¤ Les Rêves nous Rassemblent [Pv Sable-Ortie-Prune- Un Ancien candidat ! 8D)

"Allez, siteuplésiteuplésiteuplésiteuplééééé !"

Siteuplé. Cette phrase, Patte d'Ortie l'entendait en boucle depuis l'instant même où sa soeur avait goulûment fini son campagnol du matin. Elle avait tellement été répétée que les mots qui sortaient de la bouche de la petite femelle étaient devenus pour lui une sorte de musique d'ambiance à laquelle il s'était habitué, jusqu'à oublier le sens des paroles. Assis contre la paroi humide d'un rocher, le petit mâle têtu regardait les nuages qui se dessinaient sur le Ciel au-dessus du Camp du Vent.
Il avait plu toute la nuit, et au loin, vers le Clan de l'Ombre, on voyait la foudre déchirer le Ciel et s'abattre entre les arbres de la frontière.
Jusque là, aucun espace de végétation n'avait pris feu... Mais pourtant, les autres chatons étaient tous réfugiés sous leur litière, bien au chaud, en train de piailler en paniquant.

Et c'était bien la première fois qu'Ortie regrettait que sa soeur ne soit pas avec les autres... Elle était parfois gamine, mais alors l'orage, elle s'en fichait éperdument. Toute frétillante, elle tournait autour de son frère tout en le suppliant. Ce n'était qu'un détail, mais le petit mâle avait remarqué que pour lui faire du charme, Prune avait même dilaté ses pupilles pour lui lancer son plus beau regard.
Mais il ne cèderait pas. C'était un guerrier qui ne se faisait pas avoir pas les sentiments... Il fallait tenir... Plissant les yeux, la tête tournée vers le Ciel avec entêtement, Patte d'Ortie luttait contre lui-même...
Puis soudain, les gloussements de sa soeur cessèrent. Mais ces petits miaulements étaient devenus tellement habituels pour le mâle norvégien qu'il cru qu'elle était partie. Inquiet, il pivota pour la trouver...

Il était tombé dans le piège. Stupide.
Petite Prune, la queue enroulée autour des pattes, le fixait avec insistance, un petite sourire au coin des lèvres. Elle était vraiment adorable... Et pour finir le tableau, voilà qu'elle commençait doucement à pencher la tête sur le côté !
Alors là, c'était le coup fatal. Le petit mâle noir fondait littéralement devant sa sœur. Prenant un air résigné, il baissa la tête d'un air soumis. Cette fois, il avait perdu.

"Bon, je veux bien mais tu promets de faire honneur à notre famille et à notre Clan face aux Anciens combattants qui méritent tout le respect et la soumission de notre part, futurs serviteurs de..."

Et voilà, il avait cédé. Prononçant un discours noble devant la chatonne crème, le perdant tenta tout de même de sembler droit et autoritaire. D'ailleurs, il l'était.

" Oui Oui, t'inquiète Patte d'Ortie chéri, tu me connais !
- Justement..."

Un petit sourire moqueur et taquin s'était dessiné sur les lèvres du chaton de six lunes. Prune, il la connaissait. Trop même. Il savait bien qu'elle finirait par faire une gaffe dans la matinée, qui la ferait rougir comme une pivoine. Il voyait déjà les Anciens rire aux éclats, sa soeur confuse, et lui au milieu qui tentait de réparer la faute...
Mais la petite aux grands yeux mauves avait pris un regard menaçant, et regardait son frère droit dans les yeux...

"Quoi, "Justement" ? - Non, rien... Bon, on y va dans ce Gîte ?"

Dans ces cas-là, il valait mieux couper court à la discussion. Aussitôt, Petite Prune esquissa un grand sourire, et partit en détalant vers le Gîte des Anciens. On aurait presque dit qu'elle volait... Attendri, le mâle au poil rêche la suivit d'un regard empli de fierté et de bonheur. Mais lui, il ne courait pas. Ô ça non, cela faisait trop... Négligé.
D'un pas régulier et militaire, il avançait la tête haute et la queue bien droite. Si il avait été plus grand, cette marche aurait été majestueuse.

Si il avait été plus grand. Là, c'était carrément ridicule... Mais le petit mâle ne se décourageait pas. Il avait entendu des adultes rire, mais ces moqueries l'avaient encore plus déterminé dans ses ambitions.

*Il verront quand je serai leur Chef !*

Cette pensée, c'était son seul refuge, sa seule défense.. Il avait tout battit sur un rêve... Le réveil risque d'être lourd. Mais pour l'instant, ambitieux, il se contentait de suivre sa soeur heureuse et piaillant dans tous les sens. Une fois engouffrée dans la vaste tanière, il l'entendant beugler de l'extérieur :

"QUIII VEUT ME RACONTER UNE HISTOIRE ?"

Les histoires... Pour la fratrie, c'était une coutume, et presque une religion. C'était de cette manière que Patte d'Orite avait entendu parler des chats sauvages, c'était des contes qui lui avait permis d'avancer dans la Vie. Et là... Deux lunes qu'ils étaient au Vent, deux lunes sans un comptine pour les faire rêver.

Le mâle ébène ne l'avouait pas, mais lui aussi il mourrait d'envie d'écouter un Sage guerrier raconter ses exploits d'antan. Il ne s'en était même pas rendu compte, mais il s'était mis à courir pour ne pas manquer le début de l'histoire ! Quand il arriva enfin à son but, il s'assit contre le pelage chaud et ronronnant de Petite Prune, qui s'était installée au milieu des Anciens. Curieuse, elle les fixait un par un, cherchant celui qui pourrait lui accorder un peu de temps. C'est à ce moment-là que le petit mâle se rendit compte qu'il était carrément essoufflé... Se retournant pour faire sa toilette, il aperçut alors un visage familier derrière lui.
Surpris, il sursauta et en oublia d'enlever les gouttes de sueur qui perlaient sur lui : en face, une petite femelle crème au regard profond était debout, timide, la queue entre les pattes.

Patte d'Ortie la reconnut aussitôt... Cette chatonne... Subjugué, il était figé. Sans prononcer un mot, il vit sa soeur se retourner, sauter sur la petite arrivante, piailler de joie...

Mais lui, il ne bougeait pas. Il avait honte, il ne savait plus où se mettre.
Boule de Sable...

[It's your turn ! 8D}

Après-midi. Le vent soufflé fort, très fort. Les nuages obscurcissaient le ciel. La tempête se rapproche, l’orage ne va pas tarder à éclater. Dans son petit corps frêle, elle était plantée à l’entrée de la pouponnière. Quelques gouttes de pluie vinrent s'écraser sur sa tête, et perler le long de son flan. Tout était calme, les chatons se cacher au plus profond de la caverne, enveloppé dans le poil soyeux de leur mère, IDIOTtre leur frangins. Frangin…Frère. Un frisson lui parcourut le corps. Depuis la mort tragique de son ainé, elle est plus seul que jamais. En rentrant dans ce clan, Boule de Sable espérait trouver un peu de compagnie. Mais voilà deux lunes passaient ici, sa seul amie reste Petit Prune, mais il faut regarder la réalité en face; pour elle, personne ne pourra remplacer son frère perdu. Mais voilà que maintenant, quand elle croise le regard de se chaton au coeur noble, l’image de son frère ressort en lui…

Non, elle ne doit plus pensait à lui, une simple penssé lui arrache déjà le cœur. Il fallait qu'elle arrête de se torturer!
La petite chatte se coucha, posa ça tête sur ses pattes avants et réfléchit à se qu’elle pourrait bien faire de sa journée.
Peut-être pourait-elle pourrait jouer avec Petite Prune, mais non, elle ne pouvait pas, pas tant qu’elle serait avec lui, se serait trop douloureux.
La chatonne crème se leva, et d’un pas lourd, se dirigea vers la tanière des anciens. Peut-être voudraient-ils bien lui raIDIOTter les exploits du vent…

Boule de Sable s'approcha à grand pas de l'entrer de la grotte et, quittent la douceur et la chaleur de la pouponière, elle s'élança dehors. Le petit crachin de tout à l'heure s'était trensformer en de grosse goutte d'eau qui s'écraser sur le sol en formant de grande flaque.
La petite chatonne galopa jusqu'à l'antre des anciens. Une fois dans la grotte, Boule de Sable fit une petite toilette qui la sécha rapidement. Une fois fait, elle s'approcha timidement des anciens et demanda à l'un d'entre eux;

B..Bonjour, je me demander si vous pouver me raIDIOTter une histoire sur le clan du vent. Excusez-moi, je n'est pas pensé à prendre de prois.

L'ancien lui dit que se n'était pas grave et lui demanda de s'installer IDIOTfortablement. Boule de Sable se coucha près de lui et l'écouta, raIDIOTter ses explois. Elle ferma les yeux, l'imaginant, en plus jeune, combattre trois guerriers du clan du sang à lui tout seul.

Un bon moment passa, soudain, quelques petit bruits vint la déranger. Elle ouvrit les yeux, releva la tête et l'apperçut.

Patte d'Ortie la fixer. Boule de Sable hoqueta: c'est en lui qu'elle voit son frère. Elle revit sa démarche gracieuse, son beau sourir. Les larmes lui montèrent au yeux, elles faillir couler mais Petite Prune arriva au bon moment, elle se jetta sur Boule de Sable qui, ravalant ses larmes, se jetta à son tour sur la chatonne Norvégienne. Quand elles se relevèrent, Boule de Sable lui demanda;

Coucou! Ca fait longtempqs qu'on c'est pas vu! Alors toi aussi tu es venu écouter les histoires des anciens?

Justement, un des vieux chats se tourna vers eux est grogna, demandant le silence. La chatte crème se tourna vers son amie et lui sourir.

(pas aussi long que toi lmais je pensse qua ça va suffir :))

[Je te laisse construire ton Rp, je réserve ^^ Et ne t'inquiète pas, c'est mon principal défaut d'écrire des textes trop longs, je perds toujours au moins 1 point en rédaction à cause de ça --' Alors si tu fais plus court, ce n'est pas mauvais, au contraire ^^]

Prune.
Intrigue.
I see you are'nt like yesterday
I see I must guess something today
I see what you are hidding,
I see what you're becomming.

Riant aux éclats et oubliant tous les chats calmes et respectés qui l'entouraient, la petite femelle au pelage crème chahutait avec son amie la plus chère. Leur deux pelage aux tons blonds plus ou moins foncés fusionnaient en une immense boule de poils qui roulait d'un bout à l'autre de la Caverne. Petite Prune et Boule de Sable jubilaient, piaillaient et riaient aux anges.
D'un coup de patte, la nouvelle arrivante avait envoyé rouler au sol sa camarade, avant de se jeter sur elle et de lui mordiller affectueusement l'oreille. Ce jeu enfantin et banal fut pour elles le plus beau qui ai jamais été inventé, et les deux femelles continuèrent à galoper durant quelques instants.

Quelques heures interminables pour Patte d'Ortie, qui observait avec consternation le petit duo. Boule de Sable et Petite Prune... Elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, si on ne prêtait pas attention au regard d'améthyste de sa soeur de portée. Quelle ressemblance dans les gestes, dans le sourire... Deux vraies amies. Deux clones. Bouche bée, il observait la scène sans pour autant entrer dans l'action.

Mais cela, Petite Prune ne l'avait pas remarqué. Oubliant jusqu'à l'existence du petit Norvégien noir, elle beuglait des paroles puériles tout en essayant de sortir de l'emprise de sa voisine de pouponnière. Cette dernière tenait, les deux pattes avant plantées sur l'abdomen de Prune, tout en esquissant un sourire timide.

"C.oucou ! Ça fait longtemps qu'on c'est pas vu! Alors toi
aussi tu es venu écouter les histoires des anciens?"
"Oui, avec mon frère on est tellement heureux d'écouter l'histoire de leur Vie !"

Puis le temps passa, les deux petites finirent pas arrêter la partie. Non pas qu'elle furent fatiguées (elles auraient pu continuer jusqu'au lendemain sans aucune pause), Mais les regards lourds de sens des Anciens commençaient à peser sur leur conscience de chatonnes.
C'est quand l'un des vétérans, dérangé pendant sa toilette, vint à leur rencontre pour grommeler quelques plaintes, qu'elle redescendirent peu à peu sur Terre. Elle avaient tellement chahuté qu'elles avaient oublié qu'elles n'étaient pas dans la pouponnière !

Comprenant son erreur, Petite Prune bégaya quelques excuses confuses; mais elle savait que les réprimandes des Anciens n'étaient rien à côté de ce qu'allait lui faire vivre Patte d'Ortie... Lui qui avait tant insisté sur son comportement ! Lui qui répétait sans cesse qu'il fallait qu'elle grandisse ! Elle s'était emportée, et même si cela n'avait pas de graves conséquences, elle risquait de passer un sale quart d'heure... Mais elle l'avait bien mérité. Après tout, son frère ne souhaitait que son bonheur, tout ce qu'il faisait était bon pour elle. Tout. Du moins, cette pensée restait dans son esprit depuis sa plus tendre enfance.... C'était comme un pacte, un lien qui les rapprochait depuis leur naissance : Ortie le dominant, Prune la soumise. Mais une soumission qui s'approchait de la vénération. Bien sûr, les eux frère et soeur étaient bien trop jeunes pour se rendre compte de cet étrange lien...

Pourtant, le petit chaton ne semblait pas surpris. En se retournant vers li, Petite Prune ne vit même pas un haussement de sourcil sur son visage. Peut-être n'avait-il même pas remarqué que Petite Prune le regardait...
Non. C'était Boule de Sable qu'il fixait. Mais dès qu'elle croisait son regard, il baissait la tête pour contempler ses pattes, dont les griffes étaient ancrées au sol.
Patte d'Ortie n'était pas timide, ce n'était pas son tempérament. Non. Petite Prune le connaissait trop... C'était de la peur qui dévorait son regard.

Intriguée, la chatonne pivota en direction de son amie. Cette dernière évitait carrément le regard du mâle. Elle semblait gênée, et à chaque fois qu'elle tournait la tête en sa direction, une minuscule larme se formait au coin de son oeil.

Que se passait-il entre ces deux-là ? Pourtant, la dernière fois, c'était à peine si ils se haïssaient... Pour mettre fin à la situation gênante, Petite Prune eut l'idée de prendre à part Boule de Sable :

"Je crois qu'il faut qu'on parle... Je peux, Patte d'Ortie ?"

D'un mouvement de queue, le petit mêle fit comprendre qu'elle pouvait le laisser. Sans attendre de réponse, il se retourna alors et partit au fond de la Tanière. Invisible et dans l'ombre, la tête basse, il s'éloigna en quête d'une histoire qui pourrait le faire rêver un peu.

Dès que sa silhouette eut fusionné avec les ombres de la Tanières, Petite Prune se retourna, comme sortie d'un sortilège. Lançant un ragrd intriguée à son amie, elle essaya de la questionner avec calme et douceur, comme elle en avait l'habitude :

"Alors, raconte-moi tout. Je vois bien qu'il se passe quelque chose d'étrange entre mon frère et toi. D'habitude, il ne se comporte pas du tout comme ça, il doit avoir une bonne raison !"

Confuse et gênée, Boule de Sable étouffa un hoquet nerveux. Pour la rassurer, la femelle au regard clair posa sa patte avant sur son épaule :

"Allez, tu me connais, tu peux tout me dire... Je n'aime pas vous voir comme ça. On dirait que tout va bien, mais moi je sens qu'il y a un problème."

¤Ortie¤

Cette femelle... Ce regard qu'elle lui avait lancé... Elle ne voulait pas lui, il l'avait remarqué. Une personne de son Clan ne voulait donc pas de lui... Comment pouvait-il gagner la confiance du Vent ainsi ? Comment pourrait-il les protéger ? Il n'y avait plus qu'une solution : respecter son choix, et la laisser vivre sa Vie. Laisser Prune avec aussi. Ne pas lui briser sa Vie... C'était peut-être aussi ça, être un guerrier. Faire confiance !

(Vraiment désoler pour le retard :/ )

"Je crois qu'il faut qu'on parle... Je peux, Patte d'Ortie ?"

Celui-ci fit un mouvement de queue, signe qu'elle avait son autorisation. Pourquoi Petite Prune demander toujours le droit à son frère? Respecte-t-elle toujours se droit?
La jeune chatte Norvégienne l'invita à la suivre. De quoi veut-elle lui parlait? Boule de Sable redouter le pire. Quand elle furent seul à seul, Petite Prune l'interrogea;

"Alors, raconte-moi tout. Je vois bien qu'il se passe quelque chose d'étrange entre mon frère et toi. D'habitude, il ne se comporte pas du tout comme ça, il doit avoir une bonne raison !"

Ce que Boule de Sable redouta le plus arriva, cette question, pourquoi voulait-elle savoir? C'est déjà tellement dur à le porter, pourquoi le rac,onter?
Géner par la question, la chatte crème se dendina d'une patte sur l'autre. Comment faire? Deux lunes passer dans le clan du vent, sa seul amie reste Petite Prune, mais elle n'est pas juste sa compagne de jeu, c'est aussi sa meilleure amie! Saurait-elle la comprendre?
Quand celle-ci possa une patte sur son épaule, Boule de Sable étouffa à hoquet nerveux.

"Allez, tu me connais, tu peux tout me dire... Je n'aime pas vous voir comme ça. On dirait que tout va bien, mais moi je sens qu'il y a un problème."

Mm...Est-elle si nul que sa pour cacher des choses? En tout cas, elle l'es pour la confiance. Boule de Sable savait qu'elle pouvait comter sur Petite Prune, qu'elle l'aiderait peu être à surmonter sa tristesse. Mais alors qu'est ce qui l'empêche de tout lui dire? La douleur peut être, ou la peu qu'elle se moque d'elle? Elle ne savait pas. Pour l'instant, la seul phrase qui sorta de sa bouche fut un gros mensonge.

b]Ho rien, je t'assure, c'est juste que je trouve ton frère un peu bizard, la façon dont il t'a griffer la dernière fois, je n'aurais jamais fait ça à mon...[/b]

Vieux blanc, Boule de Sable avait fait une gaffe. Priant pour que son amie n'est rien entendu, elle baissa la tête et regarda ses pattes.

Prune.
Douleur.
Un mot peut en cacher un autre....

Ambiance tendue. Sous le toit du Gîte des Anciens, c'était comme si tout s'était effacé pour la chatonne au pelage crème. Les vétérans qui beuglent pour demander à boire, les autres chatons qui jouent et piaillent devant l'entrée, les bruits de mastications incessantes... Plus rien n'existait. Pas même son frère, à quelques queues de renard de là, qui s'était éloigné à la recherche de quelqu'un à aider.
Il y avait juste deux femelles aux pelages presque similaires, l'un plus clair que l'autre, qui se lançaient des regards profonds et empreints d'émotion. Hésitation, nostalgie, incompréhension, impatience... Tout y passer ,tout pouvait s'y lire. Le silence qui régnait entre les deux femelles donnait l'impression qu'elles étaient figées... Ou qu'elle parlaient par télépathie.

Puis soudain, comme un orage qui vient briser la douceur de la pluie, une parole. Voix blanche, douce, tremblante.

"Ho rien, je t'assure, c'est juste que je trouve ton frère un peu bizarre, la façon dont il t'a griffé la dernière fois, je n'aurais jamais fait ça à mon..."

Et le Silence qui retombe. Mais cette fois, pas pour longtemps. Alors comme ça, Boule de Sable essayait de lui cacher quelque chose depuis le début ? Pour la griffure, il était vrai que Patte d'Ortie était étrange parfois, même pratiquement imprévisible. Mais c'était son frère, et elle pouvait comprendre et le pardonner. Boule de Sable, elle, n'avait toujours pas compris son geste, mais pouvait-on lui en vouloir ? Le charbonneux était un personnage tellement ambigu... C'était plutôt la fin de la phrase qui avait surpris Petite Prune. La phrase dont elle ne connaitrait sans doute jamais la fin. Peu à peu, une minuscule flaque d'eau s'était formée sur le sol, devant la femelle au poil couleur de sable. Mais rien qu'en voyant sa t^te baissée qui n'arrivait à regarder autre chose que les larmes qui coulaient sur ses pattes, Petite Prune savait qu'elle allait entrer dans un sujet délicat... Elle se rapprocha un peu plus de Boule de Sable, posa sa patte avant sur son dos vouté, avant de lui lapper doucement l'oreille en guise de réconfort :

"Alors comme ça, tu avais..."

"Arrêtez, arrêtez de pleurer... Vous ne méritez pas de pleurer comme ça. Allez, je veux vous entendre rire. C'est un ordre."

Une meilleure sensation réchauffa la petite. Patte d'Ortie les avait rejoins sans qu'elle s'en aperçoive et lécher maladroitement son visage tremper. Malgré la chaleur qu'il lui procurer, Boule de Sable frissonna, elle n'osait pas croiser le regard du Norvégien. Puis sa voix rauque retendit dans le silence qui s'était installé;

"Arrêtez, arrêtez de pleurer... Vous ne méritez pas de pleurer comme ça. Allez, je veux vous entendre rire. C'est un ordre."

Quoi? Elle ne méritez pas de pleurer? Comment il pouvait le savoir! Elle mérité de mourir! Pourquoi il a fallut qu'ils ailles jouer près du précipice? Pourquoi avait-il voulut la sauver?
*Je ne dois pas craquer* * Calme toi* *Tu ne dois pas craquer* Boule de Sable se répéter ces phrases dans sa tête, jusqu'au moment ou elle ne put se retenir plus longtemps. Son cri de détresse résonna dans toute la grotte, elle se ficher pas mal des anciens qui grogner. Elle voulait le rejoindre, elle voulais voir son frère. Qu'il sois à ses coter et pas loin d'elle, au dessus des nuages.

C'est ma faute!!! C'est a cause de moi qu'il ne verra jamais les vrai couleurs de la vie! Le bonheur! Mais où est-il passé?

Les larmes coulaient de plus belle. Boule de Sable galopa jusqu'à la sortie de la grotte. Levant les yeux au ciel, elle murmura quelques mots. Ses pattes tremblèrent, puis elle s'écroula. Elle répéta tout ba, pour elle même, les mots qu'elle avait transmit à son frère. Pardonne -moi, je n'aurais pas du, maintenant tu es parti, et j'ignore avec quels cieux tu grandis.

(vraiment désoler du retard, en plus c'est très court et nul mais je vien de reprendre le rp après plusieurs jours de repos totale dont c'est pas trop :s )

Locked.

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