Petite Destinée Félin Légendaire
Perso 2 : Rivière x4 & Ventx1 Perso 3 : Petit x1 & Apprenti x1 & Guerrier x3 Nombre de messages : 1845 Age : 28 Puf : Mémo <3
Date d'inscription : 13/06/2009 Points : 2051
Feuille de personnage Affinité: But du félin: Famille:
| Sujet: Naissance des petits de Tigre et mort de la reine. Ven 22 Jan - 22:05 | |
| Pelage du Tigre La fin … Mais qui donne vie à d’autres. Les journées se succèdent, les vies se perdent et d’autres gagnent, moi je la sens partir, loin et aussi en donner. Bientôt oui, je serai mère mais de loin, de très loin car je dois vous avouez une chose, bien triste pourtant, c’est ma fin bientôt, je suis une bonne guerrière mais ma vie devait être telle. Peut-être que c’est une punition d’avoir une portée avec un chat d’un autre clan, mais bizarrement, cette mort me faisait sourire. Oui, je ne le cache pas, elle me fait rien, oui rien du tout, même si je ne vais pas connaître mes enfants, ok je suis triste mais je me dis c’est mieux comme ça. Je sens que bientôt, après ma mort quelques choses de grave et de dangereux vont tuer de nombreuses vies innocentes. Un monstre, je ne sais pas mais il ne sera pas un, mais nombreux. J’ai peur, peur pour mes enfants et mon bien-aimé, peur de leur avenir, peur de tout. Je me dis que je devrais rester, oui je dois les protéger mais mon avenir sera autre chose. Que dire d’autres, rien, rien à dire, juste une douleur profonde et des hurlements de terreur. Je les entends, entends dire leurs mots, leurs derniers …
Je me réveillai, avec un sourire, oui, quelques choses me disaient que cette douleur s’envolera et que je serai heureuse toute ma vie, une vie si belle m’attend mais je savais, savais ce qu’il allait m’arriver. Je sentais en moi, oui en moi quelques choses, oui une puissance nouvelle mais cette puissance ne sera qu’utilisé qu’après mon dernier mot … J’entends les quelques notes de la vie, des notes aigus, grave, douloureuse, harmonieuse qui ne change pas. Des mélodies tristes, mais des fois heureuse … Ces mélodies tristes sont celle que je vais entendre, oui je les entends « Non, ne me quitte pas », pourtant je le dois, je dois partir. Lâche non, réaliste oui, ce n’est pas de la lâcheté juste mon avenir de les quitter, oui ma mentor, mes futurs enfants, mon bien aimé, un ami et d’autres … La vie est courte et alors elle a été bien au moins, je ne vivrais pas les horreurs que certains vont vivre.
Je sortis de la pouponnière, je dis bonjour à certaines reines, qui me disait à tout à l’heure, j’eus un ricanement et leur dit : « Peut-être pas ». Elles me regardaient, avec de grands yeux, ahurie oui, elle me disait alors : « Je le savais, tu passeras le bonjour à ma mère ». Je leur souris et leur dis d’une voix douce : « Oui, je le ferais ! ». Je partis, d’une marche normale vers un endroit, oui un endroit à la terre libre, la plaine noyée par le Soleil. Je voulais être noyé, par des beaux rayons, doux, beau, comme je les voyais chaque journée, chaque fin de journée ou chaque début de journée. Des rayons, toujours lumineux mais qui des fois n’osent pas venir, ils jouent à cache à cache avec nous, avec d’autres, nous jouons et quand nous le trouvons on est heureux. Un soleil, oui, un beau soleil, celui qui nous donne des couleurs, de la joie, mais aussi de la crainte, de la peur quand il s’en va et nous laisse dans une nuit dangereuse et sans issue. Sans issue, comme mon avenir, oui, mon avenir mais ne parlons pas de ça, disons que c’est la vie et que les meilleurs partent toujours les premiers, on le dit souvent et je pense qu’ils ont raison. Je ne suis pas forcément bonne ou même meilleure mais pour certains je le suis. Pauvre de moi, je pense qu’à ce moment, j’y suis égoïste, peut-être, peut-être que non, qui sait personne est parfait.
J’arrivais à cet endroit, qui m’éblouissait, petit à petit j’ouvris un peu plus mes yeux, cette force me vint, je sentis ce vent doux qui me caressait doucement, mais tendrement mon pelage. Un pelage brillant de santé, un pelage tigré comme un tigre blanc. Un tigre, oui, une Pelage du Tigre, oui vous la connaissez car vous l’avez en face de vous enfin quand vous lirez cette jolie lettre, je serai par terre avec un sourire et à côté des gamins. Oui, vous vous direz, qui est donc cette belle femelle, une femelle qui voulait partir avant que le danger arrive.
Je m’allongeai, car le travail commençait. Des affreuses douleurs me transpercèrent le cœur, oui, j’étais seul mais je voyais à côté de moi, ma mère, si belle, si douce. Elle me chuchota : « Fille, pas connu, je t’aime et l’heure est de venir me connaître ». Je souris, oui, la douleur me faisait presque plus rien, je sentais cette odeur acre, celle du sang. J’entendis au loin, une guérisseuse dire :
« Mais, mais vous saignais, vous vous allez … Mourir ! Mais vous ferrez vivre d’autres. »
Je la vis approcher et lui dis c’est quelques mots :
« Je le sais déjà, ça se ressent. Mais amener mes enfants au clan du Vent, mon bien aimé y sera et si vous pouvez ramener ce corps au clan du Tonnerre ou au Vent à vous de voir ! Maintenant, ce sont mes dernières paroles, un conseil, un danger approche, si vous le pouvez sauvez-vous ou alors vous verrez peut-être votre perte. »
Je poussai encore, mes enfants étaient nées, oui je ne vais pas vous dire tout mon accouchement, mais je peux vous dire que vous pourrez être fière d’eux car je vois un beau avenir.
Je fermis mes yeux, je sentais que je partais, je dis comme un murmure mais assez fort pour que la guérisseuse entende :
« Dite qu’un s’appelle Petit Mémorial et l’autre Petite Lumière. Dite aussi que je les aime. »
Mon cœur stoppa et je vis cette lumière blanche. Voilà, mon chemin se termine là et un nouveau s’ouvre mais celui d’une vie éternelle, une vie peut-être méritée. Mais sachez que je vous verrai toujours de là où je suis !
Petit Mémorial La vie vient, mais une autre part.
Une lune, deux lunes ou plus, je suis enfermé dans ce ventre avec une autre personne, j’ai pu voir avec le temps, que celle à côté de moi était ma sœur. Je lui souriais et elle aussi, on ne parlait, on ne parlait qu’avec les gestes et non la voix. Je la voyais, belle oui mais on était tout le temps collé. Je ne vous dirai pas que je n’aimais pas ça mais que c’était bizarre. J’entendais un bruit, qui faisait : « Boum … Boum … Boum … Boum » et aussi une sorte de sifflé ou enfin de soupir. Je sus par la suite que ce Boum était le cœur de ma mère et que ce soupire était les poumons encore de ma mère. Un battement qui était monotone, si doux, si mélodieux, si calme, son cœur me faisait frémir, je sentais un attachement fort avec cette jeune chatte avec qui j’étais à l’intérieur. Quand j’entendais sa voix, si douce, si belle, je souriais, une voix toute aussi belle de ce Boum, elle parlait, de façon douce mais non monotone, c’était agréable. Je sentais quand elle parlait son soupire un peu fort, un peu doux, un peu normal, c’était marrant, mais ça me faisait du bien. Moi, j’étais dans une sorte d’enveloppe, une sorte d’œuf, mais qui m’apporter de quoi mangé, de l’air et du sang.
Ce boum, ce cœur, se mit à être rapide, très rapide. Ma sœur, oui, elle fut éjectée vers un trou, un trou qui avait l’air lumineux. Ma sœur en sortie, je sentis que ma mère était en danger. Quelques choses me jetaient vers ce trou, j’essayai de me débattre mais je ne pus rien faire. Alors je vus expulser vers cette lumière, une lumière aveuglante, une lumière douce de l’extérieur mais dangereuse de l’intérieur. A ma sortie, je me ruai vers les mamelles de ma mères, je pus un peu de lait, mais bientôt je sentis une odeur acre, une odeur qui venait du trou où j’étais sorti, je sentis que j’étais plein de ce liquide acre. J’entendis et je sus que c’était la dernière la voix de ma mère …
« Dite qu’un s’appelle Petit Mémorial et l’autre Petite Lumière. Dite aussi que je les aime. »
Une larme, puis deux, puis trois, puis dix. Une douleur, oui je sentais ma mère partir, j’eus un hurlement, oui, une crise de terreur, je ne savais pas parler, mais je ressentais bien la chose. J’avais mal, je sentais que ce monde n’allait pas être de la tarte mais plutôt un enfer, un danger, oui quelques choses me disaient que l’enfer était là et qu’il allait bientôt se montrer.
Je sentis quelques choses me prendre par le coup et je sentis près de moi ma mère. Cette personne, je ne la connaissais pas mais elle dit :
« Encore une vie que je n’ai pu sauver. Bon, allons vers le clan du Vent. »
Oui, oui, encore une vie mais ça ne sera pas la dernière. Je compris le mot : « vie ». Oui, je comprenais un peu et je me demandais ce qu’était le « clan du Vent ». Un mot bien bizarre, qu’est-ce que c’était un clan ? Et le vent ? Beaucoup de questions étaient dans ma tête mais une passa devant tout le monde. Un jour reverrai-je celle qui m’a donné la vie ?
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