C'est à moi [PV Souffle de Peur]

Clair de Lune

Clair de Lune marchait tranquillement. Ce matin là il était partit tôt pour chasser. Il ne savait pas s'il avait le droit de quitter le clan mais cela faisait depuis plus d'une semaine qu'il était au clan et Etoile Enneigée ne lui avait toujours rien dit. Peut être qu'il pourrait rester au clan du Tonnerre? Il l'éspérait de tout son coeur. La ernière fois qu'il était aller chasser, c'était la veille, avec Pluie Eternelle. De toute façon le chef voulait qu'il ne chasse qu'avec la femelle car il n'y avait qu'elle qui le connaissait mieux que quiquonque, même s'ils ne se parlaient pas beaucoup.

Clair de Lune ne savait pas vraiment où il allait puisqu'il ne connaissait pas le térritoire. Il voulait juste rapporter du gibier, rien de plus. Il suivit son instin. Il flairait et écouta. Il sentait de l'eau douce pas très loin. Il rampa alors pour ne pas se faire reperer. Tout était calme, pas un bruit. Le matou trouva ça même étrange. Il s'avança prudement mais ne vit rien. Il s'approcha alors de la rive et mit une patte dans le lac. Il fut surpris par la tempérture si froide. Mais ce n'était pas le moment de faire son frileux. Il chercha alors du poisson. Dès qu'une ombre noire passa sous ses yeux, il releva la patte. Le poisson se tortillait sur l'herbe. Alors pour abreger ses souffrances Clair de Lune le tua d'un coup de croc. Soudain, derrière lui il entendit l'herbe frémire. Ses poils se hérissèrent. Il s'avança sur ses gardes et cracha:

- QUI QUE TU SOIS SORT D'ICI!

Il était vraiment de mauvaise humeur. Cela ne faisait pas la première fois qu'on le dérangeait pendant qu'il chassait, et il n'aimait toujours pas. Il mit son poisson derrière lui, au cas où ou son "enemi" voudrait lui prendre.

** Souffle de Peur **

Ai-je du coeur?
Faut-il que je meurt?
Pour que la vie reprenne son libre court....
Jusqu'à ce que mon Souffle ne soit court....
Je n'ai pas peur
Que vienne ma dernière heure....

Mon souffle régulier allait au rythme de mes pattes, qui martelaient le sol en silence, tandis que je courrais vers le lac. Je me rendit alors compte que je connaissais maintenant le territoires, et pouvait me rendre à n'importe quel endroit sans quelconque problème: mon corps s'y rendait instinctivement. Je cherchait une proie, de bonne taille qui conviendrait à ma faim.
Un instant, une sombre pensée me traversa l'esprit. *Si je prenait un lapin par surprise, et si je l'étouffai, alors peut être que...* Je secoua la tête pour chasser ces idées de mon crâne. J'avait suivi les clans pour celle que j'aimais, une chatte de la rivière, mais celle-ci semblait avoir disparue. Disparue de son clan, et de mon coeur déjà meurtri par le passé. Elle était morte, c'en était certain maintenant que j'y repensait_ ce que je m'était efforcé de ne pas faire ces dernier temps. Malheureusement, je ne puis que me rappeler son, regard, son odeur, et cela me blessa plus qu'autre chose, *Je n'aime personne, donc je ne suis pas triste. Pourquoi est ce que je ne pense qu'a ça?*
Je n'avait jamais au grand jamais ressenti la solitude, mais en ce moment, elle me pesait tel une pierre sur mon coeur de pierre. Néanmoins pour me changer les idées, j'accélérais de plus belle, jusqu'à ne plus percevoir que le vent sur mon pelage, Soudain, alors que je longeai la forêt environnent le point d'eau, un effluve intense et profond de , plus fort que tout, brisant mon trouble. Mes pattes se dérobèrent sous moi, et j'eu du mal à ne pas grogner.
D'instinct, je me dirigeais prudemment vers la source du bruit, plus lentement, Mon corps puissant se faufila aisément jusqu'à la source du bruit. Je vis non loin de mon poste d''observation un ensemble de ronces et broussailles. Sans même m'en rendre compte, j'allais vers cette enchevêtrement de branche.
Me faufilant aisément parmi les épines acérées, je me rendit vers le coeur de ce que je pourrais décrire comme un nid. De cette abri, je vit le lac. Sans perdre un instant, je me rendit à la source de l'odeur que j'avais sentie.

Trottinant, je me dirigeais sans peine vers l'eau. Dès lors l'odeur se renforça, et devint proche. Un pas. Deux.Trois pas. Toujours plus proche, mais pas assez a mon gout. En un bond silencieux, j'atteignit la bordure de forêt qui encadrais la sable fin, sur lequel reposait l'eau calme.
Balayant le lieu du regard, je vis une silhouette. Un chat, un mâle adulte. Celui-ci plongea brusquement un patte dans l'eau.
Alors il grimaça, réprimant presque un gémissement.
Je me gardai de rire, mais un sourire large vint se poser sur mon visage, dévoilant de larges canines pointues, et longues, étonnamment longues, pour un solitaire...
Ainsi, le chat se glissa prudemment dans l'eau jusqu'aux coudes, et attendit patiemment. L'attente ne fut pas longue. D'un geste vif, il rejeta la patte en arrière, et un poisson, maigre mais très alléchant vint se tortiller sur l'herbe frétillant en spasmes rapides. Le chat ne perdit pas une seconde: il l'acheva d'un coup de croc.

Je me dit alors:
"Si ca avait été moi, je l'aurais laissé souffrir! Niarkniark..."

Riant sans bruit, je me posait doucement sur la terre meuble et humide du sol, qui finissait par devenir du sable, plus on se rapprochait de l'eau.
Alors, me lassant de regarder son petit tour de chasse, je m'appuyait sur me pattes avant, fourrageant dans l'herbe et les broussailles, et émettant un bruit
audible à plusieurs mètre.
Alors, brusquement, peu être même trop à mon gout,le chat se retourna en jetant:

QUI QUE TU SOIS SORT D'ICI!

Et il rangea sa prise derrière lui, comme si je venait pour ce minable poisson, et non pour lui.... Je sortais avec une allure prudente de ma cachette, me montrant à ce guerrier, comme si je tentais de la rassurer. Ce n'était pas le cas, loin de là!

Holà Holà! Calme toi! Je n'ai d'ordre à recevoir de personne, et encore moins d'un chat qui frémit sous le contact de l'eau, glaciale ou non! Ha Ha!
Et puis, veut-tu, cesse de te mettre devant ton trophée, je ne vais pas te le voler! J'ai mieux à faire....

Je ricanai d'un rire cruel, mais non bruyant.
De ce fait, instinctivement, je vint me poser à quelques pas de lui, et visiblement, cela le déplut. Cela me fit encore plus sourire.

Tu sais, je ne vais pas te manger....

Quoique.... L'idée me traversa l'esprit. En sanguinaire de nature, je sortis muettement mes griffes, mais les rangeait aussitôt, en pensant que je ne devait pas gâcher un jouet. Cette pensée ne vint que quelques instants après. Je sentait vaguement une odeur étrangère à celle des clans. Trop vague pour que je ne puisse la décrire, ou désigner d'ou venait le chat, elle m'indiquait néanmoins que le guerrier n'avait pas toujours vécu dans un clan, ou qu'il s'en était passé durant une période plutôt récente. Mon odorat n'était pas infaillible, c'est pourquoi je ne me prononçait pas la dessus, de peur de me tromper.
Enfin non! Pas de peur, que dis-je! Moi, avoir peur? Non. Tel était mon esprit lorsqu'on me donna ce nom, chez les sanguinaires, quand j'était encore tout petit, pas plus grand qu'un apprentis, mais apte à devenir guerrier sanguinaire, par mon désir de vengeance.
Ouvrant largement les yeux, je regarda le matou avec attention, cherchant ses défauts et ses failles. Sans prendre le temps de les décrire une à une, je revint à son museau. Alors il croisa mon regard. Le sien semblait nerveux de colère et de rage. Je n'y prêtait pas le moins du monde attention.
Mon regard, plus froid que l'eau du lac, se posa sur le sien, longuement. Mes yeux, rouges sang fixèrent les siens.
A l'instar de mon odorat, ma vue était d'une précision presque irréprochable. Elle décelait tout, enfin presque tout. Eelle me donnait néanmoins un air d'assasin. Cela ne m'avait jamais gêné, bien au contraire, cela me plaisait bien. Quiconque croisait mon regard, ne pouvait s'en détacher, non pas par admiration, ni parce qu'ils sont beaux, seulement parce qu'il est hypnotisant, et envoutant. *Il fait pratiquement peur....* pensait alors, avec satisfaction.

Revenant à la réalité, je roulait de mes larges et puissantes épaules. Je me rendais compte que cela ne faisait que quelques secondes que j'avait terminé de parler. Cela avait parut comme une minute, une heure, plongé dans mes pensées.
Mon pelage, noir comme le charbon, comme la nuit. Mes yeux, rouges comme les sang. Ma queue, longue et battant l'air machinalement. Mes pattes, fines et ancrées sur le sol de sable. Mes oreilles, attentives et tendues vers l'avant.
Tout en moi, révélait ma quiétude. J'était calme et posé. L'autre chat, en position muette de défense, qui paraissait d'ailleurs efficace à vue d'oeil, sortant à peine de l'eau, au bord de celle-ci, avait sûrement froid. Les vague presque absentes, ces remous mais visible, vinrent lécher ses pattes. Son pelage, à demi trempé, gouttelait de perle de crystal, qui venaient se poser sur le sble, et s'y enfuir aussitôt.

Si je n'avait pas été tel que je suis, et que j'ai toujours été _sanguinaires pour les lents de nature_ je pense que j'aurais eu pitié de lui, et aurais fait mine de reculer pour le laisser s'ébrouer, et se mettre au sec complet.
Or je suis comme je suis. Et, je prend plaisir à le voir trempé, à avoir froid, protégeant sa proie avec déférence. C'est dans ma nature, d'être cruel...

(Voilà désolé du retard encore une fois! =D)

[Désolé du grand retard, je te répond enfin ^^]

Clair de Lune regarda le matou droit dans ses yeux rouges sang. Ce dernier n'avait pas l'intention de chiper son poisson, enfin ce n'était que ce qu'il disait, il ne fallait jamais écouter un sanguinaire. Le guerrier savait se qu'il pensait. Pusique, lui même, avait été un sanguinaire, ou du moins un petit sanguinaire. L'inconnu regardait le guerrier de la Rivière comme un misereu entrain de geler sous son ras pelage, sans pour autan être à son besoin. Le guerrier sortit completement de l'eau froide. Sa queue battait telle une helisse d'hélicoptère. Cela le séchait, du moins, un peu. Malgré son physique, Clair de Lune resta déterminé pour ne pas montrer sa peur, enfin il n'avait pas vraiment peur mais se retrouver en face d'un sanguinaire tel que celui qui se trouait en face de lui, ne lui donnait pas trop envie de faire comme si rien n'était. Après que le sanguinaire lui dise qu'il ne le mangera pas, le matou blanc retorqua:

- Même si tu le voulais, il faudrais essayer de m'attraper. Même sous ta grande taille, il faudrait que tu ailles quelque chose la dedans.

Sur ce, de sa queue, il montra sa tête. Clair de Lune ne narguait pas souvent les autres chats, mais là, il en avait envie. Ce sanguinaire ne lui inspirait pas confiance. Mais, pour se rattraper car il ne voulait pas non plus d'un combat, il lui demanda:

- Quel est ton nom?

Cette question dût paraître un peu étrange au sanguinaire, puisque, quelques secondes avant, Clair de Lune le cherchait.

[Voilà un pitit rp]

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