Crépuscule des Dieux Félin très connu
Perso 1 : Crepuscule des Dieux Nombre de messages : 565 Age : 27 Puf : F r a i s y
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| Sujet: Re: Swie ! =) Sam 9 Avr - 13:02 | |
| Coucou Swie. (:
Alors voici ton exercice, tu as deux mois pour le rendre.
Theme du rp ; Une jeune fille marche dans la ville de Londres. Elle voit tout d’un coup un homme sombre dans le noir. Elle commence doucement à prendre de la vitesse mais elle se rend compte assez vite qu’il la suit. A toi d’ecrire la suite. Les regles ;
- Tu dois faire un minimum de 20 lignes.
N’oublie pas que nous nous trouvons dans la ville de Londres et pas dans un champ de fleurs. * sors * Le texte doit être au présent obligatoire. Laisse un peu de suspense a la fin du texte.
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Mélancolie Démentielle
MODOW SWIE I will never forget you...
Perso 1 : Mélancolie Démentielle / Rivière Perso 2 : Petite Aile / Rivière Perso 3 : Framboise Sauvage / Rivière Nombre de messages : 3703 Age : 30 Puf : Swie ( entre autre !^^)
River Power ! Date d'inscription : 02/05/2009 Points : 4207
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| Sujet: Re: Swie ! =) Dim 10 Avr - 14:18 | |
| J'ai peur. Oui, très peur même. Enfin non ce n'est même plus de la peur, c'est bien au-delà. C'est bien plus puissant que la peur futile et puéril que l'on ressent à la vue d'une araignée sur son lit. Non, c'est de l'angoisse pure et dure. Un mal vicieux, malicieux, sournois qui vous tord le cœur aussi cruellement que s'il était emprisonné dans un étaux d'acier et qui en prime, vous retourne les tripes. Pourquoi ai-je si peur ? Pourquoi tant d'angoisse ? A cause de lui. Lui ? C'est qui ? Et bien justement, j'aimerais le savoir, autant que vous je suppose,... Cela fait déjà dix bonne minutes que je le vois, enfin apercevoir serait le mot juste d'ailleurs. A chaque fois que je décoche un regard vers l'arrière, je surprends sa silhouette vêtue de noire qui se glisse dans les failles des murs, dans les plus petits coins de pénombres que les longs monuments verticaux de la capitale anglaise peuvent offrir. Ou bien suis-je parano ? Non, j'en doute. Je jette un ultime regard par-dessus mon épaule, histoire de vérifier la bien-séance de mes accusations et... et oui, il est toujours là. Lorsqu'il surprends mon regard, il s'arrête et fait mine de contempler avec une attention soudaine la vitrine de...lingerie sur sa droite. Non, je suis pas parano. Loin de là. Malgré le fait qu'il soit plusieurs mètres derrière moi, j'ai la répugnante impression de sentir son souffle ans mon cou, de sentir à chacun de mes pas sa respiration sifflante et rauque derrière moi. Un frisson m'échappe. J'accélère l'allure. Mes converses de toile voilette claquent dans un tempo plus soutenu sur les pavers des rues sinueuses de Londres. Sans savoir où me portent mes foulées, je bifurque dans une rue à droite, en priant de tout mon être pour qu'il ne m'y suit pas et qu'il continu son chemin droit devant lui. Utopie dérisoire. Comme moi quelques secondes plutôt, l'inconnu bifurque et s'engouffre dans la ruelle sombre. Je tourne furtivement la tête et le vois. Un frisson d'horreur remonte le long de mon épine dorsale, frigorifiant sur son passage chacun de mes muscles. Mon pouls s'accélère. Je perçois mon sang battre contre mes tempes. L'hémoglobine déverse par flux régulier et continu l'adrénaline dans mon être terrorisé. Mes foulées s'allongent encore, je sens mon cœur qui s'accélère doucement au creux de ma poitrine. Je me mets à courir. Mes pieds frôlent à peine l'asphalte tellement je vais vite. Je n'ai jamais courus aussi vite de toute ma misérable existence. En aurais-je une nouvelle fois l'occasion ? Pourrais-je encore une fois courir aussi vite que le vent. Ou bien vais-je cesser d'exister dans les minutes à venir. Je secoue la tête afin de chasser de mon esprit ses sombres pensés. Non, je ne vais pas mourir ! Pas maintenant, pas tout de suite, je suis trop jeune. Je sens les larmes picoter sous mes paupières à demi-close. Ma vision se brouille à cause de ces perles de tristesse. Je lève la main, ferme encore un peu plus les yeux, frotte ma manche rugueuse contre mes yeux et... trébuche. Je n'ai pas le temps de me rattraper. Poussant un cri d'effroi, je m'étale de tout mon long contre la surface poisseuse et sale. La panique me prend un peu plus. Je me redresse aussi rapidement que mes articulations meurtri me le permettent et repars aussi vite que je le peux. Maintenant, la douleur qui me lacère n'est plus fictive. Elle est bien réelle, un peu trop à mon goût d'ailleurs et est omniprésente. J'ai mal partout. Mes genoux piquent, tout comme mes mains, mes poignet meurtri par la réception me lancent. Je jette un rapide coup d'œil pour voir l'étendue de dégâts. Je ne me suis pas loupée... Au creux de mes main, mes paumes sont à vif. Des filets de sang ruissellent doucement au creux des plis de ma peau et des minuscule cailloux noirs se dressent ici et là, tranchant sur l'écarlate. Je serre les dents et essaye de ne plus penser à ces petits bobos qui réunis font un mal de chien et me reconcentre sur le présent. Je ne me retourne pas pour vérifier qu'il me suit toujours, je le sais. Je sens son regard plissé derrière ses lunettes teintées qui ne me quitte pas une seule seconde. Alors je continu de courir. Les gens s'écartent devant moi. Certain râle, d'autre se poussent en écarquillant les yeux. Je lance des petits "sorry" à droite à gauche, autant pour m'excuser de les bousculer mais aussi pour qu'ils s'écartent et me laissent passés. Je débouche sur une rue un peu moins animé. Aucunes voitures en vues, je me lance sur la chaussé, toujours à la même allure. Devant moi, le soleil commence à décliner dans les cieux. Le ciel se pare de ses couleurs crépusculaires inondant toute la ville d'une couleur sanguine meurtrière. Meurtrière...je frissonne. Dans certaines légendes locales, un ciel rouge sang est signe de mauvais présage... Je secoue la tête et continue, ce ne sont que supercherie et croyances, rien de réel. Toujours tout droit. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas où je suis, mais ce que je sais c'est qu'il ne faut pas que je m'arrête de courir, il faut que je continu, toujours et encore jusqu'à ce que ce "traqueur" en ai marre et abandonne. Je plisse le yeux, aveuglée par la lumière astrale qui vient d'en face. Des larmes commencent à perler de nouveau au coin de mes yeux couleurs azur. Cette fois ci, je ne cherche même pas à les chasser. Tant de chose se bousculent dans ma tête. Je ne sais pas quoi penser. Mon esprit est comme déconnecté. Je n'arrive pas à aligner deux pensées, deux idées cohérente à la suite. Tout se mélange, tout est flou, trouble, futile, fictif, éphémère. Je...je suis perdue. Aussi bien dans cette immense et magnifique ville qu'est Londres, que dans mon minuscule esprit. Je n'en peux plus. A bout de souffle, je ralentis. Je sens mes jambes qui tremblent après tant d'efforts, je commence à sentir les crampes qui pointent le bout de leur nez et qui commence à s'infiltrer dans mes muscles tendus à l'extrême. J'ai la gorge sèche et les poumons qui brulent. Je suis à bout de force, je le sens... Mais il ne faut pas que je m'arrête, autrement, il va me rattraper, j'en suis sûre... Alors, je continue tel un robot mal huilé, jambe gauche, jambe droite, gauche, droite... Je suis obliger de baisser les yeux à cause de la boule jaune qui se dresse de toute sa splendeur imperceptible devant moi. Gauche, droite, gauche, droite. Ces deux mots sont les seuls à être à peut près concret et cohérent dans le tourbillon de mon esprit. Alors, je les répété, pour ne pas me perdre d'avantage. Le soleil disparait un instant,voilé par un panneau. Machinalement, je lève les yeux et avec quelques difficultés à cause du contre jour, j'arrive tout de même à le déchiffrer " London Files 0.5". Sans m'en être aperçu, je me suis considérablement éloignée de chez moi. Enfin, maintenant, je sais à peut près où je suis. Je n'ai plus qu'à traverser le parc pour me retrouver du "bon côté" de la ville. Tient ! Mon esprit est en train de reprendre petit à petit du service. Je bifurque donc sur ma droite et reprend ma marche. Petit à petit la brume de mon esprit se dissipe et mes capacités de réflexion réapparaissent. Malheureusement-ou heureusement peut être-, je n'ai ni la force ni l'envie de penser en ce moment. Je laisse simplement les deux murs verticaux de la ruelle me guider et confie à mes jambes et mes fidèles converses le soin de me porter. Au bout de quelques minutes de pseudo-errance, j'arrive enfin devant les grilles du parc. Je passe le porche. Sous mes pas, le gravier quelques peu jaunis crisse et quelques petits cailloux volent emporter par mon élan. Devant moi, un banc métallique semble m'attendre. J'hésite. Est-ce que je m'assois quelques minutes pour reprendre mon souffle ? Est-ce vraiment prudent ? Je me retourne vers l'entrée. Personne. Même pas un gamin. Personne... Je soupire de soulagement et depuis bien longtemps, je sens mon pouls ralentir et l'étau qui écrase mes tripes se desserrer. Une vague de soulagement déferle en moins détendant tous mes muscles endoloris sur son passage. Je me sens défaillir. Ma vue se trouble et j'ai l'impression que mes jambes ne sont plus que cotons et qu'elles vont céder sous moi. Je me traine donc vers le banc. Le métal glacé transperce mon jean et me fait frisonner. Déboussoler et patraque, je pose mes coude sur mes cuisses et saisis ma pauvre petite tête entre mes mains. Le creux de mes paumes est chaud et moite, rien de très agréable, mais ce maigre contact me rassure et m'apaise. J'inspire à fond et expire lentement. J'essaie de me convaincre que ce cauchemars et finit, que je n'ai plus rien à craindre de cet inconnu vêtu de sombre, que tout ça est finit, terminé. En vain. Quelques choses en moi me persuade du contraire. Une petite voix me souffle que ce n'est pas finit, qu'il est quelque part tapi dans l'ombre et qu'il m'espionne derrière ses lunettes fumées. Maintenant, je ne frissonne plus, non, je tremble. Oui je tremble. D'une part à cause de mes muscles tendue à leur apogée mais aussi à cause de lui. Oui, il me fait peur, il me terrifie. Je ne sais pas ce qu'il me veut, je ne sais pas qui il est, je ne sais pas ce que je lui est fait pour qu'il me suive, je ne sais pas...je ne sais rien...je ne comprends pas. Un crissement de pneu me fait sursauté. Tel un ninja, je bondis sur le banc et me redresse en un seul et unique mouvement. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Je regarde autour de moi, les yeux probablement écarquillés par la peur. Ce n'est rien...juste deux gosses qui viennent d'arriver en vélo dans le parc. Je respire de nouveau. De nouveau ? Oui, sans m'en rendre compte, j'ai cessé de respirer à l'instant ou mes pieds ont touchés le sol après le bond spectaculaire que j'ai effectué. Aussi tremblante qu'une feuille les jours de vent, je me rassoit sur mon banc et reste un instant ainsi. Immobile, les mains sagement posées sur mes cuisses, bien à plat. J'écoute quelques secondes le tempo de mon coeur qui va décrescendo : boum. boum..boum...boum....boum..... retrouvant enfin son rythme de croisière. Incapable de penser avec logique. Je m'accorde quelques secondes de répit et m'abandonne à la contemplation du magnifique spectacle qui se dessine sous mes yeux. Le soleil continue de décliner dans les cieux qui petit à petit se parent de couleur pastel, tirant du rouge aux reflets d'or jusqu'au bleu nuit, en passant par les oranges, les jaunes et les violets. D'ailleurs, si on y regarde de plus près, en plissant un peu les yeux, on peut distinguer les premières princesses nocturne. Minuscule pointes de couleur, scintillante de mile éclat à la nuit venue, entrant ainsi en concurrence avec la reine nocturne. Devant moi, une petite fontaine et son jet d'eau. Je n'y ai pas prêter de réelle attention depuis mon arrivée, mais si on tend l'oreille, effaçant de son esprit les rires des enfants qui jouent plus loin, supprimant le bruit de la circulation qui file dans la rue voisine, on peut nettement entendre le bruit de l'eau qui retombe en une fine pluie, dans de délicat "ploc" apaisant. La brise ride l'eau, formant ainsi des petites vaguelettes qui viennent s'écraser dans de doux clapotis contre la paroi de marbre. L'eau n'est pas bleu, comme à son habitude, elle est d'une jolie couleur ocre, cueillant sa couleur au creux du firmament. Tout semble si calme, si paisible. Pourtant, c'est tout le contraire. M'arrachant à contre cœur de ce jolie tableau qui m'a un instant permis d'oublier la réalité, je replonge ma tête entre mes mains et tente de comprendre. Les minutes s'écoulent et aucunes réponses ne vient. A chaque fois que le début d'une piste, d'une idée frôlent les parois de ma pensée, mon esprit repart dans un tourbillon d'incertitude et d'incompréhension. Je n'y arrive pas ! Je n'arrive pas à comprendre ce que ce type me veut ! Je resserre volontairement l'étreint de mes mains contres les parois de ma tête, enfonçant mes ongles dans la peau fine qui couvre mon crâne. Tout cela va finir par me rendre folle ! Une ombre vient assombrir le sol à mes pieds. Une ombre humaine. Immobile. Surprise je lève les yeux. Je laisse échapper un hoquet de surprise. Mon cœur s'affole. Il...il est là, debout devant moi. Sa silhouette se dessine en contre jour. Noir sur fond rouge. Il a le bras levé, tendu devant lui. Au bout de son bras, une arme, les rayons du soleil se reflète par intermittence sur le métal gris. Le canon de celle ci est pointé sur moi, juste entre mes deux yeux...
Dernière édition par Petite Aile le Ven 6 Mai - 12:47, édité 28 fois | |
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| Sujet: Re: Swie ! =) Dim 10 Avr - 18:26 | |
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Si tu auras vraiment besoin de plusieurs jours apres deux mois, je te donnerai plus de temps, mais normalement le delais pour tous les examens, c'est deux mois. (:
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Étoile d'Azur Félin Légendaire
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Lumi'
Date d'inscription : 15/05/2010 Points : 2778
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| Sujet: Re: Swie ! =) Jeu 2 Juin - 20:49 | |
| *Présentation : 1,5 / 2 Assez joli sauf que tu aurais pu mettre des paragraphes.
*Vocabulaire : 3 / 3 Très bon vocabulaire enrichi.
*Formation des phrases : 2 / 2 Très belles phrases bien tournées.
*Style : 4 / 4 J'adooore.
*Respect du thème : 5 / 5 Thème très bien respecté. J'apprécie particulièrement la fin. Il y a un ptit suspense que j'aime bien. Peut-être qu'elle va s'en sortir... Sûrement pas =)
Note finale : 19 / 20 Rang : Cap'taine
Yeahhhh ♥ [/center] | |
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Mélancolie Démentielle
MODOW SWIE I will never forget you...
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River Power ! Date d'inscription : 02/05/2009 Points : 4207
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| Sujet: Re: Swie ! =) Sam 4 Juin - 22:56 | |
| O-O
Vraiment ? Non... Capitaine ?
Oh là là je m'y attendais pas ! Punaise, je visais au moins Vice-Capitaine mais Capitaine tout court ! O-O
Oh merci ma Zuzure !!
Et merci aussi à Crépou' pour ce super sujet qui m'a inspiré ! =)
♥♥♥♥♥♥ | |
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