Ne me demandez pas ce que j'en pense...[PV Encre ]

Courir.C'est ce qu'aurait fait un chat pure des forêt, un chat qui n'a jamais vécu auprès des humains, le bon chasseur du Clan des Forêts.Ces clans qui n'ont aucune habitude à cette odeur putride, à cet eau polluée par les humains, et à ces tunnels si fermés que l'on se senté enfermé.Symphonie de l'Ange en avait habitude.Et même si elle n'aurait jamais vécue tout ceci, elle s'y habiturait de force.Elle n'est pas du genre à être la petite chatte gnongnon qui ne pense qu'à s'arranger et à faire plaisir à tout le monde.Elle ne pensait ni à elle.A quoi penser-t-elle ?A rien.
Peut-être pourrait-elle pensée à son passée, à cette boule de poils blanche qu'elle était autrefois, à son visage de chaton appartenant au passé.Elle pourrait aussi penser à son ancien mentor qui l'avait trahi, à la nuit où elle a eut ses greffes de crocs et de griffes de chiens où elle avait tant souffert.Non, elle n'y pensait pas.Elle n'était qu'une machine élevait pour le sang, pour se battre.Elle n'avait pas de sentiments, n'en connaissait aucun.Peut-être ce passage au tunnel lui en offrira ?
Pour le moment, elle marchait, le visage vide, les yeux sans aucune émotions, observant le loin de ses yeux bleus.La couleur immaculée de son pelage illuminait le tunnel par sa couleur clair sur le tunnel obscure.Et puis, comme tout les chats, elle pouvait voir plus ou moins bien dans le noir grâce à ses yeux développées.De plus, elle avait ses moustaches pour repérer les obstacles, et surtout, elle était l'un des derniers félins à avoir des crocs et des griffes de chiens.
Elle avançait à pas feutrés, observait les lieux.Elle avait un sentiment étrange qu'elle n'arrivait pas à identifier.D'un côté, son coeur battait à cent à l'heure et elle avait une boule dans l'estomac qui lui donnait une étrange douleur.Etait-ce la peur ?L'angoisse ?L'excitation ?Les trois ?Impossible de le dire.Elle suivait le chemin, humait l'air, et regardait, tout simplement.
C'était fascinant de découvrir de nouveaux lieux.Des lieux qu'elle n'aurait pas imaginée, là où elle vivait par le passé.Elle n'aurait jamais crue que des tunnels aussi élaborée exsistait, ni même que les humains les utilisés pour vider leurs eaux sales.Et encore moins qu'elle pouvait s'y engouffrer aussi facilement.Ce n'était que sa deuxième exploration dans ces nouvelles terres si mystérieuse.
Elle était maintenant libre, aussi.Que pouvait-elle bien faire ?Rejoindre l'un de ces clans étranges ?Vivre en solitaire et continuer de faire des recherches ?Peut-être essayer de vivre les sentiments, les sensations, la vie...
Soudain, elle sentit une présence dans le tunnel.Elle huma l'air, et sentit une odeur étrange lui chatouillait le museau.Etrangement, il y avait une sorte d'arrière goût de sang.
Elle bonda les muscles, mais ne laissa pas fourrure s'hérissée.Elle devait rester calme, ne pas se laisser avoir par cet adversaire.Si ce félin sentait le sang, ce n'était pas pour rien.Du haut de ses douze lunes, elle s'assit, et attendit, fermant les yeux, l'arrivé de l'inconnu.

Stigma
Que m'arrive t-il?

"Lorsqu'on rêve tout seul, ce n'est qu'un rêve alors que lorsqu'on rêve à plusieurs c'est déjà une réalité. L'utopie partagée, c'est le ressort de l'Histoire." Cette phrase raisonait dans ma tête. Elle cognait dans mes tempes avec violence, provoquant une bourdonnement dans mes oreilles. Secouant la tête, j'essayais de chasser ce bruit. Mais il persistait. Toujours. Émettant un miaulement plaintif, je fis la grimace. J'avais envie de m'arracher les oreilles.

J'errais depuis un bon moment. Je ne savais pas combien de temps cela faisait. Je ne savais pas non plus où j'allais. Mais il fallait faire fuir le poison de mon corps. Rester au Camps m'obliger à essuyer une grosse crise de claustrophobie. J'avais besoin d'air pur. D'un air que les chats n'avait pas encore souiller. Peut-être aurais-je mieux fait de rester là-bas? Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir. Mon esprit était ailleurs. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne remarqua même pas une épaisse racine et trébucha dessus. Crachant un juron, mes prunelles pourpres continuèrent à scruter le paysage. Que m'arrivait-il donc? Certes je n'étais pas dans mon assiette mais il y avait autre chose. Autre chose qui était impercéptible pour nous. Nous les chats. Ces boules de poils soumises à l'Homme. Quoi qu'il arrive.

Le sang bouillonnait dans mes veines. Soudain, une flaque d'eau apparut devant moi. Elle m'arracha un sourire. Bien que trouble, elle semblait potable. Je m'accroupis pour en laper la surface, faisant décrire des cercles autour de ma langue plongée dans l'onde. Elle était fraîche. Mm. N'ayant plus soif, je me détourna de la flaque. Il y avait des rochers devant moi. Pas beaucoup. Mais cela n'empêchait rien. Ils étaient très tranchants, vu leurs pointes aiguisées comme de couteaux. Une décharge parcourut mon corps quand je plaça une patte dans l'eau froide qui venait lécher les rochers. Une lueur alluma mes yeux. Mais ce ne fut que bref. Un voile blanc s'installa sur mes yeux. Je voyais flou. Affolé, je me mis à m'agiter. C'est peut-être pour cela que je m'écroula sur mes pattes, dans l'eau, à côté des rochers. Mes pattes ne me retinrent pas. Seul ma vue m'obéissait encore. Bien qu'elle soit voilée et trouble, j'apercevais l'écume qui surmontait le haut des petites vagues. L'une d'elles s'engouffra dans ma bouche. Le goût salé me fit cracher. Je bus la tasse. Puis le courant me poussa vers la berge où les rochers brandissaient leurs pointes vers moi. J'avais peur. Une boule s'était installée dans ma gorge. Ma respiration était difficile, et je n'avais pas assez de force ni d'énergie pour nager vers la rive. Je choisi donc de me laisser porter par le courant. Mais ce dernier me poussa violament contre un rocher. Ma tête claqua contre la roche grise et lisse avec un "Clac" sonore. Puis le vide. Rien que le vide. Et la douleur bien sur.

J'ouvris un oeil. J'étais sur la rive. Et bien vivant. J'essaya de me lever mais n'y parvint pas. Alors, je regarda mon corps. Un frisson d'effroi me parcourut. Des lambeaux de peaux avaient été arraché et des plaies entaillaient de partout mes flancs. Je faillis vomir. Je me leva quand même. Le sel me piquait et le sang tachait ma belle fourrure. Mais je n'étais pas une fillette. J'avais déjà été blesser. Je baissa la tête et m'entailla la patte. Voilà. Ma pensée serai concentrée sur une seule blessures. Je m'engouffra dans un tunnel. Il sentait la mort. Cela me plaisait. Je souris et avança plus vite vers un endroit où la lumière filtrait plus. L'odeur d'un chat attira son attention. Une femelle plus précisement. Sûrement solitaire. Un peu irrité, je choisis de me montrer. Je m'avança et m'assis face à la femelle. Puis je planta mes belles prunelles sanglantes dans les siennes. Mais finalement je détourna brusquement mon regard pour aller lécher l'hémoglobine qui perlait sur mon flanc. Je ne tirerai rien du regard de cette femelle.

Angel observa le chat qui venait d'arriver.Il avait le pelage en morceaux, comme l'un de ces nombreux chats qu'elle avait éliminée, une blessure qui devait certainement le faire souffrir, et un regard...Un regard qu'elle connaissait.Celui du meurtre.Celui que portait tout les chats de son ancien clan, même le grand Sage.Un regard dont elle était aussi habituée, mais qui la surprit légèrement chez un chat inconnu.Elle qui croyait que la plupart des chats de cette nouvelle forêt étaient purent et ne croyaient qu'à ce fichu clan des Etoiles.Elle observa le chat nettoyer sa plaie.Elle avait l'air profonde.Mais il n'était pas un faible, il ne criait pas de douleur comme la plupart des chats souffrant.Il endurait, comme tout ce qu'elle avait endurer, sans broncher, sans se plaindre.Elle fut là aussi légèrement surprise.Elle qui croyait que tout les chats de la forêt étaient de pauvres faibles.Elle observa le tunnel.Il était vraiment étroit, et si elle aurait eut une grande taille, sa tête aurait certainement cogné.Encore un avantage qui lui rappela Fléau, le prophète de leur ancien clan.Elle pensa alors à tous ces chats qui y croyaient, et cracha sur l'eau.Tous des traitres.Même la petite chatte domestique.Ce chat ne devait pas être très bavard.Tant mieux, il ne lui cassera pas les oreilles.Espérant qu'il ne le soit pas trop, en tout cas, ou elle lui trancherait la gorge d'un coup de ses griffes gréffées à coup de griffes de chiens.Elle détestait plus que tout les chats trop bavard.Mais, pour une fois, peut-être que ceci allait lui servir.Symphonie de l'Ange avait besoin d'information sur les lieux où elle posait les pattes.Elle ne savait pas à quels danger elle pouvait s'exposer en allant dans des lieux inconnus, ne savait pas quand elle marchait dans les terres d'un ennemie, voir d'autres dangers plus graves comme la présence d'animaux dangereux face au chat.Mais elle désirait aussi obtenir des informations sur les lieux sûr, où l'abondance de proie serait au rendez-vous.Elle observa le chat et se demandit si elle aurait les informations nécessaires.Elle sentait qu'il ne devait pas être un chat idiot comme dans les nombreuses histoires que leur raconter les chats de son ancien Clan.Elle ferma les yeux et songea doucement à tout, à rien, et leva son regard habituellement inexpressif.

"Les chats des clans sont moins chochotes que je ne le pensais."Dit-elle sans aucunes émotions.

Elle regarda l'eau polluées des égoûts circuler.Y'avait-il de la vie dans cette eau ?Une vie autre que ces petits poissons trop faibles et qui ne vivent que dans les rivières, ou autre chose que ces rats qui aimaient naturellement la saleté et qu'elle avait vue parfois de la taille d'un lapin, dans ses anciennes terres, tant ils étaient bien nourris ?Une question que seuls les humains ont certainement en bouche.Ou en gueule.

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