She lives in you....|Jaisus ! =)|

L'eau glacial du lac le rongeait jusqu'à l'os. Il ne savait même plus vraiment pourquoi il avait eut l'idée plus qu'idiote de rentrer dedans tant ses idées étaient brouillées par la froideur mordante de l'eau. Il resta planté là quelques secondes puis sortit mi-rampant, mi-marchant. Il s'ébroua et enfin les souvenirs lui revinrent quand il vit la blessure qu'il portait à la patte droite.

~ Flash Back ~ [ T'es pas obligé de le lire, ça n'influe pas dans la suite du rp x) ]

Blade était parti au crépuscule à la recherche de nourriture. Il faisait nuit maintenant, et il avait tout juste réussit à tuer une souris maigrichonne. Pas le moindre fumet de gibier. Il s'était surement bien trop éloigner des clans maintenant. Une odeur âcre de pourriture, et une autre qu'il ne parvenait pas à identifié flottaient dans l'air. Deux petites billes rouges qui brillaient dans le noir de la nuit. Puis, l'éclat blanc d'une paire de minuscules crocs. Le temps que Black Storm comprennent ce qu'il se passait, la petite bête s'était jetée sur lui et lui mordait la patte droite jusqu'au sang. Le félin poussa un cris de rage et de douleur, et un coup de dent bien placé l'acheva. Le rat eut tout juste le temps de couiner de douleur, et ses yeux se voilèrent. Tout s'était passé très vite et il décida d'arrêter là la chasse pour aujourd'hui, quitte à mourir de faim, il survivrait de toute façon. Et Blade repris le chemin des territoires où il vivait.

~ Fin du Flash Back ~

Plus tôt dans la journée, il s'était aventuré un peu trop loin des territoires claniques et était tombé sur un rat solitaire. S'il avait réussit à le tuer, le rat avait eut le temps de le mordre avant de périr et la blessure lui faisait atrocement mal. Blade savait très bien où trouver des graines de pavot, qui calmeraient sa douleur. Mais un peu trop fier qu'il était, il avait d'abord voulut s'en sortir seul mais il allait devoir se rendre à l'évidence, un tour sur les terres claniques s'imposaient et il savait précisément où trouver ses graines. Le territoire du clan de la Rivière, dont le chef était son cher ami Etoile d'Azur, était l'endroit le plus sur où se servir en toute tranquillité. Il ne souhaitait pas se retrouver face à une patrouille déchaîné alors qu'il était blessé, aussi bêtement d'ailleurs.

Il marcha en boitillant, longeant le lac jusqu'aux territoires de la Rivière. Son bain froid avait au moins eut un intérêt ; sa blessure ne saignait plus. Seulement, sa démarche un peu hésitante rallongea le trajet de quelques temps et le ciel était d'un noir d'encre quand il arriva sur les terres de la Rivière. Il se rendit directement dans le petit fourré où poussait le pavot, en prit une graine et s'endormit quelques minutes plus tard, à l'abris des feuilles du buissons. Un sommeil profond, réparateur, et sans le moindre rêve pour venir le gâcher.

Black Storm s'éveilla alors qu'il faisait encore sombre. Une légère lueur grisâtre commençait à illuminer le ciel, preuve que l'aube approchait à grand pas. Il se leva, étira sa patte blessé. La douleur s'était vaguement endormit et il ne sentait plus qu'un léger picotement. Il partit en trottinant à la recherche de quelque chose à manger. Il y avait peu de gibier en ce moment mais il espérait quand même tombé sur le plus maigre des campagnol, simplement pour remplir un peu son estomac totalement vide. Puis soudain, il sentit une odeur qu'il reconnut bien vite. Une guerrière du clan de la Rivière se trouvait près d'ici. Vraiment très près. Discret comme il l'était avec sa patte blessée, elle l'avait surement entendu.

Assez jouer. Montre toi maintenant ! entendit-il feuler.

Il s'avança, ne pouvant ni fuir ni rester cacher maintenant qu'elle était certaine de sa présence. Et c'est la qu'il la vit. Une femelle blanche, au pelage zébré de rayure rousses et plus claires. Elle avait l'air particulièrement énervée, et il faut avouer qu'elle n'était pas moche.

Je ne te ferais pas de mal, sauf si tu m'y obliges. lâcha-t-il d'un ton morne.

Black Storm, solitaire. Je ne fais que passer. continua-t-il sur le même ton plat. Il redoutait, il faut avouer, un éventuel conflit pour plusieurs raisons.

L'obscurité qui planait sur les lieux n'arrangeait rien à la chose, et ce, malgré l'aube approchante. Le poil hérissé, la féline rousse scrutait les buissons de son regard noisette. Son cœur battait un peu plus vite que d'ordinaire, mais elle n'était pas anxieuse, ni apeuré, c'était juste l'adrénaline qui se déversait dans ses veines par flots lents et régulier qui accélérait son pouls0. Elle entrouvrit la mâchoire, tentant de capter quelques odeurs. C'était peine perdue, le vent soufflait dans son dos, portant avec lui les senteurs dans l'autre sens, vers son adversaire. Elle pesta et se campa sur ses pattes, prête à réagir en cas de besoin.
Après quelques secondes d'attente, les buissons frémirent et finirent par s'écarter. La silhouette qui se dessina alors sous les rayons lunaires intrigua la féline. Un corps svelte et grand. Des muscles puissant qui roulaient sous un pelage d'ébène illuminé de reflet d'azur. Un seul défaut à toute cette harmonie, une légère claudication. Un petit sourire en coin illumina le visage de la chatte : malgré sa carrure impressionnante, le chat semblait handicapé, elle n'aurait donc pas trop de problème à s'en débarrasser si jamais ils en venaient au combat, du moins, elle l'espérait. Ses yeux étaient de toute beauté. D'un bleu d'azur à couper le souffle. Il la fixait sans ciller. Esquisse Elfique s'y noya pendant une fraction de seconde avant de secouer la tête et de montrer ses crocs qui luisirent au clair de la lune. L'inconnu continua de progresser. Une fois que son corps fut entièrement visible, sa voix vibra dans l'air :

Je ne te ferais pas de mal, sauf si tu m'y obliges. Il marqua une pause et enchaina, Black Storm, solitaire. Je ne fais que passer.

Il avait parlé d'une voix norme sans agressivité. Une lueur de surprise éclaira la regard noisette de la chatte qui se détendit quelques peu et le fixa le nouveau venu. Elle ne l'avait jamais vu auparavant, et n'avais jamais entendu prononcer ce nom. Mais elle était nouvelle sur ces terres et au sein du clan, et il était normal qu'elle ne connaisse pas tout le monde ici. Toutefois, elle se devait d'être prudente. La féline resta silencieuse pendant quelques secondes et finit par répondre :

-" Esquisse Elfique de la Rivière. Si tu ne viens pas en tant qu'ennemi, je ne te ferrais rien non plus. Elle marqua une pause et poursuivit : Mais je tiens à te préciser qu'ici tu es sur les terres de mon clan et que bien que tu sois un solitaire, tu n'as pas le droit d'y être. Permet moi de te raccompagner jusqu'aux frontières pour que nous n'ayons respectivement, aucun soucis."

Tout comme le mâle quelques secondes avant elle, la jeune féline lui avait répondu sur le même ton norme et sans agressivité, juste ponctué par l'assurance et le sérieux de ses paroles. De plus, une lueur de défi venait d'éclairer le regard de la chatte, si l'inconnu s'avisait de faire le malin, elle n'hésiterait pas une seconde. Pourtant, quelques chose au fond d'elle lui disait que cet inconnu au pelage de jais ne ferrait rien. Oui, elle était persuadé. Mais la vigilance était de rigueur et prudence est mère de sureté.
La rouquine se redressa et avança vers les buissons. Avant de s'y engouffré, elle jeta un coup d'œil au félin et disparu entre les branchages. Une fois qu'elle arriva de l'autre côté, elle avança de quelques pas et s'arrêta, attendant le félin.

Surtout ; éviter la moindre bataille. La douleur se réveillait petit à petit, et lui semblait comme décuplée. Des crocs glacials plantés dans sa pattes, comme un piège à souris sur lequel il aurait marché par erreur. Le moindre mouvement le lançait de plus en plus aussi il dut se résigner à la lever du sol, quitte à montrer sa faiblesse à son adversaire. L'odeur que le vent lui apportait était douce et il aurait put penser des heures à la sentir. Seulement, ce n'était pas exactement le moment de s'attarder sur l'odeur douce de la guerrière, ou même sur son regard qu'il préférait ne pas croiser. Il fallait biens se l'avouer, il serait totalement désavantager s'il devait se battre, et pas uniquement à cause de sa patte. Se battre avec une femelle était souvent un peu déstabilisant. On ne frappe pas les femmes. Léger rire sarcastique à sa propre pensée. Génial. Il riait tout seul maintenant. Puis, son regard enfin croisa celui de la guerrière. Blade resta un instant sans bouger, comme hypnotisé par ses yeux noisettes. Le guerrier cligna des yeux et son regard se porta sur les arbres sur le côté. Son visage se durcit, ses yeux se refroidirent. Il n'exprimait plus rien, rien d'autre que de la lassitude et de l'ennui. Il y eut quelques secondes de silence, puis la voix de la femelle rententit dans le calme ambiant ;

Esquisse Elfique de la Rivière. Si tu ne viens pas en tant qu'ennemi, je ne te ferrais rien non plus. Quelques nouvelles secondes de silence, puis ; Mais je tiens à te préciser qu'ici tu es sur les terres de mon clan et que bien que tu sois un solitaire, tu n'as pas le droit d'y être. Permet moi de te raccompagner jusqu'aux frontières pour que nous n'ayons respectivement, aucun soucis.

Sans vraiment attendre sa réponse, il vit la rouquine se lever, puis partir en direction des buissons. Dans un élant de soumission, il se leva également et fit de son mieux pour la suivre en claudinant. Fort heureusement, elle l'attendait de l'autre côté du buisson qu'il venait de traverser.

Je te suis, Esquisse Elfique. Simplement, je te demanderai juste de ralentir l'allure. Je suppose que tu auras compris pourquoi..

Il grimaça. Avouer sa faiblesse ainsi à l'ennemi, c'était mal. Il grimaça aussi parce qu'il ne comprenait pas. Il ne se comprenait pas. Oui, son handicap du jour l'empêchait de se battre. Mais depuis quand lachait-il l'affaire aussi vite ? Depuis quand suivait-il quelqu'un sans rechigner, sans se plaindre, sans lancer une remarque acerbe avec comme projet de se venger plus tard ? Pour une fois, rien qu'une fois dans sa vie, il n'avait pas envie de se jeter sur l'inconnue, de la tuer. Non, il ne voulait absolument rien en fait. C'était déjà un bon début, non ?