Mes enfants... Naissance de Colèrique, Astre, Rivière et Sable [PV Lotus, Camelle, Givré, Fée]

Tornade d'Azur
Mes petits !

Plic... Ploc... Plic...

Tornade d'Azur grogna rageusement et donna un vaste coup de patte dans le vide. Le bruit des gouttes de pluie qui tombent après avoir coulé le long de ses flancs l'insupportait. D'autant plus que de longues traces humides saillaient son beau pelage gris azuré, descendant jusqu'au bas de son dos. Il détestait être réveillé alors que le sang et la souffrance hantaient ses rêves. Lorsque de si douces sensasions l'hantaient. De l'hémoglobine partout, il aimait ça ! Oui car Tornade d'Azur fait partit de ceux qui sont plus communément appelés des "sanguinaires". Toujours assoiffés de pouvoir et de meutre et de sang, luttant pour leur vie et vivant pour lutter.
Poussant un sauvage feulement, le félin gris bleuté se remit sur pattes, jugeant que le temps était venu d'aller chasser un peu. En effet, durant la saison des neiges, la forêt était déserte et il était devenu compliqué de débusquer ne serait-ce qu'un petit rongeur. Le gibier était, depuis longtemps, partit vers les régions plus chaudes. Certains restaient dans leurs tanières et profitaient des neiges pour hiberner; chose que Tornade d'Azur aurait bien volontiers faite. Mais ses nouvelles responsabilités l'obligeaient à faire plus que les autres. En tant que nouveau lieutenant de la Rivière, il se devait d'assister sa cheffe Étoile de Vanille dans toutes ses tâches. Bien évidemment, il détestait ça. Mais il se rassurait un peu en pensant qu'un jour viendrait où cette prétentieuse rendra l'âme. Le plus vite était le mieux.

Le guerrier azuré sortit en baillant de la tanière des guerriers. Avec une langueur presque monotone, il se dirigea vers l'entrée du camp après avoir échangé un bref signe de queue à son apprenti : Nuage de Bonheur. Celui-ci, un petit chat robuste sourit brièvement puis retourna à ses occupations. Une fois dans la forêt, Tornade d'Azur se mit en quête d'une proie quelconque à se mettre sous la dent. Il courut quelques temps avant de débusquer une petite grive pleine de plumes blanches. D'un violent coup de patte, il lui tordit le cou. Le sang gicla mais il s'en délecta, une expression de satisfaction sur le visage. Lentement, il enterra sa faible prise et repartit en chasse.

Mais un petit bruissement de buisson attira soudain son attention. Les feuilles bougèrent un court instant afin de laisser place à un félin blanc immaculé. Tornade d'Azur se mit sur ses gardes, près à riposter en cas d'attaque inonpinée. Mais il se détendit bien vite en reconnaissant une ancienne de ses nombreuses victimes. Nuage de Givre, une petite femelle couleur coton déboula de la verdure. Elle transpirait et tremblait de fatigue; une proie facile à tuer en somme. Néanmoins, elle semblait morte de peur, sûrement à cause de leur ancienne escarmouche. Le guerrier azuré feula et montra les crocs. Puis, il lança, d'une voix rageuse mêlée de mesquinerie :

- Mais qu'est-ce que tu fais ici toi ? Ta dernière raclée ne t'a pas suffit ? T'en veux une autre ? Dégage ou je te tues !

Invité

Nuage de Givre

La chatte blanche dormait, roulée en boule, la queue sur son museau, plongée dans une léthargie profonde, aux côtés d'une chatte calico. Ses petites moustaches immaculées vibrait doucement, et l'on entendait seulement le respirations tranquilles des reines, ainsi que de la novice, et les Plic Ploc Plic incessants des gouttes d'eau ruisselant sur l'ajonc. La veille, on lui avait dit de veiller sur Jolie Brindille, dont la mise bas était imminente. Le soleil entama sa longue montée vers l'azur, réchauffant de ses rayons éclatants les poils de la chatte cotonneuse. A ses côtés, le sommeil de Jolie Brindille était agité : la jeune reine se tournait en tous sens. La novice ouvrit doucement un oeil bleu ciel, puis l'autre, et fit frémir ses oreilles brunes chocolatées. Elle bailla, dévoilant ses petits crocs argentés, puis étira lentement une patte frêle et musclée, puis l'autre.

C'est alors qu'un cri de douleur déchira le silence, qui fit réveiller reines, brailler chatons, et sursauter novice. Ladite novice se précipita au chevet de la chatte calico, qui lui dit d'une voix haletante, poussée dans un souffle rauque et quasi inaudible :

- Je crois qu'il est temps... Va chercher... Nuage de Tulipe et...elle marqua une courte pause avant d'enchaîner, hésitante.Tornade d'Azur...

Un nouveau cri déchirant se fit entendre. La novice accourut vers la tanière de la guérisseuse, sa meilleure amie, et lui dit :

- Nuage de Tulipe ! Va aider Jolie Brindille à mettre bas ! Moi, je vais chercher Tornade d'Azur.

Le regard décidé, elle galopa à travers la forêt, essoufflée. Enfin, une fois arrivée à destination, elle marcha, essayant vainement d'oublier les battements de son coeur précipités. Les roseau s'ouvrirent dans un bruissement, faisant apparaître la chatte cotonneuse. Face à elle, son ennemi. Toujours aussi musclé, à la carrure imposante et au regard de tueur. Lorsqu'il la vit, il lui dit, le sourire eu lèvre, dans un rictus froid et mesquin :

- Mais qu'est-ce que tu fais ici toi ? Ta dernière raclée ne t'a pas suffit ? T'en veux une autre ? Dégage ou je te tues !

Ironique, Nuage de Givre répliqua :

- Alors, c'est ainsi qu'on accueille ses vieux amis ? Je suis, disons, le messager de la paix... Tu veux savoir ce que je veux te dire ? He bien, t'as intérêt à être plus sympatoche avec moi !

Elle s'approcha de lui, et lui dit doucement à l'oreille :

- Nous savons toi et moi que tu as commis une terrible erreur en t'unissant avec Jolie Brindille. Mais allons, ton sort en est déjà jeté et ta destinée bafouée, alors, une infraction de plus ou de moins.... Bref, ta "copine" va bientôt mettre bas, et elle aimerai que tu bouges un minimum ton postérieur pour venir la voir. Alors suis moi !

Et elle galopa vers le camp, entendant derrière elle les pas précipités et inquiets du guerriers gris azur.

[Répondez les gens hein ^^ Moi j'édite dès que je peux =D]

Invité

Jolie Brindille souffrait. Elle n'aurait jamais cru que l'on puisse souffrir autant, jamais. Mais en même temps, une joie tout autant douloureuse faisait battre son coeur tandis qu'une terrible inquiétude la hantait. Qu'il n'arrive pas à temps. Lui. Son grand amour, le père. Elle sentait quatre petits coeur chaud battre au creux de son ventre. Creux plutôt rond, d'ailleurs. Elle regarda au loin, les yeux dans le vague, cherchant désespérément le pelage de son adoré, ses yeux bleu, das le flou qui embrumait sa tête. Une nouvelle pointe de douleur la fit se rouler par terre. Les contractions étaient de plus en plus nombreuses, régulières et fortes. La douleur était quasiment insupportable. Cependant elle tenait. Elle sentait son pelage mouillé de sueur lui coller à la peau, lui qui était d'ordinaire si épais. Elle attendait, encore et encore. Il lui semblait que le soleil était entrain de se coucher, mais elle n'en était pas sûre. A vrai dire, la réalité lui échappait. Seul deux choses la préoccupait. Lui et Eux. Son amour et ses petits. Dire qu'ils ne s'en étaient même pas doutés... Elle avait bien senti cette lourdeur anormale qui la ralentissait, mais jamais au grand jamais elle n'aurait imaginé... Qu'allaient-ils en faire ? Que dire son chef ? Les autres ? Elle ne les laisseraient pas leur faire de mal. Ni à lui. Cependant, le temps s'écoulait et il n'était toujours pas là. Elle avait peur, très peur. Non loin d'elle, elle sentait les chatons de la pouponnière intrigués qui s'approchaient d'elle malgré les interdictions de leur mères et leurs regards posés sur elle.

- Tor...Tornade.... Vite.... Ils...arrivent...

Boule de Sable
L'éveil.

On a tous fait souffert quelqu'un, vous me croyez peut être pas mais c'est la vérité. En naissant nous faisons connaître a notre mère un moment pas très réjouissant et en mourant nous les faisons souffrir mentalement. Alors vous comprenez maintenant pourquoi je déteste ceux qui disent qui sont parfaits.

J'étais toujours dans ce liquide avec quatre autres semblables. Quand est-ce que je vais sortir ? Mais depuis je sentais que ça n'allait pas tarder. J'entendais des cris de terreurs par fois, des cris a vous donnez la chair de poule... C'était si ennuyeux dans ce liquide. Chaque jours se ressemblait. Je bousculais par fois mes semblables, je dormait... Un nouveau cri de terreur retentit. Celui là était dix fois plus fort que ceux d'habitude. D'autres cris suivaient. Il y avais aussi des voix. Une rocailleuse que j'avais déjà entendu une fois...
Puis d'un coup tout se bousculais, tout allait vite. Est ce que je sortais enfin ? J'espère.

La chaleur se dissipa, remplacer par un froid qui s'installait peu à peu sur toute la surface de mon corps. Je n'aimais pas cette sensation, tout était différent du monde où j'ai vécu avant, depuis combien de temps était-je la dedans ? Aucune idée. Je n'entendait que du bruit, tout était noir. Je gémit, le froid me faisait si mal... Puis je me cogna, mais pas fort car j'avais atterri sur un substance chaude et douce... Je serais bien rester blottit éternellement contre se pelage si chaud mais mon estomac en avait décider autrement. Enfin je trouva quelque chose pour me nourrir. Un liquide jaillit dans ma bouche, je n'était pas seul, il y avait d'autres gémissements a côté de moi. Il devait chercher de quoi se nourrir eux aussi. D'autres personne sans doutes plus âgés parlait a côté de nous, je distingua quelques paroles mais pas toutes.

Tout le monde était réuni autour de la portée, il poussait des cris émerveillés en voyant les chatons téter le ventre de leur mère. Quelques chats cracher sur un autre qui semblait n'être pas très le bienvenue. Mais ce chat était tout de même le père des boules de poils qui venait de naître. Dans les chatons il y avait le portrait cracher physiquement du père. Il avait était nommer Patte Colérique par sa mère. Un autre a côté lui avait le pelage roux, elle se prénommait Boule de Sable. A côté d'elle il y avait une autre boule de poil, elle se prénommait Petite Rivière. Et enfin le dernier qui se prénommait Petit Astre. Tout les quatre était blottit contre leur corps de leurs mère pour chercher de la chaleur. Ce moment était si unique, des cris de douleur, remplacer quelques minutes après par des cris d'émerveillement. Et quatre boules de poils si attendrissantes... Ce moment unique s'appelait, la naissance.

Les yeux étincelants de rage, Tornade d'Azur fixait avec une férocité presque sournoise la petite apprentie blanche. Celle-ci avait les muscles complètement détendus et ne semblait pas craindre le grand guerrier azuré, ce qui le mettait bien sûr hors-de lui. Il se demanda pendant quelques instants si elle n'était pas devenue folle à lier... Mais non, elle semblait convaincue qu'il ne lui ferait aucun mal, comme si ce qu'elle allait lui dire prochainement allait l'interesser au plus au point. Et en effet, les yeux plein de malice, Nuage de Givre lança :

- Alors, c'est ainsi qu'on accueille ses vieux amis ? Je suis, disons, le messager de la paix... Tu veux savoir ce que je veux te dire ? Hé bien, t'as intérêt à être plus sympatoche avec moi !

La fourrure ayant triplé de volume, Tornade d'Azur feula de colère et se retint de ne pas lui sauter sauvagement à la gorge. Mais il se retint, martelant le sol de ses griffes acérées. De nombreuses marques s'étaient déjà creusées dans la terre meuble. Mais le félin gris bleuté était assez intrigué par ce que la chatte immaculée avait à lui dire. Pour qu'elle ose l'approcher à nouveau, ce devait être grave voire urgent... Comme pour répondre à ses interrogations, Nuage de Givre s'approcha lentement de Tornade d'Azur et lui murmura :

- Nous savons toi et moi que tu as commis une terrible erreur en t'unissant avec Jolie Brindille. Mais allons, ton sort en est déjà jeté et ta destinée bafouée, alors, une infraction de plus ou de moins.... Bref, ta "copine" va bientôt mettre bas, et elle aimerai que tu bouges un minimum ton postérieur pour venir la voir. Alors suis moi !

Cette fois-ci, l'émotion l'emporta sur la colère. Ses poils retombèrent en place sur son dos et il rentra précipitament ses griffes. Enfin ! Il avait remarqué durant ces sorties nocturnes que le ventre de Jolie Brindille avait grossi mais il n'aurait pas imaginé qu'elle accoucherai si tôt ! D'un mouvement de queue, Nuage de Givre lui indiqua de la suivre. Docilement, il la suivit à travers la forêt, courant de plus en plus vite, pressé de rejoindre sa belle.

Au bout de quelques instants, les deux matous arrivèrent enfin au camp du Clan du Tonnerre. Lorsque le lieutenant pénétra dans l'enceinte, il entendit les feulements outrés de quelques félins, indignés de voir un étranger chez eux. Mais Tornade d'Azur était dans sa bulle. Pour une fois, il ignora totalement les cris de tous ces idiots et se dirigea à pas lents vers la pouponnière. L'odeur familière de sa compagne bicolore lui parvint avant même qu'il ait franchi le seuil de la tanière. Il entendit les bruits étouffés de Jolie Brindille qui mettait bas avec l'aide de l'apprentie guerisseuse Nuage de Tulipe. En attendant la venue au monde ses petits, il se tourna vers Nuage de Givre et lança avec sa voix moqueuse habituelle. Sauf que cette fois, elle était empreinte d'une certaine reconnaissance :

- Hé gamine ! Merci hein ! Et sans rancune !

||Upounet ?||

Invité

La guerrière tricolore était presque sur le point d'accoucher. En effet, elle sentait déjà une sorte de boule dure taper contre son vagin. Ce doit elle le crâne, songea t-elle. Elle serra les dents et retint un cri de douleur. Alors qu'elle sentait ses forces l'abandonner, une odeur familière monta jusqu'à ses narines. Lui. Enfin, il arrivait. Cette odeur, la chatte l'aurait reconnue entre milles. C'était Tornade D'azur, elle en était sûre. Elle ouvrit les yeux, et regarda l'entré de la pouponnière. Pour l'instant, elle ne voyait que du flou.

- Hé gamine ! Merci hein ! Et sans rancune !

C'était sa voix, cette fois, aucun doute là-dessus. Soulagée, elle sentit une boule s'enlever de sa gorge. Sereine, elle sentit des larmes, de bonheur cette fois, lui monter aux yeux et elle miaula doucement.

- Tornade... Mon amour...Enfin tu es là...

Elle le sentit se poser à côté de lui et déposa sa tête sur son flanc puissant de guerrier accompli.

{ Désolée de pas répondre hein, mais j'attends que les petits soient vraiment nés, vous comprenez ? =) }

|| T'inquiète je comprends ^^
Par contre, pour ça, faudrais plus demander à Brindille d'éditer son dernier message pour qu'elle puisse accoucher et que tu puisse répondre =) ||

« C'est Moi. »

Pfiou..
Qu'est-ce que j'en ai marre d'être là-dedans ! Je commence à me demander si je vais en sortir un jour... Que je vous explique : depuis pas mal de temps, je me "promène" dans un liquide visqueux et chaud avec un bruit sourd derrière. Parfois, je tangue dans tous les sens jusqu'à en avoir le tournis. Même qu'une fois, j'ai percuté quelques chose qui a frémit sous le choc. J'ai eu peur sur le coup, mais mon inquiétude est vite passé. A part ces mouvements, je ne fais rien du tout. Mais aujourd'hui, je sens qu'il va se passer quelque chose. C'est un sentiment qui est assez fort pour que je puisse savoir qu'il s'exaucera. Du coup, chaque seconde que je passe dans ce machin chose bizarre me semble interminable.

Soudain, une violente secousse me fait faire un bond en avant. M'attendant à revenir en arrière comme quand cela se produit, (en fait, je suis retenue par une sorte de cordon qui m'empêche de me balader comme je le veux dans le liquide visqueux) je suis très surprise quand je suis "aspirée" par quelque chose qui m'est encore inconnu. Une brusque clarté vient se plaquer contre mes paupières encore closes. Je toussote violemment lorsqu'un machin-truc invisible s'infiltre en moi. Qu'est-ce que c'est ? Et d'abord, où suis-je ? Que m'est-t-il arrivé ? Tellement de questions se bousculent de ma petite tête alors qu'une poignée de seconde vient de s'écouler à partir du moment ou je flottais dans le liquide et maintenant ! D'ailleurs... Je... Je ne flotte plus ? Mais quel est ce monde si étrange à la fin ? En fin de compte, j'étais mieux dans mon liquide... On vient me lécher vigoureusement, pendant que je pense à tout ça, si bien qu'un petit cri s'échappe de la commissure de mes lèvres frêles. On me pousse vers ce qui semble être ma nourriture. Bientôt, je sens le contacte d'autres corps chauds contre moi.

C'est moi.

Je suis née.

Une vie à construire.

(J'ai pris le RP de ma présentation, je le modifie si y'a un problème. (: )

Bonjour la Terre, ici Petit Astre...

J'ai chaud. Enfin, c'est l'impression que j'ai. Un liquide gluant me fait flotter, et je n'aime pas trop ça. De temps en temps, je rebondis sur une surface molle, me faisant cogner contre d'autres "choses", qui semblent me ressembler. J'aimerai être dans un autre endroit plus agréable, mais me sentir protégé aussi. Deux exigences qui paraîssent impossible à réunir... Quel lieu pourrait être plus sûr qu'ici ? On est pas beaucoup, ce qui m'affirme qu'on ne peut pas venir et partir d'ici lorsqu'on le souhaite. Les autres sont là depuis aussi longtemps que moi. C'est ce que je crois, mais vu que je ne sais même pas depuis quand je suis là...

En ce moment, ça bouge de plus en plus. J'ai un peu peur et ça me fait rendre compte à quel point je tiens à rester là, bien sécurisé. Une boule identique que moi vient de passer à toute vitesse et a disparu. Je ne ressens plus sa présence. La panique me gagne : et si c'était mon tour ? Je ne suis pas prêt ! J'aurais eu envie de le crier si le pouvoir des sons était en ma capacité. Mais je ne l'ai pas... Peut-être que dans le nouveau monde, ce sera possible ? Je n'avais jamais vraiment réfléchit à ce que je pourrai gagner une fois "dehors". Une curiosité nouvelle fait soudain apparition dans mon esprit, encombré déjà d'idées toutes faites : je croyais que je serai seul. Mais un être pas si différent vient d'arriver dans cet autre univers. Je pensais aussi que j'aurai alors très difficile de survivre, car je ne saurai pas comment faire. Mais qui me dit qu'il n'y aura pas de l'aide offerte, par quelque chose d'encore inconnu mais amical ? Mais surtout, mon affolement était tel qu'il m'empêchait d'imaginer des trucs bien sur l' "extérieur". A présent, je veux juste imiter les autres et ne pas en être séparé. Ainsi, je ne serai jamais seul.

Bousculé dans tous les sens, retourné encore et encore, je finis par atterrir sur un sol dur. Quel choc ! Ma tête me fait légèrement mal tellement je ne suis pas habitué à cet environnement étrange. D'abord, je suis cloué par terre. Je cesse de bouger constamment. Ca fait déjà un grand changement ! Ensuite, des impressions que je ne connaissait pas dérive soudainement de partout : j'ai... Heu... Je n'ai plus chaud ! Comment s'appelle le contraire de "chaud" ? C'est assez inconfortable pour moi en tout cas. Ensuite, j'ai... Faim ? Mon intérieur est vide et me fait mal. C'est pourquoi, je suis bien content lorsqu'une mâchoire me saisit, me réchauffe et me place à proximité des autres créatures. Je pense qu'on aura des points communs, nous... Quatre. On est quatre. Je n'y avait jamais vraiment fait attention. Là, je suis en train de boire un liquide, qui n'est cependant pas le même que celui dans lequel je vivais il y a moins d'une minute. Celui-ci est bon, et pas gluant ! Ca me remplit l'estomac. Une langue rapeuse continue parfois à me lècher, enlevant lentement la froideur qui me colle à la peau. Ah, tiens. Froid. Voilà le contraire de chaud. Tout compte fait, je suis mieux ici. Juste la bonne température, on veille bien sur moi, je suis entouré de mes congénères de l'autre monde, qui appartient désormais au passé... J'ai de la "nourriture" à volonté, mais maintenant, je n'en ai plus besoin. J'ai juste sommeil... Un mini-baillement s'échappe de ma bouche. Je me mets légèrement à l'écart, mais pas trop car je ne veux plus me séparer de cette chaleur que j'ai récupéré, douce et agréable, pas suffocante. Je m'endors donc, très heureux de vivre pour de bon...

| J'édite plus tard. C'est juste pour pas perdre le sujet. |

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