Sujet: Haine contre la vie [Petit Reflet] Sam 30 Jan - 20:06
Petite Aura Stop
Le ciel avait prit une teinte sombre. L'astre de couleur laiteuse formait une légère feinte, éclairant de manière minimale les quatre clans. Presque rien n'était visible à l'intérieur de l'ombre portée de la lune. Rien. Que cette obscurité inscéssante traumatisant les âmes trop fébrile ou trop jeune pour comprendre que le noir n'était point dangereux. Mais pour certain, c'était magique. Ou plutôt romantique, un beau soir obscur, quoi de mieux pour faire des rencontre ? Pour la chatonne noir d'encre, ce n'était aucun des deux. Elle avait peur, car rien n'était visible, et que c'était le moment idéal pour se débarrasser d'elle. Tout le monde voulait sa mort, mais aussi, tout le monde avait une peu immense de ses dons mystiques. Elle était née avec, et malheureusement, elle les avaient pour la vie. C'était ainsi, et la boule de poil devait faire avec. Maintenant, revenons à cette obscurité. d'autre pat, elle trouvait cela magique. Tout le monde dormait, Petite Aura était plus seule que jamais. Seul des oiseaux nocturnes laissait entendre une triste élégie. Elle se leva, laissant paraître sa sveltesse doublé par sa maigreur dont la saison était la cause. De plus, on osait point la nourrir comme les autres. Après tout c'était un monstre, et les monstres n'avait pas besoin de manger. C'est ce qu'elle s'était rentrée dans la tête pour continuer à avancer malgré ses tourments. Les tourments d'une simple chatonne fragile. Elle voulait juste être aimé, avoir des amis. Être elle, tout simplement. Mais c'était impossible, et ça, ses parents l'avait deviné le premier jour. Mais Petite Aura n'avait pas le moindre souvenir de sa naissance. Elle ne savait rien sur son identité, ce qui lui certifiait le fait qu'elle est la fille de Satan. lorsqu'on a pas de parents, pas d'amis, et bien on ne se pose pas vraiment de question. On a rien, et on est rien. Le flux et le reflux de la vie lui avait jouer des coups.
Ne supportant plus la lassitude de ses lieux, elle s'évada. Courant toujours plus loin. Elle se sentit libre, libre de sourire, libre d'agir. Petite Aura n'était plus monstre en dehors du camps, mais une chatonne comme les autres. Sauf qu'elle, ici c'était elle la meneuse. Les renards, les hiboux, les buses, rien que par l'esprit, ils comprendraient qu'ils avaient aucune chance. Ses prunelles bleu ciel était la seule chose visible dans les plaines sombres. Chaque fouée étaient dures pour elle, après tout, elle avait environ trois lunes. Mais dans son âme elle avait grandit. Elle ne jouer pas aux chefs ou à ses autres imbécilités. Mais c'était parce qu'elle n'avait pas le choix qu'elle grandissait plus rapidement. Chaque fois qu'elle s'approchait d'un groupe de chatons le sourires aux lèvres, ils s'enfuyaient dans leurs pattes de leurs mères. Cet accueil, elle le vivait chaque jours, et chaque jour sa haine grandissait. Non, elle n'en voulait point à ses félins hypocrites ne l'acceptant pas pour sa différence. Petite Aura se fichait totalement d'eux, et les trouvait infréquentable. Elle e voulait au monde. Pourquoi elle n'était pas née comme les autres ? Mystère. Pourquoi ! POURQUOI ELLE ! C'était injuste, la vie était injuste. Ce n'était point des dons qu'elle avait, mais des malédictions.
Elle atteint une plaine, tout aussi sombre. Elle en avait déjà entendue parler chez les anciens. C'était las-bas qu'elle passait ses journées. Ils disaient qu'ils étaient tellement proches de la mort que si elle pouvait abréger leurs souffrances, ce serait très bien. Mais Petite Aura ne l'a jamais fait, préférant de loin écouter les histoires mystérieuses. Son rêve se formait peu à peu. Elle voulait prouver que toute ses légendes était vraies. Par exemple sur le clan du Lion et du Tigre. Ou même sur le mythe des Spartiates, ces guerriers légendaires aux allures de dieux grecs. Petite Aura voulait que toute les reliques du passé lui appartiennent, qu'elle ne croit qu'à se qu'elle a vue. Un rêve spécial pour un chat de clan. Mais elle est unique, dans tout les ses du terme.
La féline noir d'encre sentit une odeur. Ce n'était pas la même que la sienne, et elle était inqualifiable. Elle se demanda même si elle le saura un jour. Après tout, cela l'étonnerai qu'elle puisse aller aux assemblées, ou même avoir un mentor. Qui voudrait d'elle ? Il faudrait qu'il soit différent lui aussi. Mais à ses yeux, cela ne se passera jamais. Jamais elle ne s'appellera "Nuage d'Aura" ou autres.
#. Qui es-tu ?
Le jeune mâle ne l'avait pas vu. Mais elle oui. Dans l'obscurité, on ne voyait que deux perles saphirs. Elles étaient absolument divine, sans défaut, et toute cette magnificence lui coupa le souffle. Évidement, impressionnée par toute cette beauté, la chatonne prit peur, et grâce à télédynamie, fit une légère feinte dans la terre soluble. Le mâle surpris se retourna, et cette fois, leurs regards se croisèrent
#. Que veux-tu ?
Aristote Félin Légendaire
Perso 1 : Folie Nuageuse Nombre de messages : 1465 Puf : Aristote Date d'inscription : 20/02/2009 Points : 1527
Sujet: Re: Haine contre la vie [Petit Reflet] Dim 31 Jan - 3:31
Petit Reflet Life
Il faisait noir, très noir. La clarté du jour s'était envolé comme une bète peureuse à la vue de son plus grand ennemi: Les ténèbres. Le voile obscure n'avais mis que quelques heures pour recouvrir entèrement l'astre solaire et les habitants de la forêt s'étaient endormis avec lui laissant pour seul occupant les fidèles ombres de la nuit. Celles ci, mystérieuses, inquiétantes et même menaçantes se déplaçaient dans un parfait silence, illustrant avec perfection les rumeurs qui courraient sur elles, monstres venus des limbes affichant leurs mines repoussantes et leurs dents tellement grandes et aiguisées qu'elles pouvaient vous trancher une pattes d'une seule attaque et le pire c'est qu'ils n'avaient qu'une unique mission: Détruire la misérable vie qu'était la votre avant de s'en nourrir avec satisfaction. Toute en évitant soigneusement la branche épineuse qui faillit me déchirer un bout de ma précieuse oreille, je réalisai avec bonheur qu'une nouvelle fiction venait de naître au creux de mon imagination. Un sourire satisfait éclaira mes traits de jeune chat.
Encore une histoire palpitante pour mes pitoyables camarades de tannière *
Une soudaine douleur à la patte avant gauche capta mon attention, je la levai du sol avec précaution et baissai la tête pour l'observer avec intérêt. L'odeur caractéristiquement métalique du sang se fit sentir distinctement, je fronçai le museau et fis la grimace. D'un parce que ce liquide rougeatre avait le défaut de posséder une odeur particulièrement déplaisante et de deux parce qu'elle venait directement de la patte qui me faisait souffrir un instant plus tôt. Oh super que dis je formidable ! Depuis quand on me punissait pour être responsable des pires cauchemards des chatons de mon Clan ? Après tout ce n'était pas de ma faute si ses stupides boules de poils ne savaient pas distinguer le faux du vrai, leurs mères qui me jettaient de temps à autre des regards purement haineux ce qui me rendaient par ailleurs étrangement fier de ma bétise, ne les avaient pas fait plus intelligent. La blessure de ma patte n'était pas très grave et la douleur supportable, je m'entrepris tout de même à lécher la tâche de sang qui recouvrait la petite entaille le long de mon coussinet. Ma salive cicatriserai la blessure et minimiserai les risques d'infections, c'était la moindre des choses à faire. Enfin guérie, je reposais sans hésitation la patte et levais consciencieusement sa voisine, ma patte avant droite. Ce que je craignai se confirma après mure observation du coussinet de celle ci. Irrité, des égratinures s'ouvraient une à une sur la peau molle et fragile. J'en grimaçais de frustration. Fouillant dans les éventuelles raisons de ses blessures, j'en conclu rapidement que cela devait être du à la saison car l'atmosphère s'étant refroidi, le gel avait glacé le sol qui était ainsi devenu aussi dur et compacte que ce nauséabond chemin du tonnerre. Cela expliquait l'irritation de mes coussinets.
Malheureusement je savais ne rien pouvoir y faire. Je repris la marche sans plus m'en préoccuper. La lune n'était pas présente aujourd'hui, les étoiles la suivaient fidèlement et brillaient de leur absence en cette sombre nuit. Beaucoup n'aurait pas aimé ce paysage lugubre, l'obscurité avait toujours instauré la crainte dans les esprits des guerriers. Les plus mauvais songes ressortaient quand la nuit prenait place, la peur étraignait facilement le plus courageux des chefs...Pour beaucoup la nuit était un blâme, moi je me contentais de l'apprécier à sa juste valeur. Les ténèbres avaient leurs avantages, il fallait juste savoir où regarder. Et puis...Pour moi, elles avaient une certaine signification que je ne saurais expliquer. juste qu'elles me rassuraient et éteignaient doucement la douleur de mon âme et de mon coeur quand j'osais m'y plonger. C'était bon et le fait de me dissimuler aux regards des autres me permettait de faire le point, de prendre la réalité sous un autre angle. Une souche barra mon chemin, peu confiant je décidais de la contourner et bifurquai à ma droite, prenant conscience des obstacles grâce à mes longues moustaches ce qui me permit de reprendre ma route sans encombre. Quelque part je savais avoir toujours été seul, déjà tout petit je prenais mes décisions indépendament des autres et ne me confiais qu'à moi même. je compris vite que ce geste d'insociabilité était volontaire de ma part, c'était instinctif je ne faisais confiance qu'à moi même et n'obéïssais qu'à mes propres régles. Je n'avais pas d'amis, les autres ne s'interessaient pas assez à moi pour m'approcher et c'était réciproque. Ceux qui avait tout de même essayer s'était vite confronter au phénomène...Mon humour cinglant les ayant vite fait fuir, je crois que finalement l'amitié ce n'était pas mon truc. Mais j'avais ma famille, mon père, ma mère et ma soeur. Le premier, il n'existe pas plus dans ma vie que l'amitité, la deuxième est décédée en nous sauvant, moi et la dernière qui est probablement le seul félin dans cet forêt qui possède le privilège, ou la malchance, d'avoir une place dans mon coeur...Mais c'était mon choix. J'avais décidé de n'appartenir à personne, de vivre pour moi même et pour ma soeur. Je craignais plus que tout la faiblesse et justement pour ça je choisis d'en avoir qu'une seule: L'amour que j'éprouvais pour Nuage Clair. La seule mais la plus grande qui soit.
Mon regard saphir balaya l'étendue verdatre qui s'offrit à moi. l'herbe doucereuse et froide carressa mon ventre, le vent inonda ma fourrure ébène d'une raffale glacée. Je savais parfaitement où je me trouvais, cette plaine m'était familière pour m'avoir servi de terrain de chasse à plusieurs reprises. Et oui, j'étais un chaton de 6 mois qui connaissait l'art ancestral de la chasse. Remarquable non ? J'entrepris sans tarder de faire quelques pas en terrain découvert et ronronna avec satisfaction du confort que l'herbe administrait à mes pattes endolories. C'est à ce moment que mes sens s'affolèrent. ce fut bref mais vif, un grondement sourd se fit entendre comme si une montagne grondait de mécontentement, la terre trembla brèvement, je me retournai surpris d'apercevoir une fente dans la terre à quelques longueurs de queue de moi. Je suivis la trace jusqu'à son origine et je la vis. Nos regards se croisèrent.
#. Que veux-tu ?
Elle avait de beaux yeux pâles, bleu clair serait plus juste. C'était prenant, envoûtant presque effrayant...J'en fus impressionné. Une telle intensité de force rejetée uniquement par un échange de regard...je me sentis destabilisé, la confiance que je portais envers moi même faiblis et je refoulais difficilement le violent frisson qui montait en moi. J'avais envie de regarder ailleurs, d'observer autre chose plutôt que ses yeux perçants. Mais c'était sans compter ma grandiose fierté, je ne clignai même pas des yeux. Nous nous dévisageâmes. Sa fourrure était couleur de jais, aucune nuance ne venait perturber cette noirceur mystique. La longueur de ses poils lui donnait une grandeur trompeuse, elle était beaucoup plus jeune que moi. Mais elle était jolie à n'en pas douter. Ma voix fut calme quand je lui répondis.
- Je te retourne la question petite.
Dernière édition par Libre/ Reflet le Dim 31 Jan - 16:59, édité 1 fois
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Sujet: Re: Haine contre la vie [Petit Reflet] Dim 31 Jan - 14:38
Petite Aura Nightmare
J'étais toujours là, le regardant avec intensité. A vrai dire, je ne voulais aucun mal à ce chaton. Pour moi, il était comme les autres, quoique plus vieux. Mais je n'avais aucune crainte envers lui, et j'espérai que c'était réciproque. Je ne pouvais me passer de son regard saphir emprisonnant mon âme comme une drogue. C'était amusant comme toute l'élégance dont il faisait preuve me touchais. Mais cela en restait là, comme toujours. Lui, il avait l'air déstabilisé, peu être a cause du fait que je sois spéciale. Son esprit n'était pas très pur, et plutôt compliqué. pour une fois, je n'étais pas tombée sur un simplet, et cela voulait aussi dire que je m'en sortirai avec plus de disgracie. La preuve, il ne se laissa pas faire. Avec une voix arrogante, mais séductrice, il me lâcha un petit paquet de mots que je n'appréciais point.
- Je te retourne la question petite.
J'eus une folle envie de lui tordre le coup pour qu'il cesse de parler. Bien qu'attirant, je n'aimais pas "les bad boys" et encore moins, les gamins se prenant pour les rois du monde. Il e devais pas jouer avec les flammes éternelles. Je pouvais l'amener chaque seconde en Enfer. Cela m'amusa, il était impuissant face à moi. Aussi faible qu'un misérable chaton. Il se prétendait supérieur, cette boule de poil au visage narquois. C'était la maturité qui comptait, et sur cela, nous étions à égalité. J'avais envie qu'il souffre autant que moi, que je lui transmette tout mes tracas psychologique par la pensée. Mais quelque chose m'en empêcha, peu être la pitié. Si c'était le cas, il était chanceux. Le premier à ne pas s'être barré après avoir découvert mes dons. Maintenant on allait jouer, au chat et à la souris. Évidemment, le minou c'était moi, ici, son âme était entre mes pattes. Je ne lui voulais peu être aucun mal, mais si il avait une seule pensée négative, je n'hésiterai pas à le torturer de songes insouciants. Je souris, mais je ne sus si il le voyais. Nous étions deux ombres, dans la même entité. Liées par les ténèbres, nous tranchant le cœur à chaque secondes. Deux monstre, oh oui c'était un monstre. Je prenais du plaisir à le penser, car son âme était malsaine. Pour m'amuser, je fendais un autre partie de la terre tarie. Ici il n'y avait pas de neige, car le soleil frappait principalement ici lorsque la clarté du jour s'annonçait. Cette endroit était tout de même froid, car l'obscurité avait prise le dessus sur le jour. Tout était glacial, de cœurs endolories au vent d'autant. Mes nos yeux possédais cette froideur incessantes, peu être car au fond nous étions proches d'une certaines manière. je ne pouvais m'empêcher de le détester, et de l'admirer par la même occasion. L'apollon restait figé, sans mot dire. Il avait l'air pacifique, et pourtant.
- Je veux être libre.
C'était rare que je parles sans utiliser la pensée. J'en avais même oublié la beauté de ma voix. Elle était séductrice, gracieuse, mais avec encore le petit ton aigu d'un enfant. C'était normal, j'en étais une, et j'avais juste besoin d'être aimé. Mais même si je réussissais à m'en passer, un vide dans le plus profond de mon être se faisait ressentir. J'avais envie d'être absould de mes pêchers. De vivre tout simplement, avec les aléas de la vie
#. Répond-moi.
Je volais qu'il me dise tout. Même si, rien qu'avec un maigre effort, il ne ferrai qu'un avec moi et ses pensées seront miennes. Je pouvais le faire, mais j'avais envie de tenter la manière la plus banale d'échanger des renseignement : une conversation. Si j'en étais capable, c'est que je pouvais être normale. Mais ça, c'était tout de suite autre chose, j'avais toujours été ainsi. J'espérais, toujours autant. Mais jamais ma foi m'avais permis de me sentir libre comme je le voulais tant. Espérer tue l'esprit, maintenant je l'avais comprit. Mais pourtant, je ne cessais de le faire. De penser qu'un jour, je serais acceptée comme je suis. La différence est-elle un défaut ? La mienne était à la fois un don et une malédiction. Mais je ne pouvais vivre sans elle, c'était comme si on privait u félin de ses propres pattes, ou de sa vue. C'était la seule chose que je possédais, alors je ne pouvais pas vivre sans. C'était mon jouet, et les autres étaient mes victimes. Sur le terrain de bataille, il n'y avait qu'un seul ennemi, et c'était uniquement moi. Cette vision du monde me coutait cher. Peu être que c'était pour cela qu'on me détestait. Mais ne n'avait pas le choix, c'était eux qui m'avait rendu comme ça. Je pouvais encore changer, durant l'enfance on est encore "modulable". Notre personnalité est figée à l'âge adulte, et c'était surement aussi le cas de Petit Reflet. Oui, je savais son nom. Je savais tout. Excepté les renseignements que je voulais qu'il me dise par lui même. J'aimais bien son patronyme, il était plutôt exotique. Mais pourtant, je ne voyais en quoi cela avait un rapport avec lui. Tant de questions sans réponses, tout ça car je voulais tester quelque chose.
Aristote Félin Légendaire
Perso 1 : Folie Nuageuse Nombre de messages : 1465 Puf : Aristote Date d'inscription : 20/02/2009 Points : 1527
Sujet: Re: Haine contre la vie [Petit Reflet] Ven 12 Fév - 23:08
Petit Reflet Le maître du jeu ou le pion
Ma réplique narquoise eut l’effet escompté. J’eus un imperspecible sourire moqueur en apercevant les muscles de la jeune chatte se crispaient de colère. Oh…Elle n’avait pas l’air d’avoir apprécié ma réaction. Bien sur si j’avais été du genre « normal » et eus une once de gentillesse j’aurais fait en sorte de racheter ma conduite. Malheureusement pour elle, ce n’était pas le caractère de la maison, je me fichais éperdument de ce qu’elle pouvait bien ressentir. Ses yeux bizarres me lorgnèrent avec attention. Comme si, à me regarder avec une telle intensité, elle arriverait à déchiffrer mon âme. Qu’imaginait-elle ? Un chaton de son espèce n’était rien face à moi. Bientôt, elle deviendrait un pion sur mon échiquier et je jouerai avec son bonheur pour obtenir ses faveurs. Et hop ! Dans la poche. Une soumise de plus. Tout en réfléchissant à ce en quoi cette petite chatte pourrait bien m’être utile, je l’observai avec attention. Nos regards ne dévièrent pas l’un de l’autre. Elle supportait la froideur de mes yeux sans broncher et c’était pourtant avec efficacité que je m’appliquais à lui faire détourner le sien. Chose étonnante qui me marqua : Elle n’eut même pas une once de réponse face au supplice que je lui faisais subir. Cette boule de poil était tellement différente des autres ? Je ne voulais pas y songer bien que ma première sensation m’est prouvée le contraire.
Cette angoisse qui m’avait envahi alors que je croisais pour la première fois son regard n’était donc pas le simple fruit de mon imagination ? J’eus la désagréable sensation de n’être qu’une faible proie devant un prédateur plus que redoutable. Plissant mes grands yeux saphir, j’effaçai cette pensée effrayante de mon esprit d’un coup de queue nerveux. Mon instinct préventif m’avait toujours dispensé de ce genre d’émotions. Encore maintenant il me sonnait de quitter le plancher dans la seconde pour…Pour fuir à un mal ? Quel mal ? Il n’y avait que moi et cette chatonne de 3 lunes ici. Ses yeux me fixaient sans arrêt, j’avais la forte impression que ce regard surréaliste lisait en moi comme dans un livre ouvert. J’étais loin d’imaginer que c’était effectivement le cas, malheureusement. J’aurais pu être assez effrayé pour suivre mon instinct et fuir à toute vitesse en oubliant tout de cette chatte et de notre rencontre. Mais une alarme délicieusement joueuse s’initiait doucement dans ma tête. Qui osait t’elle être pour réussir à me mettre dans tout ces états en quelques secondes ? L’impressionnante puissance qui se dégageait de son simple regard me captivait comme jamais et j’eus la dangereuse idée de creuser ce don, oui car je considérais cette fabuleuse puissance d’intimidation comme un réel don que possédait cette jeune femelle alors qu’elle était seulement âgée de 3 lunes. Si jeune…Et pourtant si prometteuse ! Mais sur quel spécimen étais-je tombé ?
Je ne connaissais rien d’elle. Lire dans les yeux de mon prochain et comprendre ses émotions, c’est capté en quelques minutes l’essentiel de son caractère. Ainsi je pouvais savoir si ma nouvelle victime était influençable ou non et réagir selon le résultat. Avec elle, je n’y arrivais absolument pas. Les hypothèses que je formulais dans ma tête sur son potentiel mental ne pouvaient être vérifié et pour tout dire, j’avais la désagréable sensation que, dans ce cas présent, c’était plutôt la petite qui menait le jeu. Cela me frustrait, pour être de bonne humeur, il fallait d’abord que je me sente à l’aise. Cette situation m’indignait, je ne pus me résoudre à m’y soumettre sans même « essayer de reprendre la main ». Ici c’est moi qui dicte les règles et non le contraire. Cette chatte allait l’apprendre à ses frais. Tant pis pour elle.
- Je veux être libre.
Oh, quelle voix délicieuse. Belle est séductrice, elle réveilla mes instincts de mâle et je me redressai dans la grâce et la dignité. J’avais hérité du charme naturel de mon père et de la beauté pure de ma mère. Cela me servait aussi d’atout lorsque j’apprivoisai mes prochaines cibles. Comme on dit, tout est bon pour arriver à ses buts. « Je veux être libre » Qu’entendait t’elle par là ? Cette volonté me rappela le souvenir de mon paternel. Ma mère Cœur de Crystal qui était en réelle admiration devant lui, nous racontait souvent à moi et à ma sœur qu’à l’époque, la seule volonté de Liberté des Ombres était d’être libre, toujours plus libre. Malgré que je ne le portais pas dans mon cœur, je comprenais sa façon de penser. La solitude n’était pas un mal mais une bénédiction. Dans ce cas, la seule source de nuisance n’était que notre simple imagination. Sans amis, nous ne pouvons être blessés par les dires des autres puisqu’ils nous importaient peu. Cette chatte avait t’elle aussi cet état d’esprit ? Peut être nous nous ressemblions plus que je ne voulais bien le croire.
#. Répond-moi.
Je répliquais de ma voix au timbre de velours où perçait une pointe d’ironie.
- C’est si gentiment proposé.
Bizarrement, elle semblait vraiment tenir à ce que je lui donne ses informations. Serait t’elle autant captivé par moi que je l’étais pour elle ? Je pris un malin plaisir à ignorer sa question.
- On ne t’a pas appris la politesse « petite » ?
Je soulignai le « petite » délibérément. Son don…Je comptais le creuser aussi profondément que possible. La pousser à bout semblait un bon moyen d’y parvenir.
Trafalgar Star As des Chats
Perso 1 : Patte d'Eden, Vent. Perso 2 : Eclat de Flamme, Rivière. Perso 3 : Coup de Foudre. Nombre de messages : 3563 Age : 27 Puf :
Sujet: Re: Haine contre la vie [Petit Reflet] Ven 19 Fév - 20:29
Petite Aura Black Devil
Je restais sérieuse, à vrai dire, je n'étais pas d'humeur. C'était simple, je détestais la provocation, encore plus lorsqu'elle provenait d'un stupide chaton arrogant. Il savait que sa vie était en danger, je le savais. Je savais tout sur lui.Il se manifesta avec une pointe d'ironie.
- C'est si gentiment proposé.
J'arrivais désormais à le définir. Cet imbécile était méprisable, et pourtant, il m'attirait. C'était un sot adepte des ténèbres. Finalement, il était banal. Rien ne le sortais du tas. J'étais déçue, moi qui croyais avoir trouvé un chat spécial. Mais il fallait que j'avoue qu'il était remarquablement courageux. C'était le premier à m'avoir tenu tête aussi longtemps. Au fond, je l'admirais. Pour une fois que ma différence n'était pas une malédiction. Avec lui, j'avais plutôt l'impression que c'était un don.
- On ne t’a pas appris la politesse « petite » ?
Et lui, il avait jamais appris à se la fermer lorsqu'il était en danger ? C'était si chou, Petit Reflet se prenait pour un héros. Mais le problème, c'était qu'il était rien. C'était un simple petit avorton se prenant pour un être supérieur. Mes griffes se mirent à frotter la terre s à soluble. Oui, il commençait à sérieusement m'énerver. Pourquoi avais-je tant de mépris envers lui ? Parce qu'il arrivait à me résister, ou qu'il avait percé la faille dans mon âme. je n'étais pas une tueuse, j'ai juste brisée. l'avais t-il compris ? Je ne sais point si je le saurais un jour. J'eus envie de fouiller dans ses pensées, cette tentation devenait de plus en plus grande. Je voulais tout savoir sur lui, la moindre petite parcelle de son caractère. Mais je réussis à me maitriser, pour le moment.
- Et toi, on ne t'a jamais appris à te taire, Petit Reflet ?
J'insistai sur le son patronyme. C'était si marrant d'obtenir des informations sans qui l'autre le sache. Mon très cher ami avait de quoi s'inquiéter, je n'allais point en rester là. Mais je savais aussi qu'il était curieux. Qu'il me provoquait exprès pour en savoir plus. mais ses objectifs ne m'intéressait pas du tout, loin de là. Il pouvait penser que j'étais une gamine, mais lui, c'était un crétin arrogant, alors bon. C'était le style d'enfant ayant été trop materné, cela se voyait qu'il avait été éduqué comme un être supérieur. Voilà la différence entre lui et moi, mais le problème c'est que je ne pouvais point me vanter d'avoir reçue une éducation stricte et correcte. Personne ne m'avait appris les règles de la vie. Le jeu, c'était moi qui l'avait installé et qui le maîtriser. J'étais la fille sans père ni mère, et sans aucune lois. Je ne sais pas même d'où je venais, et si il y a des personnes qui m'attendais. Je suis bête d'espérer cela, on n'attend jamais un monstre. Je devais être la fille du Diable en personne pour ne pas avoir d'origine, ou j'étais tout simplement rien. J'étais entrain de me vexer toute seule, me briser mon cœur trop fragile avec des pensées subjectives. Mais je ne pouvais m'en empêcher. Qui suis-je ? J'avais envi de partager cette douleur. Pourquoi pas avec celui en face de moi ? C'était la seule chose qu'il cherchait et je n'allais point le décevoir. Je lui transmis ma douleur avec ma force de pensée. Juste assez pour l'inquiéter. Pour tourmenter cette âme insignifiante en face moi. Ce chaton qui me méprisait, mais qui m'attirait. J'avais envie que tout s'arrête, je ne me maitrisais plus. Partager ma souffrance me faisait du bien, mais c'était le pire cauchemar pour tous. Mon bonheur dépendait du malheur des autres.
#. C'était ça que tu voulais, non ?
La douleur. C'était la seule chose que je pouvais lui offrir. Le plus beau cadeau que l'essence de mon être pouvait lui donner. Un allé vers les ténèbres rien qu'un moment, nous nous dirigions tout les deux en Enfer.