Amis?amis! (nuage de fleur/petit astre)

Après un petit moment de fou rire incontrôlée la voix me lança en tentant de me faire sortir des ronces:

- Désolé ! Sans rancune, hein ? Je ne voulais pas me moquer de toi, sincèrement...

Petite étincelle retint un couinement lorsque sa queue , qui était bien emmêler dans les ronces, fut déloger à coup de crocs.
Elle jeta un bref coup d’œil à la barrière toute broyée et pleine de touffes de poils, puis se retourna vers son sauveur.
Elle s’attendait au moins à un apprenti mais ne vis personne, puis elle regarda mes pattes et aperçu à son grand étonnement une boule de poils bien plus jeune que elle d'au moins deux lunes et demi.
Elle s'affala à demi assise ,à demi couché et se lança dans une périlleuse mission: nettoyer et débarrasser de ces épines son pelage ébouriffé. Le chaton était toujours la à le regardée comme si elle avait trois queue.
Petite étincelle lui lança un regard lourd de sens, espérant le faire fuir. Au lieu de ça il s’éclaircit la voix et lui lança dans un murmure:
- Hum... Je m'appelle Petit Astre. Et toi ? Et... ça te dirai de jouer à quelque chose ?

Je contempla Petit Astre un instant avant de soupirer:

-De toute façon je n'ai même plus de papillon et on s'ennuie à mourir ici... Eh! tu sens ça? la patrouille de midi reviens! Ça te dis une souris avant? Parce que moi je meureeeee de faim!

Et en courant je m'élança vers le tas de gibier ou la patrouille déposait son gibier.

- Eh bien, le campagnol, ça ne te réussit pas ! Tu veux qu'on aille voir la guérisseuse ?

Je ne m'étais jamais senti à l'aise avec ce genre de problèmes. D'autant que Petite Étincelle allait très bien - ou du moins le semblait-elle - il y a encore quelques secondes... Tout était arrivé si vite ; je ne savais pas trop comment réagir. Du coup, je m'efforçai de mettre de la bonne volonté et de l'optimisme dans mes paroles, histoire de prendre un peu d'assurance.
Fonçant vers le premier insecte aperçu, elle s'était écriée «Celui qui en a attrapé le plus avant le retour de la patrouille a gagné... une proie chassée par l'autre ! » avant de fondre sur sa proie. Manifestement, cette chatte était douée, et clairement destinée à devenir l'une des meilleures chasseuses du Clan. Mon regard fut attiré par un éclat de couleur arc-en-ciel. Les scarabées, ça compte aussi ? m'étais-je demandé. Les rayons solaires se décomposaient sur la surface noire et luisante que formaient ses ailes. Puis, sans préavis, il prit son envol... Mais je m'étais élancé à sa suite en me fiant davantage à mon ouïe qu'à ma vue, et son bourdonnement était nettement perceptible parmi les autres échos de la forêt. Maintenant ! J'avais pris appui sur une vieille souche, sans quoi je n'aurai pu atteindre ma cible sans encombre. La puissance de mon saut et ma bonne coordination firent le reste... Quand soudain, j'avais aperçu mon amie filer à l'arrière de la pouponnière.
Mes pattes étaient lourdement retombées sur le sol, rétractant mes griffes qui avaient loupé l'insecte. Évidemment, je m'en fichais... Mes pensées se tournaient bien ailleurs. Et mon instinct me soufflait que ce n'était pas un papillon qui avait attiré Petite Étincelle derrière notre tanière.
A présent, j'attendais à proximité de l'antre des guérisseurs. Je ne pus m'empêcher d'observer les lieux. Bientôt, ma sœur rejoindrait toutes ces herbes, toutes ces plantes aux dons médicinaux pour entamer son apprentissage... Elle avait trouvé sa voie. Moi aussi. Un frémissement me tira de mes rêveries. C'était Petite Étincelle qui, après avoir avalé un quelconque remède, se dirigeait vers un coin d'ombre - pour se reposer, sans doute...

- Ah, te voilà, lançai-je en me dirigeant vers elle. Tu te sens mieux ?

- Un service ? ... Évidemment ! Je te le promets... On est amis, non ? Alors... En quoi consiste-t-il ?
Hum, oui je peut lui faire confiance...

-Est ce qu'il te serrais possible de ne... Enfin il faudrait que... tu voit...

Il me fixait avidement comme si une souris juteuse allé sortir de ma bouche a une seconde ou a une autre. Dans ma tête lesmots s'entrechoquaient et sortaient tout seul. Alors j'ai fermé ma bouche. J'ai mis les choses au clair dans ma tête, les yeux clos, testé plusieur phrases, imaginé plusieurs réactions. Au final c'est une odeur de souris qui me tiras de mes pensés. Autant ,a force, j'ai véritablement une souris dans le ventre qui est en train de me sortir par la bouche. Je crois que cette solution m'arrangerait bien. J'ouvre mes yeux et je voit Petit astre devant moi, une souris dans la gueule. Je soupire.

-Ecoute, je te demande simplement de ne pas répété ce qu'il vient de ce passé s'il-te-plait...