Du sang ? La mort ? Crétin !! [PV : Flam]

Mélody
« Je vis, puis je meurs, charmant »

La vie nous emporte parfois plus loin que nos rêves. Pourquoi ? C'est le genre de question dont je n'ai pas la réponse. Il est parfois préférable de ne rien dire, pour ne pas souffrir par la suite. C'est ce que j'ai appris aujourd'hui. J'ai appris à fermer ma g*e*le. Oui, j'ai été trop bavarde et ma fin n'a pas été des plus glorieuse, vous pouvez me croire. Ce que l'on apprend chaque jours, nous sert chaque jours. Moi, je n'ai pas appris à toujours utiliser mon savoir. Maintenant, je suis ailleurs. Dans un autre monde, à cause de qui ? Pas de lui, de moi...

Flash Back

Le brume nuageuse de mes pensés envahit ma tête. Je venais de me lever et les rayons du soleil endommagèrent quelques secondes mes rétines. Quand je retrouva la vue, je remarqua que la journée était déjà bien avancée. Les gargouillis de mon ventre me firent comprendre qu'il était temps d'aller chasser. C'était ça la vie de Solitaire : chasser pour se nourrir et surtout, pour survivre. Je quitta d'un pas lourd et endormis ma tanière. Je l'avais construite il y a peu, avec ce que j'avais trouvé. C'était étrange comment elle était déjà presque en ruine. Les branche qui soutenaient les feuilles de fougères commençaient à se craqueler. Je devrais recommencer mon œuvre dans quelques jours. Le sol était boueux, il avait pas mal plus ces derniers jours. Mes pattes furent vites couvertes de cette chose gluante qui m'insupporte. Mon pelage quatre couleurs pris vite une teinte brunâtre. « Burck ! Après mon repas, j'irais vite faire ma toilette en haut d'un arbre. » Je sentis une odeur en m'approchant près d'un petit trou. Heureusement, ce n'était pas une souris. Ces rongeurs me répugnaient, de plus, leur chaire n'est pas vraiment délicieuse. A l'extrémité d'un tronc, un mulot. Petit, mais sa me ferait l'affaire. En position de chasse, face au vent, je rampa. Le rongeur était toujours là. Je poussa un miaulement de dégoût dans ma tête quand le poil délicat de mon ventre toucha le sol. Stupide pluie ! Le mulot tenait entre ses pattes une petite graine qu'il mangeait avec gourmandise. Il était surement bien content de trouver de la nourriture. Moi aussi, d'ailleurs... En un mouvement furtif, je bondis. Atterris. Où ? Sur le rongeur. La petite bête essaya en vain de se faufiler entre mes pattes pour se réfugier sous les racines de l'arbre. Il poussait des couinements craintifs qui me firent pitié quelques secondes. Non ! Depuis quand un chat avait pitié envers ses proies ? Ce serait bien nouveau ça ! Afin d'abréger les souffrances de l'animal, je le mordis au cou. Aucun dernier couinement, il n'en avait plus les forces...

Le buisson contre lequel j'avais mangé mon petit repas maigrichon était des plus surprenant. Ses fleurs étaient à la fois violettes, blanches, rose, jaunes, rouges et noires. Voilà que mes yeux me jouaient des tours maintenant ! Pourtant, cela semblait tellement réelle ! Je ferma mes yeux afin de me débarrasser de cette vision bizarre. Je me leva, tout en serrant mes paupières, et heurta quelque chose. Ce n'était pas un tronc d'arbre, sinon, comment aurait-il pu grogner ? GROGNER ?! J'étais mal... En entrouvrant ma pellicule de peau, je vis un chat. Inutile de ce cacher plus longtemps. Me faisant face, le matou me dominait largement. Il était immense et noir. Un noir que je n'avais jamais vu. Ses yeux émeraudes me fixaient. Il ne semblait pas content, mais alors pas du tout...

« Hum, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais vous laisser... »

Maugréais-je sur un ton tremblotant. Mais le noiraud ne semblait pas si décider de me laisse lui fausser compagnie de la sorte...

HUNTER

Comment peut-on vivre bafoué ? Et comment laver tout ces outrages ? Le mâle avait fini par se faire absorber par les ténèbres. Son passé le rattrapait toujours furtivement, lui rappellent l’imbécile qu’il avait été. Songer au fait qu’avant il était bon le détruisait. Hunter était passé du mauvais coté, rongé par ses courroux et sa vie pas très utopique. Blessé, il ne put s’empêcher de laisser échapper quelques perles pures de son regard d’émeraude. Surement les dernières, vu comment sa folie le détruisait peu à peu. Le colosse n’avait qu’une idée en tête : faire tomber le clan de la Rivière. C’était l’unique moyen pour que son âme soit capable d’implorer miséricorde à ses confrères défunts. Ectoplasme, ébauche du passé, le mâle ne savait plus ou se placer. Sa vie aurait put prendre une si belle déclinaison, si la mort n’avait pas prit à petits feux ce qu’il aimait. Fou, brisé, l’ex Cœur d’Ombre n’était guère un de ses sanguinaires sans but, il n’était qu’une épave anarchique faisant naufrage dans les méandres de ses pensées. A ses yeux, plus aucunes lois n’étaient présentes dans sa mémoire, et ses idéaux renversés. Au fur et à mesure de sa vie, il était devenu misanthrope et mégalomane. Renverser ses deux sœurs, Lueur Fruitée et Fleur de Vanille, était devenu ses uniques raisons de vivre. Tout cela à cause d’une jalousie pusillanime. Il en volait aussi à Jolie Cannelle, mais pas de la même manière. Elle n’avait pas spécialement réussit quelque chose, a part devenir quelqu’un de très méticuleux malgré les aléas de la vie. Jamais il n’avait supporté de n’être qu’une chimère à leurs yeux, lui, qui débordait d’amour envers ses sœurs. Pourquoi avait-il toujours été a part ? Malgré sa puissance et sa loyauté infaillible. Hunter avait toujours apprit le code du guerrier, toujours été partant pour une partie de chasse. Peu être qu’il était un peu virulent envers le lieutenant de l’époque, mais à part ça, jamais il n’avait fait du mal à son clan. C’était sa raison, de vivre. Et c’était toujours le cas. Hunter devait le délivrer de l’étreinte de ses sœurs. Et ne parlons pas de ses amours passées. L’une déchue massacrée comme un chien et l’autre morte tombée d’un précipice. Désormais, le mâle était seul. Ses sentiments jadis éphémères, étaient désormais des chimères. Seul. Détruit. Déchu. Et pourtant présent et fou à lier. Mais ses larmes étaient pourtant l’ultime preuve que la raison ne l’avait pas quitté. Ondulant sur la terre tarie, filant sur la roche soluble, il regarder ses sanglots ruisselant. Jamais le guerrier ne s’était tant délivré du pêché. Ses prunelles d’émeraudes se promenèrent près du lieu dans lequel il résidait. Sanctuaire du firmament, mystère des temps passés, ces ruines miroitaient le passé des quatre clans.

Soudainement, il fit un bon d’une souplesse digne d’un séraphin. Son corps gracile atterrit promptement sur une pierre rugueuse. Au summum des ruines antiques, Hunter contempla la forêt. Ses immensités de territoires, sa future apogée. Il contribuerait à la renaissance de son clan. Mais avant, il avait besoin de rejoindre un autre groupe de félin bien précis. Cœur d’Ombre sourit avec occultisme. Il savait déjà le nom qu’il allait choisir, ce qu’il allait y faire, avant de rejoindre à nouveau son clan natal avec son nouveau patronyme. Son plan était plus que parfait. Et bientôt, le solitaire le prouverait à la forêt entière.

Un peu plus loin, il vit une chatte, se nourrissant. Les commissures de ses lèvres se déclinèrent fallacieusement. Ses yeux de jades se courbèrent vers elle, et d’une allure spectrale, il s’avança vers elle. Tel une ombre d’encre, le colosse se courba pour l’observer, toujours avec un sourire mesquin.

« Hum, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais vous laisser... »

Hilarant. Et il croyais que Monsieur allait la laisser tranquille. Mais non. Elle rêvait un peu trop. D’une voix acerbe il souffla :

« -Mais non, mademoiselle. Ne me faussez pas compagnie, je suis là juste pour vous. »

» Mon amie la mort[Mort de Feuille de Topaze]
» rencontre nuit et mort(Nuages de la mort) fin
» Une nouvelle [ Flam . ]
» Songe d'Amour. [Pv: Flam']
» Entrainement au combat [Flam'& Galaxie]