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 Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou]

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Petite Destinée
Félin Légendaire
Petite Destinée


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MessageSujet: Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou]   Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou] EmptyMer 11 Nov - 2:15

Perle de la Rivière
Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ?



      Désolé, désolé de ma lâcheté, désolé de tout ce que j’ai fait, peut-être qu’il est temps de dire en revoir, en revoir à ce monde que j’aimais et où je suis restée très peu de temps. Vous devez vous demandez pourquoi je vous dis ça, cela est une très longue histoire trop prolixe pour que je raconte mais je peux vous en parler, parler de mes souffrances et où j’en suis moralement. Je me croyais forte, forte à affronter la disparition de celui que j’aimais mais je suis faible, je ne suis pas forte mais faible comme l’eau qui ne changerait jamais le sens du courant. Je suis la rivière qui suit un chemin et qui doit toujours le suivre, je ne peux pas détourner mon avenir, mon avenir devait être comme ça. Aujourd’hui allait être le jour de mes adieux et le jour où j’allais rejoindre un monde beau qui me donnera le sourire.

      Le sourire, je l’ai perdu, j’ai perdu ma raison de vivre, la raison de suivre le chemin que j’avais entrepris, je vais changer de côté aller dans ce ruisseau qui m’emmène à la fin de mon histoire, à la fin de ma vie, mais si celui que j’aimais été là. Qu’est-ce qui me dirait, moi je lui dirai qu’il m’a abandonné et que c’est à mon tour de le faire, de le laisser seul. Mais est-ce que je serai capable de lui dire, peut-être que je ferai comme lui, je partirai comme une ombre, une lâche qui n’avait aucun courage d’affronté ses proches et leur dire la vérité. Je suis devenue lâche, je vais abandonner mon frère de cœur, comment allait-il réagir à cette seconde mort, déjà qu’il y a peu il a perdu sa tante et maintenant sa sœur de cœur. Mais peut-être qui me comprend, il doit me comprendre forcément. Le clan des Etoiles a décidé de plus me faire souffrir, oui ils me l’ont dit, je souffrirai plus mais ils m’ont pas dit la raison et la raison doit être celle de ma mort. Je ne pense pas que Liberté des Ombres reviendrait ou cela serait un miracle. Le pire des cas c’est qu’il arrive quand je meurs, là ça serait désolant mais je ne pourrai pas le changer.

      Mon avenir est déjà tracé, même si des fois on le change celui de la mort est la seule chose que nous ne pouvons pas reculer, cette mort est écrite noir sur blanc ou alors c’est que c’est bizarre. Oui, bizarre, je les décidai aujourd’hui sera ma mort un point c’est tout et j’ai une idée de l’endroit. Celui de nos retrouvailles avec Liberté des Ombres seraient le meilleur, je mourrai à côté de son ombre et de la rivière, oui c’est comme ça que je désir ma mort.

      C’était l’aube encore, la pâle lumière du soleil se faisait de plus en vif de plus en plus qui montait dans le ciel. Moi j’étais encore au camp et je contemplais ce camp, ce clan que j’allais quitter pour plus souffrir de ma tristesse. Je vous demande pardon, clan de la Rivière, ce clan m’a appris mais ma appris que la mort n’était pas une pénitence ! J’allais mourir lâchement mais dignement, j’allais mourir par tristesse mais j’aurai eu du courage de vouloir me tuer. Je vis des jeunes chatons jouaient à la bagarre, je voyais un chaton qui ressemblait fortement à celui que j’aimais, il jouait mais son visage n’était pas celui d’un chaton heureux. Pourtant je ne dis rien, je le contemplais, j’avais un sourire, j’étais heureuse de mourir. Je le regardais jouer et j’avais envie de rire.

      Mon sourire s’affichait sur mon beau visage qui avait perdu de sa couleur, mon pelage n’était plus d’un beau beige crème mais il était gris, une couleur vieux. Mes yeux était devenue terne, il était devenue gris, bleu mais si ce bonheur revenait il retrouverait la beauté d’autrefois. Mon corps était maigre, car je ne mangeai plus, j’avais plus faim, ma faim avait disparu car j’étais triste. Tout le monde voyait que ma beauté avait ternie et que j’étais plus la belle déesse d’autrefois. Que dirai Liberté des Ombres s’il me voyait, qu’est-ce qu’il me dirait pourtant je devinai aucun de ces mots.

      Je regardai une dernière fois le camp avant de courir en direction de ce pont où nos retrouvailles avaient eu lieu. Je souriais mais mes yeux étaient remplis de mes larmes, je pleurais et je souriais. Mon visage exprimait du bonheur et de la tristesse. S’il était là … Peut-être que je sourirai encore et ce jour serait pas celui de ma mort, si tu pouvais revenir avant l’heure de ma mort !

      Après une heure de marche j’arrivai enfin à cet endroit où j’avais vu pour la dernière fois Liberté des Ombres. Je n’étais pas revenu depuis cette dernière fois. Je sentais mes larmes coulaient, elles étaient chaude mais je sentais une douleur, une douleur qui me fit tomber sur le sol, je sentais quelques choses en moi me faire mal. Je dis quelques choses :


        « J’ai …. Mal ! Liberté … des Omb… »


      Je ne pus terminer ma phrase, je n’arrivai plus à prononcer son nom, je n’y arrivais plus. Je sentais cette forte douleur au cœur qui me serait et j’hurlais de douleur. J’avais envie de m’arracher mon cœur pour arrêter cette douleur. A chaque fois que j’hurlais, j’essayai de crier le nom de celui que j’aimais mais ça ne sortait pas de ma bouche. Les larmes coulaient, j’étais bientôt baigner dans mes larmes. Je me demandai pourquoi j’avais aussi mal est-ce que je devais mourir comme ça ou le clan des Etoiles essayaient de me dire quelques choses. Je me mordis ma lèvre et du sang en sortie, cette douleur me calma un peu l’autre car j’avais aussi mal à cette lèvre. Je voyais que de ma bouche sortait un filet de sang, je le regardai plonger dans l’eau de mes larmes. Je voyais que l’eau de mes larmes devenait rouge, rouge sang, j’étais comme une statue, on entendait juste mes cris de douleur et ma respiration qui était très rapide.

      Je sentais aussi les battements de mon cœur qui était très rapide, cela inquiétée un peu car d’habitude il ne battait pas aussi vite. J’essayai de me mettre sur mes pattes et réussis mon acte. Je souris et je m’approchai de cette eau, je mis une patte pour voir si elle était vraiment froide, je sentais un frisson montait en moi. Je m’assis et je contemplai mon reflet, je me rappelai quand à côté de moi il y avait Liberté des Ombres. Tout d’un coup je vis son reflet, j’eus un cri :


        « Liberté des … »


      Puis, le reflet partit et ma phrase resta en suspend, je sentis une colère montait en moi. Cela me fit un dos rond et mes griffes sortirent, j’hurlai :

        « VOUS LE FAITES EXPRÈS DE ME FAIRE SOUFFRIR ! »


      Je sentis encore les larmes qui coulaient le long de mon pelage. Je regardai cette eau qui bougeait et qui suivait toujours ce même chemin. Je regardai autour de moi, je regardai de l’autre côté de la rivière, je regardai et j’avais encore cette espoir que celui que j’aimai vient, mais se fut pas le cas. Je dis pourtant un dernier mot :

        « Pardonne-moi, Liberté des Ombres. »


      Je plongeai dans l’eau, je sentais que tout mon corps refroidissait, moi j’avais ce sourire mais aussi ces larmes qui coulaient de mes beaux yeux. Je nageai toujours un peu, je regardai encore pour avoir un espoir qui partait. Je regardai l’eau où j’étais et je me mis en dessous de l’eau. En faîte j’avais changé d’avis j’allais mourir dans l’eau de la rivière. Chaque seconde fut longue, je restai en dessous de l’eau. Je fermai mes yeux et je tombais dans le noir complet, je sentais plus mon corps et je me sentais emporté. J’hurlai :

        « Quand la mort nous appelle doit-on là suivre ? »


      Ma réponse fut en suspend, mais pourtant je ne voyais aucune lumière en face de moi. Je sentais quelques choses de chaud qui me collait, qui me parlait, je comprenais rien mais ça voulait dire que je n’étais pas morte.

      [On va dire que ça se passe maintenant, ok Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou] Icon_wink ]


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Aristote
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MessageSujet: Re: Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou]   Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou] EmptyJeu 14 Jan - 1:04

Liberté des Ombres

La mort est néant,
La vie est espoir,
La logique dicte...
La raison consoit...



    * Je sais qui tu es... Je sais ce que tu as fais...*

    Il était là, devant moi. Sa silhouette gracile dissimulée par les ombres de la nuit à tel point qu'il semblait se confondre avec elles, ce sourire si familier...Si mauvais que je me sentais frémir d'angoisse comme si rien que la vision de ses dents pointues suffiraient à m'anéantir d'un seul coup. Je restais paralysé, incapable de m'enfuir, incapable de même faire un geste pour me tirer d'ici.

    * Je sais qui tu es...Ce que tu as fais...Je sais...Tout... *

    Sa voix de velour caressa mes oreilles avec la douceur d'une mère attentive. Je crus défaillir. La force de mes pattes s'en vola, j'aurais pu tomber mais je sus qu'il n'en fut rien. Mes membres...Ma mâchoire...Non, tout mon corps tremblait, secoué par des spasmes d'une violence inouïe. Et lui, négligement penché sur les corps inertes de mes deux parents, il m'observait avec ses yeux pourtant d'un beau saphir mais qui, là, semblaient aussi glacés que la mort.

    * Je sais... *


    Moi, je le regardais avec des yeux écarquillés, tout mon être terrifié par une seule chose. Lui. Des sueurs froides recouvrirent mon corps, mon pelage ébène collé par la peur s'hérissa de terreur. Je ne pouvais détacher mon regard de cette scène atroce. l'odeur métallique du sang vint empuantir l'atmosphère, je pouvais revoir le visage défiguré de mes proches quand ils surent que leur heure était venu, cet air d'épouvante qui avait voilé leurs yeux pour la dernière fois hantait mon esprit sans relâche...Je me sentais faible...Oh que oui...Si faible...

    Lui, Il leva sa longue patte avant dans ma direction, je voyais ses griffes goutter de perles rougeâtre, le liquide vital de ma mère récolté de son coeur encore fumant. Il me sourit et là je sus ce qu'il me restait à faire. Bizzarement à la place du dégoût logique qui aurait dû me prendre, je me sentis drôlement...Bien. Mon frèle petit corps cessa d'être secoué de convulsion, je n'avais plus peur. Une puissance apaisante me forçait au calme et cet aura...Je la sentais...Elle provenait directement du fruit de mes angoisses. Cet autre chat, cet autre monstre déguisé en ange. Confiant et rassuré, je m'approchais de l'être tant crains. Mes pattes frolèrent le sol avec aisance, je ressentais la force de mille entrainements affluaient directement dans mes muscles. je ne fis que quelques mètres mais j'eus l'impression d'accomplir le chemin d'une vie entière.
    Quand je fus à la porter de la sombre silhouette je m'apperçus de la réalité voilée.

    ...Lui et moi ne faisont qu'un.

    Je m'évadais du rêve en un instant. Immédiatement je fus aveuglé par la vive lumière du soleil. Des sons me parvinrent, j'entendis le chants unis de centaine d'oiseaux, le bruissement singulier du vent frôlait inlassablement les plus hautes brindilles des arbres de la forêt et un peu plus loin le clapotis des vagues d'une rivière...Je clignai des yeux, mon regard bleuté traversa le paysage alentour sans sciller. Tout était calme, les horribles images de mon rêve semblaient s'être volatilisées. Allongé à même l'humus qui recouvrait le sol gelé de la forêt, le menton posé sur mes pattes avants, je me laissai aller à un long soupir d'aise d'où laissai filtrer une évidente touche de lassitude.

    * Encore... *

    Ce rêve angoissant. Ce n'était pas la première fois que je subissais ses images effrayantes. Non, ce cauchemard me hantait depuis que j'avais l'âge de chasser une proie. Le douloureux souvenir qu'était la mort de ma famille avait traumatisé le jeunot que j'étais durant toute mon enfance. je me rappelle encore le funeste bloquage qui m'avait empéché de m'adapter à l'environnement qui m'entourait ainsi qu'à la sociabilité des chatons normaux. Bien que je ne me sois jamais trouvé différents des chats de mon âge. j'en déduis aujourd'hui qu'il fallait que je sois bien naif pour ne pas le voir ou trop fier pour encore le reconnaître...Au moins je sais ce qu'il en est maintenant. L'alléchant fumet d'une souris arriva jusqu'à moi, je découvris instantanément le vide dans mon estomac qui fit éclore un besoin pressant de manger immédiatement ce petit animal qui avait eu la malchance d'attérir dans mon sillage. Bien, je savais ce qui me restait à faire.

    Tout en appuyant sur mes pattes, je jouai des muscles pour me relever. Les membres raident, je m'étirai avec satisfaction, retrouvant avec bonheur la souplesse de mon corps après l'engourdissement dû au froid de cette nuit. De brefs souvenirs affluèrent de ma mémoire, je vis en résumé le propre de mon enfance. Tout commença après la mort de ma famille, seul je dus apprendre à vivre de mes propres moyens. Au début ce fut réellement dure, étant incapable de chasser, je me nourrissai de charogne, de bais ravigorantes et c'est un peu près tout. Réaliste, je savais ne pouvoir tenir plus longtemps avec ce rythme culinaire, j'avais déjà beaucoup maigris. Peut être un peu trop pour résister à la menace des prédateurs. Alors j'appris à me servir de mes pattes comme une arme contre les danger. Non pour attaquer mais pour fuir. Je courrais vite habituellement mais ce n'était pas assez et je le savais très bien. Faible comme j'étais, je n'aurais pas pu aller bien loin, même en distançant mon ennemie. C'est là que je l'ai trouvé. Elle s'appellait Patte Brûlée et elle devint mon amie. C'était une solitaire aussi jeune que moi mais plus expérimenté en matière de survie qu'un guerrier. Elle m'apprit tout ce que je devais savoir. Puis un jour je décidai de la quitter pour entrer dans le Clan du Vent. Ses guerriers de la plaine m'acceptèrent comme l'un des leurs et ma vie continua. A mon bathème de guerrier, je rencontrai Nuage du Crépuscule. Bizzarement, il s'interressa très vite à mes capasités de combattant. Influencé, j'en fis de même pour les siennes et rapidement nous devinrent amis et rivaux.

    A ses côtés, j'apprenais deux fois plus vite que les autres apprentis, nous devinrent l'élites des chatons. Notre force fut reconnut de tous et on se mit à nous craindre, à nous détester et à nous adorer. Pour moi, ce fut reellement drôle, je sus pleinement en profiter. Mon meilleur ami aussi mais d'une autre façon. Et elle arriva. Cette chatte au pelage crémeux, aux oreilles sombres et aux yeux comme des perles sintillantes. Une véritable beauté de la nature, je l' a prit immédiatement pour cible. Ce fut mon erreur...Ou ma révélation. Pour la première fois de ma vie, je tombai amoureux d'une chatte. C'était beau, c'était charmant, c'était effrayant. Mais j'étais différent. J'avais souhaité toute ma vie la liberté, elle disparut en l'espace de quelques minutes...A cause d'elle. L'amour est un étaut qui se ressère continuellement, on ne peut s'en soustraire, on ne peut lui échapper. Elle condanme la vie à une seule obsession: Avoir l'âme aimé près de soi. Nuage de la Rivière...Je l'ai maudis pour ce qu'elle me fis, je l'ai haïs et pourtant...Jamais je ne lui aurais fais de mal. C'était et ça serait l'unique amour de ma vie. Pour toujours.

    Un vent frais traversa ma fourrure ébène, je l'appréciai avec un certain soulagement. Ma nuit fut agité, la peur bien réel. Mon pelage avait collé sur mon corps, m'étant en valeur la minceur de mes membres. Rapidement mais consciencieusement, je me fis une toilette complète, effaçant à grand coup de langue toute trace de cette ancienne terreur. Ceci ne dura que quelques minutes. Levant le museau en l'air, j'humai l'odeur de la forêt, essayant de repérer avec précision l'emplacement du fumet qui me ménerai directement à mon repas du moment. Je le trouvai facilement et me mis directement en route. Je m'élançai au petit trop sur un sentier tracé par les grands animaux cornus, mes pattes se posant si légèrement sur le sol qu'on entendait à peine le bruit de mes pas malgré l'ouïe fine dont j'étais pourvu. La discrétion, la souplesse, l'agilité et la vitesse. C'était mon art au combat, ma propre défence contre l'invinsible. J'étais devenu un mettre dans ses quatre disciplines. L'expérience comblait le reste.

    Le bruit régulier de l'eau m'appris l'emplacement proche de la rivière. Je reconnaissais cet endroit. j'y étais venu mainte fois lorsque je chassais encore pour le Clan du Vent. C'est aussi ici que j'avais retrouvé mon âme soeur, Nuage de la Rivière. Tant de souvenirs me déconcentrèrent, je plongeai mollement dans un lointain passé...Lorsque je l'entendis.
    Ce fut sourd, presque muet mais bien là. Et puis cette sensation étrange qui me prit d'un coup, comme si quelque chose me poussait à courir de toute mes forces dans la direction du bruit et vite. Très vite. Je ne cherchai pas à m'en dissuader . J'abondonnai sans une hésitation la piste que je suivais tantôt et courus à tout allure vers ce bruit, vers la rivière. Quelque chose était tombé dans l'eau, j'en étais sur à présent. Qui ? Je ne savais pas. Pourquoi je courai à en prendre haleine pour le secourir ? Je m'en étonnai encore. Moi qui d'habitude n'ai que de l'indifférence pour le sort de mes semblables. Moi qui avait pris l'habitude de ne voir que moi et ma propre survie, je filais dorénavent sauvé un inconnu. C'était invraissemblable et même surréaliste.

    A cette vitesse, je ne tardai pas à arriver au bord de la Rivière. Mes yeux parcoururent la surface opalécente avec empressement dans l'espoir de trouver une trace de vie. Mystérieusement, il ne me suffit que de quelques secondes pour trouver l'endroit exacte où l'inconnu s'était noyé et encore plus bizzarement, moi qui détestait plus que tout l'eau, je plongeai sous la surface sans l'ombre d'une hésitation. Nageant pour la première fois, je me débroullai tant que mal pour ramener le chat que je venais de pécher comme un poisson. Il me fallut plusieurs longues minutes pour que j'arrive à remonter sur le bord et soulever mon naufragé jusqu'à terre. Son odeur familière me prit d'un coup mais je ne la reconnu pas. Cette femelle semblait très agée, son poil hirsute n'était plus entretenu et la maigreur de son corps me fit frissonner. Elle n'était pas belle à voir mais elle avait besoin de mon aide. Je lui léchai violamment la gorge afin de l'aider à recracher toute l'eau qu'elle avait pu avaler. Heureusement, je ne tardai pas à voir quelques signes de vie. Je dis la première chose qui me passai par la tête.

    - Mais vous êtes complètement folle ! La nage, ça s'apprend pas en coulant comme une pierre !


    J'avais conscience que ce n'était pas le moment de raler mais son geste était tellement stupide que j'en avais eu subitement besoin. Et puis, j'avais besoin d'évacuer le stress de cette escapade. En y réfléchissant, j'avais été aussi bête qu'elle, je ne savais pas nager et j'avais volontairement pris la décision de plonger dans la rivière. En même tant quelle autre solution s'était présentée à moi ? Je ne pouvais pas courir jusqu'au camp de la Rivière sans risquer d'être trop long pour qu'elle survive...Et puis pourquoi je m'inquiétai pour une vieille chatte moi !
    Conscient de m'être perdu dans mes pensées, je décidai de changer de sujet.

    - Vous allez bien ?

    [HS du Jour by Dow : OMG les cocos je surkiffe votre RP ♥ J'crois qu'il va devenir ma lecture du dimanche Very Happy
    Bref, stop pollution x) Bonne continuation et encore wouah *-*]
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MessageSujet: Re: Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou]   Quand la mort nous appelle doit-on la suivre ? [Pv : Chouchou] EmptyDim 24 Jan - 13:57

Perle de la Rivière
Un bonheur inouïe


      J’étais encore sonné de ma noyade, j’étais mi-consciente, mi-endormie, je rêvais en ce moment, un rêve tragique, des larmes, oui des larmes coulèrent de mes yeux. Ce rêve je vais vous le racontez, un rêve qui se rêve normalement en une nuit, je le rêvai en même pas quelques minutes.

      C’était la pleine lune, une lune belle comme les soirs d’été et brillante comme une étoile. Le ciel était magnifique, il y avait beaucoup d’étoile, aussi scintillante l’une que l’autre, un spectacle beau à voir, mais une lassitude venait me prendre. Je sentais en moi une faiblesse, je sentais que je n’étais plus jeune mais vieille, oui, ma fourrure avait perdu tout éclat et des larmes coulaient de mon visage. Je fis un long soupir, même un très long pour tout vous dire, j’en avais marre de vivre, marre. Tous étaient partie, même mes neveux, j’étais seule mais j’attendais toujours le retour de ce Liberté des Ombres. Je ne savais pas où il était, j’espérais qu’il soit encore en vie, car quatre ans avait passé depuis sa disparition. Quatre ans, deux ans que ma sœur est morte, trois ans qu’Eclat de Flammes est mort et une lune que mes neveux se sont fait tué par des chats inconnus. J’étais seule … Ma famille j’en avais plus, je sentais qu’ils étaient près de moi et qu’ils me chantonnaient :

      « Perle de la Rivière … Perle de la Rivière … Nous t’attendons … Tu dois venir.
      Maman t’attend avec un sourire,
      Papa me dit de te laisser,
      Mais j’ai une folle envie de lire,
      Dans tes yeux l’envie lasse,

      D’une vie sans bonheur
      Qui a été que de malheur,
      Il est temps de prendre ton envole,
      De sourire à la vie et de nous dire,

      Merci. »

      Je les sentais, ils me tiraient, ils voulaient que je les suive. Je me débattis de toutes mes forces, mais il était plus nombreux et leur force ne faisait qu’un. Je commençais à hurler de toutes mes forces en disant :

      « Liberté des Ombres ! LIBERTE DES OMBRES ! SAUVE-MOI ! »


      Ce hurlement me fit faire un frissonnement, il était devant moi, oui sa haute taille, son pelage d’encre, ses yeux saphirs mais il était lui aussi en train de me tirer en me disant :

      « Perle de la Rivière, suit moi, tu dois nous rejoindre et me laisser tranquille ! »

      Mes yeux de perle le regardaient avec froideur, le laisser tranquille … Non pas lui, il ne dirait jamais ça, ce n’est pas possible, il m’aime je le sais et il le sait. J’eus des larmes qui coulaient et une voix qui était ma conscience me parla avec douceur :

      « Perle de la Rivière, ton prince charmant te jette !
      -Oui … Il me jette, je n’ai plus aucune raison de vivre.
      -Pourquoi dis-tu ça ? Tu devais le savoir quand l’amour est loin, il se perd !
      -Oui, mais notre amour était fort pourtant !
      -Fort ? Tu appelles sa fort de te laisser sans nouvelle !
      -Je n’en sers rien. »

      Ils me tiraient toujours, ils me chantaient toujours la même chose. Ils voulaient que je vienne, mais moi je ne savais pas quoi faire, les suivre pour vivre une vie éternelle et être toujours avec les gens que j’aime ou alors rester là, comme une vieille chatte en se disant qu’il m’aime toujours. Ils avaient peut-être raison, oui, il avait sans doute. Mais tout d’un coup, il me lâcha, me laissa seule en me disant :

      « Tu as cru que tu ne souffrirais plus, on aime te voir triste, te voir pleurer et tu as encore de longue année devant toi, savoure les bien. »

      Ils ricanaient, tous ensemble, je commençais à sangloter comme une pauvre et vieille chatte et je commençais à dire :

      « NOON ! NOOON ! NE ME LAISSER PAS ! »

      Je me réveillai en sursaut, j’ouvris les yeux, je vis que j’étais sur de l’herbe, j’avais la fourrure mouillait et qui me collait à la peau. Au dessus de moi, il y avait un chat, un chat avec une fourrure encre et des yeux saphirs. Je n’avais pas entendu c’est autre parole d’avant, car comme vous le savez j’étais dans ce cauchemar. Je me levai, je reculai un peu et je le regardais. Je n’y croyais pas mes yeux … C’était lui … Lui. Je souris, mon regard s’illumina, mon pelage se mit à briller comme jamais.

      Ce bonheur, ce sourire, combien de temps je n’avais pas autant souris, depuis sa disparition peut-être. Je sentais en moi une force, celle de l’amour, celle du bonheur de retrouver sa moitié. Je ne savais pas quoi dire, j’étais comme pierre, devant lui en train de le regarder ou plutôt de le contemplais. Qui aurait dit qu’aujourd’hui j’allais le revoir, surtout que ma journée avait très mal commencé, je me souvins de ma noyade, de ma lâcheté, de ma stupidité. Alors … Le clan des Etoiles avait vu juste, ce n’était pas ma mort mais celle de retrouver mon bien aimé.

      Le vent qui soufflait un peu, faisait voler mon pelage, il était redevenu comme avant, un pelage soyeux et d’une douceur infinie, mes yeux aussi avaient retrouvé leur beauté, une beauté très rare et qui fait tomber les mâles. Je fis ses quelques pas qui me séparaient de lui, je me jetai sur lui et mit mon museau dans sa fourrure. Je sentais son odeur, celle d’une liberté sure et celle du vent qu’il aime sentir. Des larmes de bonheur tombaient de mon doux visage, des larmes qui signifiaient que la douleur allait cesser, mais il restait encore un problème, celui de ma sœur, elle était toujours dans le coma mais il ne fallait pas penser à ça, pas aujourd’hui. Comme il fallait bien que je parle un jour ou l’autre, je lui chuchotai dans l’oreille avec une voix douce.

      « Liberté des Ombres tu m’as manqué … »




      [Je pense et j’en suis sure qu’il ait moins réussi que le premier.]

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