Perso 1 : Nuage de Tonnerre Perso 2 : Tonnerre Perso 3 : Apprentie Nombre de messages : 223 Age : 27 Puf : Ton's pour tout le monde,
Tonnab's pour Tronço
Peton pour Minette
Tope pout Jais're Date d'inscription : 08/04/2010 Points : 343
Votre Pseudo : Ton's Lien de votre dernier RP [c'est le lien de mon dernier rp fini, sinon, de mon dernier rp tout court, c'est aussi celui le plus beau ] :https://guerredesclans.frenchboard.com/t18864-cela-a-commencer-comme-capv-nuage-de-la-mort-fini Lien de votre plus beau RP : https://guerredesclans.frenchboard.com/t19325-entre-mere-et-fille-pv-coeur-melee Exercice : Un noctambule postera pour vous le donner. P.S. : Je sais bien que vous êtes pas des machines, mais si vous pouvez me donner l'exo avant samedi prochain, je veux bien... Sinon, c'est pas grave, je rendrais quand même dans les temps
Mélopée Vengeresse NOCTAMBULE.
Perso 1 : Nuage de Granit - Rivière Perso 2 : Mélopée Vengeresse Nombre de messages : 466 Age : 29 Puf : Flams
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........... Date d'inscription : 25/02/2011 Points : 604
I reserved... La je sues sur un iPad, Donc je peux pas te le faire...
Nuage de Tonnerre Félin connu
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Tope pout Jais're Date d'inscription : 08/04/2010 Points : 343
Tu habites à la campagne, tu as une ferme/écurie (peu importe, il faut juste que tu ai un cheval). Tu adores l'équitation et tu pratiques le saut d'obstacles depuis toute petite. Un jour, alors que tu te pratiques, un monsieur arrive et te dit que tu as beaucoup de talent, et qu'un certain agent voudrais te prendre en main. Il t'invite à le rejoindre dans sa voiture pour en discuter plus sérieusement. Tes parents ne sont pas là, tu ne peux pas résister à la tentation, donc tu le suis... Mais quelque chose tourne mal..
Tu parles en "Je'"
Pour le reste... tu es libre!
Nuage de Tonnerre Félin connu
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Tope pout Jais're Date d'inscription : 08/04/2010 Points : 343
"J'ai vécu des choses fortes, et d'autres beaucoup moins. J'ai vécu des choses qui ont bouleversé mon existence et d'autre qui lui ont rien fait. Mais je sais que tout est important, même si cela ne le paraît pas."
Chapitre 1
La compétition devait durer trois jours, à commencer par aujourd’hui. C’était les qualifications départementales de la région de la Côte d’Armor, en Bretagne. J’y vivais depuis très longtemps, avec mon père, qui tenait un vieux centre équestre qui tournait plutôt bien depuis son rachat en 2003. J’adorais ce sport depuis toute petite, et mon père m’avait offert un cheval noir, un étalon, pour l’anniversaire de mes dix ans. Je l’avais appelé « Pomme » parce que je lui avais donné une pomme et que mon cheval avait adoré ça. Et parce que je n’avais pas d’autre nom en tête pour mon animal… Le cheval, en plus d’être mon cadeau d’anniversaire, était pour que j’aie quelqu’un pour moi, à qui parler. Je soupçonnais mon père de vouloir me faire oublier l’absence quasi permanente de ma mère. Ma génitrice, justement, était une diplomate qui passée son temps entre Paris, Lyon, et la Méditerrané pour les affaires. Au début, mon père et moi la suivions dans ses déplacements. J’étais très bonne en cours car j’apprenais très vite, sans éprouver le besoin de réviser. J’avais même sauté une classe –ma moyenne section-, devenant la fierté de la famille. Mais cela ne dura pas. Quand je fis mon entré en primaire, plus rien n’est allé. Mes notes étaient en chutes libres, et je n’arrivais pas à me familiariser au climat de la classe où j’étais. Les cours préparatoire –CP- s’annonçaient très mal. Mon père avait donc décidé de s’installer d’une façon permanente quelque part où je pourrais m’épanouir. Les aléas de la vie ont fait que justement, à ce moment-là, des amis de ma tante mettaient à vendre leur centre équestre en Bretagne à très bas prix. Mon père n’hésita pas et l’acheta. L’endroit de ma maison était plutôt bien placé pour moi, d’après mon paternel. Loin des centres commerciaux et du stress citadin permanent, il était perdu sur le bord de la mer, ce qui laisser beaucoup de place pour les balades en tout genre. Je ne pensais pas me faire un jour à ce paysage, mais finalement je me suis vite rendue compte que je m’étais trompée. Je revins à la réalité quand le haut-parleur annonça dans une voix uniforme : - Bonjour mesdames et monsieur, et bienvenu dans cette dix-huitième édition de Galop Côte D’Armor, aux qualifications départementales ! Nous allons voir les meilleurs d’entre nous défiler… Je ne fis plus attention à ce que disait le présentateur. Il allait encore parler un bon moment pour ne rien dire, j’en avais l’habitude. Ce n’était pas la première fois que je participais à ce concours et j’avais même réussit à aller aux qualifications régionales –mais j’étais arrivée avant- dernière…- et le présentateur tenait toujours le même discours. Il n’avait jamais fait l’effort de changer. Les premières catégories à passer étaient les séniors. Elles passaient après dans l’ordre décroissant, ce qui faisait arriver ma catégorie –les cadets- vers les derniers à passer. Je ne pris même pas la peine de monter Pomme, car je n’allais pas passer avant une bonne heure. Je me mis à regarder les gradins des VIP et de la presse, bien à l’ombre et au milieu ce qui leurs offraient une très belle vue. Parmi les invités privilégiés il y avait le maire, son adjoint, son assistante, et bon nombre de personnes de la mairie. Il y avait aussi les dirigeants des plus grands centres équestres du département, dont mon père qui semblait chercher quelqu’un. Son regard s’arrêta sur… Ma grand-mère ! Je ne savais pas du tout qu’elle devait être présente pour la compétition. Ma grand-mère s’avança vers mon père qui lui dit quelque chose et à qui elle répondit avant de s’assoir à côté de lui. J’étais tellement heureuse ! Mon cœur se serra. Cela faisait presque un an que je ne l’avais pas vu. Mon paternel avait dû aussi lui demander de venir car je fêtais mon anniversaire dans deux jours, et que ma mère m’avait appelé il y a une semaine pour me dire qu’elle ne pourrait pas être là à cause d’une conférence très importante avec monsieur le président en personne ! Je fis un signe de main à l’attention de ma grand-mère et de mon père qui me le rendirent immédiatement. Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre son tour. En l’attendant, je décidai de brosser Pomme. Pour cela je pris ma sacoche bordeaux et je cherchai ma brosse dedans avant de me rendre compte qu’elle n’y était pas. Sans paniquer, je demandai à ma voisine d’écurie, qui est aussi ma meilleure amie, de me prêter la sienne. Je souris quand elle m’annonça qu’elle m’avait « emprunté » la mienne et que c’était elle qui l’avait. L’heure passa très vite. J’étais en train de rêvasser quand monsieur Duran, l’organisateur des qualifications vint vers nous et nous demanda de nous préparer à monter sur notre cheval. Tout le monde s’activa alors à la tâche. Un quart d’heure plus tard, tous les membres des Cadets étaient prêts à passer. Le présentateur reprit le micro après la dernière prestation des Juniors. Il annonça : - Merci aux Juniors d’avoir été présents ! Passons maintenant à la catégorie des Cadets, c’est-à-dire les 14-16 ans. Je vous rappelle que nous allons procéder comme d’habitude par ordre alphabétique. J’avais toujours eu l’habitude de passer première. Je m’avançai vers le départ du parcours quand le présentateur fit : - Ce sera Caroline Abbay en première ! Tiens, une nouvelle. Je me retirai de la ligne de départ laissant Caroline y prendre place. - 3, 2,1… Partez ! s’écria le présentateur Caroline s’élança au trop. Le but de la compétition était de passer les obstacles, pas d’aller le plus vite possible. Visiblement, elle semblait pas mal sans sortir. Elle prit un peu de vitesse pour passer le premier qu’elle réussit sans trop d’encombre. Elle enchaîna les obstacles à merveille. En fait, le parcours en lui-même était facile. Il ne fallait simplement pas tomber dans le piège de la fin. Les autres Cadets semblaient eux aussi surpris qu’elle s’en sorte aussi bien alors que ce n’était que la première fois qu’elle faisait ce parcours de compétition. Ils semblaient aussi très concentrer pour regarder si elle allait tomber dans le piège ou pas. Caroline arrivait à la fin du parcours et elle ralentit pour passer le tournant exigu qui la menait à un obstacle difficile. Le dernier obstacle, mais aussi le piège. Quand les Cadets –dont moi- la virent ralentir, nous sûmes qu’elle allait tomber dans le piège. Elle n’allait pas avoir assez d’élan pour passer l’obstacle sans faire tomber de bâtons. J’avais vu juste et Caroline renversa la dernière barre. - Bingo ! s’écria un des Juniors à côté de moi, qui semblait aussi attendre ce moment comme moi. Caroline était donc éliminée. La pauvre fille semblait dépiter. Le présentateur s’apprêta à dire un autre nom. Je savais que c’était le mien. - Ah, une de nos habituées… Elle en ait à son énième qualification et elle est même aller en qualification régionale ! Aura-t-elle de nouveau ce privilège aujourd’hui ? Je parle bien sûr de… Marine Canda ! Cette fois s’était bel et bien pour moi. Marine Canda, c’était bien moi. Je m’avançai vers la ligne de départ, et quelques-uns des Cadets me souhaitèrent bonne chance. Les autres ne firent que me regarder d’un air exécrable, comme si j’allais leur porter malheur quand leur tour viendra. Néanmoins, je ne fis pas attention aux médisants et j’attendis le signal de départ. - 3, 2, 1… Partez ! s’exclama le présentateur. Je m’élançai dans le parcours, allongée sur mon cheval pour l’aider à prendre de la vitesse. Je ne m’inquiétais pas trop, j’étais la meilleure –et sans modestie- en saut d’obstacle des Cadets. En plus de cela, je connais le parcours comme ma poche. J’avais vite fait de l’apprendre. S’il y a quelque chose dont je me souviendrais sur celui-ci, c’est bien de ce piège. Moi-même, j’y étais tombée la première fois que je l’avais fait. Sauf que quelques années en arrières, ce n’était pas l’obstacle avec des barrières de bois qu’il y avait, mais bien celui en béton. Bref, j’étais tombée –heureusement Pomme n’a rien eu- et cela m’a coûté une jolie fracture au tibia. Les médecins ont même envisagé de me faire arrêter le cheval. Bien heureusement, la blessure a vite guérie. Six mois plus tard, j’étais déjà sur mon cheval en train de faire des promenades sur le sable, le long de la côte bretonne. Un miracle, d’après les médecins. Je passai le premier obstacle. Pas de problème. Je tournai légèrement pour prendre le second un peu plus facilement –la première barrière était en diagonale- avant de retournai dans ma trajectoire pour sauter le troisième obstacle. Un succès. Je sentais le vent entrait vivement dans mes poumons. J’aimais cette sensation de renaissance. Je sentais aussi le galop permanent et régulier de mon cheval perdu dans l’épreuve. C’était formidable. Je passai les autres obstacles sans aucun problème. Je me préparai à passer l’obstacle piège. Je pris de la vitesse, et tourna le plus tôt que je pus. Pour aider Pomme –mon cheval- de nouveau je me baissai. L’adrénaline monta. C’était la dernière ligne droite. Et je passai l’obstacle piège sans problème. J’arrêtai mon cheval et en descendit sous les applaudissements du publique. Je lançai un coup d’œil à mon compteur. Une minutes, treize secondes, et vingt-huit centièmes. Joli temps. Je passai le licol de Pomme par-dessus sa tête et le récupéra de l’autre côté. Je l’amenai vers l’écurie sous l’acclamation du présentateur qui disait : - Marine Canda avec… Une minutes, treize secondes, et vingt-huit centièmes ! Très bon temps ! Passons à la suivante : Kim Elisse ! Elle en ait à son troisième concours et… Je n’écoutais plus ce que disait le présentateur. Je fis un signe de main à a voisine du box de mon cheval –celle qui m’avait piqué ma brosse…- qui me répondit immédiatement par le même geste. J’amenai alors Pomme dans son box et lui donna un fruit –une pomme !- pour la féliciter. Je la caressai longuement en attendant que la compétition se finisse et que le jury délibère. Je savais que j’avais beaucoup de chance d’être prise pour la compétition régionale, mais dans le fond je savais que je ne ferais pas mieux que la dernière fois où j’y étais allée… A ce moment-là, je m’assis et j’attendis, en donnant de temps à autre une caresse à mon cheval. Ce n’est que trois quart d’heure plus tard que la compétition se termina avec le dernier de la catégorie des Poussins. Le jury ne prit qu’un quart d’heure pour départager les candidats –un record !- sur les critères du saut mais aussi du temps, de l'élégance et de la pratique. Je vus un des membres du jury –un monsieur chauve à la soixante- amener une enveloppe cachetée au présentateur. Ce dernier l’ouvrit sous les regards pressés du publique. Il annonça, après une attente interminable : - Hum… En catégorie Poussin ce sera… Paul Malter ! Les applaudissements fusèrent. Le petit se leva et alla se placer timidement sur le podium. Le présentateur continua : - En catégorie Benjamin ce sera… Lise Fera qui ira aux sélections régionales ! Lise alla se placer à côté de Paul, sous les applaudissements. Le présentateur sourit et fit : - Tiens, tiens… On dirait que c’est de famille l’équitation… C’est Nina Fera, en catégorie Minimes, la grande sœur de Lise qui ira aux côtés de sa frangine lors des sélections régionales ! La même scène se répéta. Nina se lève, le publique applaudit, et elle vient se placer sur le podium. Ma voisine de box vint se placer à mes côtés et me glissa doucement dans l’oreille : - Je parie que ça va être toi qui va être sélectionnée ! Tu as eu un super temps et aucune erreur. Je ne préférai pas répondre. Bavarde comme elle est, elle pouvait être capable de me tenir un monologue pendant une demi-heure –et encore… - En catégorie Cadets nous retrouvons une habituée ! Je parle bien sûr de… Marine Canda ! Pour moi aussi les applaudissements fusèrent. Je m’avançai vers les qualifiés et je leur fis tous la bise, chose qu’aucun d’eux n’avaient fait –mais où va l’esprit sportif ?!- et j’allai m’installer à leurs côtés. Le présentateur annonça les autres qualifiés et une fois chose faite, les membres du jury s’avancèrent pour nous donner une médaille et un diplôme attestant de nos capacités pour aller au nom du département Cote d’Armor aux qualifications régionales. Les membres du jury en profitaient pour nous donner des conseils. Quand mon tour venu, les trois jurys –oui, ils étaient trois- s’avancèrent devant moi. Le monsieur à la soixantaine me donna la médaille. La jeune femme à côté de moi me fournit le diplôme. L’autre monsieur –beaucoup plus jeune que le premier- me sourit. Le vieux monsieur me dit : - Tu as fait une très belle prestation. J’ai été complétement sous le charme. Je fronçai les sourcils et répondis : - J’avais fait un meilleur temps il y a deux ans… La dame, amusée, fit : - Il y a deux ans, tu as eu de la chance. Et puis, tu as eu combien de différence par rapport à aujourd’hui? - Quatre secondes environ. Le vieux monsieur leva les mains. Il s’exclama : - Quatre secondes c’est très peu en équitation ! Marine, continue comme ça et tu trouveras vite un entraîneur, et tu feras carrière. Allez, bonne chance ! Je rougis. C’était, de loin, le plus beau compliment qu’on est pu me faire depuis bien longtemps. Faire carrière dans le domaine l’équitation était très difficile, surtout pour trouver un entraîneur et un sponsor. J’ai toujours rêvé d’y arriver, c’est un rêve de gamine. Mon père a toujours dit que je pouvais y arriver, si je m’entrainais bien. De plus, cela pourrait faire une bonne publicité pour son centre d’équitation. Mais pour l’instant, comme dit-il, on en n’est pas là. Une fois les remises faites, j’allai rejoindre mon paternel dans les gradins en compagnie de ma grand-mère qui sembla tout aussi heureuse que moi de la revoir. Quand elle me vit, elle s’exclama : - Ma puce ! Tu as grandi ! J’allai lui dire bonjour, et je fis de même avec mon père. Ce dernier semblait embarrassé. Il dit : - Marine… Bravo pour ta qualification et… Je n’étais pas dupe. Quelque chose n’allait pas. Il essaie de me dire quelque chose mais il n’y arrivait pas. Je le coupai : - Qu’y a-t-il ? Mon père passa sa pomme de main sur sa nuque. Il fit : - C’est-à-dire que… J’ai oublié de faire les courses et ta grand-mère est arrivée plus tôt que prévenue et… Je commençai à comprendre où il voulait en venir. - Et… Il faut que j’aille en course maintenant… Tu rentreras à cheval si ça ne te dérange pas… désolé… Je haussai les épaules. Je venais de gagner ma qualification et voilà ma récompense ? Je rentre seule ? Super… Le centre d’équitation de mon paternel était à environ deux heures de cheval d’ici. Me voilà prête pour une super balade à côté de la pollution des voitures… Mais je ne fis pas la tête, dis à mon père que ce n’était pas grave et allai rejoindre Pomme. Je fus très surprise quand je vus quelqu’un d’autre que Pomme dans le box. C’était un monsieur âgé d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, difficile à dire. Il était grand, brun aux cheveux limite miroir tellement il y avait du gel, avec des yeux marron foncés. Il était habillé d’un costard et de chaussures noirs et d’une cravate bleue ainsi que d’une chemise blanche. Classique. Sentant ma présence, il se retourna et en me voyant, me sourit. Il se présenta et me tendant sa main : - Bonjour Marine. Mon nom et Bellecie, mais appelle-moi Antony. Mes parents –du moins mon père…- m’avait toujours appris à me méfier des inconnus. Mais je voulais en savoir plus, et comme ils étaient pas là et qu’on était entouré de monde… - Pourquoi êtes-vous dans le box de Pomme ? Le monsieur rit. « Tiens, un marrant », pensais-je. Antony me répondit, le sourire aux lèvres : - J’ai vus votre performance à l’épreuve. Je voulais vous félicitez. Bravo. Je soupirai intérieurement : c’était encore ces personnes qui vous félicitez. Très gentilles, bien sûr, mais on finit par s’y habituer à la fin. Je pris mon plus grand sourire à Antony et je lui répondis : - C’est très gentil, merci, cela me touche beaucoup. Maintenant j’ai besoin de m’occuper de mon cheval. Cela ne vous dérange pas ? je veux dire… Vous pouvez me laisser, s’il vous plaît ? Antony laissa sur son visage une expression surprise. Il fit, en tournant le dos : - Bah, tant pis alors. Aurais-je situé mon métier pendant notre courte discussion ? Sans même me retourner, je répondis du tac au tac et sans importance : - Non. Antony s’arrêta et s’exclama en articulant bien : - Eh bien je suis… Entraîneur en équitation. Mon cœur se mit à battre les cent coups. Un entraîneur ?! C’était une chance à ne pas rater. J’étais peut-être de rater la possibilité de ma vie. Ou au contraire, de l’effectuer… Je réagis immédiatement : - Un entraîneur ?! Vous vous intéressez à moi ? Antony sembla content de ma réaction. Il fit : - Oui, tout à fait. Comme je le disais il y a à peine trente secondes, j’ai été très… impressionné. Mon égo se gonfla d’un coup. Mais il fallait que j’en sache plus ! Plusieurs questions me vinrent tout de suite à la tête. Je n’hésitai pas et demandai : - Vous avez déjà d’autres poulains –je veux dire d’autres élèves- ? Vous faites entraîneur depuis longtemps ? Vous… - Stop ! coupa Antony. Pour répondre à toutes tes questions, oui j’ai d’autres poulains. Je m’occupe de recruter les meilleurs d’entre vous sur la côte Bretonne. D’autres personnes comme moi s’occupent des autres régions. Les meilleurs des meilleurs passent au niveau supérieur avec les meilleurs des autres régions. Ils peuvent aller plus loin que les qualifications régionales : ils peuvent aller aux qualifications nationales ! J’ouvris de grands yeux. Les qualifications nationales, je les voyais qu’à la télévision, dans le petit écran coloré, mais de là à y participer… Un véritable rêve ! Je ne savais même plus comment réagir. Antony, voyant mon air si surpris, fit : - Allons parler de tout ça dans ma voiture. Il y fait bien meilleur qu’ici. La première réaction fut de répondre : - Il faut que je demande ça à mes parents. Du moins à mon père… Je n’en ai pas pour longtemps. Antony me retint alors que j’allais partir voir mon père pour lui demander. - Pas la peine, dit-il, je suis pressé. Je ne compte pas t’attendre infiniment. Un détail me revint. Mon paternel était en course ! Je demandai : - Il y en a pour longtemps ? Antony ne prit même pas le temps de réfléchir et répondit : - Non ! A peine pour cinq minutes ! Alors ? Marché conclut ? Je ne savais pas ce qu’entendait Antony par « Marché conclut », mais je n’hésitai pas et le suivis. Mes parents auraient qualifié mon comportement d’irresponsable, mais comme ils n’étaient pas là… Je ne voulais pas passer à côté de cette chance. Nous marchâmes avec Antony une dizaines de minutes avant de nous retrouver sur un parking. Il y avait des personnes autour, ce que me ressuera. Comme quoi, je devais trop me méfier de tout. Il me montra une voiture noir vernis –une BMW !- et dit : - C’est celle-là.
Chapitre 2
La voiture était majestueuse. Un grand 4X4 noir vernis avec roues épaisses et de marques. Dans la voiture, il y avait déjà des personnes. Un chauffeur –je déduis cela car il était au volant- et un autre monsieur à l’arrière. Tandis que le monsieur hors de la voiture, j’en déduis que c’était surement un garde du corps ou quelque chose comme ça. J’étais très flattée. Tout ça pour moi ? J’étais loin de me douter de ce qui aller se passer… Par prudence, je demandai à Antony qui était tout ce personnel. Il sourit et me répondit comme s’il avait appris une poésie : - Le monsieur au volant, c’est le chauffeur. Celui en dehors, il s’occupe de la… sécurité. Et celui sur la plage arrière, c’est mon associé. Alors, tu viens ? Le cœur emballé et légèrement stressé, je m’avançai vers la voiture avant d’y entrer. Entièrement en cuir noir et équipé à l’arrière –comme à l’avant…- d’écrans plats, vitres teintées en plus des normales, ventilateur personnel… J’avais jamais rien vu de tel –mise à part à la télévision- bien que ma mère soit en grande diplomate. La banquette arrière était gigantesque. Nous pûmes rentrer à trois –Antony, son associé et moi-même- sans même serrer ! Antony prit une valisette noir sous le siège avant puis l’ouvrit et en sortit des photos. Il me les montra et les commenta : - Celle-ci, dit-il en me montra une cavalière en train de sauter un obstacle, c’était en 2008. Tu connais Judy Ann Melchior ? Eh bien là voilà. J’ouvris la bouche. Elle était avec son entraîneur, monsieur Nocle, en personne ! Le plus grand entraineur de tous les temps ! - Et là il y a… - Monsieur Nocle ! coupai-je Antony me sourit et expliqua : - Une fois les meilleurs sélectionnés, ils peuvent aller aux qualifications françaises, mais ça tu le sais déjà. En revanche, ce que tu ne sais pas c’est que, pour les entraîner, c’est monsieur Nocle en personne ! Je esclaffai. - Pas possible ! Antony insista : - Si, si. Mais mieux que ça… Monsieur Nocle est en ce moment au centre équestre de la Vilette, à une demi-heure de là. Alors, on y va ? J’allais sauter de joie quand quelque chose me paru bizarre. Pourquoi monsieur Nocle voudrait de moi ? Il avait sous la main des cavaliers bien meilleurs. C’était si… étrange. Mon premier réflexe fut de prendre des distances : - Bon, écoutez Antony… Il faut que je demande l’avis et surtout l’autorisation de mes parents. D’ici demain, je pourrai allez chez vous mais maintenant c’est pas possible… Mon père va se faire du soucis… Antony haussa les sourcils. Il fit : - Je ne vais pas t’attendre toute ma vie, d’accord ? Monsieur Nocle non plus. Alors maintenant, tu dois faire le choix de ta vie. Tu viens et tu fais carrière. Tu pars et… tu pars. Alors ? En temps normal, je serai monter mais là… Il y avait trop de chose pas anomales. Trop de mensonges sur-réalistes, trop de choses illogiques… Il fallait que je parte. Je mentis –même si cela ne fessait pas partit de mes valeurs- : - Je… Il est déjà tard, mon père va s’inquiéter… Il faut que je rentre… Maintenant. Je apprêtais à sortir de la voiture quand Antony me rattrapa par le bras. Il me força à rester dans la voiture. C’est là que la rencontre prit une tournure étrange. Je commençai à me débattre, mais l’associé me poussa dans la voiture et cria quelque chose comme : - GO, GO, GO ! Je me mis à crier en priant pour que quelqu’un au dehors m’entende. Les gens restaient tétaniser devant le kidnapping qui était en train de se dérouler devant leurs yeux. Je me débâtai de plus bel, et réussis à mettre une droite à l'assistant d’Antony. Mais c’était trop tard, la voiture avait déjà démarré. Je vis aussi un monsieur à l'extérieur prendre son téléphone en hurlent. Pour éviter tout… dérapage, Antony ouvrit la boîte à gants juste à côté de moi et en sortit un petit pistolet. Il laissa juste le bout sortir, et tira trois coups pour disperser les foules. Il avait bien vu, et devait avoir l’habitude de faire cela. Les foules me mirent à hurler et à courir pour trouver un endroit où se cacher. Antony laissa un petit rire en disant : - Trop prévisible… Henri, tu mets le turbo, je veux pas qu'on se fasse prendre avec la petite. Dépêche. Henri devait être le chauffeur car il fit un signe de tête et appuya d’un coup sur l’accélérateur. J’aurai cru m’envoler. Nous passâmes de cinquante kilomètre/heure à deux cents voir deux cent cinquante kilomètre/heure. J’avais cru que mon cœur avait lâché. L’assistant d’Antony –ou du moins le complice…- me mit une cagoule. Je me mis à crier, mais au fond je savais bien que personne –mise à part Henri le chauffeur, monsieur le complice d’Antony, Antony lui-même et le garde du corps pas si garde du corps que ça qui était monté par la suite…- ne m'entendait. Je me mis à sangloter. Ma génitrice, pour le peu qu’on s’était vu, m’avait toujours dit de rester calme si jamais on venait à se faire enlever. Ça se voyait qu’elle n’avait jamais été enlevée ! Mise à part ce « détail », j’étais quasiment sûre qu’on m’avait enlevé à cause du job de ma mère. Après dix minutes qui me parurent dix ans, la voiture s’arrêta. Quelqu’un –Antony, son associé ou quelqu’un d’autre je ne sais pas- m’arracha la cagoule. J’avais la tête qui tourner, et Antony fit, d’une voix mielleuse : - Nous sommes arrivés… Il m'attrapa avec un autre homme blond d’une trentaine d’années qui arriva vers la voiture au moment où elle se gara. Je me débattus de nouveau, mais je savais de toute façon que même si j’arrivai à m’échapper je n’allais pas aller bien loin, à cause des gardes planqués de tous les côtés avec –en plus- des tas d’armes en tout genre. Avoir fait tout ça pour… moi ? En temps normal, j’aurais été très flattée. Mais là, c’était dans circonstances différentes. Je pouvais mourir à tout moment. Je le savais, au fond de moi. Mince. Antony, son associé et le monsieur blond m’amenèrent devant le vieille entrepôt devant lequel nous étions. Sale et vieux, ce dernier donnait l’impression d’être abandonné. Antony tapa un code sur le clavier -2008251A ou 2009251A, je n’ai pas pu bien voir- et la porte s’ouvrit. C’était un vieux garage désinfecté. Antony prit la seconde à sa gauche. Nous arrivâmes sur un parking, rien d’étonnant jusque là. Il était classique : gris, soutenu avec des pilots, plutôt grand à vue d’œil… Nous parvenues vers une place de parking spéciale. Déjà, il y avait deux nouveaux gardes à côté d’elle. Et puis… - Vous m’ouvrez la trappe ! Allez, ne me faite pas attendre ! Les deux gardes se regardèrent, mais apparemment habitués à qu’on leur parler sur ce ton ne dirent rien. Le plus grand des deux se baissa, et attrapa le coin du revêtement du sol vers un des pilots. Et l’enleva. Je compris vite car sous ce revêtement il y avait une poignée qui menée –apparemment- à une trappe. Le garde la leva. Bingo ! pensai-je Le garde venait de dévoiler un escalier de bois descendant dans l’obscurité. Il passa le premier. Les marches crissaient sous son poids, et je dus passer seconde, succcédée d’Antony et de son fameux associé qui ne nous avait pas lâché. L’autre garde qui était resté en haut remis le revêtement après que tout le monde soit descendu. Le noir était quasiment total. Je vus juste que nous étions devant une porte blindée, et que le garde la déverrouilla puis l’ouvrit. Ils me jetèrent dedans et le garde remit les clés de la porte blindée à Antony qui sourit. Le garde remonta, mais l’associé resta. Antony appuya sur l’interrupteur. La pièce s’éclaira d’un coup et la puissance des watts étaient tellement important que je dus fermer les yeux le temps que je m’habitue. Je finis par les rouvrir. Et là… Stupeur. Je n’étais pas la seule à avoir été kidnappée. Dans la salle il y avait au moins dix autres enfants, et plus de moi. Voilà pourquoi tous ces moyens avaient été mis en place pour moi : c’est parce que je n’étais pas la seule ! Parmi les enfants je reconnus tout de suite le fils en personne du président et la nièce du premier ministre que j’avais croisé lors d’un diné auquel ma génitrice m’avait conviée ainsi que le fils d’un des associés de ma mère. Tout commençait à s’expliquer. Je m’assis, trop fatiguée de m’être débattue et surtout très anxieuse de ces évènements. Je me mis à crier, hors de moi : - NON MAIS VOUS ALLEZ PAS BIEN OU QUOI ?! VOUS SAVEZ QUE LES KIDNAPPING SONT INTERDITS PAR LA LOI ?! Antony prit un air exaspéré. Il répondit par un « Silence ! » général et par un coup de feu en l’air qui calma les ardeurs. Quand il vit le calme revenir, il sourit mielleusement et expliqua : - Bonjour chers enfants. Mettons-nous tout de suite au clair. Premièrement, vous nous respectez, on vous respecte… - Au point de nous kidnapper ? coupai-je, hors de moi. Ouais je vois… Antony attendit que je finisse ma phrase. Avant de reprendre ses explications, comme si de rien n’était. - Secondo, si vous ne cherchez pas à fuir, que vous ne faites pas de choses pouvant nous nuire et si vous ne criez pas à tue tête, vous pouvez éventuellement rester en vie. Troisièmement, ne prenez pas l’exemple de Marine Canda… Il me sourit de plus bel. - N’essayez pas de jouer avec le feu. On ne nous répond pas. Je voulus faire ma maline. - Sinon quoi ? Antony haussa les épaules. - Je n’ai pas envie d’envoyé une lettre à vos parents attestant que vous étiez tellement mal polis qu’on a du vous tuer. Une autre question ? Sa réponse me calma, mais un autre enfant posa une autre question à mi-voix. - Vous… vous… vous nous voulez quoi ? Antony s’exclama : - Ah, je l’attendais cette question ! C’est simple : l’argent. On va demander une rançon pour chacun d’entre vous. Avant que quelque me pose la question, j’ai décidé le tarif de deux millions par tête, sauf pour vous deux… Il montra le fils du président et la nièce du premier ministre. Il continua : - Non… vous deux ça sera cinq millions par tête. Les exclamations fusèrent. Antony s’énerva : - SILENCE ! Ce n’est pas moi qui est derrière tout ça. On m’a payé pour le job et on la dit que je toucherai cinquante pour cent du prix de votre rançon. Je ne sais rien d’autre. Les négociations ont commencé. Il ne reste plus qu’à attendre. Antony marqua une courte pose. Et reprit de plus bel. - Alex restera avec vous pour vous surveillez. Mais ne vous faites pas d’idées. Pas la peine ni de le corrompre ni de le soudoiller, ça ne marchera pas ! Oh, j’oubliais… Il a lui aussi une arme et il n’hésitera pas à s’en servir, tout comme les quatre-vingts gardes dehors. Compris ? Pas de bêtises ? Puis, il ouvrit la porte et s’en alla, sans oublier de la fermer. Immédiatement, les négociations commencèrent avec Alex. La plupart des enfants se mirent à pleurer ce qui pourrit encore plus l’ambiance déjà pas terrible. - S’il vous plaît monsieur, je ne veux pas mourir ! s'écriait l’autre part des enfants. Moi, je ne faisais partit d’aucune part des côtés. Je ne savais pas quoi penser. C’était rare que les histoires de kidnapping finissent bien. Je préférai me taire et attendre. Une demi-heure plus tard, les enfants s’étaient calmés et ne harcelés plus Alex. C’était à mon tour d’essayer. - Alex, venez ici. Le monsieur prit un air interrogateur et vint vers moi. J’allai au but : - Ouvrez nous la porte et laisser nous partir. Alex fut direct. - Non. Je décidai d’insister. - Et pourquoi ? Alex semblait être beaucoup plus bavard avec moi. Il fallait que j’en profite. Il continua : - L’argent. Et puis t’inquiète pas Marine, dans quelques heures tu pourras serrer tes parents dans tes bras. Une fois que tout le monde aura payé la somme demandée. Je soufflai et me lançai : - Je sais comment ça fini les histoires comme ça. Une fois que vous avez l’argent, vous tuez les gosses et puis vous partez avec… Vous n’avez aucune conciance. Alex ne semblait toucher par ce que je disais. Il sortit alors de sa poche une photo jaunie et craquelée par le temps. Je n’arrivais pas vraiment à distinguer ce qui il y avait dessus, mais je crus voir deux silhouettes, une adulte et une enfant. Alex m’expliqua : - C’était ma fille… Un jour, alors qu’elle allait à l’école comme tous les jours, un… une personne en voiture l’a renversé. Elle est morte sur le coup. La voix d’Alex était faible. Néanmoins il continua : - Personne n’a pu la sauvé. Je n’avais plus de vie. Mais… mais on a jamais retrouvé la personne qui a fait ça. Jamais. Et puis les personnes ont oublié ma fille petit à petit, comme si elle n’avait jamais existé. Je suis devenu fou. Et je suis kidnappeur à gage maintenant, pour montrer à ces personnes tout le mal qu’elles ont pu me faire… Une larme coula sur ma joue. Mais il fallait que je le raisonne pour qu’il me laisse –avec les autres enfants- partir. Je dis : - Alors, ne faites pas comme le monsieur. Laissez nous sortir. Le juge sera clément, et comprendra. Vous en prendrez pour un an ou deux, maximum. Ne faites pas une bêtise. Laissez nous sortir… Alex fit « non » de la tête. Il s’écria, la voix pleine de haine : - Les personnes l’ont oublié ! J’essayai le tout pour le tout : - Ils ne l’ont pas oublié ! Elle est restée dans leur cœur comme quelqu’un de formidable, et ils se souviennent de tous les bons moments passés avec elle ! Mais ils savaient que si elle aurait pu dire une dernière chose, ça aurait été de ne pas l’oublier, mais d’être heureux et d’avancer avec son souvenir dans le cœur ! Alex s’arrêta. Il ne parla pas pendant de longues minutes. Il finit par dire : - Je ne peux pas faire marche arrière. Ils me tueront. Mais je te promets une chose, Marine. Tout ce passera bien, et ce kidnapping sera mon dernier. Promis. Je savais qu’il n’y avait pas moyen de le raisonner. Néanmoins il fallait que j’éclaire un dernier point. Je dis : - Pourquoi m’avoir tout dit ? Il se tourna et juste avant d’aller rejoindre le milieu de la salle, dit à mi-voix : - Ma fille… - Oui, répondis-je de plus en plus anxieuse Antony s’approcha de moi que dit encore moins fort pour que celle moi l’entende. - Tu sais comment elle s’appelle ? J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de poignard dans le cœur. Marine… Marine… Marine… Cette fois je dis le prénom à haute voix : - Marine… Alex fit « oui » de la tête. Mon cœur se serra. Voilà pourquoi il m’avait tout dit. Je préférai me taire et attendis de nouveau.
Chapitre 3
Le temps et le silence suivirent le cours de cette conversation. Chaque minute qui passait me paraissait être la dernière. Elle semblait durer une heure et trente seconde à la fois. C’était une sensation si étrange qu’elle est impossible à décrire. C’est bien plus tard qu’Antony arriva en hurlant dans la salle où nous étions avec –au moins !- dix ou quinze personnes derrière lui. Il cria : - ILS REFUSENT DE PAYER ! Il donna un coup de pied dans le mur. Il était couvert de sueur. Il continua sur le même ton : - ILS VONT TROUVER NOTRE PLANQUE ET ON VA TOUS Y PASSER ! Il respira un grand coup. La personne à côté d’Antony –qui était aussi le blond qui m’a sortit de la voiture- intervint : - S’il refusent de payer c’est parce qu’ils ne nous prennent pas au sérieux. Alex fit à mi-voix : - Peut-être aussi que c’est trop cher… Il faudrait diviser le prix par deux… Antony se tourna vers Alex, en rage. Il cria : - ET COMME CELA ON PERD TOUS LES BÉNÉFICES ?! HORS DE QUESTION ! Il marqua une pause. Il souffla un grand coup et dit plus calmement. - Oui, il faut qu’ils nous prennent au serieux. Et pour ça, on va pas y aller par quatre chemins. Il faut qu’on descende un gosse. Les enfants dans la salle se mirent à paniquer et à crier. Antony prit son arme et tira en l’air. Mais cela n’affecta pas les gens qui continuaient à hurler. Antony colla son pistolet juste devant le fils du président et ajouta en criant encore plus fort que tout le monde pour qu’on l’entende : - SILENCE ! SINON JE LE TUE ! Tout de monde se tue. Le monsieur blond intervint : - Ne tue pas le fils du président, non. Tue un gamin avec des parents moins influant. Ça fera scandale, et ça permettra de récupérer l’argent le plus vite possible. Antony s’étira et regarda le blond. - Ouais… fit-il, lassé. Alors je tue qui ? J’essayai de capter le regard d’Alex, mais sans succès. Il m’évitait. Le blond répondit minablement : - C’est toi le boss, Antony. J’avais au moins appris qu’Antony ne m’avait pas mentit sur le fait qu’il appelait vraiment comme ça. Antony répliqua en criant : - QUI ?! Un vrai gamin ! Le blond s’empressa de lui répondre, de peur que par « accident » une balle lui arrive dans la tempe. - Je dirai peut-être Marine Canda, Peter Lu ou Nicole Fernandes. A toi de choisir… Antony scuta les horizons. Et il s’écria : - QUI EST NICOLE FERNANDES ?! Une petite ombre éclata en sanglot. Il se tourna vers elle, sans pitié. - C’est donc toi… Il pointa son pistolet en sa direction. Alex tournait toujours la tête. Antony, ce monstre, prit un malin plaisir à faire le décompte : - 5… 4… Il fallait que je fasse quelque chose. Maintenant pour que Nicole ne meurt pas. - 3… 2… - STOP ! coupai-je, hors de moi. Je savais que j’allais mourir. Même si Antony tuait Nicole, personne ne voudra payer car ils seront de toute façon que leur enfant allait mourir. Je faisais ça pour raisonner la seule personne qui pouvait nous aider : Alex. Antony passa de toutes les couleurs. Il s’écria : - COMMENT OSES-TU ME DIRE « STOP » ?! Je ne me laissai pas abattre. Quite à mourir, mourir la tête haute. - C’est mon droit, et même si tu t’y opposes, cela n’y changera rien ! Antony prit de nouveau ce sourire mielleux et dit : - En fait, c’est toi qui va mourir… Je lui répliquai : - Eh bien moi j’aurais fait quelque chose de mon existence ! Antony s’énerva et décompta de nouveau : - 5… 4… 3… - Tu essaies de bouger je te descends Antony. Je regardai par-dessus l’épaule d’Antony. Alex avait à la main un pistolet pointé vers ce dernier. Antony fit semblant d’éclater de rire. - Oh, et tu crois faire quoi ? Regarde toutes ces personnes à côté de moi… Tu peux rien faire. Alex lui tint un regard assassin. Il s’expliqua : - Non. Non, elles feront rien. Antony se tourna ver Antony, tout en gardant le pistolet pointé en ma direction. - Et pourquoi donc ? Antony lui répliqua sur le même ton : - Parce qu’elles ne sont pas des tueuses d’enfants, comme toi. Parce que parmi eux il y a des pères et des mères de famille qui n’auraient jamais fait ça s’ils avaient su que tu allais en tuer un ou deux parmi eux. Antony passa sa main dans ces cheveux. Il fallait que je commence à agir. Je commençai par me lever, petit à petit. - En tout cas, fit-il, toi tu vas y passer. N’est-ce pas ? C’est à ce moment-là que tout se décida. Deux des personnes levèrent leur armes puis les pointèrent en direction d’Antony. L’une d’elle s’expliqua : - Il a raison. Je ne veux pas être une meurtrière. Surtout pas d’enfant. Antony commença à se sentir moins bien. Il se tourna vers les autres tandis que je m’approchais dangereusement de lui. Je savais qu’un seul faut mouvement pouvait me coûter la vie. Et qu’un seul murmure d’une seule personne disant que je me déplaçai aussi. - Mais vous… vous… fit Antony. Henri, tue-les ! Henri refusa. Antony se tourna vers les autres. Tous avait le visage fermé. Il avait raté son coup. Antony se mit à crier de nouveau : - JE… JE… JE VAIS TUER LE FILLE A CAUSE DE VOUS ! VOUS AUREZ SA MORT SUR LA CONCIANCE ! - TU CROIS PAS SI BIEN DIRE ! m'écriai-je, en me jetant sur Antony. Je lui attrapai le poingé et le tordit. Il cria de douleur et celle-ci l’obligea à lâcher l’arme. Alex en profita pour se jeter sur lui. Les autres l’aidèrent. C’était fini pour Antony. Alex dit cette ultime phrase qui finit officiellement ce calvaire. - Allez, maintenant tu te tais et on attend l’arriver de la police.
Le grand journal Kidnapping qui se finit bien
C’est en cours d’après-midi que l’incident s’est déroulé. Des kidnappeurs ont enlevés des fils et filles ainsi que des membres de la famille enfant de forte personnalités qui souhaitent gardés anonymat. L’incident a duré quatre heures durant lesquels une demande de rançon a été demandée. Celle-ci réclamée 2 millions par tête (et même 5 millions pour deux d’entre eux). Elle a été bien sûre refusée. Nous ne savons rien d’autres des échanges entre malfaiteurs et policiers, mise à part qu’elle s’est passé par mail et coup de téléphone. Nous ne savons pas non plus ce qui s’est vraiment passé pendant l’intervention des forces de l’ordre. En tout cas, il n’y a qu’une personne inculpée pour kidnapping. Nous espérons en savoir plus d’ici les autres jours.
Je me souviendrai toute ma vie de ces instants là. Pas en mal ni en bien. Je m’en souviendrais toute comme je me suis souvenue de mon premier galot à cheval. Le kidnapping n’a rien changé à ma vie. C’était une expérience comme les autres. Pas forcément souhaitable à vivre, mais maintenant c’est fait. Je ne tourne pas la page pour oublier ce qu’il s’est passé. Je ne la déchire pas pour faire que si rien ne s’était passé. Non. Je continue juste de l’écrire.
F.I.N.
Dernière édition par Nuage de Tonnerre le Sam 6 Aoû - 15:10, édité 5 fois
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Je finis d'arranger la Capitale et je reviens te corriger!
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Tope pout Jais're Date d'inscription : 08/04/2010 Points : 343
~ Présentation : 1/2 {Simple, mais assez joli, tu aurais cependant dû espacé un peu plus entre chaque phrase, ça fait un peu patté ! ^^}
~ Vocabulaire : 2.5/3 {Un bon vocabulaire bien utilisé. }
~ Formation des phrases : 1,5/2 {Phrases assez bien construite, quelques fautes de français.}
~ Longueur : 1/1 {Parfait, pas trop long car bien rythmé}
~ Orthographe : 2/3 {Très bon orthographe, deux trois fautes par-ci par-là}
~ Style : 2,5/4 {Un style simple mais joli, quelques répétitions inutiles parfois par contre ! =) }
~ Respect du thème : 3.5/5 {Très bon respect, mais, elle est quand même censé être appeurée, enfin un peu quand même, c'est dommage que tu ne montres pas plus sa peur ! Enfin je trouve ! =)}
Note finale : 14/20 Rang : Pirate
Félicitation !! =D
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