Invité Invité
| Sujet: La solitude n'est plus pour moi [PV : Malikki] Mer 11 Nov - 14:22 | |
| Mélodie d’Hiver La solitude n’est plus pour moi !
J’ai muri avec le temps, j’ai changé en grandissant et maintenant ma solitude n’est plus. Je deviens plus amicale avec les gens, je souris avec le temps et mon bonheur se forge dans ma vie. Elle a changé, pourtant je l’aime comme elle est, j’ai vécu des choses dures dans le passé, mais j’essaie de les oublier pour laisser place à l’avenir. Je ne vis plus dans le passé, car le passé doit rester dans le passé et le présent doit être joué. Mais ce n’est pas pour autant que j’oublie mon but, oui je sais comment mourir mais je dois encore profiter de ce bonheur que je savoure pour ne pas être déçu. Je demande juste que je sois heureuse et que ça reste jusqu’à la fin de ma misérable vie. Je me plains beaucoup, mais ça on ne pourra pas me l’enlever, je suis née comme ça et je mourais comme ça. Je suis redevenue la petite qui souriait et qui était très amicale, j’ai retrouvé ma beauté d’autrefois et maintenant les mâles me sifflent pour dire que je suis jolie. Ma vie a changé depuis cette rencontre avec ce jeune mâle du clan de l’Ombre et je lui dis merci, merci pour tes paroles qui m’ont changé ma façon de penser !
Aujourd’hui, j’avais décidé de m’évader pour respirer cette air que je savoure à chaque sortie, peut-être que j’allais faire des rencontres formidable ou chasser un chat d’un clan d’ennemi. Mais c’est peut-être pas sur que je le chasse si c’est le cas, je n’ai jamais été une guerrière très dévouée à son clan mais ce n’est pas pour cela que je désobéirai à ce code du Guerrier que je connais par cœur car ma mère le voulait ainsi. Mais dans cette vie, il me manque des amis, un compagnon mais je ne veux pas comme celui du père de Petite Feuille, il m’a obligé à l’aimer et m’a manipulé. Pour cadeau il m’a mise enceinte de lui et m’abandonné lâchement, si je veux un compagnon j’en veux un bien qui me verra vivre un conte merveilleux que les anciens pourront raconter à leur descendance !
Je me levai de mon tas de mousse et pour une fois je ne me fis pas gronder, les reines dormaient comme ma petite fille, je lui donnai un petit bisou et avant de partir je lui ramenai une pièce du tas de gibier. J’espérai ne pas mettre beaucoup de temps, car Petite Feuille s’inquiéterait et je me ferai remonter par les reines d’avoir laissé seule ma fille enfin une des reines acceptent toujours de la garder alors je peux m’évader. Je me mis en direction de la rive, c’était un grand étang même si des bipèdes promenaient leur chien je n’avais pas peur du tout, moi je lui arracherai sa mâchoire à cette saleté de chien. S’il s’avise à toucher un poil de ma belle fourrure qui était nickel, car j’avais mis longtemps avant qu’elle est cette brillance et cette beauté. Mes yeux étaient or, c’était très beau à voir, elle luisait dans la couleur pâle de l’aube, car il faisait encore un peu nuit mais on distinguait parfaitement chaque brin d’herbe et chaque insecte qui marchait.
J’inspirai et j’expirai cet air que je savourai à chacun de mes sorties, vous savez quand on reste enfermé dans la pouponnière l’air de dehors nous manque forcément et je me demande bien comment font les autres, oui, il faudrait que je leur demande un de ces jours. Une petite brise d’air faisait soulever un peu mon pelage, je frissonnai de plaisir de sentir ce vent qui donnait le nom à notre clan, je savourai se soulèvement de ma fourrure comme si c’était l’extase. Je savourai ce moment que j’adorai autrefois, ce vent était notre symbole et il fallait le savourer à chaque instant qu’on le sentait. Peut-être qu’on me croira pour une folle mais le vent est bénéfique pour moi et puis bénéfique pour tout ! Imaginez-vous sans vent, il ferait très chaud et on mourrait tous, c’est grâce à ce gracieux vent qui nous soulève des fois nos pelages mais qui mets une température stable pour pas qu’on meure tous. Il faut le remercier, merci petite brise qui me fait savourer cette bonne matinée de la saison des feuilles mortes.
Après une bonne heure de marche j’arrivai enfin à cet endroit, j’inspirai l’odeur et que j’adorai. Cette odeur était celle de la végétation, de l’eau et de tous qui entourait ce petit bois qui entourait cet étang, car en dehors de ce petit bois des champs, des prairies se perdait à perte de vue. Ce petit bois était frais et agréable, même si la saison des feuilles mortes étaient une saison assez froide je l’appréciais car les oiseaux chantaient et savouraient leur dernier instant car bientôt ils partiront tous vers un pays chaud car la saison des neiges sera de retour et nous les clans souffriront encore de cette saleté de saison. La seule chose que j’espérai c’est que ma fille n’attrape aucune maladie car là, je serai triste s’il lui arrivait quelques choses et puis j’aurais encore perdue une raison de vivre.
Je me rapprochai du bord de l’eau de l’étang et je vis mon reflet. Je le contemplais avec de gros yeux, j’étais belle, oui même très belle, ce reflet était celle d’une déesse. Je fis des poses pour voir à quoi je ressemblais assis, sur mes quatre pattes, avec une patte levée, ça m’amusait beaucoup. Je rigolais en faisant des grimaces ou en faisait des énormes sourires qui déformaient mon visage, je rigolai avec joie et cela me rappelai le moment quand j’étais petite. Je rigolai pour rien, je jouai avec les autres, je parlai beaucoup, j’avais retrouvé mon enfance d’avant, ma gaminerie d’avant, je revivais mon enfance que je n’ai pas vécu à cause de la tristesse que j’avais. Mais maintenant je mordais ma vie à pleine dent !
Tout d’un coup, j’entendis des bruits de pas, ils venaient en ma direction, je me retournais d’un coup et je vis un beau mâle. Je souris et j’humai l’air pour savoir à qui j’avais à faire, je fus stupéfait quand je sentis que ce mâle était autre qu’un solitaire. Je souris toujours en ayant mon regard dans le sien, je voyais des choses belles et moches.
Après quelques minutes à être rentrée dans son regard, je dis de ma voix amicale mais aussi un peu curieux :
« Bonjour, je peux voir par votre odeur que vous êtes un solitaire, déjà si vous le voulez bien, je pourrai avoir votre nom ? Et aussi ce qui vous amène ici ? »
Je me remis dans son regard pour attendre une réponse de sa part, ce jeune mâle avait l’air assez mystérieux !
|
|