Sujet: « Comme un souffle » [Souffle de Peur] Lun 15 Fév - 16:42
« - Comme un souffle dans mon dos. Un souffle, de peur. »
Ma vie se résume au train-train quotidien dans la vie d’un chat de clan. On se lève, on patrouille, on chasse, on mange, on parle et puis on va se rendormir. Je me mettais à douter, je commençais à me demander si cette voie, était réellement la mienne. Si je ne ferais pas mieux de retourner en arrière, de reculer et faire demi-tour. Si je ne devais pas être moi, au lieu de montrer cette image de chatte de clan. Je ne suis pas trouillarde, j’aime la liberté. Je suis fière. Gourmande, un peu trop même. Je suis un peu claustrophobe, je n’aime pas la tanière, mais encore ça, ça va. Je n’ai pas peur du froid, ni de la chaleur. J’aime l’eau, même si je risquerais de me noyer si je m’y aventurais. Je serais surement une parfaite solitaire. Peut-être est-il temps ?
Ce matin, en sortant de la tanière – trop étroite à mon gout mais bon -, j’ai eu la bonne surprise qu’un flocon de neige, parfait, me tombe sur le museau, me faisant loucher légèrement. Levant le museau vers le ciel gris, je pus voir des dizaines de milliers de flocons, identiques à celui se trouvant sur mon museau, valsaient entre les nuages et la terre. Mon regard émerveillé suivait quelque un de ces cristaux. Puis enfin, un bruit me sortit de mes pensés. Mes pupilles se tournèrent vers le dérangeur. Un chaton surexcité jouait dans la nappe blanche qui recouvrait le paysage. J’étais pareil à son âge. Je m’ébrouai vite fait, puis décidai de partir vers des terres un peu moins, comme dire, bruyantes.
Si je n’en avais jamais vu, j’aurais pus restée clouée devant ce panorama digne de conte de fée. C’était comment dire, transportant. Vers un autre univers, bien sur. De ma démarche gracieuse et merveilleuse, il ne restait plus rien à ce moment. Je gambadais comme une petite folle. Je faisais des sauts de mouton, comme une véritable gamine. Je me sentais joyeuse. C’était tellement rare, surtout avec mes sautes d’humeur répétitives. Chacun de mes mouvements étaient prédis. Je me roulais, je sautais, je riais. Qui aurait put croire qu’une guerrière comme moi soit aussi immature. Ma promenade se stoppa d’un coup. Mon autre moi revenait. Me faisait changer d’un coup. Je secouais mon pelage duveté. Chassant la neige, qui arrivait devant moi, à grand coup de pattes.
J’ai traversé plusieurs terrains, je ne sais combien. Je regardais mon monde gris. Pour la première fois depuis longtemps, je me rendais compte que mon monde à moi, il était gris. Des fois, il y avait des semblants de rouge, comme on disait, mais je n’y croyais pas trop. Je suis assez triste, en me disant que jamais je ne pourrais voir la couleur des membres de mon clan, je ne faisais que la deviner. On m’avait dit à la naissance que j’étais crème, légèrement blanche ou brulée, selon les endroits. Je les ais crus, je ne saurais probablement jamais la vérité. J’ai pris mon inspiration, et j’ai rejeté l’air qui venait d’entrer dans mes poumons.
Je venais de m’asseoir, mes yeux se posèrent sur le lac. Gelé. Bien sur. Recouvert d’une petite couche de neige. Mon autre moi avait pris le contrôle. La petite âme au fond de moi voulait sourire. Effectivement, un sourire est sortit, mais pas celui que je voulais. Un froid, sans sentiment. Je ne m’aimais réellement pas. Je la sentais prendre petit à petit possession de moi. C’était comme un cauchemar. Son esprit m’étouffait, un jour il me tuerait. J’en suis persuadée.
Ah, enfin libérée ! Cette petite sotte Lumière, me pourrissait, elle se défend plutôt pas mal. Maintenant. Si je savais d’où elle venait, je la tuerais illico. Mais finalement, nous nous assemblons assez bien. Elle, elle chasse et se fait des ‘’amis’’, et moi je me bas. C’est tellement simple. Pendant les combats, si je n’étais pas la. Ah ah ! Je n’ose même pas imaginer. Ah j’en ris d’avance ! Elle serait morte. Je me sentais vraiment bien la. Je contemplais le paysage grisâtre. Le lac. Cet endroit moche, et affreux. Je déteste tout les endroits. Ainsi que je déteste la neige qui tombe. En faite, tout ce que Lumière déteste, moi, Ombre, je l’aime. Et ce qu’elle aime, je le déteste. C’est quelque chose de direct.
Un souffle, un bruit. Je n’ai pas peur. Pourtant Lumière, produit ce souffle de peur. Je me retourne.
Ombre Lumineuse Ange des Chats
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Sujet: Re: « Comme un souffle » [Souffle de Peur] Dim 7 Mar - 15:25
Souffle dePeur
Une ombre parcourue la forêt. Tel un Souffle, elle meure aussitôt qu'elle ne née. Tel une Pensée, mieux vaut ne pas s'y attarder. De Peur d'y trouver la Haine et le Désespoir briller.
Je bondit. De ce saut magistral, le faucon ne put y rechaper. Néanmoins il donna corps et âme à se débattre vainement des griffes puissantes qui le serraient. Nous roulâmes sur le sable doux. Je ne voulut pas en finir aussi vite. Ainsi je plantait mes griffes au plus profond de sa chair, endroit d'ou découlait déjà un flot de sang. Lâchant soudainement la proie, je la fixa durant plusieurs minutes. A l'agonie. La malheureuse bête frappait sur le sol de ses ailes trop brisées pour voler, perdant ses belles plumes. Il rampait presque. Tentait de fuir. Luttant contre la mort qui le prenait à chaque seconde. A chaque souffle. Enfin il abandonna toute résistance, et se laissa croitre. Il poussa un dernier cri. Perdit une dernière plumes. Rendit un dernier souffle. Cela en fut finit. A quelques pas de là, j'attendais. Savourant ma victoire. Quelque part en moi, je regrettais d'avoir tué ce faucon. Pour la belle et simple raison que ce genre d'oiseau étaient capable de tuer des chatons de clans, même des apprentis. Parce que leur esprit vils et cruels se semblaient identiques au mien. Parce qu'il étaient beau, mais mauvais. Comme moi. Perdus dans mes pensées, je ramassais promptement une plume noire au sol, et grimpant à nouveau vers le rocher ou j'avais été installé avant mon attaque, je la lançais dans le vent, la regardant virevolter, piquer, tourner sous le joug des courants aériens. Et ceci jusqu'à qu'elle finissent pas s'envoler loin, et tomber dans la dense forêt, là ou je ne la voyait plus. Sautant de mon promontoire, j'atterris juste devant le faucon. N'ayant ni faim ni envie de le laisser là, je le prit dans la mâchoire, et me dirigeait rapidement vers la rivière la plus proche,dans laquelle je le déposais, afin que son sang arrête de couler, se glace, et que la bête ai une fin de vie plus glorieuse qu'entre mes dents aiguisées. Je ne savais pourquoi je faisait cela.Tout ces espèces de rituels. C'était inutile. De plus je ne voyait pas pourquoi je lui donner une fin joyeuse. Il ne la méritait pas. Il ne méritait pas d'obtenir le bonheur, et la paix.Pas plus que moi. Pourtant je souffrais depuis des lunes et des lunes entières, et pas l'ombre d'une l'étincelle de joie dans mes pupilles. Rien que la haine insaisissable. La cruauté profonde pour ce monde qu'était le mien. Il était vide. Inutile. Remplis de crétins. De gentils. D'heureux. Rien ne m'attirait. Pas même le couché de soleil le soir, ou l'arc en ciel après la pluie. Ceux-ci jadis m'émouvaient toujours.ils suffisaient à m'apporter ma bonne humeur quotidienne, qui m'avait déjà quitté depuis bien longtemps. Plus maintenant. Je ne ressentait plus rien. Ni la peine. Ni la tristesse. Ni la douleur. Ni le bonheur. Rien que le dégout amer pour cette vie ingrate, et l'envie irascible de tuer. Je m'ennuyais. Je ne savait que faire pour luter contre cet lassitude. Une fois encore je prit le chemin de la forêt, réconfortante par ces moments indescriptibles. Inconsciemment je me dirigeai vers le lac. J'aimais presque cet endroit. Froid, dans les deux sens du termes. Mystérieux par cette brume éternelle. Attirant par la sensation de vide qui s'y ressentait. Là bas, la vie semblait comme arrêtée. Stoppé dans une élan incontrôlable. Il y faisait toujours bon vivre. Ho. Que dis-je. Pardonnez moi j'oubliais.
> Sauf les jour ou ces stupides chat viennent pour se "parler"!
Je criait presque de rage, en frappant violemment dans un chêne voisin. Ricanant amèrement, je récupérais ma patte et la plantait dans la terre humide qui constituait le sol, afin qu'elle ne recommence pas. Je serrais les dents. Immobile comme une statue, je soufflais. Et une fois de plus de regrettais cet respiration, qui constituait mon nom, et qui me privait de la mort, et de la paix définitive. Je décidais de ralentir mon poux, comme j'en était capable, ce qui semblait extraordinaire pour quiconque mais qui pour moi ne rimais à rien. Comme ma vie.
Reprenant route, j'arrivais en lisière de forêt. Bientôt je vit le lac, en surplomb des herbes hautes que je dépassais par ma très grande taille.Trottinant tranquillement, mes pattes finirent pas toucher le sol gelé de la glace.Aucune sensation. Pas même celle de la gelure sous mes coussinets. Tant mieux, après tout.Ceux-ci finirent pas saigner légèrement. Il ne me manquait plus que ca. N'importe quel chat de clan aurait accouru chez satanée guérisseuse. Or puisque je n'e était pas un, je fi tà ma manière. Trouvant un trou d'eau, je plongeais avidement mes pattes dans l'eau.Toujours rien. Pas de soulagement. Peut importe.Longeant le lac, je courait doucement, pas pressé de repartir. Soudain, je me stoppait. Instinctivement, mes oreilles se couchèrent, mes griffes sortirent, et je bandait mes puissants muscles. Guettant autour de moi, un frisson très fort vint parcourir mon dos, faisant s'hérisser mon échine, et de même pour mes poils. Ne craignez rien. Ce n'était pas de la peur. Juste le sentiment qui me poussait à tuer.Oui. Rien que cela. Il réapparaissait toujours lorsque je croisait un chat autre qu'un sanguinaire. Ceux-ci étaient en passant mes anciens congénères, si cela peut vous donner une idée. Je n'aurais pas dut les quitter. Bon Bref. Cela était égal.Un sourire mauvais se dessina sur mes lèvres. Humant l'air, je me dirigeais vers la source de mon comportement.Celle-ci était maintenant à quelques pas de moi. De dos bien sûr. Un chat. Pardon: une chatte crème assise au bord de l'eau gelée, fixant éperdument devant elle.Relâchant ma respiration faible depuis maintenant relativement longtemps, je montrai que j'était là.Ma simple présence suffisait toujours à provoquer un frisson de peur chez les chats. Du moins les plus lâches. C'est à dire tout ceux qui provienne d'un clan, qui admire des chats morts dans le ciel. C'est fou, je sais me direz vous. Et cela depuis des lustres. Bref. J'aimais cette "faculté" que j'avait de faire peur, de faire imaginer le pire, de faire penser à la mort.... Cela me plaisait beaucoup. Enfin quelque chose de positif! Réprimant un ricanement, je sortait de mon taillis, et jeta vivement:
> On contemple le paysage? Pas si mal, en effet.
Mon ton sarcastique était empreins d'une méfiance invisible. Mes yeux rouges la fixait, curieux. Bien que leur couleur est singulière, il n'en sont pas moins magnifiques, et profonds. Oui: Rouge. Comme la sang, comme l'enfer, comme la haine. J'aime mes yeux.
A mon tour, je fixait l'horizon. Le Lac s'étendait au loin, invisible à cause de l'épaisse brume. Le ciel était bleu plus l'on s'éloignait du soleil levant. Autour de celui-ci, une couche de rose vif contrastait avec l'azur de l'ouest.Quelques nuages flottait au vent, tel des bateaux. L'atmosphère était légère, fraiche. Sur les feuilles perlaient la rosée. Celle-ci était semblable à du cristal, et scintillait sous la douce lumière du soleil qu'elle reflétaient. Bientôt les bourgeons irons s'ouvrir, donnant milles couleurs à la nature, comme des tâches de peinture. L'hiver prendrais bientôt fin, laissant place au Printemps. Saison du renouveau. Saison de l'amour. Je déteste le Printemps. Les oiseaux piallaient joyeusement dans le loitain.L'atmosphère était magique, ensorcelante. Mais je m'en fichait. Cela ne signifiait plus rien pour moi de bon. Jute que cette fin ne prendrais jamais fin, qu'elle n'était qu'un perpétuel recommencement.
(désolé pour le retard démentiel! En plus c'est pas génial --' Bon j'espère que ça ira quand même la Vielle! ^^ )
Ombre Lumineuse Ange des Chats
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Sujet: Re: « Comme un souffle » [Souffle de Peur] Sam 13 Mar - 14:18
« - Le combat mène à la méchanceté La méchanceté mène au combat. Alors pourquoi éviter les deux ? Fonçons ! »
Un souffle, un bruit. Je n'ai pas peur. Pourtant, Lumière produit ce souffle de peur, me retourne. Il n'y avait rien, enfin pas pour l'instant. J'ai crus en tout cas. Je me suis retournée, une fois de plus, pour me positionner dans mon ancienne position. Pourtant je le sens, quelqu'un est la. Cette fois ci, je ne me retournerais pas. Non je n'ai pas peur. Je n'ai jamais eu peur. Ce souffle que je ressentais, je ne voulais pas lui donner un visage. Je suis comme ça, je hais les autres chats. Pourtant, cette fois ci, je ne sais pas pourquoi j'ai frissonné, surtout l'idiote qui me sert de double. Je la hais ! Elle va faire passer pour des trouillardes ! Mais qu'elle nulle ! Je ne souhaitais pas qu'on dise que j'étais une peureuse. Je suis pourtant restée, concentrée, debout, de dos face à se chat inconnu. Je n'ai rien fait pour qu'il devienne une forme, j'ai continué à regarder le paysage face à moi.
Mes prunelles visait sans arrêt le lac. Le lac. Les vagues de brumes grises qui hantaient la surface lisse me donnaient envie de sourire, c'était un paysage lugubre. Comme je les aime. En levant le regard, on pouvait voir les nuages, gris toujours, recouvrant mon soleil blanc, aucun frisson ne vint parcourir mon long pelage. Je vois toujours les flocons danser entre terre et ciel. Cette fois ci, le frisson qui se cachait tout au fond de moi sortit. La neige ? Je n'aimais pas ça, mais sa froideur, me donnait quelques petites secousses. P*****, ce paysage était vraiment atroce. Mais pourtant ... Pourquoi cet endroit me disait tellement quelque chose ? Des souvenirs enfouis peut-être ? Je ne sais pas, je n'arrivais pas à comprendre. Des flashs occupaient mes yeux, je voyais le lac, mais au printemps. Pourquoi ? Toutes les secondes la saison changeait. Il c'était surement passé quelque chose ici. Mais quoi ? Pourquoi ? Était-ce relié à mon passé ? Lumière et moi avions décidé de tout oublier, de fermer notre esprit. On ne se rappelait que de lui. Notre Enfer. Personne ne peut imaginer comment nous le haïssons. C'est la seule chose en commun que nous avons. La seule.
« - On contemple le paysage ? Pas si mal, en effet. »
Une voix. Un ton sarcastique, froid. Désagréable ! Qui était-il pour me parler comme ça ! Honte sur lui ! Il m'avait mal parlé, on ne me parle pas mal ! Moi Ombre Lumineuse ! Il va voir comment je vais lui répondre à cet espèce de mal poli ! D'un geste vif, souple, ample, malgré moi épaisseur, je me suis retournée vers lui. Ses yeux, soit disant rouge, me fixait. Je ne voyais pas leur couleur, seulement quelques taches à moitié roses décolorées. On pourrait dire qu'il avait de la m**de roses dans les pupilles. C'était drôle à voir. Je ne me suis pas mise à rire pour autant. Je l'ai regardé comme un chien, pris de haut. C'était donc ça ? Un chat, noir me semble-t-il. Je peux avouer qu'il était plus grand que moi, pas de beaucoup, mais même. Il ne me faisait pas peur. Je voulais exploser de rire, mais je ne pense pas que ça lui aurait vraiment plut. Mais enfaite, je m'en fous ! D'un geste peu gracieux, mon postérieur se posa sur le sol enneigé. Ma gu*ule s'ouvrit, et de celle ci un rire sadique en sortit. Mon rire était froid, légèrement terrifiant. Celui de Lumière était amicale, et plein de vie. Moi c'était tout le contraire. Je riais. Je riais de lui. Il me faisait pitié ! Autant dire, que ce genre de chats là ne m'intéresse pas beaucoup. Je n'ai pas rigolé très longtemps. Juste assez pour le mettre, surement, en colère.
J'ai relevé la tête, mon regard suivant. Mes pattes prirent appuis sur le sol, et dans un effort minime, mon corps se retrouva en appuis sur mes quatre pattes. Je fis un petit sourire, cruel. Mes yeux se plissèrent, le fixant droit dans les yeux. Je ne sais pas si lui, il me regardait. Mes griffes n'étaient pas encore sorties, mais si il faisait quelque chose de suspect, elles sortiraient plus vite qu'il n'est eu le temps de dire ''non''. Finalement, je décidais à me lancer. Ma voix fut sèche, méchante. Je n'aurais aucunes pitiés envers lui.
«- Il va falloir apprendre à parler aux demoiselles. Monsieur le chat cruel. »
Première phrase simple, froide. Normale. Deuxième phrase, ironique. Mélangée à du rire. Je sentais que j'allais m'amuser, comme une petite folle, aujourd'hui.
Alors que pour la première fois depuis des dizaines de nuits, le soleil apparaissait, et les nuages partaient. Je sentais en moi, l'envie soudaine de souffrance. Je n'avais pas eu cette envie depuis quelques lunes. Aujourd'hui, ça sera un bon jour. Mon jour. Je voulais plus que tout au monde l'affronter. Le corps entier de Ombre Lumineuse aussi. Les derniers flocons de neige de la nuit se posèrent sur la terre blanche, donnant une dernière fois une forme à la nuit. Le soleil était la, il me tapait sur le crane. Mes muscles se tendirent, mon long pelage les cachait, mais mes griffes rappaient le sol. Cette fois ci, l'âme de Lumière ne viendrait pas s'interposer.
Aurore Eternelle As des Chats
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Sujet: Re: « Comme un souffle » [Souffle de Peur] Sam 13 Mar - 20:13
(Tu veut qu'ils deviennent amis ou non? =D)
Souffle de Peur Il n'y a que le désespoir muet pour ronger un coeur meurtri, Dissimulé sous un flot de haine et de rage.
Si la vie te déplait, et si la mort te refuse, Alors c'est à toi d'agir.
Mes paroles n'avaient pas été vaines. L'indifférence qu'elle s'était forcée à avoir pour moi, je le savais, n'aurais pas put résister à cela. Par son regard, elle semblait indignée, presque vexé. Non pas par mon sarcasme, mais plutôt farouchement, à ma présence. Mais J'obtint donc ce que je voulais avec facilité.
Soudain, elle se mit à ricaner. Son rire tonitruant, ne m'étonna gère tout d'abord. Mais ensuite, je me concentrai. N'écoutant que sa voie, je ressentit comme une désaccord, dans sa gorge. Elle semblait à la fois vouloir être méchante, mais pendant une seconde, j'entendit nettement, l'opposée de ce sentiment. Comme un rire plus joyeux, amical presque. Cela me semblai fou de penser ca, mais à la fois si réel, car dans le timbre de sa voie, j'entendait vraiment ce sentiment. Confronté à l'étrange, je fronçais le front et tendait mes muscles, en essayant de trouver explication raisonnable à cela.En vain. Bah! Peut importe! Ce ne sera qu'une curiosité de la nature de plus après tout.
Par mon comportement, elle crut surement à de la colère! A sa guise, mais ce n'était pas cela. Juste de la curiosité, rien de plus.
Depuis un moment déjà elle me toisait de haut. Cela me fit rire, intérieurement. Pourquoi pas, si elle en a envie?Moi, tout ce que je voulait, c'était m'amuser un peu. Je n'allais pas me prendre la tête avec ca.
«- Il va falloir apprendre à parler aux demoiselles. Monsieur le chat cruel. »
Tout d'abord elle parla normalement, mais ensuite elle prit un ton sarcastique. Une léger rire satanique, mais amusé, sortit de ma mâchoire.
« Déjà tu n'a rien à m'apprendre. Tu ne me connait pas, alors ne juge pas, je te prie. Ensuite, Madame, il me semble que tu te permet de me toiser de haut, n'est ce pas? Tu fait ce que tu veut, j'y consent, mais peut tu arrêter? Cela ne convient pas. »
Je voulu rajouter quelque chose sur ce qu’elle avait dit: apprendre à parler au demoiselles à son sujet, mais je me tut. Cela ne servait à rien de l'énerver. Si elle ne l'était pas déjà!Madame la Diva des forêts! Oubliant cela un instant, je l'observais attentivement. Elle était à la lumière du jour, sous le soleil perçant, et moi dans l'ombre.Ses muscles était tendus, ses griffes sortait et raclaient impatiemment le sol. Elle n'en tremblait pas, mais tous son corps était poussé à se battre enfin, et de même pour son esprit, entièrement voué à ce moment à cela. J'en fout decu. Tout ce qu'elle désirait, c'était se battre, me tuer. Si à mon grand bonheur elle y parvenait! Cela me paraissait dur. Tout mon esprit n'était voué qu'à ca. Enfin la mort, le repos. En finir avec cette vie minable. Mais mon corps n'en voulait pas autant. Chaque fois que la mort s'approchait de moi, soufflais sur mon pelage, celui-ci se révulsait, s'évadait alors, pour fuir. Grrr, que c'était pitoyable! Et bien sur chaque fois il y parvenait. Malgré moi, vous vous en doutez. Je n'y pouvait rien. Cet instinct ne m'autorisait pas à mourir. Et mon corps entier, était comme ligué à lui. Cela m'insupportait. Chaque fois que je me laissait approcher de bien trop près par un monstre de fer, mes pattes, dans une pulsion de dernier instant, m'écartait du danger. Lorsque je tombait volontairement dans une fossé, mon corps se tournait vers les murs d roches, et mes longues griffes s'y accrochaient, crissaient, mais refusait de lâcher prise. Il en était ainsi. Je ne pouvait pas, je ne parvenait pas à mourir. Ainsi je m'était résolu à faire ce que je pouvais pour m'occuper.
Je faisait ce que je voulais, quand je voulais. Comme bon me semblait. La liberté. Cétait l'une des rares choses qu'il me restait. J'en profitait pleinement.
Elle là, elle n’attendait qu’une occasion pour me sauter dessus. Non, je voulait pas. Je refusait de mourir cette fois ci. Je refusais de lui offrir ce plaisir. Non. Une autre fois. Cette fois-ci, je voulait simplement trouver quelqu’un. Quelqu’un qui puisse me ressembler, avec qui je partagerais je ne sais quoi. C’est simple. Non pas un ami, juste un coéquipier. Pas d’amour! Au grands dieux non! Il ne me manquait plus que ça. Plus que ça pour souffrir à nouveau. Je n’allais pas encore me faire avoir. C’en était assez. Oui, j’avait déjà aimé. C’était d’ailleurs plus qu’aimer. J’aurais donné ma vie pour elle. Or justement elle a perdu la sienne. Pour son clan. Quelle perte pour si peu! Bref, oubliez ce détail là. Il ne vaut rien. Il m’a fait perdre du temps, et tout ce que je possédais alors. J’ai appris à oublier, mais mon coeur meurtri souffre toujours autant. Je crois que je devrais pouvoir faire l’effort de parler sans cracher. De sourire sans ricaner. De toucher sans lacérer. Je le pouvais. Mais le voulais-je vraiment? Je ne le puis le savoir.
Je sortait de l’ombre, pour me montrer déjà un peu. Mes griffes étaient rentrées, et mes muscles détendus. Néanmoins, tous était près à se mettre en marche en cas de besoins. Je ne le désirait pas mais envisageai notamment la possibilité.
«Puisse tu m’excuser pour mon manque de délicatesse. Bonjour à toi.»
Mon ton était polit, et égal. Je lui adressait uns sourire franc. Elle ne sembla pas vouloir me répondre à première vue. Si elle ira jusqu’à me sauter dessus, il me serait sûrement simple d’éviter. Non pas parce que n’arriverais pas à m’atteindre car elle paraissait très vive, mais pour la même raison qui m'empêchait de mourir. Il le suffirait de bêtement ne pas réagir, et d’attendre son coup et mon corps ferait le reste. Cela était très drôle, après tout. Oui, très bête surtout.
Tournant la tête une seconde, je regardait l’horizon, derrière la chatte. La paysage était gelé. Tout semblait endormi. Tant par la glace que par le froid, que toujours je ne ressentait pas. La rosée, désormais, étincelait, semblable à de l’or, sous les rayons adverses du soleil, de milles reflets de diamant. C’était magnifique à voir. Cela ne n'importait guère, néanmoins. Un oiseaux, dans le ciel, exerçait ses ailes endormie, en effectuant de larges cercles autour du lac. Tantôt, le printemps arriverais. Cette aube nouvelle en témoignait. La forêt prenait vie. Les mulots sortaient de leur tanière. Les fleurs s’ouvraient, et avec elles leur couleurs vives. L’herbe s’agitait sous le souffle du vent. Et moi, que faisait-je? Etait en train, à nouveau, de me tromper? A quoi bon toutes ces questions! Je préfère laisser le destin choisir, puisqu'il refuse de me donner la mort.
(Désolé pas d'inspi)
Ombre Lumineuse Ange des Chats
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Sujet: Re: « Comme un souffle » [Souffle de Peur] Mer 24 Mar - 17:11
[ Sorry c'est minable mais bon TT ]
« - Je n’aurais pas peur. J’essayerai en tout cas. »
• Le vol des oiseaux battait son plein. Ils tournaient à droite, puis à gauche. Longeaient les nuages, pour venir par planer contre la fumée. Ils étaient dix ou quinze. Ils étaient blancs, noirs, roux, gris ou bien bicolores voir tricolores. Ils étaient les rois des cieux. Ils pouvaient se rendre où ils voulaient, quand ils voulaient. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, quand ils le voulaient. Les oiseaux.
Je levais – une fois de plus – les yeux au ciel. La dizaine d’oiseaux de plusieurs couleurs différentes passait au dessus de ce chat et moi. J’aurais aimé être un oiseau. Un bel oiseau, fier, libre et sauvage. Quoi que. Est-ce-que un oiseau est vraiment sauvage ? C’est assez débile. Ca n’a pas de cerveau, et en plus de cela ça fonce dans les murs sans le savoir. Non ma théorie de l’oiseau était bidon. Je ne voulais pas être un oiseau. Je sais ! Je voudrais être un chat, avec des ailes. Des belles ailes d’anges. Waouh. Je m’imagine. Je volerais - avec ces stupides oiseaux – je parcourrais les nuages ainsi que le ciel. Je toucherais un jour les étoiles. Qui sait ?
Fiiou. Voici, radio pensé de Lumière en direct du cerveau d’Ombre Lumineuse. Mais quel honte qu’elle est ces pensés la ! Je suis vraiment honteuse. Heureusement, ce n’est que sa pensé, et que je suis restée maitre de notre corps et de nos émotions. Ce félin la, il n’a rien du voir. J’espère en tout cas. Je me sentirais frustrée, humiliée.
« Déjà tu n'a rien à m'apprendre. Tu ne me connais pas, alors ne juge pas, je te prie. Ensuite, Madame, il me semble que tu te permets de me toiser de haut, n'est ce pas? Tu fais ce que tu veux, j'y consens, mais peut tu arrêter? Cela ne convient pas. »
Non mais quel mal poli ! Vous avez entendu ? Vous avez entendu comment il me parle ! Il va se prendre la raclée du siècle ce clampin ! Ce charognard ! Il allait entendre parler d’Ombre Lumineuse ! La grande Ombre ! Mon corps s’apprêtait encore plus à attaquer. Il allait attaquer. Mon cou fit de grand geste en rond pour le détendre. Calme Ombre. Calme. Je dois me calmer. NON ! Il m’a mal parlé ! Il va le regretter ! Mordre la poussière ! Je lui ferais boire l’eau du lac jusqu’à ce qu’il me supplie d’arrêter. Niak niak ! Rien que d’y penser.
Mon sourire s’effaçait, puis revenait. Lumière se débattait. Elle ne voulait pas mourir ? Qu’elle sotte ! Avec moi, elle ne mourra pas ! Tant que c’est moi qui suis au commandement. AH AH AH ! Je riais dans mon fort intérieur. Elle était peut-être nulle au combat, mais Moi, Moi je suis la Grande Ombre. La Seule, l’Unique et la Vénérable. Je m’aime. Vraiment. Je suis parfaite. Magnifique et Belle. Et puis.
«Puisses-tu m’excuser pour mon manque de délicatesse. Bonjour à toi.»
QUOI ? Quoi ? Quoi ! Non non non ! S’il dit ça, je n’ai plus de raison de lui en vouloir ! Etait-il comme nous ? C'est-à-dire une double personnalité ? Un bon et un méchant ? Non ! Non ! Impossible. Il n’y a que nous. Moi et elle, qui sommes comme ça ! Nous ! Pas eux ! Non ! Lui. Je me fais un film ! C’est sure ! Je suis trop stupide ! Non ! Elle profite de mon étonnement, de ma surprise. De la petite faille que j’aie laissé entrouverte pendant mon étonnement. NON JE VEUX ME BATTRE !
Je suis vraiment désolée pour ce chat. Il tenait juste à être poli. Ombre est vraiment mal polie. Mon premier reflex étant libérée, c’était de ranger les griffes, de redresser mes oreilles puis de détendre mes muscles. Enfin, ceux de Ombre. Je lui souris discrètement. Je ne cherchais pas la bagarre. Moi. Je m’assis avec vigilance sur le sol poussiéreux de neige. Je me secouais tout en restant assise. Je regardai le chat. Je baissais un peu mon regard. S il pouvait devenir la honte qui m’envahissait. Il fallait que je parle. Que je m’excuse.
« - Bon.Bonjour »
Non ! Lumière, aller ! Tu sais dialoguer. Tu sais parler. Tu peux faire face à ce chat, quoi qu’il ne fût pas si rassurant. Non ! Il c’était excuser. A toi de réparer les âneries de ton double.
« - Excusez-moi… pour tout à l’heure. Je… je ne sais pas ce qui m’a pris, finalement je me repris d’un coup. Je m’appelle Ombre Lumineuse ! Mais, tu peux m’appeler Lumière ! »
Que me prenait-il ? Je n’étais si confiante d’habitude. Il ne me faisait pas peur. Il m’intimidait. Peut-être. Je n’ai pas peur non. Je suis Lumière et je changerais !