A meeting as the other one [pv praline]

A meeting as the other one

Le soleil se couchait derrière l'horizon, laissant place à un croissant de lune blanchâtre. La clairière se vida peu à peu. Tout le monde dormait. Se retournant toute les deux secondes sur sa couche de mousse, Pluie de Météorite en dédia qu'il ne pourrait fermée l'oeil de la nuit. Il sortit alors doucement de la tanière des guerriers, en prêtant garde à ne marcher sur aucune queue ou patte. Il se retrouva au centre du camp qui était désert, aucun signe de vie. Il sortit du camp pour se diriger vers la rive.

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Tout était calme, la nature, les rongeurs, l'eau. Le silence régnait dans cette partie de la forêt, comme si tout c'était tut pour écouter quelque chose, peut-être le bruit de ses pas ? Il ne savait pas. Le guerrier marcha lentement le long de la berge, en pensant à sa famille perdue, ses tout premiers amis, mais aussi à ces anciennes terres. Et oui, Pluie de Météorite avait assisté au départ de leur Clan bien aimé et participé au voyage.

-Maudits bipèdes !

Il s'aperçut qu'il avait prononcé cette phrase à voix haute. Mais qu'importe, il était seul. Mais pas si seul qu'il ne le pensait car il fit encore quelques pas pour se retourner. Les quelques feuilles du buisson qu'il fixait s'écartèrent pour laisser place à une belle chatte qu'il connaissait à l'odeur mais dans la nuit pas à la vue.

Le ciel était couvert, mais la lune était pourtant bien voyante. Sans doute très lumineuse cette nuit là. Une guerrière rousse était allongée sur sa litière. Elle pensait. Elle songeait à l'ancien temps, aux anciennes terres, à son ancienne famille, à ses lunes en tant que guerrière. Ce n'était pas la seule, peut-être était-ce la nuit des songes ? Pluie de Météorite aussi était tourmenté, car au milieu de la nuit, il se leva prendre l'air.

Le temps était passé vite, car la lune était déjà basse dans le ciel. Pourtant, la femelle rousse ne se rappelait pas avoir dormit... Elle serait sans doute fatigué au matin. Mais de toutes façons, elle n'était pas capable de dormir cette nuit. Elle était également à l'extérieur, et elle vit son camarade de tanière se faufiler entre deux buissons. Pourquoi ne pas le suivre ? Et puis, cela faisait si longtemps qu'elle ne lui avait pas adressé la parole. Pourtant, c'était un gentil guerrier.

Sa poursuite l'emmena à la Rive. Un bel endroit la nuit. L'eau reflettait les quelques étoiles qui arrivaient à percer à travers les nuages. En été, cela devait être un très beau paysage. Mais personne encore n'avait connu d'été sur les nouvelles terres. Ce serait une belle surprise pour les félins du Clan. Le guerrier était assit au bord de l'eau. Tout était calme, presque silencieux.

-Maudits Bipèdes ! lança-t-il.
-Je ne te le fais pas dire... lui répondit-elle, émergeant d'un arbuste.

Elle s'assit à ses côtés. Alors lui aussi était nostalgique du bon vieux temps. Lui aussi avait pensé à la belle époque toute la nuit. C'était étrange, tout de même, cette coïncidence. Peut-être que cette nuit, le Clan des Etoiles voulaient que les vieux guerriers se rappellent. Peut-être avait-il peur qu'ils oublient. Et c'était bien vrai. Petit à petit, chacun faisait sa nouvelle vie au camp, et petit à petit, les anciens souvenirs s'effaçaient.

-C'est beau ici. Mais ça ne sera jamais aussi beau que le ruisseau derrière ces grandes montagnes. Mon fils est resté là bas. Je pense à lui chaque jour. Peut-être que si je n'avais pas été chef, il ne serait pas parti. J'ai démissionné en pensant à lui.

C'était bon de se confier à quelqu'un de confiance. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas parlé au guerrier, pourtant elle avait l'impression qu'il avait toujours été un bon ami à son écoute. Même si ils ne s'étaient jamais vraiment côtoyés, il avaient grandit ensemble, et, à l'observation, ils se connaissaient tous les deux aussi bien.

Pluie de Météorite soupira, il penssa à leur camps d'aujourd'huit entouré de ces rochers lisses, puis à celui d'autre fois, où les fortifications de ronces et d'épines pouvaient ralentir ou repousser n'importe quel ennemis.
Alors qu'ils avait fait tout son possible pour oublier "l'accident" arriver à leur camps, meur ancienne forêt hanter son esprit. Il soupira de nouveau et répondit à la guerrière;

Je crois que c'est elle qui me manque le plus, ce lac est bien mais il n'a quelque chose que notre ancienne terres avait. Moi aussi j'y est laisser des êtres chères. Il s'arrêta un instant, comme si les mots ne voulaient sortir de sa bouches. Après une grande inspiration, il reprit;
Mes parents, mon frère et ma soeur. Je sais qu'ils sont vivants. Je ne sais pas si tu te rapelle mais à peine naît, il m'ont déposer dans le clan du tonnerre, ils ont du faire pareille pour les autre avec un autre clan.

Sont regard se perdit loin dans la montagne, essayant de se rapeller ses seuls souvenir de ses parents...

Pas de réponses avant le 24 Mars-> poubelle.

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