Sujet: Re: 1ère évaluation de Petite Lune [28 juillet Swie] Mer 30 Mai - 20:54
Désolé pour le retard vraiment...
Disons que l'on manque cruellement d'effectif....
Alors alors...
Thème :
Tu es un jeune homme ( femme ). Un jour que tu étais un une petite fille ( gars). Un jour que tu jouais dehors, tu as été témoin d'un crime. Tu n'as rien dit et gardé ça pour toi pendant 10 ans. Mais aujourd'hui, alors que ce secret te rend fou, tu décides enfin de franchir le cap et de te rendre à la gendarmerie faire une déposition...
Consignes :
- Parle avec je, - Raconte ce que tu as vu, - Décrit les sentiments de ton personnage à l'instant de révéler avant et après, - Tu as deux mois.
Nuage De Lune. Félin assez connu
Perso 1 : Nuage de Lune / Clan du Tonnerre Nombre de messages : 102 Age : 27 Date d'inscription : 10/04/2012 Points : 127
Sujet: Re: 1ère évaluation de Petite Lune [28 juillet Swie] Jeu 31 Mai - 3:31
Lorsque les cauchemars du passé vous poursuivent sans relâche...
Je me réveille en hurlant, collante et pleine de sueur. Mon cœur bat à la chamade et j’essaye de reprendre mon souffle sans pour autant y arriver. Je ferme les yeux, tentant vainement de chasser les visions cauchemardesques de mon esprit. Au bout de plusieurs minutes, je réussis à calmer ma respiration sifflante. Je me lève et fonce dans ma salle de bain avant de rendre le reste de mon repas d’y hier soir, une maigre soupe avec un petit morceau de pain, dans les toilettes. Je me relève péniblement et rentre dans ma douche avant de rouler en boule sous le jet d’eau chaude qui détend mes muscles endoloris. Je reste ainsi une bonne demi-heure, je me sens bien là. Je sors et me sèche rapidement avant d’admirer mon reflet dans ma petite glace, héritage familiale. Je suis une magnifique jeune femme de 27 ans. J’habite un petit appartement dans le toit d’un des immeubles de la 32ème avenue de Paris que j’ai pour quelques bouchées de pain par moi. C’est un petit deux-pièces sans fenêtres et pas chauffé… C’est toujours mieux que rien, j’y ai un lit, une douche, des WC, une petite cuisinière à gaz et une petite armoire. Mon petit chez moi. Je soupir, j’avais pourtant tout pour réussir. Mais jamais je n’ai réussi à me faire embaucher ou que ce soit malgré ma maîtrise en droit des affaires et mon diplôme attestant de la réussite du concours de magistrature. Au lieu de travailler dans une boîte sérieuse, je me retrouve coincée dans un misérable club branché en tant que danseuse. Tout ça pourquoi ? Parce ce que dans mon CV, il y a inscrit que j’ai eu des problèmes avec la drogue et l’alcool. Mais s’ils savaient pourquoi j’ai eu tous ces problèmes, ils ne me ficheraient pas à la porte en me disant qu’ils ont besoin d’une personne de responsable. Si seulement ils savaient quelle responsabilité je porte sur mes frêles épaules. Demain, j’ai un nouvel entretient, je soupire à nouveau. A quoi bon s’y rendre ? Ce sera comme à chaque fois. Et si ça ne se passait pas comme d’habitude ? Et si je réussissais ? Je fis taire cette petite voix au fond de moi qui me soufflait ce qui à mes yeux étaient de faux espoirs. Mon potentiel employeur verrait mon CV et me renverrait comme à chaque fois. Des larmes de rages se mettent à rouler sur mes joues avant d’aller s’écraser par terres entre mes pieds. Quelle frustration de ne pas pouvoir dire tout ce que j’ai sur le cœur, quel…. Je m’arrête soudain de pleurer. Et si justement, je disais ce qui s’était passé ce jour-là ? Peut-être… ? Toute cette frustration que j’ai accumulée pendant ces dix dernières années, je la sens se transformer en détermination. Une détermination farouche que rien ni personne ne pourra arrêter ! Je m’habille rapidement. Passant un jeans usé et un vieux pull en laine avant d’enfiler de vieilles tennis décolorés par l’âge et une veste en jeans datant de 4 ans qui n’arrête plus ni la pluie ni le vent. Je m’admire dans la grande glace qui se trouve dans l’entrée. Je suis plutôt jolie. Je possède un corps mince et élancé. Mes longs cheveux noirs tombent jusqu’en bas de mon dos. Mon visage aux traits fins et distingués est d’un teint mat faisant ressortir mes beaux yeux verts d’habitude ternes. Aujourd’hui, ils brillent comme deux émeraudes, illuminés par la flamme de ma détermination intérieure. Je me sors de mon appartement et le ferme à clé avant de les fourrés dans la poche de mon jeans. Je descends à pied les neuf étages dans l’espoir de me réchauffer un peu. Une fois dehors, je prends un pas rapide dans l'espoir de me réchauffer un peu. Je glisse sur la glace et manque de tomber plusieurs fois. Le ciel est couvert et la neige tombe inlassablement depuis 2 jours, je grelotte et accélère le pas. Cinq minutes plus tard, je me trouve devant le commissariat. C'est un grand bâtimenten brique rouge avec une grande enseigne <>. Je m’arrête devant la porte. Je me sens déjà soulagée quoi qu’un peu inquiète. J’approche mes doigts tremblants de la poignée avant de pousser la porte et d’entrer. Je me dirige vers le guichet sans même prêter attention à ce qui m’entoure. Une femme blonde aux grands yeux bleus et à l’air très doux m’accueille avec un grand sourire.
-Bonjour madame, je peux vous aider ?
-Oui. J’aimerais faire une déposition. J’ai été témoin d’un meurtre… Il y a maintenant dix ans de cela.
Le visage de la jeune femme prend soudain un air grave. Elle décroche son téléphone et me tourne le dos avant de murmurer quelques paroles inaudibles de l’endroit d’où je me trouve. Elle raccroche et m’indique une petite porte sur ma droite. Je m’y dirige lentement, très lentement. Arriver devant, je marque un temps d'arrêt et me retourne vers la dame. Elle fit un sourire d’encouragement et me fit signe d’entrer. Je tourne la poignée qui émit un grincement digne des plus grands films d’horreurs et entre dans la pièce. Deux hommes se tiennent là. Un grand brun un peu fort et aux yeux marrons qui me fixent avec une telle intensité que j’ai l’impression qu’il arrive à lire en moi. Le second est un beau jeune homme, il doit avoir la trentaine, il est grand et bien bâti, ses beaux yeux bleus-gris sont graves, il s’avance vers moi.
-Bonjour Mademoiselle. Voici le commissaire Bonaventure et je suis le lieutenant Gabrielle, c’est nous qui sommes chargés de prendre votre déposition. Asseyez-vous je vous en prie. Puis-je vous proposer un café ou un thé?
-Un café ne se serait pas de refus par ce temps.
Le lieutenant me souris et s'éloigne, pendant ce temps, le commissaire prend alors la parole.
-Mlle Linda Walden… 27 ans… Problèmes de drogue et d’alcool il y a maintenant dix ans de cela… Pas de travail… Vous logez sous le toit d’un immeuble de la 32ème… Vous dîtes avoir été témoin d’un meurtre il y a dix ans de cela. Racontez-nous.
Au même moment, le lieutenant pose une grande tasse devant moi, je la prend et boit quelques gorgés de ce liquide chaud. Je respire un bon coup et me jette dans la gueule du loup.
-Alors voilà, j’avais tout juste 17 ans à l’époque et…
Retour dans le temps
Je marchais dans une ruelle sombre, il devait être aux alentours de 3h du matin. Je rentrais d’une fête, mon petit ami venait de fêter ses 18 ans. Il m’avait proposé de me raccompagner ce soir-là, j’avais refusé n’habitant qu’à deux rues de chez lui. Je marchais donc ma longue veste camouflant les ondulations de mes hanches parfaitement mise en valeurs par mon jean bleu nuit taille basse. Mes bras croisés sur ma poitrine rebondie parfaitement moulée par un top rouge vif. Les talons aiguilles de mes bottines noires claquaient sur le pavé encore humide des averses de la veille. Je tournais au dans une rue et me figeais. Un homme et une femme se tenaient là. Ils semblaient se quereller et aucun ne m’avaient remarquée. Je ricanais, les histoires de couples m’amusaient beaucoup à vrai dire. Je m’appuyais tranquillement contre un mur pour admirer le spectacle Je pouvais distinguer certains de leur mots. Ceux qui revenaient le plus souvent étaient <> et <>. Une histoire de trahison ! Un mari infidèle, une ruelle sombre, il ne manquait plus que le meurtre et voilà un bon vieux roman policier à l’Agatha Christie. Je n’imaginais pas à quel point j’allais être servi. Un gloussement s’échappa de ma gorge à cette pensée. Gloussement qui redoubla d’ardeur lorsque je compris que ce n’étais pas le mari qui avait une amante mais la jeune femme. Je ma calmais rapidement afin de pouvoir entendre la suite. Le ton était en train de monter entre le couple. Je pus saisir les mots <> et <> qui se détachaient nettement du reste de la discussion. L’homme saisit la jeune femme par le bras. Cette dernière le gifla et hurla. Je remarquais que les murs des immeubles étaient bien trop élevés pour que quiconque puisse entendre les hurlements de la malheureuse. Je m’apprêtais à lui venir en aide lorsque l’homme sortit un objet brillant de sa poche qui me fit stopper net mon élan. A la lueur de la lune, la longue lame grise que l’homme sortit de sa poche prit une teinte argenté Il la plongea avec une violence inouïe dans la gorge de sa compagne avant de la retirée d’un violent coup sec. Un flot de sang rouge jaillie sur les pavés et la femme poussa un hurlement rauque avant de s’écrouler par terre. Morte.
Fin du retour dans le temps
Je m’arrête, secouée de sanglots, les larmes brouillaient ma vision. L’image cauchemardesque de l’homme plantant son couteau dans la gorge de sa pauvre femme reste graver dans mon esprit, comme une tache indélébile. Le jeune homme me presse doucement l’épaule et me tend un mouchoir que j’accepte avec un petit hochement de tête reconnaissant à peine perceptible. Son supérieur reprend d’une voix pressante.
-Leurs visages, comment étaient-ils ?
-L’homme devait avoir la quarantaine je dirais. Il avait des cheveux noirs coupés courts et ses yeux… Ils y avaient une pointe de démence dedans. Ce type semblait être habité par le diable. Il était grand, assez baraqué. Quand à sa femme, elle avait des chevaux roux, soigneusement attachés en chignon à l’arrière de son crâne. Elle était petite et mince mais je l’ai vu que de dos.
-Pourquoi venir maintenant ?
-Le remord. Tous les soirs, je les vois. Je me suis dit que ces fantômes arrêteraient de me hantés si je venais vous voir.
Les deux hommes hochèrent la tête. Je me sens bien en sortant. Plus de culpabilité, seulement du soulagement. Cette nuit, pour la première fois depuis dix ans, je dormirais bien, sans cauchemars ni rêvent sanglants.
Je me suis dépêchée de te répondre, si tu as besoin d'un coup de main et que tu trouve que mon niveau est suffisament élevé pour t'aider alors n'hésite pas à me demander, je serais ravie de le faire.
Mélancolie Démentielle
MODOW SWIE I will never forget you...
Perso 1 : Mélancolie Démentielle / Rivière Perso 2 : Petite Aile / Rivière Perso 3 : Framboise Sauvage / Rivière Nombre de messages : 3703 Age : 30 Puf : Swie ( entre autre !^^)
River Power ! Date d'inscription : 02/05/2009 Points : 4207