Perso 1 : Petite Aquarelle # River Perso 2 : Autumn # Wind Perso 3 : L'Ancêtre # Solitary Nombre de messages : 1231 Age : 25 Puf : Emy for tout le monde
POUET L'ÉCLAIR ! for tous les cinglés du QPUC
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Sujet: Et on fait tourner les serviettes ! [PV Akumu] Lun 5 Mar - 4:07
L’Ancêtre E.T.
Une nuit sombre. Sans lune pour l’éclairer. Sans étoiles pour l’enjouer. Une nuit bien triste. De celles où on n’a pas envie d’aller. Parce que oui, on peut aller dans la nuit. C’est une formulation étrange et pourtant véridique. Il y a une sorte de frontière entre votre tanière et ce qu’il y a dehors. Et dehors, c’est la nuit. Et on y entre. C’est bizarre mais c’est comme ça. Et puis ho ! Je ne vais pas passer ma nuit à essayer de vous expliquer le fond de ma pensée quoi ! Vous avez un cerveau non ? Eh bien pour une fois, utilisez-le.
Ça me fera des vacances tiens. Un peu plus de temps pour rêver… D’ailleurs, à ce propos… Il y avait longtemps que je n’avais pas vu les lapins roses cannibales. Je me demandais ce qu’ils devenaient. Après tout, quelques heures sans eux et ils font un tas de bêtises. Et là, ça faisait déjà deux heures que je ne les avais pas vus. Mais le pire, ce sont leurs amis les éléphants. Bleus. Ils écrasent pas mal de choses. Même les arbres. La dernière fois, j’ai failli y rester. Leurs grosses pattes peuvent vous broyer les os en un quart de secondes.
Je décidai donc de me mettre en quête de mes amis colorés. Et fous au passage. Parce que oui, un lapin rose cannibale, c’est un fou. D’ailleurs, du temps où j’étais un chat domestique, j’avais vu un lapin rose. Qui avait l’air d’une peluche. Il tendait le pouce. Selon mes Bipèdes, c’est une mascotte pour des « piles ». Allez savoir ce que c’est. N’empêche que ça semblait important. Et petit. Du genre de truc qu’on avalait sans s’en rendre compte. Et si j’en avais avalé une ? Et que maintenant j’avais un lapin rose en moi ?
Ça, déjà, ça me faisait peur. Je n’avais pas spécialement envie d’avoir un lapin rose cannibale quelque part dans mon estomac. Parce que, et s’il me le mangeait ? Après tout, on ne savait jamais… Elle, elle m’aurait dit en riant que je me faisais des idées. Et elle aurait raison. Je secouais donc ma tête, décidé à chasser le lapin rose carnivore logé dans mon estomac hors de mon esprit. A propos de lapin… Je me demandais ce qu’était devenu le lapin gris souris pas très dodu et vraiment pas malin de la dernière fois.
Parce que j’avais faim. Mais vraiment. Et puis bon, même si j’avais rencontré le chaton grâce à lui, ce n’était pas une raison pour le laisser en vie. La nuit était mon domaine de prédilection. C’est là que je chassais. Que je vivais. Et puis, avec le redoux qui arrivait, mes rhumatismes me faisaient moins souffrir. C’était déjà ça. D’ailleurs, comment s’appelait le chaton déjà ? Est-ce qu’il me l’avait dit au moins ? Haussant les épaules, je me dis que je répondrais à cette question plus tard. Lorsque j’aurais mangé.
Je me mis donc à trottiner dans la neige froide et blanche. Humais l’air. J’étais bien content que mon museau se soit débouché. Parce que ça m’empêchait de chasser. Et donc de vivre. Et je n’avais pas spécialement envie de mourir. Pas maintenant. Pas tant que je ne savais pas ce qu’il m’arriverait après. Si je la rejoindrais. Elle, elle savait qu’elle irait avec ses ancêtres. La mort ne lui faisait pas peur. A moi non plus d’ailleurs. Mais je voulais savoir où j’allais atterrir. Si j’atterrissais quelque part s’entend. Si j’avais une seconde vie.
Le seul point fort en étant solitaire, c’était qu’on pouvait aller partout. Même dans les territoires des Clans. Parce qu’en général, on sait masquer son odeur. J’excelle à ça. C’est une merveilleuse technique de survie. Très pratique. En ce moment, je me trouvais sur les territoires du Clan du Tonnerre. La neige tombait doucement, effaçant les traces. Les odeurs. Je me faufilais dans un tunnel et ressortit à l’air frais. Là, devant moi, sublime en toutes saisons, se trouvait l’arbre japonais. Là où je l’avais rencontrée.
Ému au possible, je m’avançai doucement vers ses racines. M’allongeait. Les pétales tourbillonnaient, portés par le vent. Elles se mêlaient dans la neige. Je me savais en sécurité ici. Invisible. Mon pelage blanc se fondait parfaitement dans la masse. Les pétales roses camouflaient habilement mon arrière-train gauche, de la même couleur. Ici, personne ne pouvait me voir. Me retrouver. Ici, je n’existais plus. J’étais en paix. Avec le monde extérieur. Avec moi-même. Et le plus important. En paix avec elle.
Sushi Félin Star
Perso 1 : Âme Mélancolique [ Tonnerre ] Nombre de messages : 719 Age : 28 Date d'inscription : 19/01/2010 Points : 826
Sujet: Re: Et on fait tourner les serviettes ! [PV Akumu] Mar 6 Mar - 22:09
La Vie Et puis...
Je ne sais pas. Je ne sais pas... Pourquoi? Pourquoi accorde t'on de l'importance à la vie? Après tout la vie n'est qu'un paradoxe en elle même. On naît, on vie, on meurt. Autrement dit vivre pour mourir. Mais, alors cela ne sert a rien, pourquoi vivre alors que nous mourrons. Vivre des souvenirs, pour les emmener avec nous, et ensuite être oublier? La vie, la mort, au fond qu'importe? On finira tous par mourir, afin d'atteindre l'état de décomposition. Alors on nourrira, la terre qui nous a créés. Alors on donnera vie, où plutôt la vie se servira de nous. Ce soir, la Lune joue encore avec les nuages, peut-être saute-nuage. Peut-être nous réserve-t-elle les larmes de toute une tragédie? Je ne sais pas. En tout cas, elle joue.
Et puis, de toute façon je m'en fiche, je mourrais aussi, je préfère mourir de la même façon qu'un solitaire, aussi paisiblement que possible, plus de guerre, plus de champ de bataille. Plus jamais je ne perdrais un proche. Je regarde. La lune, qui n'en finie plus de jouer a saute mouton, cette lune, tantôt dévorée, tantôt pleine. Tout cela dépend du temps, du jour, de l'heure. Aussi, ... Mes idées s’embrouillent, l'envie de marcher me vient. Alors, je marche. Je marche aussi loin que mes pattes iront. De toute façon, c'est un fait, je ne pourrais pas me séparer de mes pattes. Je n'ai pas le choix. Si je m'en détache, je me détache alors de ma vie ... Plus jamais, plus jamais je ne verrais du sang, si j'en retrouve, alors qui sais ce qu'il adviendra de moi... Je ne suis plus dans mon état naturel, depuis qu'elle est morte. †
J'ai connus bien des personnes, lâches, courageuses, petites, grandes, grosses et maigres. Mais ils avaient tous un point faible, ils ont encore une famille, eux... Moi ? Plus rien, plus d'amis, plus de famille. Certains disent que je suis fous, cela est vrai, mais autant ne pas en parler quand je suis la, car aujourd'hui, ils ne sont plus là pour en parler. Tiens, me voila a la frontière du Tonnerre. Que dis-je je suis fou, mais bien sur. Je suis fou, cela explique pourquoi, je la vois encore. Pourquoi, je n'ai jamais eu d'amis, pourquoi, je n'ai jamais connus personne. Mon mentor? Il est mort. Enfin, il l'était déjà avant que je devienne son apprenti. Oui, je suis fou. En même temps, quand je vois des oisios avec des dents, qui dévorent d'autres chats que moi. Alors, il se peut qu'il y ait un problème...
Me voila sous cet arbre. Je le déteste. Il me rappelle trop de souvenirs, encore faut’ il que j'en ai déjà eu. Non parce qu’en fait, je ne me souviens jamais de rien. Seulement d'elle. Sa mort, la voiture, son sang. Ma rage... Et puis, en réalité, je veux revivre tout cela, pour m'assurer que cette fois-ci ils ne s'en tireront pas vivants. Cette fois-ci ils mourront, sous mes griffes, sous mes crocs. Mais ils mourront. Mais je veux apprendre, encore, encore, et enco... Tiens, mais qui est-ce? Ce pelage blanc ne m'ai pas familiers? Qui peut bien s'approcher de nos territoires comme cela... Il ne sent rien. Sans crier garde, mon expérience, mon père, mon mentor, tous sont la a chaque fois. J'attaque!
[désolé de la qualité de mon Rp' je deviens un vieux Aku']
Autumn Félin Légendaire
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Sujet: Re: Et on fait tourner les serviettes ! [PV Akumu] Jeu 22 Mar - 9:57
L’Ancêtre La mort n’est qu’un paradoxe
Aujourd’hui, j’ai fait un drôle de rêve. J’ai rêvé que je m’étais allongé tranquillement sous l’Arbre Japonais. L’Arbre qui hante chacun de mes souvenirs. Cet Arbre sous lequel nous nous étions endormis tant de fois, savourant notre bonheur. Symbole de toute ma vie emplie de souffrances. Elle m’avait donné un éclat de Paradis. Était repartie avec.
J’ai rêvé que sa tombe était à quelques pas de moi. Que j’inspirai l’air frais du renouveau. Les pétales tombaient doucement sur moi. La neige refroidissait mon corps. Tant pis pour mes rhumatismes. Je n’étais qu’un vieux râleur après tout.
J’ai rêvé. Tout simplement. Mes amis imaginaires n’étaient plus. J’étais seul au monde. Ou du moins le croyais-je. Mais quelle était la différence après tout ? Et importait-elle ? La solitude me suivait depuis ma naissance. Je crois bien qu’elle me hantait puisque je m’étais inventé des animaux de compagnie.
J’ai rêvé qu’un grand poids me tombait dessus.
C’est alors que j’ai compris que je ne rêvais pas. J’ai souri doucement. Ouvert les yeux. Un chat imposant avait sauté sur moi. Je soupirai tout bas. Encore un jeune idiot trop téméraire même pas fichu de sentir sa frontière. Quoique… Non, pas jeune. Mais pas vieux non plus. Du coup, c’était encore pire.
Je le repoussais doucement et me mit debout. J’avais conscience d’être laid mais cette réalité m’avais échappé depuis longtemps. Je le fixais, de mes yeux étranges et barbares. Peut-être allais t-il s’excuser. Il avait intérêt en tout cas. Parce qu’attaquer un vieux chat qui se repose sur les Territoires Libres, c’est criminel.
Je « sentis » si l’on puis dire, un lapin rose carnivore se placer près de moi. De sa petite voix suraigüe, il me demanda s’il pouvait manger le mâle. Très polis les lapins. Stupides. Carnivores. Roses. Mais polis. Bien sûr, la question était de pure forme. Un lapin rose carnivore affamé mange tout ce qui bouge. Même quand il n’est pas affamé d’ailleurs. Je n’avais pas vraiment de mal à me faire obéir. Enfin si mais c’est un secret. Je lui répondis donc que non, et qu’il devait laisser ce pauvre arriéré tranquille.
J’avais juste oublié que j’avais parlé à voix haute. L’arriéré en question avait donc parfaitement compris que je m’adressais au vide. Et que je l’avais légèrement insulté. J’haussais les épaules. Tant pis. Après tout, il n’y a que la vérité qui blesse. Et remettre cet impertinent à sa place n’était pas compliqué.
Vous trouvez que je me vante ? Allons bon ! J’ai plus d’expérience que vous, jeunes sots, alors contentez-vous de lire et d’apprendre. Mes tristes et heureuses dix-neuf années m’avaient apporté des connaissances variées. Et pour survivre, j’avais appris à rabattre le caquet des idiots. Ce qui faisait bien rire les autres. Bizarrement, beaucoup moins quand c’était à eux que je m’adressais. Fou non ?
Ce n’était donc pas ce chat qui m’avait l’air fou sur les bords qui allait m’impressionner. Et pour les petits malins qui s’aviseraient de poser la question, non, je ne suis pas fou. Mais je m’ennuie tout seul et j’ai toujours eu beaucoup d’imagination. D’où les lapins roses carnivores et les éléphants bleus.
D’ailleurs, je suis persuadé qu’ils existent. Forcément, on trouvera toujours des choses extravagantes dans le monde. Comme des amours qu’on considérait comme impossibles. Le mien en est un bel exemple mais j’en connais un autre bien plus incroyable. J’ai vu une chatte et un chien amoureux. Ils se baladaient ensemble, les yeux emplis d’étoiles.
Ça y est, vous êtes persuadés que je suis fou n’est-ce pas ? Mais en vérité, qu’importe votre avis ? Par contre, le chat d’en face devait se demander pourquoi j’avais passé ces quelques minutes dans le silence. J’hésitais un instant pour le plaisir de le faire patienter. Me décidai.
- Eh bien jeune sot, pourquoi attaques-tu un ancien qui se repose dans les Territoires Libres ?
Ma voix était à la fois teintée de mépris et de curiosité.
[Vraiment désolée pour ce retard ! >_< J'ai testé une nouvelle façon d'écrire. Par contre, le RP se déroule dans les Terres Libres hein ^^ Mais il est très bien ton RP ! ♥]
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Sujet: Re: Et on fait tourner les serviettes ! [PV Akumu]