Petit Démon contre Petite Chance [pv:Démon]

Je marchais péniblement dans les herbes virvoletantes. Je ne savais même pas si on pouvait voir un chaton de cinq lunes à ce moment. J'aurais dis que ce n'était même pas un chat mais une ombre, celle de son âme à tout jamais perdue. Celle que je retrouverais peut être, un jour. Je me demande comment l'on faire pour aimer à tel point une personne que l'on ne connait pas. Enfin façon de dire. J'étais à peine née que je savais qu'il y avait quelque qui nous liais. Quelque chose de puissant. Je l'aimais. C'était la seule et unique qui pouvait me comprendre, j'en étais sur. Mon frère Petit Ange, je ne le voyais pas souvent. Beaucoup de chose nous séparait. En particulier le caractère, notre façon de vivre. Je pense qu'il a du se remettre de sa mort. On dit qu'on fait le deuil. Alors je ne l'ai toujours pas fait et je le ferais surement jamais car c'était de ma faute. J'aurais du la soutenir malgré mon jeune esprit. Esprit. Ce mot résonnait dans ma tête. Elle en était surement un à présent. Le clan des Etoiles? Comment peut on y croire quand on sait qu'il nous a abandonner dès notre naissance. Et d'ailleurs, je ne crois pas aux chats qui sont au ciel. Quand on est mort on est mort. Nous ne sentons plus rien. Nous ne pensons plus rien et nous ne sommes plus rien. C'est comme si nous avions jamais existé...

Je repris mon souffle et regarda en l'air. Le soleil venait de se lever. Je ne me rappellais même plus comment avais-je fait pour sortir du camp il y a quelques heures. J'avais du être surement très malin pour ne pas me faire chopper par des guerriers. Une brise fraiche ébouriffa mon pelage blanc de neige. Ah, qu'est ce que j'aimerais être dans un endroit où la neige remplie les vallées. Où l'espace vert devient blanc. Je me faufillerais partout sans me faire voir. La belle vie quoi. Mais pour ça, une seule destinée. Encore faut il y croire car le futur peut changer à tous moments mais bon. Il fallait donc que je devienne solitaire. Sauf qu'avant, je voullais faire mon apprentissage. Au moins, je serais apte à manger et survivre seul. je pourrais vivre le jour le jour. Manger et dormir quand l'envie me prend. Je me faisais déjà les images d'avance. Chasser le lapin et le laisser mijoter jusqu'à ce qu'il aille une crisa cardique. Ensuite le dépioter lentement. J'épargne les détailles. Je n'ai encore jamais courru après un lapin mais les campgnoles pourraient aussi bien faire l'affaire.

Je regarda droit devant moi puis avança d'un pas raide. Je devais rentrer au camp sinon on se douterais de ma disparition. Mais à mon avis, même s'ils s'en appercevaient, ma punition ne serait pas d'enlever les tiques des anciens. Bah oui, vous savez pourquoi ? Ils veulent même plus me voir. A peine je rentrerais une patte qu'ils me sentiraient venir. En tout cas, je peux rayer de la liste ce travail. Soudain, une odeur suspecte me parvint au nez. Je renifla l'air. Rivière. Le félin était de mon clan, ça pouvait aller. Je me groupis dans les herbes hautes sans faire le moindre bruit. Ce n'était pas le moment de faire une gaffe. Je me mis de façon à ce que mon odeur n'aille pas se balader près de mon camarade de groupe. Dès que je n'entendis plus rien, je me releva net et partit en galopant. Je pouvais entendre tout à présenter et penser en même temps. Ces moments là étaient les seules où je pouvais me retrouver avec moi même. Car me parler dans la tête avec des gens autour ce n'est pas mon fort. J'aime la tranquillité. Je peux être "méchant" comme certain le disent, mais je peux aussi être compréhensif. Je pourrais comprendre toutes personnes même si je n'ai jamais vie leur vie.

Devant moi, à quelques queues de renard, le camp était en vue. Je m'approcha prudement. Quand je fu sur que la voie était libre, je me précipita vers la pouponnière. J'aurais pu entrer les yeux fermés tellement que la pièce m'éttait devenue connue. Cette endroit, j'y étais né. Enfin comme bien d'autre, dans une forêt mais même si à force, la pouponnière me saoule, je l'aime comme même. C'est là où les bons et mauvaix moments se sont passés. Les disputes entre frangins. Les joies de vivre avec les copains. Enfin quand je dis copains, cet exemple est pour les autres chatons. Les vrais amis n'existent que dans nos rêves, ou du moins que dans les miens. Dès fois, je rêve d'un monde meilleurs ou crainte n'est pas là mais ou le bonheur embrasse la terre. Cela doit vous parraitre étrange de me voir parler comme ça. Enfin penser comme ça. J'ai beau être le pire des cruels du clan. Sadique, sans pitiée. N'ayant aucun sentiments, je ne veux pas de monde comme aujourd'hui. Mais ça, personne ne pourra le changer.

La douce odeur médicimale et en même temps de celle des reines et de leurs petits m'arriva. Des cris aussi. Mais cela, on s'en doutait. Des chatons pleurant de droite à gauche demandant leur mère à l'appel. Des chatons bagarreurs. Il y en avait qui étaient plus fort que d'autre. Les forts guerriers qui pourtant n'étaient pas les plus malins. Les plus frèles mais avec un courrage hors norme et inteiligent d'un côté. Moi ? Je ne savais pas dans quel clan me placer. Celui des forts ? Non pas vraiment. Peut être fort de tête et encore. Les courrageux ? Peut être aussi, c'était sur. Mais d'un côté, dans ce groupe il y avait les fidels. Etais-je fidel ? Je n'avais pas encore fait preuve de pa fidélité à ce jour. Je me tourna devant une chatonne qui lavait son pelage noir. Couleur de la nuit. Elle avait, environ presque l'age d'être apprentie. Comme moi enfait. Je l'inspecta des yeux. Elle, elle en avait des verts saphirs. Je plongea les miens dans les siens, comme à chaque rencontre. Car même si je n'aimais pas la présence de chats, j'aimais les regarder. C'était éssentiel pour moi. Ne pas regarder son énnemi était comme se battre en oubliant sa raison de le faire. A ce moment je ne savais que faire. Ce n’était pas mon genre d’aller parler comme ça. Elle avait surement du entendre parler de moi mais moi, je ne connaissais personne. D’une voix hésitante, je lui demanda alors, ne sachatn que dire :

- Quel est ton nom ?

Ce n’était peut être pas beaucoup rélféchis mais qu’avais-je à lui dire ? Bonjour je suis Petit Démon le démon du clan. Tu dois me connaître surement ? Nan, ça n’allait pas. J’attendais donc sa réponse. Mais je remarqua que j’avais du la surprendre. Une ombre fillant à la vitesse de l’éclair dans une pouponnière était assez rare.

A toi ( : ( Pas térrible non plus ^^')

Je voyais bien que la petite était dans ses pensées. Elle devait rêver d'un monde meilleur, comme moi de temps en temps. Ou peut être de son futur. Où elle trouverait un compagnon et où elle aurait des tonnes de petits qu'elle éduquerait comme une bonne mère. Rah, je n'aurais pas dû prononcer ce mot. Mère. Même si la mienne était partie trop tôt. Même si je ne l'avais connue, je savais qu'aucune d'entre elles n'étaient parfaites car personnes n'est parfait. Oui, personne ne l'est. Sinon, nous serions tous gentils, sérieux, à suivre les règles ? Non mais c'est sûr que il y en a que cela ça leur plairait mais en tout cas pas à moi. Même si à certain, mon comportement, mon caractère difficile ne plait pas, moi je l'aime. Etre simpathique et faire le leche botte n'est pas ma meilleur qualité car je deteste ça. D'ailleurs, je ne serais jamais comme ça. Je préfère risquer ma misérable vie, il n'y a pas photo. Tout ça pour dire qu'heureusement, nous ne nous ressemblons pas. La couleur de nos yeux. Celle de notre poil. Notre corpulence. Même les jumeaux ne sont pas pareil. Une petite tache par là, un petit défaut par ci. Ah je sais, la seule chose que nous possédons tous c'est notre sang. Celui qui coule et déscent dans nos veines. Celui qui est rouge bordeaux et qui nous fait vivre. Qui arrive jusqu'au coeur, celui où tous nos éspoirs reposent. Nos sentiments. Qu'ils soient amoureux, amitier, haine, ce sont les même. Dans tous ces cas nous souffrons. Une dispute qui peut se finir en combat. Un pas de travers qui peut démarrer par une fin. Et aussi un pas qui avance dans le bon chemin. Il pourrait bien arriver à aller plus vite pour la rejoindre. Celle que nous suivons tous...

Je regarda profondément la femelle. Elle venait de remarquer que j'avais prononcer quelque chose. Elle me fixa d'un air, plus soupsonneux, curieux, imcompris. Oui moi aussi je ne comprenais pas grand chose. Les affaires des autres. il y avait quoi comprendre ? Nous sommes tous spécials et nous avons tous quelques choses qui nous rend unique. Mauvaix ou bon. J'aimerais tellement dire " Au choix " sauf que ce n'est pas nous qui choisissons. Malheureusement. Ce fut sa voix qui me sortit de mes pensées.

- " Hum moi c'est Petite Chance. J'ai entendu parler de toi. Le nouveau Petite "Démon". J'imagine que tu t'appelles Patte Démoniauqe, Petit Crépuscle? Un truc dans le genre. "

En tout cas je pouvais savoir rien qu'à l'entendre que nous n'étions pas pareils, bien différent. Je ressentais ça vite chez les chats que je cotoyais. C'était si évidement pour moi, mais ce ne l'était pas chez d'autres. Son timbre de voix ne me plaisait guère. Surtout le "Un truc dans le genre". Je me disais des fois que je venais d'un autre monde. Je ne parlais pas comme les autres chatons de mon époque. J'étais si... Différent. Et encore ce mot qui revient si souvent. Je parlais d'une façon étrange, comme à l'époque. Je lui répondit, alors. J'avais beau être "Un sale démon" je savais parler aux autre. Tout se passait dans ma tête, et non dehors. Enfin aussi à l'extérieur sinon personne ne serait comment suis-je.

- " Petit Démon. Je vois qu'on parle de moi en dehors de la pouponnière."
dis-je d'une voix massacrante.

Je réfléchis un peu car je faisais comme le proverbe ou je ne sais comment cela s'appelle: "Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler". Cette phrase est si vraie. Au moins avec elle nous ne faisons pas de gaffe.

- "Un nom ce n'est pas un truc. C'est quelque chose que nous portons toute notre vie. Enfin dans les clans il change mais te rend tu comptes qu'en étant solitaire, il ne changera jamais ? " lui feulais-je.

Je restais de moins en moins patient. C'était les imbéciles comme ça qui n'irrait pas loin. Je n'avais pas de honte à leur dire car je ne mentais pas. Je disais toujours la vérité. Mais comme tout le mond,e j'avais mes secrets que je n'abordais jamais...

( A toi, encore plus nul xD )

Je regardais impatiemment la petite. Elle était encore une fois dans ses pensées sauf qu'elle, elle faisait montrer toutes ses émotions contrairement à moi. Un rire narquois, qui aurait peut être passé avec d'autres chats vint se glisser aux lèvres de la femelle. Elle pourrait croire que je ne l'avais pas remarqué, elle s'était trompée. Je la toisa de mon regard familié. Celui où je portais mon masque. Oui je pourrais appeler ça comme ça. Mais ce mot ne convennait pas exactement. Un mot n'est que la création de nos ancêtres. Un mot ce n'est rien comparé aux sentiments. D'autres diront que je n'en ai point. Personne n'a aucun sentiment. La haine en est un. Vous n'allez pas me dire que vous n'avez jamais eu l'envie. Oui cette envie irrésistible de tuer quelqu'un, non ? Ou juste quelqu'un qu'on déteste. Mais bon, je me répete. La chatonne vit surement que son " secret " n'avait pas été très bien caché. Elle s'empressa donc de parler. Je vis une pointe d'affollement dans sa voix.

" - Hum, excuse moi j'étais plongée dans mes pensées. Et bien oui, nous le portons toute notre vie mais je ne serais jamais solitaire et justement, un nom ne représente pas tout. Ce n'est que ce qui nous désigne nominativement justement. Mais à l'interieur c'est beaucoup plus complexe. SI je me fiais à ton nom. Je partirais en courrant sans demander mon reste. Et tu n'aurais personne a qui t'adresser. Tu croix que parce que je porte le nom de Petit Chance, j'ai vraiment de la Chance ? Et bien tu te trompes grandement. Quand on se sent comme une étrangère dans son clan. Qu'on voudrait partir loin. Dans le clan, le clan... "

Elle ne finit pas sa phrase. C'était ici. Là. Je l'avais trouvé. Son secret. Elle ne l'avait confié à personne. Enfin je crois bien. Elle était prisonnière de quelque chose dont elle voulait se libérer. Après je n'en savais pas plus. Je ne lisais pas non plus dans les pensées et les affaires des autres ne m'intérréssais pas souvent. A part quand on ne veut vraiment pas le dire, comme elle le fit comprendre :

" - Oublie ce que je viens de dire, sinon tu viens d'ici toi? Ou tu viens d'ailleurs et vient de t'integrer au clan ? "

Oublier ? Ce mot m'étais inconnu. Impossible. Personne enfin moi à ce qu'il pourrait parraitre, ne peut oublier. La mémoire. Nous en avons tous une alors pourquoi pourrait ton faire partir nos souvenirs qu'ils soient bons ou mauvaix de notre cerveau ? Normalement, toutes les choses qui nous sont éssentiel ou pas reste gravées. Je ne comprend pas. Et de toute façon il n'y à rien à comprendre. Seul le faite qu'on ne peut pas cacher éternellement des choses qu'on a au fond. On pourra toujours dire : Je ne m'en souviens plus. C'est faux. Nous voudrions tous cacher quelque chose en nous. Que ça soit physiquement ou moralement. Je revins à nos moutons. Je n'étais pas décidé de changer de conversation cette fois ci.

" - Pourquoi veux tu changer de clan ? "

Comme je l'avais dis plus haut, je n'étais pas du genre à comprendre les problèmes des autres. Mais là je ne sais pas. J'avais envie. Peut être parce que ce qu'elle avait dit plus tôt me faisait penser à quelque chose. Quelque chose qu'on aimerait échaper même si personne ne peut fuir son destin. Il est peut être lui aussi gravé après tout ? Même si je connais celui de tout être sur terre. La mort ne nous échappera jamais. D'ailleurs heureusement. Nous avons tous une fin. Qu'elle soit belle ou moche. Nous faisons tous notre temps sur terre et à moment ou l'autre nous devons partir. Il ne faut pas prendre non plus la mort comme une fin tragique. Comme quelque chose d'inssuportable. Nous pouvons surmonter la mort d'un proche. Peut être difficilement mais nous le pouvons. Je ne crois pas à ce qu'il ait d'une autre vie après la mort. Je ne crois pas non plus vraiment au clan des Etoiles. De toute façon, dès l'instant où notre coeur cesse de battre. Dès la seconde où nous tombons à terre, c'est comme si nous n'avions jamais existé. Seul nos cendres peuvent dire aux autres : Je suis là ! Ne m'oubliez pas ! Ce qui sera peut être dur pour certain à ce que je vois...

Je regardais attentivement la chatonne qui avait l'air d'être dans ses pensées, comme quelques minutes plus tôt. Elle devait aussi avoir chaud. Sa transpiration pourtant s'étant très peu propagée arriva vite à mes narrines. On disait que j'avais un bon odorat. Peut être ou peut être pas. Il fallait juste être bien attentif. Petite Chance s'ébroua. Son pelage noire nuit volleta. Elle plongea ses yeux verts emeraude dans les miens. C'est vrai qu'elle était jolie. Ouai bon je n'étais pas non plus le dieux des compliments mais plutôt son exclave. On me disais que je n'en faisais jamais. Et bien oui. Mais quand je le dis je le pense vraiment... Ses prunelles se détachèrent ensuite des miennes pour me dire, l'air réveuse :

" - Il fait chaud ici, on est en plein soleil tu ne voudrais pas plutôt aller à l'ombre? Il ferait bien moins chaud. "

Je secoua la tête en signe que ça ne marcherait pas avec moi. J'étais très insistant aussi quand je le voulais. Quand je le voulais j'ai bien dis sinon je m'en fiche. Je la vis soupirer. Son secret devait être gos, cela se sentait comme la puanteur d'un renard. Elle était prévisible, très. Elle ne se cachait pas assez. D'une voix directe, elle prononça de ses lèvres pulpeuse. Rah j'étais un poète ou quoi aujourd'hui ? Il fallait que je me ressésiste au plus vite. Ce n'était pas le moment de tomber sous... Beurk ce mot me répugne de tout mon corps : Charme. Genre elle est charmante ! Pfff je me demande qui sont les imbéciles qui on inventé ce mot.

" - Bon très bien, je vais tout te dire. Parce que de toute façon tu ne me lâcheras pas avec ce que je viens de dire. Après, tu peux tout révéler à tous le monde, je m'en fiche. Personne ne nous prendra au sérieux. Tu comprends? Pour certains nous ne sommes que de petits êtres dénudés de raison qui ne pense qu'a manger et jouer. Certains on oubliait qu'ils ont été des chatons avant nous. " Elle s'arréta un moment puis repris. Ma mère est Nuit d'été et j'ai un frère et une soeur. Petit Bonheur et Patte de Miracle. Mon père est... Un... Un... Solitaire. Voilà tu le sais maintenant! Moi aussi je suis une sorte de "Bâtarde".

Je la regarda ébaït. Je n'en croyais pas mes oreilles. Pour moi, elle nous insultait. Nous des batards ? Pfff qu'est ce qu'il ne fallait pas me dire pour que je m'énerve en une fraction de seconde. Surtout qu'avec mes paroles de phylosophe qui m'échappaient toujours, elle n'était pas près de partir. De la tristesse emplie ses yeux emeuraude. Ce ne fut pas pour autant que je me calma intérieurement. Après s'être arrétée, elle repris, avec plus de force :

- Je ne me sens pas à ma place dans le clan de la Rivière. Je me sens comme une étrangère mais je ne comprends pas vraiment pourquoi. Toute ma famille, ainsi que mes amis sont ici. Pourquoi me sentirais-je comme quelqu'un de différent des autres membres de la Rivière? C'est complètement fous! Et pourtant parfois, je rêve que je m'enfuis dans un autre clan. Et a chaque fois, ce rêve me murmure le même nom de clan. Le clan de L'ombre!! Et sa je n'arrive pas à le comprendre. Pourquoi ne suis-je pas comme les autres? Bien intégré et heureuse de ma position? Non, il fallait que je fasse quelque chose de différemment. Ce n'est pas une idée passagère. C'est dans ma tête, dans mon coeur...

Je compris alors sa peine. Mes os se décontratèrent un par un, passant de l'épaule à la queue qui étaient avant cripsés comme un chat ayant vu un chien. Ce sentiment de solitude n'était pas réservé qu'à elle. Encore elle, comme elle le disait, elle avait de la famille qui l'aimait. Des amis car sans doute devait elle en avoir. Elle était gentille et simpathique. Même si j'avais toujours du mal à admettre les qualités d'autretruie. Alors que par rapport à elle, moi des amis je n'en avais aucun. Bon c'était peut être de ma faute si je n'en voulais pas non plus mais personne ne savaient me comprendre. Je voyais une autre différence entre nous. Elle montrait beaucoup ses sentiments alors que moi je ne les laissais jamais parraître. Sinon je me sens vulnérable, comme si je l'étais. D'ailleurs on l'est car on est hyptonisé par des gens, faux. Qui pourraient vous dire pleins de chose pour que vous les suiviez. Je sortis de mes pensés pour lui dire d'un ton sec :

- Je ne peux te retenir, d'ailleurs je ne vois pas pourquoi je le ferais, pour être franc. Mais réfléchis bien à ça. Réfléchis à comment tu seras acceuillit. On te prendra surement encore plus pour une... Sang mélée. Sang mélé car j'ai horreur du mot batard. Ou alors tu tomberas sur de bonne personne. Mais regarde la vérité aussi en face. Tu dois bien avoir des amis ici ? Tes frères et soeurs. Ta mère et bien d'autres personnes. Si tu rejoinds ce clan, une guerre pourra très bien eclaté avec ce dernier et le notre. Et là tu ne pourras pas retourner en arrière car ça sera impossible. Ca serait donc égoïste.

Je m'arréta là. Egoïste. Je l'étais peut être mais pas pour ces choses là. Mais bon on ne parlait pas de moi ici. Je me retourna, comme j'étais venu. Je n'avais plus rien à dire. A par une chose :

- Réfléchis bien...

Sur ce je tourna pour debon les talons et sortis de la pouponnière...

[ Voilà il fallait que je finisse le RP, désolé sinon je me perdais un peu x) ]