Galérien Félin connu
Perso 1 : Galérien / River Perso 2 : Petit Chant / Wind Nombre de messages : 161 Age : 29 Puf : W0od
Stop
Pause
Gal
Swing Date d'inscription : 30/08/2011 Points : 208
Feuille de personnage Affinité: But du félin: Famille:
| Sujet: Don't love anything [PV] Chant des Damnés Mar 30 Aoû - 18:53 | |
| Don't love anything Music ♪ Ooh la la - Goldfrapp
Même si personne ne l’avoua, tous l’avait vu sortir ce jour là. La brume nuageuse c’était élevée dans le ciel, tôt ce matin. Ce brouillard qui rappelait lentement les abysses de l’enfer, se leva doucement. La chatonne grisâtre ouvrit simplement une paupière, puis l’autre. Elle sortit une griffe, puis une autre. Et bientôt toute sa patte droite était griffue. Elle étira peu à peu tout son corps. Sous les regards des jeunes chatons aux noms imprononçables pour elle. Petite Pause, se leva de sa jeune litière de mousse et de bruyère. La journée devait commencer. Elle sortit doucement de la pouponnière. Sa longue queue unie toucha le haut de l’arche d’entrée de la petite tanière tellement elle la tenait haut en point d’interrogation. La clairière piétinée accueilli la première empreinte de pas de la journée.
Les yeux azurs de la petite femelle se baladaient dans le camp. Ils se posèrent avec une infime délicatesse sur le tas de gibier. Certes, il n’était pas des plus frais, mais une souris blanchâtre, aux yeux rougis, presque albinos, lui faisait de l’œil. Stop fit les quelques pas qui la séparaient de son repas. Elle planta ses griffes aiguisées dans la chaire tendre de l’animal et le lança quelques centimètres plus loin. Elle se courba de manière souple pour prendre une bouchée de son met. Le sang froid du rongeur vint décorer les moustaches blanche de la chatonne du vent. Cette dernière laissa la tête et encore quelques trois bouchées de viande fraiche pour ces ancêtre. Elle prit la carcasse charnue et alla l’enterrer dans l’espace qui était réservé à cet effet. Stop revint quelques secondes plus tard dans la clairière. A ce moment très précis, un chat roux sorti à peine éveillé de la tanière des guerriers. Il lui jeta un regard ignorant avant de lui miauler. « - Bonjour Petite Pause !
- Bon-Bon-Bonjour, bégaya la jeune chatonne » Peu à peu tout le campement se réveilla. Plus personne ne prêtait attention à elle. Tous parlaient à leurs amis respectifs. Les patrouilles se mirent doucement en route et les chatons plus jeunes et plus vieux commencèrent à jouer ensemble. Elle, était toujours derrière à s’ennuyer comme un rat mort. Elle n’avait plus que deux mois à attendre avant de pouvoir sortir à sa guise, mais ce n’était pas la première fois qu’elle sortait seule et personne, même s’ils le voyaient, ne lui faisait remarquer. Elle fit un signe de tête aux personnes qu’elle croisa. Toujours dans la clairière, Petite Pause, regardait le ciel, regardant les douceurs des branches de l’arbre majestueux qui s’élevait juste à la sortie de leur camp, le seul arbre qu’ils pouvaient voir en étant encore dans le campement. Elle embrassa la bise du vent qui se levait lui aussi dans la lande et qui la portait délicatement vers la sortie de la piste. Elle devait sortir. Elle passa ventre à terre la deuxième arche de la journée. Celui de la sortie cette fois-ci.
Elle fut accueillie par l’œil bienveillant de l’arbre qu’elle avait vu quelques secondes auparavant. Le ciel matinal de cet été était décoré de nuages minutieux qui gardent doucement la terre. Le doux vent qui gardait leur camp jour comme nuit vint l’accompagner dans sa douce marche. Elle marchait comme à son habitude vers le seul lieu qui lui appartenait à elle seule, où les ancêtres venaient la bercer quand elle se sentait seule. Ces vestiges de la vie humaine, que les chatons ne connaissent que mal, se dessinaient dans le paysage. La jeune femelle vint se faufiler dans les ruines. Elle frotta lentement les colonnes brisées, elles portaient son odeur et celle d’autres chats. Même si les humains vécurent ici à une époque, les chats y passèrent le plus régulièrement. Un lieu sublime du point de vue des humains, devient vite un lieu quelconque du point de vue félin. La femelle regardait le paysage quand un bruit dans son dos vint la surprendre.
Une belle femelle aux longs poils blancs se présenta devant elle. Oubliant presque qu’il pouvait y avoir d’autres clans et d’autres chats claniques que ceux du vent, elle se pensa tout de suite sur le territoire du solitaire. Les solitaires, ces chats errants qu’elle n’avait jamais vu mais dont on lui avait tant parlé. Elle les avait imaginés sanguinaires, super à cheval sur les frontières. Mais Petite Pause ne connaissait pas non plus les odeurs des autres clans, c’est encore une chatonne à prêt tout. Elle ne pouvait donc pas deviner que la chatte était donc de l’Ombre. Et qu’elle se trouvait être Chant des Damnés.
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