Sujet: Une fugue, une...Peur ? (LIBRE) Mar 23 Fév - 12:36
Vers la réalité
(Patte crystaline)
Cela ne faisait que quelques minutes, environ une demi-heure, que je venais de quitter le camp sans permission. Je suis encore un chaton, alors normalement je n'ai pas le droit. Eh bien peu m'importait, je n'en pouvais plus d'attendre ! Le Grand Monde, ou l'extérieur, est bien plus passionnant lorsque l'on y va par une désobéissance ! Cet expression de petit chaton pas sage qui m'anime en est la première cause. Je veux découvrir ce monde sous toutes ces coutures seul, et par une escapade ! C'est bien plus amusant lorsque l'on sait que l'on a enfrein les règles. Peut être les autres chatons ne réagiraient pas du tout comme moi. Ca m'est égal. Au moins, j'aurais une raison d'être différent. Un petit rire m'échappa. J'allais découvrir bien des choses aujourd'hui !
Pour commencer, je m'arrêtais au milieu d'un bosquet. De grands connifères y règnait en maîtres tandis que de maigres épineux s'aglutinaient à leur pied, et des lierres morts par le froid constant s'agrippaient en vain à leur écorce fendue. Les différentes senteurs de cet endroit se mêlaient à ceux des rares proies qui cherchaient des mets à déguster, malgré la famine constante; et tout ceci accompagné des bruissements éparpillés provoqués par leurs petits mouvements. C'était si agréable...Je leva ma fine tête vers les cieux. Ils étaient entièrement blancs, peut être parcourus de faibles nuances argentées. J'ai remarqué que lorsque le ciel est occupé de cette couleur étrange, il annonçait la neige. Tant mieux, je n'aimais pas trop le soleil, même s'il nous réchauffait, terminait les saisons froides, et commençait les chaudes. La poudreuse, en revanche, était constamment glacée, et j'avouerais qu'elle gelait mes coussinets. Mais ce n'était pas tout : elle provoquait aussi ce que l'on appellait couramment la famine.
Je trottina un cour instant vers un grand sapin sur lequel trônait en divers endroits une légère couche de neige, faisant plier ses branches sous leur poids. Je trouvais ça joli. Pendant un moment, j'eu envie de l'escalader, mais en voyant l'écorce félée, gelée et dérapante, je changea vite d'avis. Et si...J'atrappais une petite proie ? En la ramenant au camp, cela pardonnerais peut être, ne serait-ce qu'un peu, ma désobéissance..? Avec cette idée en tête, je me mis en quête d'un petit gibier. J'arrêta vite, avec agacement. Je n'eus rien trouvé, même après avoir cherché derrière chaque buisson, chaque tronc. Mes oreilles s'abaissèrent. C'est vrai, je n'avais aucun entrainement, après tout. Si jamais j'aurais réussi à capturer quelque chose, ça aurait été un miracle ! En plus, la chasse n'était pas vraiment mon activité préférée...Plus tard, je voudrais être le meilleur guérisseur de tous les temps ! Et je soignerais autant de chats que possible, oui, c'était ça, mon rêve principal ! Un grand bruissement dans les buissons d'à côté me tira de ma rêverie.
Avec précaution, je m'approcha de l'endroit. Mon sang ne fit qu'un tour, et j'eus tellement peur que j'exerça un grand bond en arrière. Une immense bête, encore plus grande que moi, avait surgit des épineux. Elle était noire et blanche, et possédait une queue plutôt touffue. Il grognait un peu, apparemment il devait être en colère que je l'aie dérangé...Sans m'en rendre compte, je commença à trembler, et ma petite toison s'ébourriffait de plus belle. Cette grosse bête là...Maman m'en avait déjà parlée...Comment ça s'appellait ? Je ne m'en rappelle plus. C'est un mot qui ressemble à Bareau...Je crois. Je reculais, mais il s'approchait. Il y avait dans ses yeux une expression féroce. Je m'apprettais à m'enfuir, mais il fut plus rapide que moi et se plaça droit sur ma route, laissant entrevoir ses crocs de bonne taille. L'animal avait l'air bien décidé à m'exterminer, ayant forcément pris peur que je ne le fasse avant. Je crois que c'était la première fois qu'un affollement si grand me prenait. Il allait peu être me tuer ? Et si personne ne passait par là pour m'aider ? Non !!! Je voudrais tellement être au camp, contre le doux pelage rassurant de Coeur d'Encre ! *Aidez-moi !!!* Ce fut ma dernière pensée avant que la grosse bête saute sur mon petit corps tremblant.
Stigma Félin Légendaire
Perso 1 : Etoile d'Encre / Ombre ~ morte Perso 2 : Nuage Pourpre / Ombre ( Mélodie des Brumes ) Perso 3 : Boule d'Aubépine > Nuage d'Aubépine / Ombre ( Ectoplasme du Démon ) Nombre de messages : 2084 Age : 27 Puf :
E N C R E
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Sujet: Re: Une fugue, une...Peur ? (LIBRE) Lun 15 Mar - 19:00
La peur de Perdre: Coeur d'Encre
Coeur d'Encre revenait de la chasse. Son apprentie était déjà rentrée. Elle déposa ses prises sur le tas de gibier et choisis un lapin qu'elle traina jusqu'à la tannière de Lumière Opaline et Vif Or. Après avoir reçue les remerciments des guerrisseurs, la femelle choisis un mulot dodu et l'amena dans la pouponnière pour manger en compagnie de son fils, patte Crystaline. Elle retra dans le massif de ronces et ne trouva pas son fils. Elle s'assit et fit sa toilette. Elle offrit le rongeur aux autres reines et harpenta le camps pour le retrouver. Elle finie par trouver sa piste à la lisière du bois. Celle -ci était fraiche. Le chenapant devait etre passer depuis environ une demi-heure. Elle commençait à s'inquiété de plus en plus. Elle contourna la cascade et verifia si le petit n'y était pas. Elle galopa en direction Un grand bruissement dans la clairière à coté attira son attention.
Elle s'élança comme une folle vers le bruit et ne pus réprimer un cri quand elle vit son fils confronter à un blaireau. Le petit commença à trembler, et sa petite toison s'ébourriffait de plus belle. Je ne pouvais rien faire. Les ronces m'empechèrent d'avancer. Elle n'avait jamais été plus anxieuse. La vie de son fils ainé dépandait plus que d'elle. La grosse bête saute sur son petit corps tremblant. Elle le griffa tellement fort que le sang gicla. La jeune mère hurla et déchira les ronces d'un coup de rein sur puissant. Elle se jetta sur le dos du blaireau comme une furie. La bete partie ne couina, le dos lacéré et l'oreille en lambeaux. La guerrière se rua sur son fils et le couvrit de coup de langue plein de douceur. La guerrière transporta avec délicatesse et attention, le chaton gris sur son dos. Elle s'éfforça de resté au pas car son instinct de mère lui hurlait de courir mais elle tint bon. Au bout de quelques metres, elle déposa la boule de fourrure grise sur un carré de mousse et le vit ouvrir un oeil. Le chaton renifla et se mit tant bien que mal sur ses petites pattes. Ils marchèrent jusque aux camp où la mère déposa son fils chez la guerrisseuse tandis qu'elle tantait de prévenir le chef.
Sujet: Re: Une fugue, une...Peur ? (LIBRE) Jeu 18 Mar - 20:24
Si pas de réponses avant le 25 mars, je ferme (:
Invité Invité
Sujet: Re: Une fugue, une...Peur ? (LIBRE) Ven 19 Mar - 18:35
[désolée du grand retard, vraiment..!]
Je n'en avais aucune idée !
La dernière chose que je vis fut une grande masse furtive et obscure surgir. "Maman..?" Exact. Qui d'autre aurait pu me sauver, à part ma mère attentive et rassurante ? Un geste maternel et protecteur, c'était certainement ce qui m'avait sauvé. Mes paupières se fermèrent en un petit couinement impuissant. C'était trop. J'étais bien trop épuisé pour réagir. Je m'étais évanouit, et mon corps frêle s'affaissa sur le sol moelleux et humide de la forêt.
De petites étoiles lumineuses, comètes agiles, dansaient dans mes prunelles ternes sous mes paupières closes. Je n'avais absolument aucune idée de ce que c'était. Peut être de petits êtres joyeux, s'amusant à me narguer de leur bonne santé. Et pourtant, leurs paillettes vermeilles ondulantes me rassurèrent. Surement à cause de la douce chaleur qui s'en émanait, et qui venait m'envelopper tendrement. Comme maman. Un sentiment d'apaisement m'envahit, pas totalement, mais assez pour me plaire. Le contact d'une paillasse moelleuse m'atteint.
Mon oeil droit s'ouvrit lentement, laissant filtrer la pale lueur du soleil. Je clignai un peu des yeux, hébété, et j'apperçus Coeur d'Encre, le regard posé sur ma frimousse tremblante, animée d'appréhension. C'était fâcheux. Mes petites pattes grises terne remuèrent un instant, puis réussirent à me mettre en équilibre. Je n'osai pas regarder ma mère en face. J'avais bien trop honte. J'aurais pu perdre la vie, aujourd'hui. J'aurais voulu me repentir, mais les mots restaient enfermés dans ma fine tête, refusant d'obéir. Ma petite mâchoire s'ouvrit en un sentiment d'impuissance. Je me ravisai.
Le chemin jusqu'au camp sembla durer une éternité, le silence régnant en maître. Coeur d'Encre me déposa dans la tanière accueillante du guérisseur, et ses prunelles habitaient toujours un sentiment d'afolement. Moins pronocé, certes, mais toujours présent. Elle s'éloigna, avec le but précis de trouver le chef. Je craquai.
- M..maman !!
De petites larmes désolées roulèrent sur mon museau, et vinrent s'écraser sur mes moustaches. Je n'irais plus jamais seul dans le Grand Monde.
- Je suis désolé...
(Désolée, RP plutôt court, mais je n'ai pas assez de temps, ni trop d'inspi..)