Parce que le bonheur coûte cher... [ libre ]

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Petit bois crachait, ruminant sa vaine tentative de conversation avec son père. A vrai dire, ce n'était pas vraiment un père. Cetes, c'était son géniteur, mais ça ne dépassait pas ce stade là. Ce félin ne cessait de la repousser, montrant presque les crocs lorsque Petit Bois l'approchait. Pourtant, c'était avec une douceur incomparable qu'elle le soignait lorsque ses vieilles blessures le faisait souffrir. Un jour, ne sachant pourquoi, son père l'avait envoyé valser dans la poussière, alors qu'elle lui apportait un pinson. Le camps entier avait été choqué, car, à l'époque, la petit femelle n'était qu'un petit chaton innoncent. Elle cherchait la réconfort d'avoir perdue une mère tendre, même si elle ne l'avait pas connue, elle le sentait. Très vite, la guérisseuse avait fait un bilan favorable. Petit Bois lui demandait alors pourquoi son père la rejetait. C'est avec une voix pleine de mystère qu'elle lui répondit :
" Il y a des blessures que même le temps ne peut guérir..."
Petit Bois avait compris cette phrase que tardivement, lorsqu'on lui conta son arrivée au Clan. Ainsi, tout prenait forme dans la tête de la jeune chatte. Elle savait à présent, pourquoi les autres chatons la regardait bizarrement, avec un air de mépris suprême. Parfois, ils étaient assez gentils pour la laisser jouer avec eux, mais au final cela la blessait plus qu'autres chose...
Dans ces jeux, la méchante, c'était elle, à qui on devait faire le plus de mal possible. Alors, souvent, Petit Bois se retirait dans les pattes de sa "mère", celle qui l'avait élevé, nourrie, aimée...
Comme ce mot sonnait tendre lorsqu'elle pensait à cette si bonne reine.
Un sourire flotta sur les lèvres de Petit Bois. Puis, elle percuta un objet, et ses souvenir s'évaporèrent, laissant place à la colère et à la triste réalité du moment. Vite, elle contourna l'obstacle et enjamba un flaque d'eau. Le temps était humide ce matin, la rosée venait à peine de tombée que Petit Bois était sortie du camp. Normalement, elle n'avait pas le droit, mais l'air y était tellement irrespirable qu'elle s'était accordée un moment de répit. A présent, la femelle brun trottait droit devant, ses yeux émeraude posés sur l'horizon. Enfin, elle découvrit le bas-côté d'une petit rive où elle s'assis. Enroulant sa queue autour de ses pattes, elle entreprit de se lécher sa patte antérieure qui était gonflée. au retour, elle demanderai à la guérisseuse de la soigner. Avec délice, elle songea que bientôt elle serait faite apprenti. Elle se demandait qui serait son mentor !
Le clapoti de l'eau ruisselant le long de la berge la calma très vite. Ses oreilles pointées en avant, Petit Bois écoutait la nature. Une nature profanée par les hommes et qui a dû obliger son camp à partir de sa forêt natale...
En avance pour son âge, elle se demandait si le Clan des Etoiles les avait suivit. S'il veillait toujours sur les chats de la forêt ?
La mousse des bois, la verdure de la plaine procurèrent une incroyable sensation de bien-être qu'elle n'avait depuis longtemps ressenti. Un à un ses muscles se dénouèrent et elle se détendit. Un bref moment. Subitement, Petit Bois se retourna. Elle fit volte-face à ce qui bougeait dans les buisson devant elle. Cette chose devait l'épier depuis longtemps, mais elle ne l'avait pas entendu. Son coeur de petit chaton se mit à cogner très fort dans sa poitrine. Les oreilles couchés en arrière, les crocs dévoilés, Petit Bois fixait le fourré d'un air menaçant. Si c'était un blaireau, c'en était finit d'elle. Mais, le courage ne manquant pas en elle, elle resta là, ne détournant jamais le regard de son futur adversaire, prête à combattre jusqu'à que la mort vienne.

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-Rmmhhh...~

Une bruit sourd se fit entendre dans la Tanière des guerriers, un gros machin, un tas de muscle, venait de se lever, les yeux embrumés. Fourré au Caramel semblait complètement déconnecté du présent, comme si son corps réagissait à des ordres donnés comme « cela ». Il fit à peu prêt attention où il marchait, affin d'éviter les « truks » qui trainaient sur le sol de la tanière...~
Il s'approcha lentement de la pile au gibier, tandis que les souvenirs d'une ancienne conversation lui revenaient peu à peu en tête...Il se coucha en sphinx, une pie dodue entre les pattes, le regard lointains, pensant tout simplement... Pensant ou regrettant ?....~

~Flash Back~

-P...Père ?...~

Une petite chose brune venait de faire effraction dans la Tanière où demeurait depuis quelques minutes un grand gris... Celui-ci tourna ses yeux en gribouillis vers « c'te chose », la toisant d'un regard mauvais...~

-Hm ?...~

-Où...Où vous êtes vous rencontré avec Maman ?...~

Choc thermal ATTENTION ! AU FEU LES POMPIER YA CARAMEL QUI BRULE...~
Son poil s'hérissa en quelques secondes seulement, les oreilles couchées et les babines retroussées devant une petite apeurée... Les griffes sortis, il lui fit immédiatement comprendre qu'il fallait qu'elle sorte de suite... Ce qu'elle fit, il l'avait vu, les larmes aux yeux...~
Non, il ne l'avait pas voulu, non. Se calmant, Caramel, se laissa tomber sur la litière, songeant à sa moitié & bénissant le ciel que personne n'ait vue cette scène...~

~Retour A La Réalité~

Ses griffes se plantèrent violemment dans sa proie, il en avait assez... En ce moment, tout lui retombait dessus... Pas étonnant, il ne faisait rien pour les éviter à vrai dire, seulement, il avait mal, seulement, il n'en pouvait plus, seulement, il n'arrivait plus à regarder en face « c'te chose », de peur de repenser à son passé, de peur d'y repenser, de repenser à Elle...~
Sous le regard impressionné de la foule en délire, le grand matou se leva, laissant sur place la pie, et s'en allant vers... Ailleurs ? Il se dirigeait lentement vers la rive, un poisson?
Pourquoi pas ça Lui ferait plaisir...~
Arrêt brusque, mal de tête immense, Il planta ses griffes dans la terre moite et se pinça les babines avec ses crocs pointus. Un goût métallique entra dans sa bouche, de suite cela, cessa, des souvenirs mortels... Cependant, Fourré au Caramel continua vers la rive, voulant à tout prix essayer, ça...~
Il sentit alors une odeur plus que familière, la sienne, il écarquilla les yeux, il y avait une autre odeur, qui ne présageait rien de bon, celle d'un blaireau... La matou s'élança à pleine vitesse vers l'endroit d'où provenait ces odeurs qui ne le mettaient pas de bonne humeur, loin de là...~

-& m*rd*...~

Souvenir, ne pas céder, il arrive derrière un buisson, une chatonne brune était en soit disant position de défense, cependant, la chose devant elle n'avait l'air en aucun cas impressionnée... Colère, peur, horreur, terreur...~
Tout sa mélangeait, mais il fut, dans un élan d'amour paternel, héroïque, il se dégagea du buisson, des cicatrices partout du aux ronces qu'il avait & avait traversé. Il se plaça fébrilement devant sa progéniture le poil hérissé, les oreilles couchés et les babines retroussées, grattant la terre de ses griffes...~

[ Ça vous dérange si je m'incruste avec Patte Funèbre ? ]

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( pas du tout ! Ce topic est ouvert à tous le monde =D )

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( Non, bien sûr =)...~ )

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