Court, court, ne t'arrête pas. [PV: Lueur d'Espoir]

Lueur d'Espoir
L'amitié plus que tout...



Le soleil était à son zénith lorsque la jeune féline commença sa longue toilette soigneuse, ses grands coups de langues sur son pelage crasseux faisait son effet et réchauffait un peu Lueur d'Espoir. Des questions tourbillonnaient dans la tête, comme chaque jour cette pensée lui revenait chaque jour. "Ce père était-il mort ?", "Pourquoi avait-il laissé une boule de poils sans défense ?". Ces questions restaient toujours sans réponses au grand désespoir de Lueur d'Espoir. Mais il ne fallait jamais abandonné, elle se redressa d'un pas décidé à allé a l'endroit ou son père l'avait laissé.

Elle commença son voyage vers sa direction puis elle décida qu'elle irais chassé aussi et justement une odeur de gibier vint lui caressé le museau, c'était l'odeur d'un écureuil, rien que de penser à cette écureuil l'eau monta à la bouche de la féline. Elle prit la position du chasseur, face au léger vent puis bondit à une vitesse fulgurante que l'écureuil n'eut pas le temps de tourner la tête. Gourmande, elle décida de le manger toute suite, en quelques bouchées son écureuil était fini, elle se lécha les babines puis repris le chemin de sa direction.

Enfin elle arriva, comme d'habitude elle frissonna, l'endroit était désert . Cet endroit était très lugubre mais c'était pourtant bien là que son père l'avait abandonné, Le Dernier Soupir... C'est à cet endroit que repose le corps des spartiates, Lueur d'Espoir n'était pas né a cette époque. Puis d'un coup elle sentit une odeur, une odeur de félin. Elle sauta dans un buisson pour se cacher et voir qui était cet inconnu puis la féline vit bien un chat. C'était une chatte, comme elle. Lueur d'Espoir décida de l'aborder puis sorti à couvert et se retrouva nez a nez avec l'autre chat.

Lueur d'Espoir n'avait jamais vu cette solitaire au par avant mais quelque son physique lui rappelait quelqu'un, quelqu'un qui n'avait pas était tendre avec la jeune guerrière. Ses yeux caramélisés et ce pelage or qui brille sous les rayons du soleil. Lueur d'Espoir ferma les yeux et quand elle les ré ouvrit elle vit en face d'elle son père. Prise de panique elle fit un bon en arrière, son cœur battait a la charmade, son père s'approcha puis Lueur d'Espoir ouvrit les yeux une bonne fois pour toute et vit la solitaire en face d'elle qui penchait la tête d'un air interrogatif. elle avait enfin trouver a qui ressemblait la solitaire, c'était a son père. Puis la jeune féline se releva, essoufflé par son rêve. Lueur d'Espoir avait presque oublié le nom de la jeune solitaire, Sankara. Ce nom était beau et faisait penser a la liberté pour Lueur d'Espoir.

«Enchanté Sankara, moi je suis Lueur d'Espoir du Clan du Tonnerre. Tu vis seule ? Ça ne doit pas être facile.»

Lueur d'Espoir était fasciné par les solitaires, comment pouvait-il survivre a la saison des neiges ? La jeune féline savait que les solitaires n'aimait pas beaucoup les clans mais Sankara, comme elle l'avait dit n'est pas une menace pour eux. Sankara n'avait visiblement pas entendue Lueur d'Espoir allait répété mais elle répondit


[Désolé du retard et de la qualité.]

«J'aime vivre seule. Sans personne pour me dicter ce que je dois faire. J'ai des amis, certainement ceux qui vivent parmi les tiens, ou encore tes ennemis. Et c'est grâce à eux que je me bat pour vivre seule quand j'écoute toutes les horreurs de la vie en communauté. Je ne suis pas faite pour vivre comme vous. Je vis au jour le jour. Quoi qu'il arrive.»

Lueur d'Espoir se lécha la patte, elle n'aimait pas les beau discours plutôt les simple mais bon c'est connu Lueur d'Espoir est très fainéante !Mais bon, Sankara était sympa et il fallait la respecter. Dans son discours, la guerrière compris que les solitaires n'aima pas la vision qu'avait les chats de clans sur eux. Mais chacun son style de vie. Sankara était la première amie de Lueur d'Espoir, à vrai dire elle n'en avait jamais parlé à personne de son clan, jamais demandé à quelqu'un si il voulait être son ami mais là c'est comme si on l'obligeait. Lueur d'Espoir n'en avait pas forcément envie mais un ami a qui on peut tout confié cela doit nous rendre heureux. Sankara avait d'autres amis elle et des ennemies certainement mais Lueur d'Espoir n'en faisait pas partie. La jeune guerrière ne savait pas trop comment abordé la solitaire, faire un peu plus connaissance puis enfin elle se lança cette question était idiote mais elle voulait connaître la réponse.

«Mon considère tu comme une amie ?»

- Me considère tu comme une amie ?

La phrase de la chatte la marqua. Comment ça ? Une amie. La chatte dorée secoua lentement la tête, signe d'incompréhension. Considérer quelqu'un comme son ami. Que voulait-elle dire par là ? Sankara peina quelques instants, se remémorant son amitié, soit-disant solide avec Jess, ce vieux matou qui avait aujourd'hui rejoint le ciel, surement pas la clan des Étoiles, il n'y croyait pas. De toute façon, comment des chats bels et bien morts auraient pu lui ramener celui qui lui avait tout appris. Durant toute sa vie, la chatte n'avait vécu pour une seule et unique chose, lui faire plaisir. Leur rencontre avait été si inattendue. Même absurde dirons-nous. La chatte au pelage soigneusement lissé, brillant de mille feux, comme caramélisant, se remémora cette rencontre, qui la suivait depuis al mort du matou argenté.

Après s'être échappée de chez les Bipèdes, la chatte erra quelques jours, le ventre vide, les yeux cernés par un voile de tristesse, de désespoir. Comment les gens pouvaient-ils êtres aussi horrible, aussi ignorants ? Savaient-ils que dans un chat, il y a de la vie ? Il y a des joies, des peines, de l'espoir, du désespoir. De l'amour, de l'amitié, de la haine. Dezs envies de bonheur, des envies de meurtres ? Ils l'ignoraient surement. La chatte dorée s'en était rendu compte. Ce n'était qu'une bande de crétins. Quelle rage elle avait contre ses hommes qui l'avaient intoxiquée, brûlée, martyrisée, expérimentée, pour quoi ? Des expériences ? Qui sauveront quoi ? Tout ça restait sans réponse mais pourtant la chatte désirait plus que tout les trouver ces foutues réponses. Pourquoi ? Pour se dire qu'elle avait réussi. Au moins une chose. Si seulement ce fameux matou n'était pas parti parmi les nuages. Elle se souvient encore de leur fabuleuse rencontre.

12 h00. Le soleil est à son zénith. Le nuages sont éparses autour de lui. Ils bougent, comme dans une chorégraphie. Le vent les poussent à se trémousser autour de l'astre roi. La chatte se faufile à travers les arbres, son ombre furtive disparaissant entre les branches. Elle court pour vivre. Elle court pour elle. Elle court simplement. Elle finit par s'essouffler et s'arrête. Son regard perce les feuillages foncés des sapins qui se dressent devant elle. Que veulent-ils ceux là ? Un poids vient de la coller au sol. Elle sent les gravillons se loger dans sa bouche et réprime un haut-le-cœur. Son assaillant persiste a la plaquer au sol et à lui labourer le dos . La chatte se trouve en situation critique, n'ayant jamais reçu de cours ou quoi que ce soit qui pourrait l'aider à se battre dignement. Il la lâche. Rapidement, elle se redresse et donne un coup de langue sur son pelage hérissé avant de lever ses prunelles caramels vers le matou. Pelage gris hirsute, museau large où quelques poils blancs et pelés se battent en duel. Certainement âgé. Hargneux, il lui jette un regard et elle lit dans ses yeux une envie farouche d'échapper à tout ça. De raisonner calmement. Lentement, elle s'assoit et l'incite à faire de même.

- Sale peste, tu ne crois tout de même pas que je vais t'obéir . Tu rigoles oui ! Tu as jusqu'à la nuit pour disparaitre de mon territoire ! Compris ?

Avant qu'elle ne puisse rien dire, il tourne les talons et s'éloigne vers un buisson d'aubépines. Tout en ronchonnant. Ah, ce qu'elle l'avait aimé à ce moment là. Elle l'avait suivie, n'avait pas quitté son territoire. Et ils étaient devenus, comment dire, proches ? Certainement. Un lien invisible les regroupaient. Seulement, personne n'est éternel. Et ce matou grisonnant l'avait quittée. Pour de bon cette fois.

Sankara releva la tête, dans ses yeux brillait tous ces fabuleux moments passés avec Jess. Tout cet amour. Cette amitié. Pouvait-on retomber dans une si profonde complicité ? La jeune solitaire au pelage ambré tenta le coup, elle s'avança vers la chatte et d'un coup de queue affectueux sur l'oreille lui lança :

- Je n'ai pas dis le contraire .