An event that will change our lives | Geo' ♥ |

Depuis la disparition de sa famille entière le grand mâle blanc était devenue tout autre, un être sans souhait, sans envie, juste dirigeait le monde et le mener à sa perte, mener tous ces chats de clans dans l'ombre et qu'ils finissent tous par s'entretuer, qu'ils finissent par tous se haïrent, que leur soit disant harmonie et belle vie disparaisse, que la peur de devenir la proie s'empare d'eux. Ses prunelles opales assombries par la vengeance et marquées par la haine le montrait très clairement. Mais si bon comédien qu'il faisait il parvenait à dissimuler son jeu derrière un voile d'amitié avec les autres et de dévouement pour son clan.
Mais se n'était qu'une question de temps, bientôt son vrai personnage ferait surface et les autres se perdraient peu à peu dans la peur. Opale savait parfaitement se qu'il faisait. Le chat blanc en riait d'avance, son plan était parfait, enfin jusqu'à maintenant, mais se qui l'attendait risquait de tout chambouler.

Le grand acteur sortit d'un des quatre tunnels, il ne savait plus se qui l'avait poussé à se rendre en se lieu de "paix" ou les chats de clans se réunissaient toutes les lunes le temps d'une trève pour parler chacun de leur nouveauté dans leur clan. C'est absolument crétin! Si ils veulent savoir se qui se passe chez les autres ils ont qu'à ne faire qu'un! Des clans qui sont censés se faire la guerre se réunissent tout les mois pour parler de leurs problèmes, de leurs baptême et de leur naissances. 0 quoi cela nous sert? En faite c'est qu'ils ne sont pas assez fort pour se défendre tout seul, ils ont besoins de savoir se que les autres savent pour pouvoir entissiper et se protéger, voilà à quoi en sont rendu ces larves. Des simples chien-chiens qui écoutent se que leur disent de faire leurs guérisseurs et chefs qui ont reçu un message de la par d'un clan céleste. Balivernes. La preuve, le clan des étoiles n'avait prévenu personne que son père tuerait sa mère et ses soeurs! Personne n'avait était leur soufflait sa dans l'oreille à ces hypocrites!

Des cris de peurs l'interpella. Tout de suite Opale changea de cape pour se diriger vers l'endroit de provenence de ces cris. Vite il aperçut son vieil ami, Hunter, il avait encore fait des siennes mais peut-être qu'il en resterait un peu à Opale. L'auteur du meurtre et du viole d'une des femelles l'interpella:

-Hey Opale ! Ca fait longtemps tiens... Je te la laisse, c’est une guerrière du Tonnerre, ça te dit de t’amuser un peu ? Tu dois rouiller depuis le temps.

Le chat blanc arriva en galopant, il ralenti le pas en s'approchant de la femelle et s'approcha d'elle, il lui mordilla doucement l'oreille et lui tourna autour quelques secondes. Elle était belle, quoique totalement tétanisée par la peur elle n'osait pas le croiser du regard. Opale la viola vite se lassant de sa proie, mais surtout de son manque d'enthousiasme. La harpie lui griffait et mordait les pattes avant, ne supportant pas le traitement, Hunter avait le sourire au lèvres en regardant son compagnon de clan torturer la femelle. Couleur d'Opale finit par le collé un coup de griffe meurtrier en travers de la jugulaire.
Mais le tueur de la rivière n'en avait pas encore finit avec sa proie, il laissa sa griffe courir le long du flanc de la guerrière du tonnerre. Une trainée de sang se dessina très précisément à l'endroit même ou sa griffe aiguisée était passée. Laissant bientôt d'innombrables gouttes de sang perler sur le pelage uni de la femelle. Moins délicatement il décocha un puissant coup de patte dans son ventre, laissant ses tripes en sortir. Le deux chat riairent devant les cadavres étalé vulgairement au sol. Un cri retenti soudain et un chat noir se dessina dans la pénombre de la nuit.

Âme Pyrogène se promenait paisiblement près de l’Arbre Japonais. Il pensait sainement aux pétales, s’étalant tel une rafale diluvienne sur son pelage d’encre. Ses prunelles frémirent malencontreusement lorsqu’un cris perçant ses tympans. Celui d’une demoiselle, déduit-il par le timbre de voix. Inquiet, il demeura interdit une flopée de seconde. Point timoré, le mâle s’avança avec hâte, caché par son pelage d’ébène aussi sombre que la nuit elle-même. Lorsqu’il vu la scène, l’Apollon fut d’abord éprit d’une exquise curiosité. Les paupières battirent un petit moment. Il comprit rapidement qu’une femelle se faisait violé. Choqué, Ace s’apprêta à aller la sauver. Mais il comprit qu’il ne ferrait pas le poids face aux deux ectoplasmes. Tel le ying et le yang, il se faisait du plaisir méchamment. Mais lorsque la demoiselle cria la seconde fois, il la reconnu. Cette fois-ci, le chat à l’esprit assez chevaleresque n’hésita pas une seconde. Il chargea en criant de rage. Mais lorsqu'il arriva sur la scène, les tripes de Plume Solaire gisait au sol, serpentant avec un coulis grenat. Le noiraud ne fut pas choqué par cela, il ne réalisait pas qu’elle était morte. Il connaissait la femelle. C’était Plume Solaire. Une Amie du Tonnerre. De nature sociable, le mâle avait pour habitude de s’entendre avec tout le monde. Mais là elle était morte. Il mit du temps à reconnaître à coté son amie Feuille de Chocolat. La gueule entrouverte, il reconnu l’odeur de son pire ennemi. Et de son cauchemar. Ace se retourna. C’était impossible. Non, le démon ne pouvait pas être là. Non. Non. Non. Non. Non… NON ! Il dévia. Et le vit. C’était Hunter. Et à coté, ce IDIOT de Blandy.

« - Vous êtes répugnants ! Dit-il en gardant un air semblant de pacifisme. Aucun respect de la femelle ! C’est horrible ! Et toi … Son regard dévia vers le colosse d’encre. JE TE CROYAIS MORT ! »

Hunter éclata de rire. Il était devenu différent. Malsain. Taré. Ce n’était plus le petit guerrier pusillanime qu’il avait connu. Il tenta de se contrôler, mais son sang ne fit qu’un tour. Les rires du mâles étaient en ascension en même temps que ces propres courroux. Ce démon avait eu un rôle très important dans son passé. Trop. Il était ce qui allait faire basculer sa vie. Il fallait qu’il crève. Pour tout ce qu’il avait fait. Pour lui. Pour eux. Pour la paix. Tic Tac. Les rires devenaient infernaux. Simple marasme dans l’âme du guerrier de l’Ombre. Avant d’éclater, et de devenir aussi combustible qu’un bout de fusain, Ace chargea Hunter. Il devait le faire. Le colosse sanguinaire le regarda avec un semblant de tendresse, rigolant encore et encore. Âme Pyrogène était persuadé que le sanguinaire savait que c’était sa fin. Il en riait. Encore. Encore. Encore. La folie gravitant en lui était contagieuse. Le noiraud le percuta. Il éclata de rire. Puis d’une simple acariâtre, il prononça ses ultimes mots :

« -Je savais que tu serais digne de ton père. Qu’un jour, tu tuerais. Qu’un jour, tu serais comme Enfer. »

Ace resta figé. Puis d’une voix courroucé, il répondit :

« - ENFER N’EST PAS MON PERE ! C’EST SEISME TECTONIQUE ! »

Il mentait. Blandy avait tout entendu. Il le savait. Tout. Le mâle noir était condamné. Il frôla la larme. Mais au lieu de sangloter, le coup partit. Il gifla le colosse. Il le tua d’un coup. Et pourtant, ces rires le frappèrent avec tel des spasmes sempiternels. Hunter gisait au sol. Et pourtant, ses commissures de ses lèvres étaient en ascension. Le sanguinaire était mort. Et pourtant, sa mine était toujours aussi rieuse. Il savait qu'il allait mourir depuis un moment. Et pourtant. Malgré tout. Hunter semblait en paix.

L’utopie prenait fin, dans un voile de mœurs,
Les courroux divisaient l’anarchie,
Et c’est seulement lorsqu’il se meurt,
Qu’il réussit à faire introduire l’Anomie.