Sauvée d'une mort incertaine [ LIBRE ]

Invité

Sabot et Sabotage

Car la vie ne m'a jamais était favorable, mes parents ne m'ont rien laissé, à vrai dire, ils n'ont jamais rien fait pour moi. Méli-mélo.
Les sabots, j'y est échappé, mais mon coeur, n'a plus de souffle pour la brume qui le recouvre.

* * * *

La marche dura, indéfiniment, elle durait, durait, durait, comme une interminable attente, mes pattes s'écorchaient sur les rochers, j'humais chaques recoins avec l'espoir d'y sentir l'odeur des Bipédes. Mais rien. A chaque virage, j'imaginai voir apparaître la ferme, le foin et tout le baratin.A chaques virages, je lachai un soupire de lassement. Quand ?
J'était partie à l'aurore, le soleil finissait de se lever, il m'a semblé le voir bailler, j'ai sans doutes rêvé ... Ses rayons innondaient ma fourrure, quel bonheur. Celui-ci ne dura pas, car marcher sous le soleil est horriblement crevant. Sûrement. J'était partie sans me retourner, de peur d'aperçevoir quelqun prêt à me retenir, mais non, les activitées du camps semblaient paisibles, seraines, contrairement à l'irruption volcanique qui bouillonait en moi. Un début à tout, dit-on, et bien, aujourd'hui, en ouvrant les yeux, j'avais décidé de découvrir ces Hommes, ces Bipédes. Je me suis posée plusieurs fois la question, je l'ai retournée milles et une fois dans ma tête. Pourquoi pas au village ? Simplement, j'aimait l'aventure en solitaire et je voulais en profiter un maximum. J'avais donc gravit les divers obstacles sans me démonter, avec courage. Ou lassitude. Les arbres me procuraient un bonheur fou, leurs branches formaient une sorte de cache-soleil et la fraicheur de l'ombre me soulageait. Mon nez s'emplissait de différentes odeurs, je parvenait à en distinguer quelques-une, mes yeux se régalaient des magnifiques étendues à pertes de vue, des champs immenses qui réservent une multitude de surprise. Comme la mort. La truffe en l'air, j'avais marché, jusqu'au moment où , fatiguée par ce périple, j'avais atteint, une sorte de cabane, cette chose plus connues sous le nom de "ferme".

Surprise par la taille de l'engin, je ne pût réprimer un "Oh" de satisfaction . Mes pattes semblaient être faites de mousse. Je pénétrai alors, à l'intérieur, ne sachant pas quoi penser, mais l'envie de déouvrir ce monde partenaire du notre pris le dessus. Il y faisait noir, j'entendais des dizaines de souris gigoter sous mon nez, affamée, je pris le temps d'en déguster une. La chair filandreuse et savourante fondue dans ma mâchoire, je ronronna, heureuse d'être rassasiée. Puis, je reprit mon exploration, la curiosité non pas disparue lors du repas. Je finit par trouver une sortie, qui menait sur une grande étendue verte, acceuillante et à la fois effrayante. A peine eu-je poser ma patte sur l'herbe grasse, qu'un grondement retentit. Tous les sens à l'affût, je guettais l'ennemi. C'est alors qu'un superbe molosse noir jais, à la mâchoire grande ouverte fit son apparition, je lut dans ces yeux une haine effroyable.
Mon sang ne fit qu'un tour, malgrès les courbatures acquises au cour du voyages, je me lança dans une terrible course effrénée. L'haleine chaude du monstre faisait swinguer mon poils. J'eu peur de me retourner. Petit à petit, les pas s'éloignérent, laissant place aux martélements de mes coussinets meurtris contre la boue. Net. Je ralentit l'allure, et risqua un oeil mal-assuré derriére, le molosse avait disparus. Soulagée, je me crut hors de dangers, mais peine perdue, un sabot s'écrasa non loin de ma queue. Des chevaux ! J'en avait tellement entendue parler, de ces bêtes famélique et impressionantes, oh oui, du moins, elles le sont ! Je ne put encore m'interroger sur eux, il s'approchait. Je me mit à boitiller . Ce n'est que à cet instant, que l'énorme patte me rejoignit, je gémit, si elle m'était tombée dessus, adieu la vie. Mourrir Broyée. Je courut, et me réfugiat sous une aubépine. Raflée de la mort. Un soupire s'échappa de ma gorge séche. Mon pelage était strié de boue, mes pattes égrattinées.Mon coeur battait à deux mille à l'heure.

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