre compte, elle l'avait retenue à l'instant ou les oiseaux était passé au dessus de sa tête. Lorsque son rythme cardiaque et respiratoir fut de nouveau normal, elle regarda apeuré le jeune apprenti :
-" Je déteste ses oiseau...Ils sont...se sont des présages de mort..."
Nuage de Nectar la regarda. Son regard azur tentait de rassuré sa jeune amis, mais il savait très bien que ses oiseaux ne trainait qu'a certain endroit...en locurence, des endroits ou la mort était passé. Il lui lécha doucement l'oreille est dit :
-" Allons, n'y pensse plus ! Rentrons au camp, plus vite nous y serons, mieu se serra !"
La petite chatte opina. Sa gorge et son estomac était plus noués que jamais. Elle suivit Nuage de Nectar qui avait repris sa route. Le silence était total. Seul le bruit de marche des deux chats dans la terre spongieuse était audible...
-" Maman !!"
Les deux apprentis bondirent sur place. Lorsque leurs membres retouchèrent le sol, leurs pelages étaient plus que jamais gonflé et leurs griffes luisaient au clair de lune. La voix tremblante Nuage de Framboise demanda :
-" C'était quoi ça...ça ?? On aurait dit la voix de Griffe de Métal ! Ohhh !Nect, je n'aime pas ça du tout !"
Le jeune mâle répondit :
-" C'était Griffe de Métal ! Je n'aime pas ça non plus ! Viens ! Vite, sa voix venait de par là !"
Le jeune mâle fonca à travers le buisson. Ses griffes sorties et la vitesse soulevèrent des mottes de terres à chacune de ses amples foullées. Les branches menues des buissons aux alentours se transformèrent en de redoutable fouets. Elles foutèrent les flancs des deux chats sans relache, sans aucune pitié. Les deux félins ne prétèrent pas attention aux lacèrations, à la douleur et au sang qui coulait le long de leur dos et de leur ventre. Ils couraient sans relache. A mesure qu'ils avançaient, une odeur pestitentielle saturait l'air pur de la forêt. Une odeur de sang, de charogne et de mort. Ses efluves noséabondes saturaient l'air tant et fort que Nuage de Framboise pénait à respirer. Le rythme de Nuage de Nectar plus cet odeur vinrent à bout d'elle. A bout de souffle elle ralentit. Le jeune mâle sentit que la féline faiblissait derrière lui, il l'entendait. Il jetta un oeil par dessus son épaule et lui hurla :
-" Ne t'arrete pas ! Ils sont en danger ! "
Puissant dans ses dernière forces, la chatte reprit la cadence. Elle reussit tant bien que mal à suivre le chat roux. L'odeur devenait de plus en plus insportable. Cet odeur âcre tordait les tripes des deux jeunes chats leur donnant la nausé. Un buisson et.... Les deux apprenti stoppèrent net. La stupeur ouvrit leur yeux et le choc fit bondir leur coeur. Là, étendue devant eux, le corp inerte d'Étoile de Satin. Sous le clair de lune, son beau pelage luisait de mille feu, pourtant, il semblait terne. Il était salle, couvert de marque écarlate, toutes plus grandes les unes que les autres. Son visage était éteind. Ses beaux yeux couleur saphir se sont refermés sur ce monde, laissant derrière des pleurs et des coeur brisés. Pourtant, la première chose que Nuage de Framboise remarqua, fut son sourire. Oui, la chatte souriait lorsqu'elle à poussée son dernier soupir. Elle était partie en paix rejoindre les étoiles. Ce soir, là haut, une nouvelle étoile brillera pour guider les clans, de sa beautée, elle illuminera la forêt et de sa sagesse, elle guidera les siens. Nuage de Framboise sentit les larmes lui monter au yeux. Elles coulèrent doucement le long de sa joue lorsqu'elle s'approcha en murmurant :
-" Oh non...!"
Elle bondit vers la défunte et se pencha sur elle. Une perle de tristesse coula, elle tomba mollement sur le pelage couleur créme et dévala, au côté du sang, le flanc rebondit de la chatte. Nuage de Framboise prit précipitament la toile d'araignée qu'elle avait enroulé autour de sa queue. Dans son élan, celle si ce déchira :
"Non...!"
La petite chatte calico tenta de la réparrer, en vain. Malgré la toile cassé, elle la roula entre ses pattes créant ainsi un ovale poisseux. Puis délicatement, elle l'apliqua sur la gorge de la chatte, à l'endroit où la blessure était là plus profonde. Elle voulait la sauvé, faire tout pour que ses beaux yeux saffir ce pose de nouveau sur elle, remplit de tendresse et d'affection * Aller Etoile de Satin, reveille toi...* Pourtant, elle savait pertinament qu'Etoile de Satin n'avait plus aucune vie, la dernière venait de s'envoler...Les larmes brouillèrent sa vision. Elle s'appretait à étalé un peu plus le peu de patte qu'elle avait déposé lorsque la queue rousse de Nuage de Nectar l'en empécha. La petite chatte se tourna vers lui. Elle n'avait jamais vu auttand de tristesse dans les yeux azur de son ami. Lui aussi pleurait. Une larme perla à son oeil :
-" C'est inutile...c'est trop tard..."
La larme coula le long des rondeurs de sa joue. Nuage de Framboise éclat en sanglot et se jetta contre le poitrail de son ami. Ils restèrent un moment ainsi. Puis, les yeux bouffis, Nuage de Framboise recula. Elle regarda autour d'elle et c'est à ce moment qu'enfin elle prit vraiment conscience de la présence de Griffe de Métal et de Patte Aillée. Lorsqu'ils étaient arrivés, elle les avait vu...mais elle ne voulait qu'une chose, essayé de la sauvé. Nuage de Framboise recula encore d'un pas. Blottis dans l'ombren père et fille, le regard vide fixait le corps sans vie de la meneuse. La chatte calico se leva. Elle regarda dans les yeux le jeune matou et dit dans un souffle :
-" Rentre au camp...annonce...la m...nouvelle. "
Le chat la fixa un instant, puis il opina et partit comme une fléche vers le camp. Nuage de Framboise soupira... elle jeta un dernière regard au corps de la défunte. Son pelage blanc était innondé d'étoile et une douce clairette s'en émanait. Elle posa ensuite son regard sur les deux félins. Doucement elle s'approcha d'eux. Griffe de Métal leva des yeux sans intêret vers elle. Puis il reporta ses prunelles vides de tout sentiments vers le corps de sa mère. Lorsqu'elle fut à quelques centimètres d'eux, elle s'arrêta et dit :
-" Je suis...Je suis désolée. Après un lourd silence, Nuage de Framboise reprit : Si l'un de vous deux veut me parler, veut raconter ce qui c'est passé...je serais là si vous le souhaitez."
Le mâle beige détacha une nouvelle fois son regard du corps de sa mère. Il posa son regard ambré sur la féline. Dans ses yeux, la petite chatte crue un instant y voir une lueur de remerciment, un très court instant. De nouveau, ses yeux ambrés fixèrent l'horizon, dans le vide.
Swie & Blue :
Nuage de Nectar arriva enfin au camp. Il n'avait jamais courru aussi vite. Son pelage couleur flamme était trempé de sueur, ses flancs ballafrés se soulevaient rapidement au rythme de sa course éffréné. Il déboula dans le camp à la vitesse grand V. En plein milieu du camp, il freina des quatres fers, soulevant un nuage de poussière. Tout les regards se fixèrent sur lui pendant qu'hallétant, il tentait de reprendre son souffle. Un éclair blanc surgis de la tannière des guerriers : Pelage de Souie. Derrière elle, Lac Bleu. La chatte siamoise s'approcha de son fils :
-" Nuage de Nectar ! Que ce passe t-il ?"
La voix de la chatte reflétait son inquiétude. Ses yeux, véritable livre reflétaient eux aussi mille et un sentiments : peur, inquiétude, interrogation... A ses côtés, Lac Bleu était elle aussi tendue. Ses muscles tremblaient, comme à chaque fois qu'elle sentait que quelque chose n'allait pas. A grande peine, elle tentait de dissimulés ses tremblements. Nuage de Nectar leva vers sa mère deux yeux si déséspèré que Pelage de Souie hurla presque :
-" Mais que ce passe-t-il ? Je t'en pris répond !!"
Toujours aussi éssouflé, Nuage de Nectar tenta tout de même de répondre à sa mère et au camp :
-" Etoi...Etoile de Satin....Elle est...elle est...."
-"Elle est quoi ???"
Nuage de Nectar regarda sa mère, plongeant son regard dans le sien. Les yeux de Pelage de Souie se dilatèrent, elle recula chancelante :
-" Non... Non c'est impossible..."
Le regard de son fils toujours aussi pénétrant suffit. Elle regarda Lac Bleu, elle aussi avait comprit. Sans un mot, elle partit en courant. Suivit de près par Lac Bleu. Ses muscles puissant, son corps souple lui permettait de se déplacé vite et avec aisance dans la forêt. La vitesse vidait son esprit, lui accordant un moment de répit. Elle bondit avec abilité par dessus un tronc couché là depuis la dernière tempête, et la réalité la rattrapa. Le choc la prit de plein fouet...elle tituba. Devant elle, Étoile de Satin. Ses yeux s'embuèrent, le monde tourna un peu trop vite et ses pattes arrière la lachère. Assise dans la poussière elle contempla incrédule le corps inerte et lassèré de son amie. Les larmes coulèrent le long de ses joues sans qu'elle puisse les contenir, de toute façons, elle n'en avait ni la force, ni l'envie... Elle se releva péniblement. Ses muscles étaient devenue du caoutchou et c'est à la manière d'un robot qu'elle approcha du corps de la féline. Elle semblait paissible, on aurait pu croire qu'elle dormait, même un sourire illuminée son doux visage. Pelage de Souie laissa cet idée vaquée dans son esprit. Elle sourit. La féline se coucha à ses côtés, de nouveau la réalité triompha sur le rêve. Le corps de la chatte était aussi froid que le ruisseau où elles se baignaient en hiver. Elle foura son museau dans son épais pelage. Une dernière fois, elle inspira à plein poumons sa douce odeur. Une odeur de mousse, de fleur avec des effluves de poissons. Une larme tomba mollement sur le pelage d'Etoile de Satin. Pelage de Souie se redressa, elle secoua la tête pour voir le monde net de nouveau. Ses yeux océans se levèrent vers l'infinit du ciel étoilé. Au dessus d'elle : la toison argentée. Parmis eux : Etoile de Satin. Elle lui sourit. La féline savait pertinament qu'elle les regardaient, elle en était sûre. Sa voix n'était plus qu'un murmure :
-" Satin...tu as fait beaucoup pour moi. Tu m'as redonnée confiance, tu m'as aidée et surtout tu m'as cru. Ton regard remplit de tendresse, ta bonne humeur, ton sourire, ton rire....nos petites balades, nos baignades...côte à côte au combat...tu vas me manquer...Satin... Je t'aime. Un jour, je serais là haut, avec toi, avec vous...Nous serons enfin reunis...Je t'aime, je t'aime tellement."
La brise emporta ses paroles au loin. Elle ébourifa son pelage et essuya ses larmes...est-ce Etoile de Satin ? Pelage de Souie l'ignorait, mais son coeur lui hurlait que oui. Un sourire éclaira son visage. Derrière elle, Lac Bleu s'approcha. Avec douceur, elle toucha le flanc de Pelage de Souie. Celle ci se retourna et s'écarta un peu laissant la place à la chatte grise. Lac Bleu se pencha sur le corps sans vie d'Etoile de Satin. Elle lui lécha affectueusement l'oreille et lui chuchota :
-" Au revoir Etoile de Satin... tu es partie prématurement, mais pour quelque chose que tu as toujours défendue jusqu'a la mort : l'amour. Tu as été le modéle de beaucoup de jeune chat et je t'envie. Tu es quelqu'un d'extraordinaire ! A bientôt !"
Lac Bleu sentit les larmes monter. Elle s'écarta et rejoignit Pelage de Souie qui s'était retirée dans l'ombre de la forêt. Elle n'était qu'une silhouette fantomatique dans l'ombre. Lorsque Lac Bleu arriva à ses côtés, la chatte siamoise lui confia :
-" Je suis maudite, tout se que j'aime meurt un à un... Ils me manquent tellement... Elle me manque déjà..."
La chatte grise fourra doucement son museau dans le pelage soyeux de son amie :
-" Ne dit pas ça...tu es quelqu'un de géniale..."
La chatte siamoise ne répondit rien mais le lourd soupir qu'elle laissa échaper en disait long sur sa penssée. Elle se coucha et Lac Bleu l'imita. Dans la pâle clairette de la lune. Devant elle, les membres du clan pleurèrent en silence la pertte de leur bien aimée cheffe ... Une brise légère se leva et une fine pluie commença à tombé. Le ciel pleurait lui aussi...pourtant il devrait se réjoirt ! Une étoile venait d'embélir ses cieux. A cette pensée, Pelage de Souie sourit et elle leva ses prunelles azur vers le ciel d'encre : elle avait eu de la chance, une chance inée d'avoir connue cette étoile, une si belle étoile.... ( j'ai repris un peu ton beau poème ma N'amandine !)
[A finir]
Dernière édition par Bleu & Souie le Dim 4 Juil - 14:27, édité 2 fois
Lune éternelle Félin très connu
Perso 1 : nuage de minuit/aucun Perso 2 : rivière/rivière Perso 3 : guerrière/guerrière Nombre de messages : 692 Age : 28 Date d'inscription : 25/11/2009 Points : 811
Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Sam 3 Juil - 21:58
Lune éternelle
Un adieu n'est jamais facile
-"Un jour tu verras nous serons à nouveau réunis tous ensemble" Cette simple phrase aussi simple que complexe m'obsédais depuis déjà plusieurs lunes. Cet assemblage de mots me torturait l'esprit encore en cette nuit d'été, les fragments de mes rêves ou mes géniteurs m'annonçaient cela sur un ton doux et emplie d'amour me revenaient sans cesse dans ma tête, tel un film, deux félins apparaissaient dans le néant, s'asseyaient dans un tourbillon de poussière d'or, leur corps semblaient magique entourés d'un halo argenté. Ils étaient splendide, parfait, intouchable.
-*Papa, maman j'ai vraiment hâte que le moment de nos retrouvailles arrive*
Bondissant par dessus une racine, mon maigre corps ce réceptionna avec une faiblesse évidente de l'autre côté, je m'étais mise dans un piteux état. Ma fourrure si soyeuse et brillante avant le début de la mauvaise saison était à présent terne et fade, mon corps gracieux et élégant avait laissé place à mes os simplement recouvert de fourrure et d'un couche superficielle de chaire. Mes pupilles bleu lune qui faisaient ma fierté et à qui je devais mon nom autrefois vives et pétillantes ne se résumaient plus qu'à deux orbes sans vie et sombre comme masqué par un voile noir.
-"Mon pauvre éclat de glace que dirais-tu en me voyant comme ça?"
Un pauvre sourire se dessina sur mes lèvres à la pensée de mon ami d'enfance que je prenais grand soin d'éviter, de nombreuses lunes avaient passés sans que je le vois et ce n'était pas plus mal aucun chat de la forêt n'est maigre plus d'une saison après la venue de la belle saison. D'ailleurs certains ont du le remarqués mais se taisent par manque de courage ou par sympathie je ne m'en préoccupe pas plus que ça. Trottinant dans l'obscurité je prenais la route du camp lorsque qu'une bourrasque glacé me figea littéralement sur place. Un sentiment indescriptible s'empara de moi, une boule de la taille d'une énorme pie prit place dans mon ventre. Une inquiétude inhabituelle m'avait frappé, il était arrivé quelque chose de grave j'en avais l'intime conviction, bien que les raisons de ce soudain changement m'étais encore inconnu. Jetant des regards sur mon environnement j'espérais, voir sortir de la pénombre une réponse un signe, n'importe quoi mais tout sauf ce silence lourd et pesant. Peu rassurée je poursuivai mon chemin, avec toujours cette boule dans mon ventre, ma direction m'étais inconnue, les arbres, fougères et herbes diffilaient devant mes prunelles, leurs senteurs familières ne suffisaient pas à me rassurer. Les minutes passèrent, au détour d'un tronc d'arbre, des odeurs félines me titillèrent les narines, toutes du clan de la rivière à priorit, en avançant un peu plus je distinguait un autre fumet plus imprégné et annonceur de mauvaise nouvelle, du sang. Aussitôt mes oreilles se redrèssèrent et je bondis aussi vite que possible, filant entre les brousailles, des scènario plus horrible les uns que les autres gagnaient mon cerveau, un règlement de compte, une sipute qui à mal tourné, un assassinat suite à un complot... [à finir]
Dernière édition par Lune Eternelle/Lunatique le Mer 11 Aoû - 0:13, édité 3 fois
Nuage Ailé Déployant ses ailes, elle s'est envolée. Le zéphyr la porte vers de nouvelles contrées...
Perso 1 : Pelage de Souie/ Personne/ Nuage Miracle Perso 2 : Rivère/Solitaire/Rivière Perso 3 : Apprentie/ Guerrier/ Guérisseuse Nombre de messages : 2811 Age : 29 Puf : Ailée, Satin ou n'Amande pour tout le monde.
Ailounette, Satinette, n'Amandine et autres surnoms débiles pour les intimes^^
Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Mer 14 Juil - 15:05
C.oup de F.oudre
Tel une épave chevauchant les courroux des flots, J'avance en me perdant dans les méandres de mes pensées, Le flux et reflux de la vie a beau m'entraîner, Rien ne m'empêche de vivre dans le passé.
Theme Musical, Soundtrack de Fullmetal Alchemist
N'oublie pas..
Seul dans la brise nocturne, harcelée par les songes, un félidé au pelage sableux tergiversait. La nature lui avait peint des yeux azurés, dont seul la famille possédait cette couleur. Ce chat, c'était une femelle. Assise devant le camps du clan de la Rivière, la jeune chatte se reposait. S'humectant les babines toute les flopées de secondes, elle plissa ses prunelles couleur des cieux. De loin, elle chercha son unique amour et sa famille. En tentant de se lever, ses épaules flanchèrent et elle chuta à terre. Rapidement, Coup de Foudre se souvint qu'elle était blessée depuis la bataille des Spartiates. Griffe de Métal l'avait sauvé d'une mort certaine, mais elle avait tout de même des grave séquelles. Souffrant le martyr, elle se leva tout de même, détestant avoir l'impression d'être un simple détritus mit de coté. En ce moment, la jeune reine avait l'impression d'être une chimère. Tout le monde la traitait comme un vulgaire ectoplasme, retiré de tout danger plausible. Coup de Foudre était surprotégée par les siens. On la considérait encore comme une chatonne au coeur pusillanime. Cette idée l'encagea, et elle cogna une racine de pin avec une telle vivacité qu'elle faillit chuter. La guérisseuse grogna, lui disant de rentrer avant qu'il ne fasse trop noir, et rien que pour provoquer l'humanité à son comble, la femelle s'aventura encore plus loin. Elle atteints rapidement le doux coulis de la rivière. Coup de Foudre fit un faible sourire et s'y approcha. Elle etndit la tête pour regarder son reflet opalin dans l'onde pure.
Malgré l'ébauche trouble que fut son reflet, la belle femelle ne se reconnut pas. Dans l'eau. Déjà, son pelage était blanc, ses traits identiques, mais plus fins, ses yeux, la même couleur, mais cernés de noir. Sans même qu'elle n'ouvre sa gueule, le reflet fit un doux sourire.
"- Coup de Foudre, désolé.. C'était écrit."
La voix ayant prononcée cela venait de la rivière. Elle était cristalline, faible, et d'une douceur incroyable. Coeur de Cristal venait de lui parler, et rien que ça fit sourire la reine. Mais lorsqu'elle voulut répondre, le reflet de l'onde se remplaça du sien, identique mais doré. De quoi parlait sa tante ? Son euphorie fut rapidement remplacée par une soudaine inquiétude, ce qui était normal, après une phrase pareille. Mais la providence ne laissa point la chance à la jeunette de se ressaisir. Des voix résonnèrent à une centaine de queue de renard d'elle, ressemblant à une mélopée funèbre. Ses épaules vacillèrent, sentant l'odeur de la mort. Coup de Foudre courut du mieux qu'elle put, manquant de tomber à la chaque foulée. Lorsqu'elle arriva, exténuée et haletante, elle vit un groupe de chat de la Rivière pleurer.
"- Non, c'est pas possible, murmura la femelle, pas elle. Non c'est pas possible.. Non.. C'est pas poss.."
Elle vit un corps. Un simple corps. Jamais la chatte n'aurait pas avouer que c'était elle. Il n'y avait plus cette magie qu'uniquement son âme animait. Quelque chose manquait. Tremblante, elle s'approcha, tendant un regard paniqué à Pelage de Souie et à Lac Bleu, deux des meilleures amies à sa tante en larmes. Non, pas une seconde, une larme perla sur la joue de Coup de Foudre. Elle n'arrivait pas à croire que c'était la fin, que jamais elle ne la reverrait, que jamais elle ne lui dirait merci. Elle s'écroula près du corps. Elle vit du sang à la gorge de la femelle, et que une de ses prunelles étaient cavés. A un moment ou à un autre, la chatte siamoise allait se réveiller. Elle allait lui sourire et lui demander si elle allait mieux. Elle allait la serrer contre elle.
Coup de Foudre pensa à sa tendre enfance. Passé au coté des deux plus belles chattes à ses yeux, Etoile de Satin et Coeur de Cristal. Ses deux mamans, les deux femelles qui la soutenait. C'était toujours une d'entre elle qui enlevait l'araignée qui l'empêchait de dormir. Ou qui la réveillait en lui assurant qu'elle avait fait uniquement un mauvais rêve. Le poids des souvenirs la fit crier comme un enfants. Ses épaules faiblirent à nouveau.
"- NON ! VOUS AVEZ PAS LE DROIT DE NOUS LES ENLEVER ! NON !"
Cette fois-ci, Coup de Foudre réalisa qu'elle ne lui reparlerait plus. Que c'était la fin, vraiment. Que maintenant, elle devait être une adulte, et ne plus se faire protéger. Mais malgré tout, des gouttes d'eau s'écrasèrent au sol. Elle abreuvait la terre de plus en plus rapidement. La femelle pensa au jour ou elle ne voulait pas aller à son entrainement trop embarrassée par l'idée d'avoir comme mentor la mère de son compagnon. Elle se souvenait du jour ou la même l'avait nommée guerrière, et la fois ou celle-ci était venu voir ces petits enfants. Sans elle, Coup de Foudre n'en serait pas là. Si la providence en avait décidé autrement, la femelle n'aurait jamais eut d'enfant, et jamais elle n'aurait serrer Griffe de Métal contre elle. Elle pleura à haute voix, laissant sortir de sa gorge des moeurs de souffrances.
"-Réveille-toi Coup de Foudre, ce n'est qu'un mauvais rêve.."
Elle aurait tant aimé, qu'à ce moment même, elle ouvre les yeux dans la pouponnière, découvrant le regard rassurant d'Etoile de Satin. La femelle au pelage crémeux aurait alors sourit, et serait partie jouer avec Boule de Métal.
"- Non, Coup de Foudre, cela s'appelle la réalité. Elle a rejoint le clan des Etoiles et ne reviendra pas. C'est pas la fin, c'est la sienne. Car la vie continue, avec ses hauts et ses bas. Ne te pose pas de questions, et avance. Tâche de ne pas pleurer face à tes filles."
Lorsque la femelle tremblante se retourna, elle vit un chat roux droit sur ses quatre pattes. Elle eut la soudaine impression qu'il lui cachait son visage, mais elle comprit vite que c'était qu'une simple illusion de la part. Son regard fixait le sol, ou plutôt le cadavre. Coup de Foudre ne chercha pas à se relever. Mais d'une voix animé par la douleur elle dit :
"- Eclat de Flamme, pourquoi tout les gens que j'aime s'en vont ? Pourquoi.. Promets-moi de jamais partir au clan des Etoiles, jamais.. - Ne t'en fais pas, je pense pas qu'ils veulent de moi. - Et .. Mes filles ? Ou elles sont ? - Ils sont tous là. Sans exception."
La chatte beige fut épris d'un soubresaut. Qu'entendait-il par tous ? Griffe de Métal était là aussi ? Ou .. Ou Petite Aura ?! Non, c'était absolument impossible. Cette question l'anima longtemps, mais sans reprendre le sens de ses responsabilité, Coup de Foudre laissa échapper une petite élégie de sa gueule, elle plongea son museau dans la fourrure de l'Etoile défunte. Et elle conclut cet acte, par une flopée de mots, dit d'une manière douce.
- merci pour tout Etoile de Satin, sans toi, je ne serais pas qui je suis en ce moment. Tu vivras toujours dans mes souvenirs. Mais maintenant, c'est à moi de prendre la relève. Autant que tu t'es occupée de moi enfant, je m'occuperais de mes filles avec le même dévouement. Au moins, je pourrais espérer, que las-haut, tu seras fière de moi..
P.etite A.ura
Bientôt.
Loi Divine Félin Légendaire
Perso 1 : Loi Divine / Vent Nombre de messages : 1558 Age : 26 Puf : Shane - Hinayu. Mais on me connait sous le petit surnom de Star ou Abyss... Date d'inscription : 22/10/2008 Points : 1653
Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage] Mer 21 Juil - 17:55
Your Happy Ending ♫ ♫ Theme ♫
La vie est dure. Seuls les plus forts survivent. Mais, elle est infiniment plus douce. Lorsqu'on est un penseur. Une âme libre des lois de la Nature. Lorsque notre esprit se joue de la mort, Et parle avec elle comme à une amie. Et quand l'heure vient, On est le seul à comprendre Que c'est sans doute mieux ainsi. R.I.P Etoile de Satin, celle qui se joue de la nuit éternelle. La dompteuse de ce fauve sans âge.
|.Engime Sibylline;
Murmure Enjôleur s'était tordu de douleur dans son sommeil, en proie à un songe. Insidieux, sournois, il s'était glissé dans la conscience de mon frère et il avait hurlé le nom d'un térritoire qu'il avait jadis arpenté. Il s'était évanoui, et j'était partie. J'allait violer le protocole. Mais il le fallait. Je courrais comme si ma vie en dépendait, ce qui n'était pas tout à fait le cas. Une vie en dépendait, et je n'avait aucun droit d'être en retard. La déchirure de mon coeur se rouvrit, et les larmes coulèrent sous mes yeux d'améthyste. J'hulula, et accéléra l'allure. Cette meneuse, que j'avait vue à l'Assemblée...Si maternelle, douce et sage. Une meneuse parfaite, une force incomensurbale pour le Clan de la Rivière. Une vie, éphémère comme tant d'autres, mais infiniment plus colorée. Une vie importante, quand celle des autres faisaient pâle figure à côté d'elle. Un soleil parmi les étoiles. Une galaxie parmi les planètes. Une simple chatte. Parmi tant d'autres. On riait trop souvent de moi car j'était différente, mais se sont eux qui sont tous pareils. J'avait tant de reconaissante envers cette cheffe. Elle avait acceuilli mon frère, quand le lieutenant l'avait contraint à abandonner les siens. Pas elle. Surtout pas. Je m'en voudrais trop. Soudain, un bruit de pattes résonna à côté de moi. Murmure Enjôleur courait à côté de moi, une lueur terriblement soucieuse dans ses prunelles. Des cris retentirent, et nous forçâmes le train. Des corbeaux voletaient au dessus de nos têtes. Un énième cri, de rage cette fois. Et une petite silhouette dans les buissons devant nous.
-Patte Ailée!,cria Murmure Enjôleur. La silhouette retourna dans la clairière.
Je bondis par dessus les buissons. Un corps. Je psalmodia un mot étrange, et les oiseaux s'enfuirent. Une reine blonde était là, ses yeux perlés de larmes. Un autre félin, la petite boule de poil beige aperçue tout à l'heure entre les pattes. Une apprentie se tenait devant le corps aussi. Je souffla doucement une poésie que j'avais apprise avec ma mère.
Aube nouvelle, Nuit déploie ses ailes, S'envole au dans le ciel Disparaît au milieu d'un dernier éclat d'obsidienne Mort toujours Rime avec Amour Seul l'Âme Libre comprend ça, Seul lui ne mourra pas. Mais un beau jour, le penseur me dit: "Tu as tout faux mon ami" Il joue juste avec la Mort, Se rit d'elle en douceur, Lui parle et avec elle rit, Comme avec une amie. Et le jour venu, le Penseur s'envole aussi, Aube nouvelle, Nuit déploie ses ailes, S'envole au dans le ciel Disparaît au milieu d'un dernier éclat d'obsidienne
[Dsl c'est pourri --']
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Sujet: Re: Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage]
Une Etoile s'éteint, une autre renait... [Mort d'Etoile de Satin, Ceux qui veulent lui rendre hommage]
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