Balade nocturne sous le clair de lune, à l'origine d'une rencontre ... [PV Boule de Courage]

Petite Rosée

Petite Rosée était lovée bien au chaud contre le ventre de sa mère et les corps de ses frères et sœurs, bercée par le doux ronflement des autres chats de la pouponnière, elle dormait paisiblement, rêvant certainement d’une aventure extraordinaire au cœur des bois. Son poitrail se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration, son petit corps se retournait de temps en temps pour reprendre une position plus confortable sur la mousse tiède de la pouponnière.

Dehors, il faisait moins chaud, un léger vent froid soufflait sur le camp entrainant les feuilles et le sable dans sa course. La lune était levée bien haut dans un ciel sans nuages où on pouvait voir la toison argentée dans toute sa splendeur. Un joli quartier de cette lune éclairait la clairière endormie de sa lumière scintillante presque magique.

La lueur de la lune passait à travers l’épais buisson de ronces qu’était la pouponnière et venait s’épanouir sur les pelages des différents félins. Petite Rosée s’agita dans son sommeil, se retourna plusieurs fois avant de se réveiller, les yeux embués par son soudain réveil. Elle se leva et, constatant que tout le monde dormait paisiblement, elle sortit de la pouponnière et déboucha dans la clairière baignée par la lumière argentée de la lune, qui luisait à présent sur le pelage immaculé de la chatonne. Le camp était désert seul le murmure du vent et les lointains ronflements des guerriers venaient briser le silence de cette nuit si calme.

Jetant un dernier regard derrière elle vers la pouponnière Petite Rosée s’avança dans le camp, persuadée que c’était le moment idéal pour partir faire un tour dans la forêt, personne ne la verrait partir et personne ne la verrait revenir puisqu’elle s’arrangerait pour être de retour avant l’aube. Elle s’élança donc joyeusement vers l’entrée du camp pour s’engouffrer dans les bois du territoire du Clan du Tonnerre. Quand ses petites pattes se posèrent sur le doux sol de la forêt elle trépigna de joie et un frisson d’excitation parcourut son corps, plus déterminée que jamais elle accéléra le pas pour s’enfoncer encore plus entre les arbres. Un hululement de hibou vint percer le silence suivit d’un autre bruit étrange qui fit frissonner Petite Rosée de peur, elle fonça sous un buisson pour se cacher, son cœur battant la chamade dans sa petite poitrine. Après avoir repris son souffle elle sortit prudemment du sa cachette, elle balaya les alentours d’un regard inquiet et jugeant que le susceptible danger était passé, elle continua son chemin assez prudente, mais sa peur la quitta peu à peu laissant place à son habituelle soif d’aventure et de nouveau elle gambada joyeusement à travers les arbres jetant des regards par ci par là à la recherche de quelque chose à examiner.

Soudain elle sentit une odeur de félin, en se concentrant un peu elle reconnut celle de son clan, effrayée à l’idée de se faire prendre en train de se promener dans la forêt seule elle fila se cacher dans un buisson bien garni de feuilles qui pourrait facilement la dissimuler. Se sentant en sécurité, elle jeta un regard vers l’endroit qu’elle venait de quitter et ses yeux s’ouvrirent en grand devant un grand matou au pelage gris, Petite Rosée se cacha le plus possible dans le buisson et poussa un soupir de soulagement quand elle entendit le matou continuer son chemin sans s’arrêter. Elle resta encore un peu dans sa cachette à l’affut du moindre bruit, mais elle n’entendit rien. Lorsque tout à coup elle perçut un craquement de branche juste derrière elle, elle se retourna en une seconde et se retrouva nez à nez avec le grand chat gris qu’elle avait vu précédemment. Petite Rosée n’osait pas bouger, n’osait pas s’enfuir, elle attendit donc sans rien dire, son cœur cognant fortement contre sa poitrine. Le chat gris la fixa un long moment avant de parler.

Invité

...Pelage de Crin...
Au délà de sa tristesse se découvre un coeur immense et plein d'espoire...

Un léger vent glacial soufflait sur le camp, la lune qui était haute dans le ciel indigo de la nuit éclairait les alentours de sa lumière blanche. La toison argentée brillait de mille éclats et la neige qui flottait sur le sol glacé de la forêt commençait à disparaître peu à peu en cette fin de saison. Un félin au corp musclé se tenait près d'une tanière laissant échapper un petit nuage blanc à chacune de ses respirations. Les yeux du chat brillaient dans les ténèbres de la nuit. Une immense tristesse envahissait le coeur de ce grand matou gris crème, il cligna des yeux et laissa un soupir s'échaper de sa gueule. Le félin se leva, tête basse et il s'efonca dans les pénombres de la forêt. La lumière blanche de la lune éclaira son pelage gris crème et Pelage de Crin prit une grande respiration avant de se coucher près d'un arbre. La perte de sa soeur l'avait fait sombrer dans une longue dépression... Sa vie c'était arrêté et il n'était plus le guerrier brave et enjoué d'autre fois. Un larme coula sur ses paupières et Pelage de Crin ferma l'oeil avant de s'endormir sur le sol humide de la forêt.

¤ Une odeure familière chatouillait les narines de Pelage de Crin. C'était l'odeur de sa soeur, Tempête de Courage. Le grand félin apeçut la fine silhouette de soeur qui se tenait près de la tanière des guerriers. La lumière du soleil aveugla le guerrier et il cligna des oeils avant d'enfoncer son museau contre le flanc de sa soeur. Tempête de Courage donna un coup de langue sur l'oreille du guerrier avant de le regarder dans les yeux. Son regard doux et apaisant rassura le félin gris crème. D'une voie douce elle miaula:

«J'ai confiance en toi Pelage de Crin... Tu peux réussir, je serai toujours avec toi...»

La chat acquiesça et plonga son regard bleu dans celui de sa soeur. Tempête de Courage vint se frotter contre lui avant de fermer les yeux et de disparaître dans la lumière éclatante du jour. Pelage de Crin se retrouva seul dans la clairière, une lueure d'espoire dans les yeux... ¤

Pelage de Crin bougea dans son sommeil avant de se réveiller; il était couché sur le sol humide de la forêt, un petit vent fraît soufflait sur ses poils et la lumière blanche de la nuit brillait dans ses yeux plein d'espoir. Le doux parfum de sa soeur flotait encore dans l'aire. Le félin se leva et se donna quelques coups de langue sur le poitrail avant de prendre le chemin des terriers. Le guerrier marcha un moment sous la toison argenté cherchant du regard sa soeur mais elle n'était pas là. Arrivé aux terriers, il huma l'aire. "Une veille trace de souris et... Un lapin!" Pelage de Crin regarda autour de lui et aperceva la petite bête qui se tenait près d'un arbre. Le chat crème se tapit et il sentit l'humidité du sol de la forêt traverser son épaisse fourrure grise. Il s'approcha à pas menu vers le lapin qui s'était aventurer trop loin de son terrier. La toison argenté reflétait dans les petits yeux noirs du lapin et Pelage de Crin compta jusqu'à trois avant de sauter sur la bête. Le lapin prit de panique disparu dans la forêt. Le vétéran s'élanca laissant voler du sable derrière et lui et d'un bond, il sauta sur sa prise avant de lui casser le cou. Le guerrier prit le lapin dans sa gueule laissant quelques taches de sang derrière lui. Le chat crème enterra le petit animal blanc parsemé de rouge et il poursuivit sa route. Pelage de Crin était fier comme quand il avait attrapé sa première prise. La joie de chasser lui était revenue. Le matou crème passa devant un buisson et renifla une odeur qui lui était évidement très familière. "Clan du tonnerre..." Se dit-il. L'odeur disparu peu à peu quand il s'éloigna du buisson alors, il décida de revenir sur ses pas. Il vu de loin, une petite chatte sortir du buisson et le vétéran reconnu aussitôt Petite Rosée, une chatonne du clan du tonnerre. Il s'aprocha de la petite boule de poils et sourit en se rappellant que lui et sa soeur s'étaient déjà aventurés seul en pleine nuit lorque qu'ils avaient à peine 4 lunes. À son approche, Petite Rosée se retourna l'aire gêné. Pelage de Crin lui sourit avant de lancer:

«Petite Rosée, que fait-tu ici en pleine nuit? Si ta mère se réveille et voit que tu n'es plus là, que pensera-t-elle?»

Petite Rosée semblait chercher ses mots. Le guerrier crème n'avait aucune envie de chicaner la chatonne alors que lui aussi, quand il était petit, s'était échappé du camp en pleine nuit avec sa soeur. Pelage de Crin s'approcha de la chatonne et il fortta son museau contre elle. Il décida alors de lui raconta son périple avec sa soeur. Le félin gris s'en rappellait comme si s'était hier... Tempête de Courage l'avait réveillé et tout deux étaient partis à la découverte de la forêt. Personne ne les avait vu partir mais, une patrouille les avait retrouvé. Le matou commenca son récit:

« Alors que j'avais environ 4 lunes, ma soeur, Tempête de Courage, m'a réveillé. Elle m'a dit qu'on irait juste prendre une petite marche dans la forêt au clair de lune. Nous étions partis en pleine nuit sans que personne ne s'en rende compte. Nous avions marché pendant une bonne partie de la nuit avant qu'on se rende compte que nous étions perdus. La patrouille de l'aube nous avait retrouvé près de la frontière du clan de la rivière. Cette aventure aurait pu mal se finir mais pourtant, nous étions de retour au camp avant que le soleil se lève. C'est dangereux pour un chaton de sortir du camp en pleine nuit et surtout quand on est seule. Tu aurais pu rencontrer un renard ou un blaireau... Ton tour viendra. Un jour, tu deviendras apprentie et tu pourras te promener sur le territoire du clan du tonnerre à ta guise! Maintenant, si on rentrait?»

Pelage de Crin se coucha en pensant à sa soeur, à son courage et à sa détermination. Tempête de Courage était loyal envers son clan et le code du guerrier mais parfois, sa bravoure et sa détermination l'amenait à faire des choses dangereuses... Heureusement, rien ne lui était arrivé quand elle faisait ses petites aventures périlleuses... Le félin ferma les yeux et respira pronfondement avant de plonger son regard bleu dans celui de la petite boule de poils.

[Wow! O.O Ton Rp est formidable! = )]

Petite Rosée

Lorsque Pelage de Crin se retourna vers Petite Rosée, il lui sourit ce qui rassura Petite Rosée qui avait eu très peur des remontrances de la part du guerrier gris crème. Il lui demanda ce qu’elle faisait ici en pleine nuit et lui rappela que sa mère pouvait se réveiller à tout moment et ainsi remarquer son absence. Petite Rosée voulait rétorquer qu’elle avait besoin d’aventure, qu’elle n’avait encore jamais parcourut les bois la nuit, que cela était à la fois excitant et effrayant et qu’elle devait continuer. Mais elle ne prononça mot et décida d’attendre l’évolution de la situation. Pelage de Crin s’approcha d’elle et frotta son museau contre le sien, Petite Rosée ronronna légèrement heureuse de ne pas s’être grondée.

Le guerrier gris lui raconta alors une péripétie qui lui était arrivé quand il était petit. Il était lui aussi partit dans la forêt une nuit accompagné de sa sœur et ils s’étaient perdu. La patrouille de l’aube les avait alors retrouvés. Petite Rosée réfléchit à l’histoire de Pelage de Crin et elle se dit, qu’elle, elle ne se serait pas perdue, qu’elle aurait retrouvé très facilement son chemin. Mais après un peu plus de réflexion elle se rendit compte qu’elle ne connaissait pas du tout leur territoire et qu’elle aurait très bien pu s’aventurer en terres ennemies sans le savoir. Finalement elle était aussi ignorante que Pelage de Crin à l’époque où il était chaton.

En revanche, le guerrier gris crème lui avait assuré que lorsqu’elle serait apprentie, elle pourrait parcourir la forêt à sa guise, pas besoin de sortir en cachette, pas besoin de ne partir que la nuit, pas besoin de tout ça. L’impatience envahit tout son être, elle avait tellement hâte de recevoir son nouveau nom, d’apprendre à devenir une véritable guerrière, de pouvoir chasser, pister, se battre contre les autres clans.

Se sentant observée, Petite Rosée se retourna vers Pelage de Crin, qui était à présent couché, et qui avait les yeux plongé dans les siens. La chatonne blanche se sentait comme engloutie par ce regard bleu, comme si elle s’enfonçait dans une immense étendue d’eau, comme si cette eau l’envahissait complètement, la noyant dans ces yeux bleus, elle se laissa dériver dans ce regard si semblable à l’eau, elle s’y sentait en sécurité, protégée, rassurée. Elle avait vraiment l’impression d’être ne lieu sur car elle savait que ce chat la protégerait, que s’il y avait un danger il l’a ramènerait à la pouponnière et irait ensuite se battre, car elle faisait partie du clan du Tonnerre !

Un hululement perçant rompit le silence, ce cri strident fit frémir Petite Rosée, un tremblement de peur parcourut tout son petit corps blanc. Inquiète elle leva les yeux vers le ciel. Les branches sombres s’agitaient au rythme du vent froid qui soufflait sur la forêt, leurs ombres qui se reflétaient sur le sol avait quelque chose de terrifiant aux yeux de Petite Rosée. Levant une nouvelle fois son regard vers le ciel, la chatonne se rendit compte qu’un nuage opaque s’approchait de la lune, en quelques instants celle-ci fut voilée, laissant la forêt dans une obscurité presque totale. Une bourrasque de vent glacial ébouriffa le pelage de la chatonne la faisant trembler de froid. Des bruits étranges parvinrent aux oreilles de Petite Rosée, des grattements, des raclements, des couinements, des martèlements, des bruits de pas. Transie de peur, de légers tremblements agitant tout son corps, la petite chatonne blanche poussa un faible miaulement de terreur et enfouit sa tête dans le pelage du chat gris à côté d’elle pour essayer de se rassurer.

Wha elle est très bonne votre histoire félicitation

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...Pelage de Crin...
Qu'est ce que ce bruit?

Le huhulement d'un hibou perça le silence. Petite Rosée avait l'aire térifié, elle tremblait de tout son petit corps et jetait des regards anxieux vers le ciel. Les ombres des branches se promenaient sur le sol de la forêt au rythme du vent tel que des fantômes dans la nuit. Un nuage couvrait mantainant la lune laissant la forêt et les deux félins dans l'obscurité. Un vent fort s'agita soudainement et fit frissonner le guerrier du clan du tonnerre. Pelage de Crin tendit l'oreil; des bruits de pas, des raclements, un souffle... Petite Rosée se cacha dans le pelage gris crème du félin. Il lui donna un coup de langue sur la tête pour la réconforter. Les bruits se firent entendre de nouveau, le matou gris crème ouvrit la gueule pour humer l'aire et dans un effet de suprise, il se dit pour lui même: "Un renard!" Pelage de Crin se leva d'un bond, tout ses poils s'étaient hérrissés et un renard apparu bientôt près de lui. Le vétéran n'aurait aucune chance contre lui, il était presque deux fois sa taille... Sans attendre que la grosse bête fasse le premier pas, le guerrier gris s'élanca et prit sa protégée par la peau du coup avant de se diriger vers le camp. Le renard partit à sa rencontre et dans une course folle, Pelage de Crin trébucha. Il tomba sur le sol humide de la forêt et se retourna pour voir que le renard se tenait devant lui montrant les crocs. Le guerrier sauta sur son dos toutes griffes sorties et il continua sa course dans la forêt en prenant soin de ramasser la petite boule de poils appeurée. Pelage de Crin sentait le souffle du renard derrière lui et il se mit à courrir plus vite encore. "Je ne peux pas aller au camp, il va me suivre..." Le matou crème déposa Petite Rosée sur le sol humide et il fit volte face en regardant le renard d'un aire rageur et sans pitier. Le félin gris crème sauta sur la grosse bête et il feula:

«Retourne au camp et vite!»

Pelage de Crin donna quelques coups de griffes au visage de son adversaire avant de sauter sur son dos et de lui morde la nuque de ses dents pointues. Le renard prit de colère fit tombé le guerrier qui roula au sol. L'odeur de la peur et du sang régnait maintenant près des terriers. Le vétéran se releva et il fit le gros dos. Montrant les crocs et agitant la queue de colère, le félin crème sauta une nouvelle fois sur le renard et lui donna des coups de griffe au ventre. Pelage de Crin lança un regard inquiet dans la direction ou Petite Rosée était partie. Dans les ténèrbres de la nuit, deux créatures se battaient. Une au corps souple et agile et l'autre grand, long et rageur. D'une patte, le renard poussa le félin qui tomba au sol hors d'haleine. Est-ce qu'il allait tenir jusqu'au retour de Petite Rosée? Est que Petite Rosée a réussi à revenir au camp? Des questions trotaient dans la tête du guerrier mais il n'avait pas les réponses... Le renard prit le chat gris crème par la peau du cou et le lança contre un arbre. Pelage de Crin percuta l'arbre et resta inerte pendant quelques instants. Le renard s'approcha du guerrier d'un aire trionphant et renifla de son museau le corp gisant du félin. D'un mouvement vif de la patte, Pelage de Crin planta ses griffes dans la museau de la bête et le sang commença à couler comme la rivière à la saison des feuilles nouvelles. Sa patte retomba sur le sol, le guerrier n'avait plus l'énergie de s'enfuir... Le renard prit de fureur montra les crocs et il voulu prendre une bouché du chat gris crème mais quelque chose l'en empêcha...

Petite Rosée

La tête plongée dans les poils de Pelage de Crin, Petite Rosée ne pensait à rien d’autre qu’à se calmer et à se détendre car elle était en sécurité avec le vétéran. Soudain la présence rassurante près d’elle disparue et de nouveau le vent glacial agressa la petite. Elle n’eut le temps ni de bouger ni d’ouvrir les yeux car quelque chose se planta dans sa nuque, la soulevant de terre avec force. Elle était ballotée dans les airs de droite à gauche, maintenue fermement par la peau du cou. Apeurée, Petite Rosée tenta d’ouvrir les yeux mais les referma aussitôt après avoir vu des pattes aller et venir sous elle ainsi que le sol flou parsemé de vert. Peu à peu elle se calma et essaya de faire le vide dans son esprit apaisé par le souffle chaud contre son corps. Elle ne comprenait pas ce qui venait de se passer, elle était totalement dépassée, elle n’arrivait pas à réfléchir alors elle décida de ne rien faire.

Ce qui retenait Petite Rosée par le cou lâcha tout d’un coup, elle fut projetée vers l’avant dans les airs et elle s’écrasa sur le sol, roulant plusieurs fois dans la poussière. Complètement apeurée et désorientée, la chatonne blanche se releva péniblement, chancelante, elle essaya de s’approcher de Pelage de Crin, qui, en conclut-elle devait l’avoir porté. Mais soudain autre chose attira son attention : une énorme silhouette orange pourvue de longues pattes avec des griffes acérées au bout s’avançait vers eux. Elle possédait également d’horribles crocs qui faisaient peur à voir. Petite Rosée n’en vit pas plus, Pelage de Crin se précipita vers elle, la prit de nouveau entre ses dents et s’élança dans les bois. Elle fut de nouveau déposée par terre, et le chat gris crème se retourna vers les buissons d’où surgit de nouveau la bête, avant de bondir sur celle-ci il lui lança :

-Retourne au camp et vite !

Petite Rosée ne se fit pas prier, elle s’éloigna du combat en quelques pas et s’enfuit aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient dans les bois. Jugeant qu’elle s’était assez éloignée, la petite s’arrêta pour reprendre son souffle qui se faisait court après cette course folle. La forêt était toujours aussi terrifiante mais Petite Rosée essaya de ne pas y penser. Un peu calmée elle se concentra pour retrouver son chemin, elle partit dans une direction, puis fit demi-tour avant de repartir en arrière et de bifurquer vers la droite. Elle erra ainsi pendant quelques minutes avant de se rendre à l’évidence : elle était perdue. Petite Rosée s’affola, son cœur battant la chamade dans sa petite poitrine, elle n’avait aucune idée d’où se trouvait le camp, ni d’où elle venait, elle était vraiment perdue. Dans cette situation elle se souvint de l’histoire de Pelage de Crin, de l’escapade qu’il avait vécue avec sa sœur, si seulement elle n’était pas seule dans ces bois inquiétant, si seulement elle pouvait, elle aussi, rencontrer une patrouille ou quelqu’un de son clan...

-Pelage de Crin ?

Appela Petite Rosée d’un faible miaulement. Elle écouta, silencieuse, mais seulement lui parvinrent les bruits de la forêt, aucun ne semblait provenir du vétéran. Plus déterminée, elle lança à nouveau :

-Pelage de Crin ?

Toujours aucune réponse. Tremblante de peur, la petite chatonne s’abrita près d’un buisson pour se protéger du froid et, avec peu d’espoir, elle tenta d’appeler quelqu’un qui puisse lui venir en aide :

-Pelage de Crin ?....Maman ?......Papa ?.....

Rien. Pas de réponse. Que le silence. Que la nuit. Que le froid. Que sa peur.

Petite Rosée se leva et tenta de retrouver son chemin tout en pensant à Pelage de Crin qui devait sa battre seul contre l’horrible bête féroce, d’ailleurs elle ne savait pas quel animal c’était. Pas un blaireau, sa mère lui avait dit qu’ils étaient noir et blanc. En réfléchissant encore un peu, Petite Rosée comprit qu’il s’agissait en fait d’un renard ! « Oh...non pas un renard, Maman m’a dit que c’était dangereux, que ça pouvait fai... » Ces pensées furent interrompue par une odeur, et pas n’importe quelle odeur...le sienne ! Elle allait pouvoir retrouver son chemin !

Lentement, mais surement, Petite Rosée remonta la piste, très concentrée sur son chemin. Soudain elle entendit des bruits, des bruits de bataille, des feulements, des grognements, elle en déduit que c’était surement Pelage de Crin qui se battait contre le renard. Lorsqu’elle déboucha dans la clairière, elle découvrit Pelage de Crin en train de planter ses griffes dans le museau du renard, mais il ne devait plus avoir beaucoup d’énergie car sa patte retomba sur le sol. Comprenant que la situation était grave, Petite Rosée s’élança vers le renard, elle ne fit pas attention au sang qui recouvrait le sol, ni aux ombres menaçante des arbres, ni au vent froid de cette fin de saison, ni à la carrure imposante de la bête, elle bondit sur le renard et mordit de toute ses forces dans l’épaisse queue orange de l’ennemi.

Prit de court par Petite Rosée le renard fit volte-face et se retrouva nez à nez avec la chatonne, la petite ne prit même pas le temps de réfléchir et se précipita vers l’arbre le plus proche, poussant de toutes ses forces sur ses pattes arrières, Petite Rose s’élança dans les airs et atterrit sur une branche solide. Apeurée mais déterminée, elle cracha et feula sur la bête qui se trouvait au pied de son perchoir, le renard fit demi-tour et repartit vers Pelage de Crin qui s’était relevé entre temps, voyant bien que le vétéran ne pourrait plus se battre longtemps, Petite Rosée rassembla tout son courage, elle descendit de son refuge d’un bond et sauta sur le dos du renard, avant que ce dernier ait pu réagir elle sauta de nouveau dans un arbre pour se protéger. Elle put constater avec soulagement que Pelage de Crin en avait fait de même, voyant que les deux chats s’étaient réfugiés, le renard comprit que c’était peine perdue, après avoir grogné une dernière fois contre les deux chats il s’en alla et ne revint pas. Petite Rosée descendit de son refuge, tremblant de toute part mais saine et sauve.

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...Pelage de Crin...
La grandeur ne fait pas la difference.

Le renard s'approcha du guerrier qui était couché près d'un arbre. Sa poitrine se soulevait à chacune de ses respirations, les yeux du chat gris crème étaient fermé et son pelage gris parsemé de sang. La grosse bête rgarda Pelage de Crin , on pouvait y lire la rage et la satisfaction. Le renard ouvrit la gueule et montra ses longs crocs pointus. Il s'apprêtait à les déposer sur le guerrier du clan du tonnerre l'en empêcha... Un éclaire blanc jaillit de nul par et le renard fis vole face pour affronter son agresseur. Pelage de Crin ouvrit un oeil et vit Petite Rosée qui s'élanca des les airs et atterit souplement sur une branche solide. Le renard la fixait pendant que la chatonne crachait de fureur. Profitant du moment ou le renard était loin, Pelage de Crin se mit sur ses pattes et le renard se retourna, il le fixait avec ses yeux plein de haine. Le félin crème n'avait plus l'énergie à se battre, il était épuisé et blaisser mais il banda ses muscles près à bondir sur la bête qui se tenait devant lui. Le matou gris crème sentit du sang couler sur son épaule et il frissona avant de cracher sur l'immense bête rousse. De nouveau, Petite Rosée sauta sur le dos du renard et repartit de réfugier dans un arbre aussi vite que ses petites pattes le pouvait. Pelage de Crin s'élança malgré la douleur et il grimpa dans un arbre. La bête voyait bien qu'elle n'avait plus aucune chance de tuer les deux félins alors, le renard grogna déçu et repartit dans les pénombres de la forêt. Pelage de Crin et Petite Rosée attendirent un moment pour être certain que l'ennemi était partit.

Au grand soulagement du vétéran, le renard ne revint pas. Petite Rosée décendit de l'arbre ou elle s'était réfugiée. Le félin crème fut de même, il sauta de l'arbre et atterit agilement sur le sol parsemmé de taches rouges. Le guerrier gris se donna quelques coups de langues pour enlever le sang sécher sur son pelage soyeux. Heureusement, il n'avait rien de grave; quelques coupures et une morsure au coup. Pelage de Crin leva la tête vers la petite boule de poils blanche qui lui avait sauvé la vie. Le regard bleu profond du félin était empli de chaleur, de gratitude et remerciment. Un petit vent glacial souffla sur la forêt, le ciel indigo de la nuit était parsemé de nuages mais la lune avait réaparu. " Petite Rosée m'a sauvé... Elle m'a sauvé la vie... Elle m'a évité une mort certaine... Elle s'est battue contre un renard." Le matou crème ferma les yeux et respira l'aire pure de la forêt. Ce n'était plus qu'un mauvais souvenir et il faudrait bientôt retourner au camp. Pelage de Crin réouvrit les yeux et contempla l'endroit ou le renard était parti, au plus vite, il devait retourné au camppour avertir le chef qu'un renard rodait près des terriers. Évidement, ce n'était pas rare qu'une veille trace de renard se fesait sentir près de là mais pas au point ou la grosse bête orange les attaque. D'une voie douce, le vétéran miaula:

«Merci Petite Rosée, merci ne m'avoir sauvé la vie...»

Il donna un coup de langue sur la tête de la jeune chatte qui avait démontré temps de courage. Le félin gris lanca un regard inquiet au alentour de peur que la bête revienne et les attauqe à nouveau.

«Nous devons rentrer au camp maintenant. Suis-moi.»

Les deux félins partirent en direction du camp laissant le champ de bataille désert. Pelage de Crin observa que le soleil ne tarderait plus à se lever. Ils avaient le temps de retourné au camp avant sa levé avec un peu de chance... Le sol était couvert de neige et parfois, il était parsemmé de foins. Une odeur de gibié fit frémirent les moustaches du vétéran et il se tapit au sol. Sans un mouvement, il fixa les buissons de ses yeux bleus et aperçu un jeune lapin. "Il s'est aventuré trop loin de son terrier lui..." Se dit le vétéran en se léchant les babines. Son ventre crillait famine et probablement qu Petite Rosée avant égalment faim. Le guerrier avança à pas discrets et il compta jusqu'à trois avant de sauter sur sa proie. Le lapin le vit venir et s'enfuit mais le guerrier déterméné le rattrapa et l'acheva d'un violent coup de patte. Pelage de Crin revint vers la chatonne et lui présenta le jeune lapin qui avait encore sa épaisse fourrure blanche de la mauvaise saison. Le guerrier gris mordit à pleine dent avant de pousser sa proie vers Petite Rosée. D'un signe de tête, il lui demanda d'un prendre une bouchée. La toison argenté brillait toujours dans le ciel bleu-mauve de la nuit mais pour combien de temps? Est-ce que les deux félins auraient le temps de revenir au camp avant le levé du soleil? De toute façon, il serait impossible de cacher l'absence de Petite Rosée vu leurs blessures. Ils étaient peut-être petite mais on pouvait facilement voir qu'un combat avait été livré...

Petite Rosée

Petite Rosée était assise sur le sol humide de la forêt maintenant taché de sang et parsemé de boules de fourrure tantôt oranges tantôt grises. La chatonne blanche mit un peu d’ordre dans son pelage blanc tout ébouriffé à l’aide de grand coups de langue, la petite se rendit compte qu’elle avait un drôle de goût dans la bouche, comme...du sang ! En examinant de plus près son pelage sous le clair de lune, Petite Rosée découvrit que ses pattes étaient pleine de sang, elle comprit tout de suite que cela venait du sol taché de la forêt sur lequel elle avait marché et courut. Elle essaya d’ignorer ce désagréable goût et mit encore plus de soin à nettoyer ses petites pattes blanche, il fallait à tout prix effacer ces traces.

Tout en faisant sa toilette, Petite Rosée réfléchit un peu aux évènements qui venaient de se passer, elle avait attaqué un renard, ce renard avait faillit tuer Pelage de Crin ! Oui, il avait faillit le tuer, par sa faute ! Petite Rosée se sentait si mal, elle avait l’impression d’avoir fait quelque chose de très mal. Elle voulut s’excuser auprès de Pelage de Crin mais celui-ci la lécha sur le haut de sa tête d’un coup de langue chaud et rassurant. Elle était encore ébranlée par ce qu’elle avait vécu mais ce geste si chaleureux de la part du vétéran lui rappelait sa mère, quand elle était dans la pouponnière, en sécurité et que sa mère lui procurait tant de tendresse.

-Merci Petite Rosée, merci ne m'avoir sauvé la vie...

Les paroles de Pelage de Crin interrompirent le fil des pensées de Petite Rosée et celle-ci se concentra sur ce qu’il venait de dire « Sauver la vie ?! Non ! C’est ma faute, c’est moi qui l’ai mit en danger, je n’aurais jamais dû partir cette nuit, tout est ma faute ! » La petite voulut protester et faire part de ses pensées à Pelage de Crin mais celui-ci prit la parole avant elle :

-Nous devons rentrer au camp maintenant. Suis-moi.

Lorsque la petite s’élança à la suite de Pelage de Crin, elle se rendit compte qu’il allait dans le sens opposé à celui qu’elle avait pris après l’arrivée du renard. Si elle avait continué dans la mauvaise direction elle serait certainement arrivée en plein territoire ennemi. Heureusement qu’elle avait demi-tour !

Pelage de Crin s’écarta discrètement du chemin et partit dans les buissons, Petite Rosée n’eut pas le temps de réagir à ce soudain changement de direction, elle attendit donc que le chat gris crème revienne, ce qui ne tarda pas à arriver sauf qu’il tenait un lapin entre ses dents. A la vue du gibier, Petite Rosée se rendit compte qu’elle avait faim, même si elle n’était pas encore habituée à ce genre de nourriture elle ne se fit pas prier pour prendre sa part lorsque Pelage de Crin poussa le lapin vers elle. Une fois le repas finit Petite Rosée rassembla tout son courage pour lever les yeux vers Pelage de Crin, le regarder en face et dire sur un ton d’excuse :

-Pelage de Crin, je suis désolée, tout est de ma faute....Je n’aurais jamais dû sortir cette nuit, et à cause de moi tu as été blessé....Je suis vraiment désolée....Je ne voulais pas que tout ça arrive... Mais tout est arrivé par ma faute...Et tout le monde au camp va remarquer ce qui s’est passé...Je suis vraiment désolée...

Confuse, la chatonne baissa la tête et fixa ses petites pattes blanches encore un peu rosée à cause du sang.

Invité

...Pelage de Crin...
Tout le monde fait des erreurs...

Les deux félins finirent de manger leur repas, sous la toison argenté. La lune éclairait la forêt et le ciel indigo de la nuit commençais à s'éclaircir à l'arrivé de l'aube. Pelage de Crin regarda la petite chatonne blanche qui semblait gênée et perturbée. Une brise souffla sur les deux félins et le guerrier frissona avant de se lever près à repartir vers le camp. Une douleur soudaine lui vint de son épaule mais il l'ignora et jeta un coup d'oeil vers Petite Rosée pour voir si elle était prête. La chatonne était toujours assise sur le sol et regardait ailleur. Pelage de Crin prit le lapin dans sa geule et il alla l'enterer plus loin dans la forêt. De ses pattes puissantes, il creusa un trou avant de déposer la carcasse de dans. Il remplit le trou de terre et rejoingnit Petite rosée. Elle était toujours assise au même endroit et Pelage de Crin s'assit près d'elle. Petite Rosée le regarda avant de miauler:

«Pelage de Crin, je suis désolée, tout est de ma faute....Je n’aurais jamais dû sortir cette nuit, et à cause de moi tu as été blessé....Je suis vraiment désolée....Je ne voulais pas que tout ça arrive... Mais tout est arrivé par ma faute...Et tout le monde au camp va remarquer ce qui s’est passé...Je suis vraiment désolée...»

Le guerrier gris crème regarda la petite boule de poils blanche de son regard tendre et rassurant. Il n'y avait aucune haine ou colère caché derrière ce regard bleu profond. Pelage de Crin fit signe à la chatonne de le suivre et il reprire la route vers le camp. Sous sous cousinets d'une couleur rosée, Pelage de Crin pouvait sentir l'herbe qui se trouvait sur le sol de la forêt. Ceci était un signe que la mauvaise saison tirait à sa fin pour laicer place à la saison des feuilles nouvelles. Lemtaou gris crème regarda la nature autour de lui, il huma l'aire heureux de se trouver la, dans sa forêt en bonne compagnie. Un craquement de branche le sortit de ses pensés. Il venait de marcher sur une branche morte qui se tenait là, sous sa patte avant droite. Pelage de Crin jeta un regard vers Petite Rosée qui marchait, tête basse. Le vétéran lança d'une voix rassurente:

« Tu as raison, tout le clan va savoir ce qu'il est arrivé. Tout le monde va savoir à quelle point tu es courageuse d'avoir affronté un renard... Ce n'est pas n'importe quel chaton qui aurait affronté cette grosse bête orange. Mais toi, tu l'as fait. »

Le félin crème marqua une pause avant de dépauser son regard vers le ciel. La toison argenté devenait plus pâle et on pouvait maintenant voir une lueur orangé derrière les arbres. Le jour ne tardait pas à se levé et le clan du tonnerre non plus. Une image défila dans la tête du guerrier, l'image de la mère de Petite Rosée cherchant sa petite fille. Les deux chats se devaient de retourner au camp le plus tôt possible. Le guerrier posa son regard sur la jeune chatte qui se tenait devant lui et il continua:

«Tout le monde fait des erreurs... Tu dois maintenant apprendre de la tienne.»

Sans dire un mot de plus, Pelage de Crin s'élanca de nouveau en direction du camp suivi de près par la chatonne blanche. Le matou crème déposa le bout de sa queue sur l'épaule de la chatonne et tout deux se dirièrent vers le camp du clan du tonnerre sous les quelques étoiles qui étaient toujours dans la ciel.

Invité

[Désolé pour ce message inutile et du double poste. Mon frère me joue des tours... T_T Encore une fois désolé.]

Petite Rosée

Petite Rosée attendit une réponse à ses excuses, mais rien ne vint, Pelage de Crin la fixa longuement de son regard bleu profond sans prononcer mot, il n’y avait aucune animosité dans ses yeux mais que de la tendresse. Il ne donna aucune réponse et fit signe à Petite Rosée de le suivre, la petite chatonne blanche marcha derrière lui, la queue basse, les yeux baissés vers ses pattes rougies de sang.

-Tu as raison, tout le clan va savoir ce qu'il est arrivé. Tout le monde va savoir à quelle point tu es courageuse d'avoir affronté un renard... Ce n'est pas n'importe quel chaton qui aurait affronté cette grosse bête orange. Mais toi, tu l’as fait. »

Apparemment Pelage de Crin ne voyait dans son comportement presque que de la bravoure, mais la petite voyait bien qu’elle avait enfreint une règle établie depuis longtemps. Le vétéran s’était arrêté et fixait le ciel de son regard bleu, Petite Rosée en fit autant et essaya de penser à une manière de passer inaperçu dans le camp, elle ne put pas prolonger ses réflexions car Pelage de Crin prit de nouveau la parole :

-Tout le monde fait des erreurs... Tu dois maintenant apprendre de la tienne.

Petite Rosée écouta le vétéran et se dit qu’elle réfléchirait plus tard à ses paroles, elle suivit d nouveau Pelage de Crin tout en réfléchissant à son idée qui avait germé dans sa tête quelques instants auparavant. Une fois son stratagème élaboré elle appela le matou gris crème qui avait prit un peu d’avance sur elle.

-Pelage de Crin !

Le vétéran ne semblait pas l’avoir entendu, elle accéléra son allure pour le rattraper un peu et relança d’un miaulement plus fort :

-Pelage de Crin !

Cette fois, le guerrier l’avait entendu, il arrêta sa course et avant qu’il puisse parler Petite Rosée lui fit part de ses explications :

-J’ai une idée, tu me ramène derrière la pouponnière je me faufile dedans et ensuite je vais chercher une proie sur le tas de gibier et je commence à manger et comme ça le sang viendra de mon repas. Et toi tu vas dire au chef que tu as rencontré un renard mais tu l’as battu tout seul.

Fière la petite attendit la réponse du guerrier face à son idée.

Invité

...Pelage de Crin...
Bonne ou mauvaise?

Pelage de Crin s'était arrêté à l'appel de la chatonne. Il tourna la tête vers elle avant bailler longuement. Petite Rosée arriva près de lui, elle bondissait sur place et le guerrier se demandait pourquoi. Une petite brise souffla et fit frissoner le matou qui sentit sa blessure se glacer. Le félin gris crème soupira avant de commencer à lécher sa blessure. Ce serait impossible de cacher que Petite Rosée était sortit du camp en pleine nuit et même s'ils trouvaient un moyen, est-ce que ça serait bien et juste de cacher cette sortie? Pelage de Crin ouvrit sa gueule pour parler mais Petite Rosée le devança. Elle miaula fièrement:

«J’ai une idée, tu me ramène derrière la pouponnière je me faufile dedans et ensuite je vais chercher une proie sur le tas de gibier et je commence à manger et comme ça le sang viendra de mon repas. Et toi tu vas dire au chef que tu as rencontré un renard mais tu l’as battu tout seul.»

Le félin gris crème l'écouta attentivement sans savoir quoi penser. Ce n'était pas honnête de faire ça mais c'était une excelletente idée. Pelage de Crin hocha de la tête sans savoir si il avait pris la bonne décision. Les deux chats devraient se dépêcher avant que tout le monde soit debout et que leurs absences et surtout, celle de Petite Rosée soit remarqué. Le matou gris s'élança suivit de Petite Rosée, ils marchèrent un long moment avant d'arriver à l'entré du camp. La lueur orange qu'on pouvait voir derrière les arbres se fesait de plus en plus grande et plus intense. Le félin huma l'aire et sentit l'odeur familière des félin du clan du tonnerre. Une odeur qu'il aimait beaucoup et plus que tout. Pelage de Crin glissa la tête pour observer la camp; quelques félins étaient déjà debout et ils mangeaient une souris ou un lapin. Le guerrier espera que l'odeur de leur repas allait camouffler leurs odeurs. Le chat crème s'élança pour contourner le camp, ils arrivèrent à l'arrière de la pouponnière et Pelage de Crin ne sut que dire... Un ouvrit la geule avant de dire:

«Entre dans la pouponnière et ressort de l'autre côté pour aller te chercher une souris. Je vais être en train de rentrer dans le camp quand tu resortiras de la pouponnière.»

Le vétéran salua Petite Rosée avant de s'élancer vers l'entrée du camp. Il filait tout droit devant lui quand une racine le fit trébucher. Pelage de Crin tomba sur le sol et il sentit sa blessure se ré-ouvrir. Le sang commença à couler de son épaule jusque entre ses griffes. Sans y porter attention, le guerrier continua sa course avatn d'entrer dans le camp essouflé laissant des tâches de sang derrières lui. Il aperçu alors Petite Rosée qui se tenait près de la réserve de nourriture, une sourie dans les dents.

Petite Rosée

Petite Rosée et Pelage de Crin se rapprochaient du camp, le vétéran menait la chatonne blanche à travers les bois du Clan du Tonnerre sans hésitation. Petite Rosée se dit qu’il devait vraiment très bien connaître leur territoire, il ne faisait pas un arrêt pour s’assurer de la bonne direction, il ne ralentissait jamais, il devait vraiment connaître ces bois parfaitement. Petite Rosée aurait bien voulu en savoir autant que lui, elle ne serait alors pas perdue bêtement dans cette forêt.

Petite Rosée reconnut soudain l’odeur de son clan, ils devaient certainement approcher du camp, il était temps car l’aube était déjà arrivée, le soleil se levait discrètement derrière les montagnes au loin et embrasait le ciel encore sombre d’une douce lumière rose. Arrivés devant les fortifications du camp, ils longèrent ses murs jusqu’à se trouver derrière la pouponnière, Pelage de Crin dit alors à Petite Rosée :

-Entre dans la pouponnière et ressort de l'autre côté pour aller te chercher une souris. Je vais être en train de rentrer dans le camp quand tu ressortiras de la pouponnière.

Petite Rosée hocha la tête pour manifester son accord et le vétéran la salua avant de repartir vers l’entrée du camp. Petite Rosée chercha une faille dans le buisson de ronces et se faufila tant bien que mal dans l’étroite ouverture. A son grand soulagement tous les chats semblaient endormis dans la pouponnière, les chatons comme leurs mère et aussi sa propre mère, Soleil Couchant, ses frères et sœurs étaient également plongés dans leur sommeil. Après un soupir de soulagement Petite Rosée se fraya un chemin entre les autres chats pour sortir de la pouponnière.

Une fois à l’air libre, Petite Rosée s’activa pour rejoindre la réserve de gibier, pressée de se salir les pattes pour que le sang du renard passe inaperçu, elle prit la première pièce de viande devant elle qui s’avérait être une souris ! Au moment où la chatonne allait commencer à manger elle remarqua Pelage de Crin qui arrivait par l’entrée du camp, un élan de joie s’empara d’elle : ils avaient réussi à rentrer sans se faire attraper. Hélas sa joie fut de courte durée car un détail la choqua sur le champ, du sang coulait le long de l’épaule du vétéran faisant une trace rouge derrière son passage. Horrifiée la petite chatonne blanche lâcha sa souris et se précipita vers lui.

-Pelage de Crin, que s’était-il passé ?

Petite Rosée ne fit pas attention au sang du guerrier dans lequel elle marchait, ses pattes n’étaient plus légèrement rosées mais rouges, rouge écarlate ! D’après son apparence Pelage de Crin avait l’air épuisé, il avait déjà eu un combat éreintant contre le renard puis il avait courut pendant longtemps dans la forêt et maintenant sa blessure se rouvrait, « Le pauvre ... » pensa Petite Rosée. Pour essayer de lui venir en aide, Petite Rosée se rapprocha de son épaule et tenta de le soutenir un petit peu, salissant cette fois-ci tout son pelage blanc mais elle n’en avait que faire car pour elle Pelage de Crin était dans un état très mauvais et il avait besoin d’aide.

Invité

...Pelage de Crin...
Un renard près des terriers

Petite Rosée lacha la souries qu'elle avait choisi pour aller voir le guerrier crème parsemé de rouge causé par le sang. La chatonne vint se poster devant Pelage de Crin, les yeux gros comme la pleine lune. Le plan avait fonctionné comme prévue, l'absence de la chatonne ne s'était pas fait remarqué. Le seul problème était que la blessure du guerrier gris avait ouverte de nouveau laissant des gouttes rouges sur le sol poussièreux et humide du camp. Sa plaie avait malheureusement réouverte mais si elle ne l'avait pas, on aurait pu croire que celà datait de quelques heures... Enfet, c'était la vérité mais Pelage de Crin et Petite Rosée essayait de caché cette véritée obscure. Les paroles de Petite Rosée retentirent dans le clairière.

« Pelage de Crin, que s’était-il passé ? »

Pelage de Crin l'a regarda sans comprendre. Devait-il jouer le jeu ou lui raconter qu'il avait tombé en revenant au camp? Il secoua la tête énervé avant de poser son regard sur la chatte blanche qui vint se poser sous l'épaule du guerrier pour l'aider. Pelage de Crin n'ausait pas s'apuyer sur la chatonne blanche, il ne voulait qu'elle ai à supporter son poie. Petite Rosée était maintenant parsemé de sang, son pelage blanc était ici rouge, ici rose. Sa blessure ne cessait pas de coulé et félin était épuisé. Épuisé de cette bataille et de savoir que sa blessure était encore ouverte. Il se sentait tout petit dans la clairière, petit comme quand il était chaton. Pelage de Crin regarda autour de lui avant de répondre;

«Un renard près des terriers.»

Le guerrier gris crème était épuisé. Il alla donc se coucher près de la réserve de nourriture accompagné de sa protégée. Le grand félin lécha sa blessure et il goût au parfum désagréable du sang. Quelques goûtes de sang étaient ici et là. La lueur orangé était denenu un demi-cercle jaune en arrière des arbres et une petite brise soufflait sur les félins déjà levés. La toison argentée avait disparu pour laisser place à un ciel bleu azur sans aucun nuage. L'aire était glacial et le félin frissonna. Le vétéran prit un rongeur sur la réserve de nourriture et le mangé difficilement avant de coucher sa tête sur ses pattes avants pour dormir un peu.

[Désolée, je n'ai pas vraiment d'inspi'... Sorry si c'est pas très long = S]

Petite Rosée

Le vétéran ne semblait pas comprendre la question de Petite Rosée, il devait croire qu’elle jouait la comédie pour que la situation passe bien devant le clan mais en fait elle s’inquiétait, les questions se bousculaient dans sa tête, Pourquoi saignait-il ? Lorsqu'elle l'avait quitté pour passer dans la pouponnière il ne saignait plus mais voilà que sa plaie était de nouveau ouverte, que s'était-il passé ?

-Un renard près des terriers.

La réplique du vétéran tira Petite Rosée de ses pensées, en regardant autour d'elle elle constata que tous les chats présent dans le clan fixait Pelage de Crin d'un regard interrogatif. Tous devait se demandait ce qui avait bien pu mettre le vétéran dans cet état, heureusement celui-ci ne semblait pas pris de court et il leur répondit d'un ton très convaincant.

Le vétéran alla se coucher à l'ombre d'un buisson pour nettoyer son pelage couvert de sang. Petite Rosée s'installa également près de lui et entreprit, elle aussi, de redonner à son pelage sa belle couleur blanche qui avait tendance, aujourd'hui, à prendre une teinte rosée.

L'aube était vraiment levée lorsque que Petite Rosée jugea que ses poils blanc avait à peu près reprit leur belle couleur, Pelage de Crin, lui, semblait toujours aussi absorber dans sa toilette. Un silence que Petite Rosée n'appréciait guère s'était installé entre eux, finalement à moitié pour rompre, à moitié poussée par la curiosité :

-Pourquoi ton épaule saignait à nouveau, quand je suis rentrée dans la pouponnière il ne me semble pas qu'elle saignait encore ?

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